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Depuis quelques heures, la police nationale a renforcé le dispositif des services en direction des citoyens pour leur permettre de suivre l’évolution en temps réel de la confection de leurs titres d’identité, Cartes Nationales d’Identités et Passeports. Deux numéros de téléphones sont en circulation.

 

Ces deux numéros de téléphone sont entrés en service mardi dernier (19 janvier 2021). Seulement, une nouvelle a circulé sur les réseaux sociaux pour dire que ces deux numéros de téléphones étaient ceux d’une arnaque organisée sur le dos de la police nationale. Ce qui a créé un vent de panique. Chose compréhensible quand on sait le contexte camerounais, surtout en cette période où les arnaques via le téléphone connaissent une certaine flambée.

 

Mais dans ce cas, cette alerte au « fake news » était heureusement un « fake news ». Une crainte fondée sur des supputations et non sur des vérifications auprès de la principale source qui est la police nationale. Et que dit la police nationale à ce sujet, qu’il faut utiliser ces deux numéros pour se renseigner.

Mardi matin, dans le cadre de l’émission « Allô Police » diffusée sur les antennes du poste national, le service de communication de la police a bel et bien confirmé la mise en circulation de ces deux numéros de téléphones, utilisables uniquement via WhatsApp. Ces deux numéros WhatsApp sont 693 30 23 55 et 695 70 62 91. Il est strictement interdit de passer des appels sur ces numéros. Que faut-il donc faire ?

 

COMMENT ÇA FONCTIONNE ?

 

Il suffit pour celui ou celle qui souhaite s’enquérir du niveau d’avancement de sa pièce d’identité, de filmer le récépissé de sa carte nationale d’identité. La personne envoi la photo prise à la police via l’un des deux numéros : 693 30 23 55 ou 695 70 62 91.

Selon les différentes situations, l’usager recevra une des réponses suivantes. Et à chaque réponse correspondra un comportement précis :

- La carte est disponible et vous devez vous diriger au point d'identification correspondant à la délivrance de votre récépissé ;

- La CNI est en cours de production et sera disponible dans les tous prochain jours ;

- L’usager est en situation de double identité alors vous devez recommencer le processus de votre identification en précisant votre demande au retour de l'identité première ;

- La CNI ne peut être produit à cause d'informations erronées alors vous devez vous identifier de nouveau au point d'identification de votre choix.

Ce service s’ajoute au site internet de la DGSN www.dgsn.cm pour consulter les titres identitaires disponibles.

 

Stéphane NZESSEU

Alors que les habitants de la ville de Douala étaient concentrés à suivre les rencontres de la poule « C » du Chan, dont les rencontres se jouaient dans la ville, un bandit a voulu profiter de cette situation pour commettre un cambriolage. Mais mal lui en a pris.

 

Dans la fin de soirée de ce lundi, dans les encablures de 18h, au lieu-dit BP Cité dans l’arrondissement de Douala 5e, un homme pratiquement dans la trentaine, a volé dans une maison de ce quartier, une somme de 200.000 fcfa et un smartphone. Alors qu’il tente de s’échapper, les cris émis par le monsieur qui venait d’être agressé, vont alerter les populations qui vont se mettre à la chasse du voleur. Il sera très vite rattrapé par les riverains, avec la contribution des conducteurs de moto de la zone.

Il va s’en suivre une bastonnade populaire. Au point où certains décident de le brûler vif. C’est alors qu’ayant déjà mis un pneu de véhicule autour de lui, vont arriver les forces de l’ordre qui parviendront à le tirer des griffes de cette population en colère. Il médite sur la suite à donner à sa vie dans les cellules d’un poste de police du coin.

