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Kananathan Veluppillai, envoyé spécial de Gotabaya Rajapaksa, le président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka a été reçu hier 3 janvier 2021 au Palais de l’Unité par le Chef de l’Etat.

Au Palais de l’Unité, Paul Biya le Chef de l’Etat a accordé hier une audience à Kananathan Veluppillai, envoyé spécial de Gotabaya Rajapaksa, le président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka. Si le service de presse du Palais a indiqué que l’émissaire du président du Sri Lanka est venu pour parler du renforcement de la coopération bilatérale entre le Cameroun et son pays, celui-ci au terme de son entretien avec le Président Paul Biya a été plus précis sur l’objet de sa venue chez nous. Il a indiqué qu’il a présenté au Chef de l’Etat une offre de coopération dans les secteurs énergétique et agricole.

Paul Biya le Chef de l’Etat a lui-même publié cette rencontre avec Kananathan Veluppillai sur son compte Twitter.  

«La diversification énergétique et le développement agricole étaient au menu de mon entretien ce jour (Hier 3 janvier 2021 NDLR) avec le Haut-Commissaire Veluppillai Kananathan, envoyé spécial du Président Gotabaya Rajapaksa de la République Démocratique Socialiste du Sri Lanka», a tweeté le Chef de l’Etat.

Kananathan Veluppillai pour sa part a ajouté qu’il pourrait bientôt avoir des investissements du Sri Lanka son pays à travers le développement des projets de production et de commercialisation de l’énergie solaire, pour ce qui est du secteur énergétique.

S’agissant du secteur agricole, le pays de Gotabaya Rajapaksa s’intéresse à « la production nationale massive » des cultures destinées à l’exportation. Kananathan Veluppillai l’hôte du Chef de l’Etat n’a pas donné des détails sur les projets d’investissement de ce secteur. Toutefois ce qu’on sait c’est que le Sri Lanka a développé un savoir-faire agricole dans la culture du riz et du thé (4e producteur mondial) et oléagineux primaires.

Liliane N.

Martin Ndtoungou Mpilé le coach des Lions indomptables A’ affirme avoir des regrets.

 

C’est un entraîneur plus que déçu qui a réagi hier 3 janvier 2021, après la défaite des Lions indomptables A’. Martin Ndtoungou Mpilé fait savoir qu’aucune des stratégies mises sur pied pour venir à bout du Maroc tenant du titre du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020 n’a fonctionné.  

« Nous avons toujours des regrets lorsque nous subissons une défaite en équipe. Aujourd’hui, rien ne semblait fonctionner pour nous et pourtant le Maroc a commis moins d’erreurs », a déclaré Martin Ndtoungou Mpilé.

Il faut rappeler que les Lions indomptables A’ ont effectivement été tenus en échec par les Lions de l’Atlas du Maroc. Ils ont été battus sur un lourd score de 4 buts contre 0. Pourtant, le tout début de la rencontre avait donné beaucoup d’espoir aux camerounais. Surtout qu’en conférence d’avant-match, Martin Ndtoungou Mpilé indiquait que des mécanismes ont été mis en place pour empêcher le Maroc de prendre ses marques sur le terrain.

« Nous avons la ferme intention de jouer la finale, notre préparation vise absolument la finale… Nous ne sommes plus en phase de poule où on dira qu’on va jouer un match et se rattraper après. Maintenant, ça passe ou ça casse. Donc on va tout donner et nous souhaitons que la victoire soit de notre côté », avait-il ajouté.

Toutefois, il reste un match aux Lions indomptables A’. L’enjeu de ce match est d’être classé 3ème de la 6ème édition du CHAN 2020. La rencontre aura lieu samedi prochain face à la Guinée à 20h au stade de la Réunification de Douala.

 

Liliane N.

 

 

C’est une lourde défaite qualifiée de douche froide que les lions A’ viennent de recevoir des lions de l’Atlas locaux au stade omnisports de Limbé. Pourtant les poulains de Martin Tugum Mpile qui jouaient à domicile avec le soutien des supporters ont tout donné pour défier le champion en titre du Championnat d’Afrique des Nations de football (Chan).

 

Malgré le figthing spirit reconnu aux lions indomptables, l’équipe A’ du Cameroun n’a finalement pas pu décrocher le ticket qualificatif pour la prestigieuse finale du Chan 2020. Le Maroc a fait prévaloir son statut de champion en titre. Il a largement dominé le Cameroun par un score de 4-0.

