Dans une lettre ouverte et écrite depuis le fond de sa cellule à la prison principale de Kondengui, le premier vice – président du Mouvement de la renaissance du Cameroun estime que : Ni Cavaye Yeguié Djibril – président de l’Assemblée nationale, ni Ayang Luc – président du Conseil Economique et Social, ni aucune autre élite de la zone septentrionale n’ont jamais rien fait pour les Jeunes, par conséquent, ces derniers ont l’obligation de prendre leur destin en main.
Sa missive
« Sous leur chéchia, vil par le prix et car reposant sur une tête qui ne porte que des cheveux, ces reliquats du colon et des esclavagistes par leur famille font parler d’eux à travers une missive perfide afin de préserver les privilèges qu’ils ne laisseront a aucun prix.
Pourquoi contourner cette démarche de dix millions qui n’est en fait qu’une pâle copie de leurs agissements qui a maintenu le nord dans cette position de mendiant auprès d’une créature qui ne le reconnaît plus?
On n’humanise pas un système basé sur la tente, on l’a détruit avec tous les moyens constitutionnels à notre possession. Dénoncer, n’est pas un acte, il faut agir, Sartre dit: l’homme est ce qu’il fait.
Le grand nord n’est pas un bloc monolithique, nous sommes déjà trois régions et chacune des régions à ses réalités, voire aujourd’hui le problème de trois régions comme un bloc est une automutilation. La famine de l’extrême nord et son choléra ne sont pas connus dans l’Adamaoua.
Les jeunes du nord chacun dans leur région doivent se lever et tordre le bras du renouveau qui comme l’apartheid, la traite négrière ne saurait être humanisé, il faut le détruire.
Le visage de ce qui tue, qui mutile et qui frustre dans chacun de nos village c’est cette élite illettrée et ces chefs traditionnels avides sans personnalité aucune.
Ils ne penseront jamais à vous, l’histoire est là ; quarante (40) ans après, ils n’ont cherché qu’à bien être apprécié, mal leur en a pris, ils sont légers dans la balance politique de notre pays.
Cavaye Djibril ne s’est jamais préoccupé de vos enfants sans actes de naissance, Ayang Luc ne vous connaît même pas dans sa conseil économique et social, la faim et le choléra dont vous souffrez. Soumettez-vous et mourrez ou levez-vous ».
N.R.M