 

C’est l’occasion de souligner que pendant cette période de « CHAN », ils sont nombreux les malfaiteurs qui essayent de profiter de la distraction des rencontres de football pour se constituer des butins dans les domiciles de plusieurs camerounais. Il y a quelques jours encore, les populations de « New Town Aéroport » ont bruyamment manifesté dans les rues de leur quartier pour protester contre le fait que les forces de l’ordre ont abandonné ce quartier de la ville de Douala entre les mains des malfrats qui sévissent de jour comme de nuit. Pancartes à la main, femmes et enfants ont voulu faire savoir aux autorités de la ville que le niveau d’insécurité est criard dans leur quartier.

Rappelons que le ras-le-bol survient à la suite de l’agression de l’un des habitants du quartier qui sortait de la maison vers 04 heures du matin pour aller chercher de la pitance pour sa famille. Ce dernier s’est vu pris entre les mailles des brigands. Lui qui a pourtant grandi dans ledit quartier, s’est étonné que même lui « un fils du coin » soit ainsi agressé. C’est dire le niveau que cette insécurité a atteint. Vivement que les forces de l’ordre redoublent de déploiement dans les quartiers de la cité.

 

Stéphane NZESSEU

Le délai de dépôt des dossiers pour les examens de fin d’année est passé. Le 15 janvier dernier, le taux de dépôt était l’un des plus bas que les années précédentes. Une situation qui inquiète le ministre des enseignements secondaires.

 

Laurent Serges Etoundi Ngoa, dans un premier temps a décidé d’une prorogation de la date de dépôt des dossiers pour lesdits examens. Initialement prévue pour le 15 janvier 2021, le ministre a choisi de fixer la nouvelle date au 19 janvier. Afin d’atteindre les chiffres acceptables, le membre du gouvernement a ordonné aux délégués régionaux de son département ministériel, d’enregistrer les dossiers des retardataires jusqu’au 19 janvier 2021, délai de rigueur. Mais jusque-là, il n’y a pas encore une bonne quantité de dossiers enregistrés. Du moins le nombre des dossiers reçus est en deçà de ce que l’administration reçoit en moyenne. Le patron de l’éducation secondaire se pose des questions sur les véritables raisons qui peuvent justifier un tel retard, un tel décalage en terme de nombre de dossiers reçus.

 

Est-ce la peine de l’année précédente ?

 

L’année scolaire 2019 – 2020 s’est passé dans des conditions très difficiles. L’année a été interrompue à cause du Covid 19. Une quasi année blanche. Même si cette année, les dossiers d’examens étaient déjà bouclés. Qui sait si cette distorsion dans l’année scolaire a créé un relâchement auprès des parents et de certains établissements qui ne se sont pas pris à temps ?

Ou alors, cette autre réalité que les acteurs de notre système n’ont peut-être pas prise en compte. En effet, à cause de la particularité de l’année dernière, certains établissements n’avaient pas rempli leurs obligations envers les élèves, notamment ceux des classes intermédiaires d’alors, qui sont en classe d’examen aujourd’hui. Des discussions financières qui ne permettent pas aux parents et responsables d’établissements d’accorder les violons.

A ces péripéties, il faut ajouter le fait que l’année scolaire 2020 - 2021 a débuté en octobre. De ce fait, les parents accusent un certain retard dans le paiement des autres frais scolaires que les établissements exigent avant d’enrôler les dossiers de candidature des élèves. C’est le cas des exigences de paiement des frais d’APE. Plusieurs établissements conditionnent l’enrôlement des dossiers au paiement complet des frais d’APE. Ce qui freine les familles.

 

Ces familles dont les parents souffrent par ailleurs de la crise financière consécutive à cette même crise sanitaire encore en cours. Un véritable serpent de mer.

Toutefois, le gouvernement devrait trouver des solutions pour permettre aux élèves de concourir pour les examens de fin d’année dans leurs catégories.

 

Stéphane NZESSEU

Cette mesure de l’autorité administrative vise à contrer les attaques des séparatistes.

Jusqu’à nouvel ordre, les mototaxis sont interdits de circulation dans tout le département du Fako situé dans la région du Sud-Ouest. La mesure est d’Emmanuel Engamba Ledoux le Préfet du département de Fako dont le souci est de sécuriser la localité au moment où le Cameroun abrite la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Il convient de rappeler que les matches de la poule D du CHAN se jouent dans la ville de Limbé.