Il faut reconnaitre néanmoins que les lionceaux du Cameroun ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Dès l’entame de la rencontre conduite par un arbitre congolais, le capitaine Salomon Banga Bindjeme et ses coéquipiers ont à travers leur jeu exprimé l’envie de décrocher la victoire. C’était malheureusement sans compter sur l’énorme potentiel dont regorge les lions de l’Atlas sur les plans technique et même tactique. Les Camerounais qui ont semblé être paralalysés par l’enjeu de la rencontre ont fini par cédé face aux Marocains plus impulsifs.

Les deux premiers buts marocains marqués à la première manche ont été inscrits tour à tour par Bouftini (ouverture du score, 29ème minute sur une erreur du portier camerounais Haschou Kerrido) et Rahini (deuxième but marocain à la 40ème minute). Les deux autres buts des lions de l’Atlas qui sont venus assommer les lions indomptables du Cameroun sont intervenus à la deuxième période. L’incroyable Rahini va s’offrir un doublé en inscrivant le troisième but marocain à la 74ème minute. Le dernier clou sera enfoncé à la 83ème minute par Bemmamer en coupant un centre au second poteau.

Le verdict de cette demi-finale désormais donc connu permet au Maroc de rejoindre avec manière les Aigles du Mali en finale. Le Mali quant à lui a obtenu sa qualification en s’imposant devant la Guinée équatoriale au stade du Complexe sportif de Japoma à l’issue des épreuves de tirs au bout (5-4).

Le Cameroun pays hôte qui n’a pas pour autant démérité dans cette 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations de football va rechercher la troisième place samedi prochain du côté de Bepanda à Douala. Ce sera dans le cadre du match de classement qui va l’opposer à la Guinée équatoriale.

Innocent D H

   

 

 

 

Des informations puisées à bonnes sources, la présidence de la République a ordonné à la direction générale de la Société de Développement du Coton (Sodecoton) de reprendre les approvisionnements de cette usine en matière première. La Sodecoton devra livrer à la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) de Garoua, une cargaison de 75 tonnes de coton. Ce qui va permettre à cette structure de faire tourner ses machines pendant au moins deux mois.

 

L’usine Cicam de Garoua dans le nord Cameroun vient de reprendre ses activités ce 02 février 2021. Ce sont ainsi, 350 employés de l’entreprise reprennent le service après une cessation d’activité depuis le 18 octobre 2020. Cette fin de chômage, ils la doivent à l’instruction de la présidence de la République ordonnant à la Sodecoton de reprendre les approvisionnements de l’usine en matière première.

La Sodecoton avait décidé de la suspension des approvisionnements en matière première au profit de la Cicam de Garoua, conséquemment à l’accumulation des impayées par cette structure.  Estimés à 600 millions de FCFA en début d’année 2020, ces impayés culminaient à 1,3 milliard de FCFA au moment de la suspension des approvisionnements en octobre 2020 (un paiement partiel de 200 millions de FCFA a été effectué dans l’intervalle, NDLR), apprend-on.

Atouts de la reprise  

Cette reprise d’activité comporte d’importants atouts pour la Cicam. L’industrielle pourra profiter des avantages liés aux multiples sollicitations de la clientèle quant à la production du pagne en grande quantité. Un marché juteux notamment avec la célébration de la journée internationale de la femme le 08 mars, mais aussi avec la fête internationale du travail le 1er mai. C’est d’ailleurs ce que témoignent ces explications de Adoum Abagana, directeur de l’usine Cicam de Garoua. « Nous avons besoin de quatre millions et demi de mètres linéaires de pagne pour le 8 mars. En ce moment, nous n’en disposons que de deux millions. Nous faisons principalement notre chiffre d’affaires sur le 8 mars et le 1er mai. En 2020 déjà, l’année avait été difficile à cause des mêmes soucis avec la Sodecoton. La Covid-19 est aussi venue s’ajouter », a-t-il indiqué.

Innocent D H

Le projet est porté par un particulier, maitre Serge Ngassa chocolatier d’origine camerounaise établi en France.

Le projet de la construction d’une nouvelle usine de production de chocolat au Cameroun intéresse bien Luc Magloire Mbarga Atangana, le Ministre du Commerce. Porté par maitre Serge Ngassa, il a été présenté au membre du gouvernement.

