Ces 5 militants comme d’autres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun avaient été condamnés pour «rébellion».
Mardi 29 mars 2022, 5 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) condamnés pour «rébellion», dans le cadre des marches du 22 septembre 2020 initiées par leur parti politique, ont été remis en liberté. Me Gabriel Kontchou, avocat du MRC qui s’est confié à l’Agence presse française, a indiqué qu’ils ont passé 18 mois en prison dans la ville de Douala pour «insurrection, manifestations illégales et attroupement». Joseph Emmanuel Ateba, le chargé de communication du parti politique de Maurice Kamto a déclaré qu’«ils étaient arrivés au bout de leurs peines ».
A titre de rappel les militants du MRC qui ont été libérés, ont été arrêtés avec des centaines d’autres dans les villes de Yaoundé, Douala et Bafoussam le jour de la manifestation du 22 septembre 2020 jugée illégale par les autorités. Ils ont choisi de marcher pour ce qu’ils ont appelé «le holdup électoral», pour le retrait de la CAN 2019 au Cameroun, pour la crise anglophone. En décembre, 47 militants du MRC, dont son porte-parole et son trésorier, également arrêtés en septembre 2020, avaient été condamnés à des peines allant de 1 à sept ans de prison ferme notamment pour « rébellion ». Pour le MRC, ses militants arrêtés ne sont que des prisonniers politiques du régime Biya. Le parti avant la CAN 2021, avait lancé une campagne visant la libération de ces derniers. Cette campagne avait reçu l’onction de certaines ONG comme Amnesty international.
Liliane N.