Il faut aussi rappeler que les séparatistes ont promis de perturber le déroulement du CHAN. Déjà, avant le début du tournoi précisément à la fin de l’année dernière, ils ont écrit à la CAF, la FIFA pour les dissuader de laisser le CHAN se dérouler à Limbé. Ils ont indiqué qu’ils ne veulent pas de ce tournoi continental dans leur territoire fantôme ni des évènements qui s’y rapprochent.

«Nous vous écrivons au sujet de l’organisation prévue du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) (…) Nous sommes conscients que certaines équipes, notamment dans la poule D, composée de la Zambie, de la Guinée, de la Namibie et de la Tanzanie, ont été programmées pour jouer sur le territoire de l’ancien Cameroun du Sud sous l’administration britannique, maintenant nommé, Ambazonie. (…) Nous attirons par cette lettre votre attention, celle de la FIFA et de la CAF, de toutes les équipes jusqu’ici programmées pour jouer à Limbe, et de tous les spectateurs potentiels, que tout le territoire d’Ambazonie, y compris Limbé, est une zone de guerre et non propice à aucun match international en ce moment», ont-ils écrit.  

Liliane N.

 

 

 

Aristide Bancé fait savoir que les étalons du Burkina Faso se préparent de façon particulière pour le 3ème matche du Championnat d’Afrique des Nations qui va les opposer aux Lions indomptables.

Si on s’en tient aux déclarations d’Aristide Bancé, le troisième match que les Lions indomptables vont livrer contre les étalons du Burkina Faso risque avoir les allures de celui d’hier 20 janvier 2021. Aristide Bancé ancien international Burkinabé fait savoir que pour son équipe, cette rencontre sonne comme une finale. Et l’équipe de son pays se prépare en conséquence. Raison pour laquelle, il lui faut au plus vite mettre de côté sa victoire pour se reconcentrer.

«Il faut toujours rester humble, ce n’est pas encore fini. Rien n’est encore fait. Il faut se reposer et oublier cette victoire. Il y a encore un troisième match contre le pays organisateur. Nous allons nous concentrer et préparer ce match parce que c’est une finale pour nous», a déclaré Aristide Bancé.

Il faut noter que contre les Warriors du Zimbabwé, les étalons affichent un score de 3 buts contre 1. Rendu donc à ce jour, ils ont un total de 3 points, les Lions indomptables ont 4 points comme les Aigles du Mali et les Warriors restent avec 0 point dans la poule A du CHAN.

Liliane N.

Martin Ndtoungou Mpilé le Coach des Lions indomptables affirme que la sélection malienne est une bonne équipe.

Pour leur deuxième sortie en Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), les Lions indomptables ont fait un match nul contre les Aigles du Mali. Ils se sont séparés sur un score d’1 but contre 1, ayant présentés tout au long de la partie, de belles actions. Au terme de ce match, Martin Ndtoungou Mpilé comme on pouvait l’imaginer s’est exprimé. Il a tenté de justifier le nul concédé sachant que l’un des reproches qui a été fait aux Lions A’ était cette difficulté à finaliser les occasions de but.

«Le Mali a présenté une très bonne collectivement. Ils ont des individualités qui nous ont fait mal. Nous avons mis en place un collectif pour bien défendre. On a pu tenir jusqu’à fin. Nous aussi on s’est créés des occasions, mais ce n’était pas possible vu que la défense était bien positionnée», a-t-il déclaré.

Martin Ndtoungou Mpilé a également admis que la sélection A’ des Lions éprouve des difficultés pour marquer des buts.