«Nous avons pour objectif de développer notre marque CocoaValley au Cameroun. De permettre aux Camerounais de déguster un produit qui sort de nos terroirs avec des notes gustatives qui sont uniques et une qualité de travail qui répond aux chartes de nos terroirs. Nous attendons un soutien du gouvernement qui puisse nous permettre de nous installer durablement, notre objectif est aussi de former la jeune génération, de créer des emplois. Le Ministre nous a rassuré qu’ils ont favorablement accueilli cette initiative et que le gouvernement s’engage à soutenir CocoaValley au Cameroun», a déclaré maitre Serge Ngassa.

Le Ministre du Commerce trouve que le projet de construction d’une usine de production de chocolat au Cameroun épouse la vision du pays de transformer structurellement son économie.

«Nous sommes heureux que notre compatriote s’inscrive dans cette logique-là. Il transformait jusque-là la fève camerounaise à l’étranger, la valorise et verse une partie de la plus-value aux producteurs locaux. Le prix versé aux producteurs camerounais est 1640 FCFA le kilogramme. Mais à partir de juin 2021, le projet de Serge Ngassa fera que la rémunération passe à 2000 FCFA, et plus tard à 3000 FCFA le kilogramme. C’est cela la substance d’intérêt de ce projet», s’est réjoui Luc Magloire Mbarga Atangana.

Pour brièvement parler de maître Serge Ngassa, il faut dire qu’il est établi en Haute-Savoie en France. Il est le promoteur de CocoaValley, une usine de transformation et de production de chocolat. Cette usine emploie une vingtaine de personnes dans l'Hexagone.

Liliane N.

 

 

Okalia Bilaï le Gouverneur de la région du Sud-Ouest affirme que le football ramène les Ambazoniens à la raison.

 

Bernard Okalia Bilaï le Gouverneur de la région du Sud-Ouest espère que l’impact positif du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) ne changera pas même lorsque le tournoi va s’achever. Tout compte fait pour l’heure, le patron du Sud-Ouest observe que les Ambazoniens retrouvent la raison et ils font partie des camerounais qui sont fiers des Lions indomptables A’.

« Les ambazoniens qui nous combattent suivent les matchs, ils sont contents des Lions. Je crois que le football est en train de les ramener à la raison. Les informations en ma possession font état de ce que tous oublient les menaces, ils suivent les matchs et applaudissent les Lions », ajoute M. Okalia Bilaï, émettant le vœu que « le match sonne la fin des turbulences dans le Sud-Ouest », a déclaré Bernard Okalia Bilaï sur les antennes de la CRTV.

Il faut rappeler que la ville de Limbe va abriter ce soir l’un des plus importants matches du CHAN 2020. Il s’agit de la demi-finale qui va opposer les Lions indomptables aux Lions de l’Atlas du Maroc. La rencontre va se jouer au stade Omnisports de Gueme. Le stade d’une capacité de 20 000 places, ne recevra ce soir que 5000 personnes. Il s’agit d’une mesure prise par la Confédération africaine de football en raison de la pandémie du Coronavirus. Depuis le début de la compétition, les matches qui jusqu'à ce jour se sont déroulés de ce côté, l'ont été sans couac. Toutefois, le Gouverneur du Sud-Ouest lance un appel aux populations de son territoire de commandement.

« Nous invitons les populations à collaborer pour que la sécurité soit renforcée. Mais rassurez-vous, les mesures prises sont appropriées et adaptées aux menaces », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.   

Pour arriver à la finale de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations, le Cameroun doit impérativement battre ce soir, le Maroc tenant du titre.

 

C’est à 20 heures de ce mercredi 03 février 2021, que le Cameroun va affronter le Maroc au stade Omnisports de Gueme, à Limbé, dans la région du Sud-Ouest. Ce match est décisif. Parce qu’il faut à tout prix battre les Lions de l’Atlas pour non seulement rester dans la compétition mais plus important encore, pour tenter de remporter pour la toute première fois de l’histoire, le trophée du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). En conférence de presse d’avant-match, Martin Ndtoungou Mpilé le sélectionneur des Lions indomptables A’ a clairement indiqué que leur but est d’atteindre la finale du CHAN.

« Nous avons mis en place des mécanismes pour que le Maroc ne se sente pas à l’aise demain. Nous avons la ferme intention de jouer la finale, notre préparation vise absolument la finale… Nous ne sommes plus en phase de poule où on dira qu’on va jouer un match et se rattraper après. Maintenant, ça passe ou ça casse. Donc on va tout donner et nous souhaitons que la victoire soit de notre côté », a déclaré Martin Ndtoungou Mpilé au cours de la conférence de presse d’avant-match qui a eu lieu hier mardi 2 janvier 2021.

