C’est la quintessence de l’interpellation qu’elle a faite devant le Louis Paul Motaze - ministre des Finances lors de la séance plénière réservée au vote de la ladite Loi
Quelques temps forts de sa prise de parole
“L'adoption du projet de loi soumis à notre appréciation va, je suppose, conduire à la révision de la loi 2003/04 du 21 Avril 2003 relative au secret bancaire, car il serait incongru de nous faire croire que le Cameroun s'arime à une disposition réglementaire de la CEMAC portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme et de la prolifération en Afrique Centrale, si localement rien n'est fait dans ce sens.
C'est pour cette raison que je voudrais vous interroger sur les dispositions prises par le gouvernement pour mettre en place un mécanisme fiable moins onéreux afin de pallier à ce problème quand nous savons, Monsieur le ministre à quel niveau de lenteur et de retard se situe le Cameroun quant à son développement dans le secteur de finances ?
Ma seconde interrogation Mr le ministre porte sur les termes utilisés dans ce projet de loi pourquoi à savoir, substituer curateur à curatelle? Est ce à comprendre que désormais ce n'est plus l'individu qui pourrait se présenter devant ces institutions mais une entité spécifique qui pourrait assister les majeurs protégés par la loi en raison de leur déficience physique ou psychique?
N'est-ce pas là une restriction si nous allons sur le postulat que les usagers devraient solliciter ces structures moyennant des frais ? Je cherche le caractère social de la loi en vain.
Je vais terminer mon propos sous forme de plaidoirie en vous invitant Monsieur le ministre à faire montre de beaucoup de tact pour ce qui sera des textes d'application pour faire valoir le caractère social de la loi en ce qui concerne des transactions bancaires car, nous avons suivi tout à l'heure que les micro finances sont désormais éligibles…”.
N.R.M