«Ce qui est important c’est de marquer les buts. Le football est un sport collectif. Si un défenseur marque le but, pourquoi ça devrait gêner. Les défenseurs peuvent autant marquer que les attaquants sur balles arrêtées. Je reconnais que les attaquants présentent beaucoup de difficultés pour marquer. C’est tout à fait naturel. Il y aura lors des entrainements un travail devant les buts pour leur donner des opportunités. Je dois dire que les attaquants que nous avons sont capables de marquer, mais jusqu’à présent les opportunités n’ont pas été bien exploitées. Peut-être dès le prochain match ils s’appliqueront pour bien marquer plus que les défenseurs. Pour nous, le plus important est de marquer les buts quel qu’en soit le buteur», a-t-il déclaré.

Et sur l’absence remarquée de Jacques Zoua contestée par d’aucuns, le sélectionneur des Lions Ndtoungou Mpilé a apporté des éclaircis à ce niveau.

«Nous avons pris la décision de l’aligner mais il s’est blessé très tôt. On a pensé qu’il pouvait jouer tout le match. La comparaison entre Etame Ngombe et Karl Ndedi Kenne est un autre débat. Jacques Zoua souffre d’un problème musculaire. Je pense qu’il reviendra dès le prochain match», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

 

Le démantèlement de ce réseau de fabrication de faux documents a été fait au cours de l’opération coup de poing.

La gendarmerie nationale vient pour une énième fois, de mettre hors d’état de nuire des individus qui commettent le délit de faux et usage de faux. Ils avaient formé un réseau qui procède à la fabrication de faux documents. Le réseau installé derrière la Sous-préfecture de Yaoundé 1, s’était lancé dans la conception des documents devant servir à des candidats au concours récemment lancé au sein de l’armée pour le recrutement des personnels.

Les éléments de la brigade de la gendarmerie de Yaoundé 1er ont fait une descente sur les lieux pour mettre fin à leurs agissements. Ils ont trouvé sur les lieux, de centaines de documents falsifiés, de faux timbres et de faux cachets. Tous ces documents ont fait l’objet d’une saisie. Il y aussi eu l’interpellation d’une dizaine d’individus.

Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire. Profitant de cette affaire et du déroulement de l’opération coup de poing, la gendarmerie nationale a rappelé aux usagers l’importance d’être vigilant lors des différentes procédures afin d’éviter tout désagrément. Elle les a également recommandés de se rendre dans les services agréés pour la confection de leur document.

Liliane N.

La pandémie du coronavirus continue de faire parler de lui dans le monde. Elle augmente d’ailleurs sa capacité de nuisance dans de nombreux pays à en croire l’actualité autour de l’évolution de la maladie. Une situation qui semble imposer un retour aux restrictions qui s’étendent notamment aux établissements scolaires qui décident de fermer tout simplement.

 

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale du Fonds des Nations pour l’Enfance (Unicef).

L’organisation internationale n’a pas oublié l’impact qu’a eu le précédent confinement sur la scolarité des enfants. Selon l’Unicef, une nouvelle fermeture d’écoles entraînerait quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés. C’est pourquoi, cette institution est contre d’éventuelles décisions qui compromettraient l’avenir de cette tranche sociale pour qui, l’éducation est l’un des droits les plus absolus. Ce qui porterait apprend-on à un nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que le monde n’a réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts. Dans une déclaration parvenue à l’agence de presse africaine (APA News) Mme Fore souligne : « Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices ».

Le Directeur général de l’Unicef indique par ailleurs : « La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut ».

Innocent D H

 

 

Pour l’écrivaine franco-camerounaise, la marginalisation des femmes qui joue de la résistance en Afrique doit être sanctionnée par un carton rouge absolu. Elle dénonce cette pratique notamment dans les sphères de prise de décisions. Elle plaide pour que disparaisse définitivement, cette attitude qui tend toujours à reléguer la femme au second rang, la considérant comme ne pouvant pas réussir par son intelligence et son savoir-faire.