Du côté du Maroc, l’objectif est le même. Non seulement gagner le match de ce soir mais également conserver le titre remporté lors de l’édition de 2018.

« Mes joueurs sont prêts mentalement pour donner une bonne prestation du football marocain. Il y a de l’entraide, il y a de la maturité au sein du groupe. Donc ce qui fait qu’ils sont prêts pour défendre le titre gagné il y a trois ans », a déclaré le sélectionneur Houcine Ammoute en conférence d’avant-match.

Les Lions indomptables devront faire particulièrement attention à l’attaquant des Lions de l’Atlas Ayoub El Kaabi. Il est présenté comme étant le meilleur buteur de l’histoire de cette compétition avec 11 buts, soit 9 inscrits lors de la précédente édition.

 

Liliane N.

  

La jeune dame est aujourd’hui à la tête de Princess Sweet’s, structure qui fait dans la pâtisserie et, contrairement à ceux qui sont dans le même domaine d’activités, elle a choisi d’utiliser pour la préparation de ses gâteaux et autres friandises, de la farine de plantain.

 

Debout dès les premières lueurs du jour, Aline Lyongha a juste le temps de prendre une tasse de café avant de se mettre au travail. Le four allumé, elle jette un rapide coup d’œil sur son tableau de commandes et apprête les différents ingrédients qui vont lui permettre de créer ses gâteaux, biscuits, petits fours, bref, toutes ces gâteries qui lui ont valu sa renommée actuelle.   

Les premiers clients arrivent pratiquement au même moment que ses employés, une dizaine de jeunes gens qui, pour certains l’aident dans la grande cuisine, alors que d’autres sont dans la salle et la troisième catégorie s’occupe des livraisons partout dans la ville.

Jusqu’à 09h30,  le rythme est soutenu, avec les va-et-vient, les coups de fil auxquels il faut répondre et toutes ces petites tâches qu’elle exécute désormais avec automatisme.   

Les consignes doivent être strictement respectées

Pour atteindre ce niveau, Aline Lyongha a dû se fixer des règles, qu’elle s’efforce de respecter. C’est d’ailleurs l’un des principaux points qui reviennent au cours des réunions hebdomadaires qui se tiennent au sein de son entreprise au début de chaque semaine.

« Vous savez, dans le monde des affaires, surtout lorsqu’on est une jeune entrepreneure, il est important d’asseoir des principes, dont l’un des plus importants est la discipline et, je mets un point d’honneur à ce qu’au sein de « Princess Sweet’s », nul ne l’oublie…

C’est grâce à cette discipline que j’ai pu, en deux ans, atteindre ce niveau. C’est la discipline qu’on s’impose qui nous oblige à nous lever aux aurores et à nous coucher très tard ; C’est elle qui nous impose d’apporter un soin particulier à ce que nous proposons à ceux qui nous font confiance ; C’est cette discipline qui nous permet d’être parmi les leaders dans la confection des pâtisseries avec de la farine locale

Vous savez comme moi que les Camerounais ne sont pas faciles à contenter. Il est dès lors important de se rassurer de la qualité des aliments qu’on leur propose surtout que c’est tout nouveau ».

Au fil des mois, ses collaborateurs ont été obligés de s’arrimer aux règles de la maison. Les plaintes ou remarques des clients pour faire part de leur mécontentement, sont quasiment inexistantes. 

Rester dans la quête permanente d’une nouvelle clientèle

Et, il faut relever que cela reste l’un des principaux challenges de la jeune dame de quarante ans. Elle y consacre la quasi majorité de ses après midi, multipliant des réunions avec les responsables de certains départements ministériels afin d’obtenir des agréments qu’il faut et qui vont, lui permettre de proposer ses réalisations dans les grandes surfaces.

Elle consacre aussi une ou deux heures aux fournisseurs, car, il faut se rassurer de la qualité des produits qui lui sont vendus. Le moindre petit couac pourrait poser des problèmes à ceux qui se sont abonnés chez elle.

Aline Lyongha préfère les produits bios : « La farine de plantain que nous utilisons ces derniers temps est par exemple sans gluten. Ce qui fait que les gâteaux que nous proposons aux diabétiques, aux personnes souffrant de certaines carences alimentaires et même à celles qui veulent préserver leur poids, sont préparés avec des produits à très faibles calories ; Nous ne pouvons nous permettre de mettre la santé de nos clients en danger, en leur faisant consommer n’importe quoi, juste pour vendre ».