 

Sur sa page Facebook ce mardi, 19 janvier 2021, Calixte Beyala condamne avec véhémence la marginalisation des femmes en Afrique. « De la misogynie en Afrique (…) Ainsi, la légende Africaine veut qu’une femme ne peut pas réussir par elle-même, par son intelligence, son savoir-faire (…) Forcément, il y a un homme quelque part, aussi minable soit-il qui l’ait aidée à devenir une si grande Dame », a écrit l’écrivaine. Elle est au parfum de la place pas toujours honorable accordée aux femmes dans le berceau de l’humanité. Très, souvent la femme étant écartée des sphères de prise de décisions tout simplement à cause du genre. Des attitudes que dénonce donc Calixte Beyala.

Dans une sorte de figure ironique, la romancière fait le parallèle avec les hommes qui excellent dans le même domaine que la femme, pour fustiger la misogynie qui semble dicter sa présence. « De nos femmes professeure ou médecin, de nos sœurs ministres ou journalistes, malgré leurs diplômes, elles sont passées selon la légende par le lit d’un homme ! Celles qui gagnent les marchés publics dans les états ne sont pas épargnées ! Elles seraient les amantes des ministres et autres qui leur auraient octroyé ce privilège », a-t-elle publié.

A la suite de cette démarche comparative, l’écrivaine franco-camerounaise veut comprendre un fait. C’est pourquoi, elle se questionne fort opportunément pour conclure : « Et les hommes professeurs ou médecins, ministre ou hauts fonctionnaires, avec qui ont-ils donc eu quelques rapports ? (…) Etant entendu que 90% des marchés publics sont octroyés aux mecs. Alors, Messieurs, dites-nous tout ! ».

Innocent D H

 

Il s’agit des prestataires ayant abandonné des marchés publics au cours des exercices 2018 et 2019. La liste de ces entreprises défaillantes a été publiée récemment par le Ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics (Minmap).

 

Il est reproché à ces entreprises, l’abandon des contrats d’exécution des infrastructures de santé, de réhabilitation des routes communales, d’ouverture des pistes agricoles et de construction des forages équipés de pompes à motricité humaine. Ce sont deux listes distinctes d’entreprises qui sont citées d’avoir abandonné l’exécution d’au moins un marché au cours des exercices sus évoquées.

Pour l’exercice 2018, ce sont 48 entreprises qui ont été défaillantes, contre 35 pour l’année 2019. Ce qui fait un total de 77 entreprises qui se sont soustraites de l’engagement pris vis-à-vis de la commande publique. Les projets abandonnés concernent précisément, la construction des infrastructures de santé (construction de bâtiment annexe de production de vaccin), de la réhabilitation des routes communales, de l’ouverture des pistes agricoles, ainsi que la construction des forages équipés de pompes à motricité humaine.

Le Ministre chargé des Marchés publics se réserve le droit de sévir contre ces entreprises, notamment de les exclure définitivement ou temporairement de la commande publique. Et pour l’instant, c’est un plus grand mystère qui entoure les raisons pour lesquelles les 77 entreprises ont décidé de se soustraire de leur engagement contractuel.

Le ministre accorde un délai de 21 jours à compter du 31 décembre 2020 « pour produire les justificatifs militant en faveur de leur retrait de la liste ». Ibrahim Talba Malla invite ainsi, les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’ouvrages délégués à plus d’ardeur dans leur travail de débusquage et de production des listes de ces entreprises défaillantes.

Des entreprises indexées pour leur laxisme dans l’exécution de la commande publique, ce n’est pas la première fois au Cameroun. Piqûre de rappel, en mai 2019, 334 marchés furent résiliés sur le triangle national, et presque autant d’entreprises et prestataires titulaires sévèrement sanctionnés. Ils étaient purement et simplement « interdits de soumission » pour une période de 24 mois. Celait par décision n° 000283 du Minmap portant résiliation de certains marchés signée le 08 mai 2019. Ce qui impliquait également pour ces entreprises pendant la période d’interdiction, qu’elles ne pourront pas « faire acte de candidature, ni co-traiter ou sous-traiter tout ou partie des prestations objet de la commande publique, sauf dérogation spéciale exclusivement accordée par le ministre des Marchés publics », précisait le texte du Minmap.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01