Partenariat avec des diététiciens et nutritionnistes

La cheffe d’entreprise révèle qu’elle travaille avec deux cabinets de ce type et, c’est auprès de ces derniers qu’elle s’est faite la grande majorité de sa clientèle. Ce qui l’oblige à rencontrer l’un ou l’autre, selon un calendrier bien précis, à 48 heures d’intervalle.

« Ces rencontres quotidiennes nous permettent de nous rassurer de l’évolution de la santé des patients. Je puis vous rassurer que depuis deux ans, je n’ai reçu aucune plainte faisant état de ce que les « Princess Sweet’s » ont causé des réactions qui auraient été à même de mettre la vie de quiconque en danger ».

Le marketing et la communication : des alliés permanents

Aline Lyongha a pris la résolution de s’entourer d’une équipe d’experts, qui lui permettent d’utiliser par exemple les réseaux sociaux, afin d’atteindre plus de monde. La rencontre se fait chaque soir, après le dîner qu’elle prend sur les bouts de doigts.

Ensuite, il faut répondre aux mails, ainsi qu’aux messages envoyés par les followers, sur les différentes pages créées au nom de « Princess Sweet’s ». Un commentaire ou un simple like suffisent parfois.

La journée s’achève aux alentours de minuit trente, lorsque la jeune dame s’est rassurée que tout est propre et bien rangé, mais surtout que les commandes du lendemain sont prêtes. 

Un parcours exceptionnel

Après l’obtention de deux Licences, dont une en Histoire et une autre en Droit privé, dans les universités de la ville aux sept collines, Aline Lyongha a, pendant des années, arpenté les rues des principales ville Camerounaises, déposant les dossiers par ci, faisant tel ou tel autre concours, recherchant des parrains qui auraient peut être pu, selon l’imaginerie populaire, la faire recruter dans l’une des grandes entreprises de la place ; en vain.

C’est au retour d’une foire exposition que le déclic s’est fait dans son esprit car, en visitant les stands, elle a fait la connaissance d’une dame qui proposait des cakes préparés avec de la farine de plantain. Décidé d’en savoir davantage, elle s’est mise à l’école auprès de l’exposante qui était d’ailleurs fort aise de partager son savoir.

Si les débuts ont été difficiles, Aline Lyongha n’a jamais cédé au découragement et, elle espère que des investisseurs vont favorablement répondre à ses sollicitations. Elle pourra ainsi ouvrir d’autres boutiques de « Princess Sweet’s »  dans les autres villes du Cameroun, et pourquoi pas, former d’autres jeunes femmes qui trouveront ainsi, un moyen de sortir de la précarité.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Après avoir tout perdu et obligés de laisser derrière eux afin de sauver leur vie, à cause des exactions commises par des ambazoniens, nombreux sont les Camerounais qui ont trouvé refuge à Ebolowa et qui ont reçu avec reconnaissance les présents du ministre de l’Administration Territoriale.

 

La cérémonie de remise de dons s’est déroulée dans un climat sobre, bien qu’emprunt de solennité. Du matériel de première nécessité, de la literie, des denrées alimentaires, … Bref, tout ce qui est important pour alléger la souffrance de ces compatriotes qui vivent aujourd’hui comme des indigents, des personnes assistées en permanence qui ne veulent cependant pas baisser les bras.

Le membre du Gouvernement a rencontré des hommes et femmes qui refusent de baisser les bras. Pour ne pas mourir de faim, ils multiplient des petits commerces comme le révèlent ces témoignages recueillis par nos confrères de la Crtv :

« Nous faisons des beignets que les enfants vont vendre chaque jour. C’est le seul moyen que nous avons réussi à trouver pour l’instant pour ne pas mourir de faim. Certes, les frères et les sœurs que nous avons rencontré ici nous ont ouvert leurs portes, nous ont donné un toit au dessus de nos têtes ; Nous ne pouvons pas en plus, exiger qu’ils nous nourrissent… ».

« Pour l’instant, nous louons des lopins de terre. Cela peut être pour quelques mois ; certains nous permettent de travailler pendant une année et nous concèdent un petit coin pour construire une grande cabane. Nous cultivons et nous réussissons à nous nourrir… ».

L’espoir d’un retour chez eux

« Il est plus que jamais d’actualité », a laissé entendre le ministre de l’Administration Territoriale, qui a aussi « Loué la parfaite collaboration, la symphonie d’actions qui s’est nouée ces derniers mois entre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations…

Nous voyons que nos frères retrouvent de plus en plus la raison et reviennent à de meilleurs sentiments. Le Gouvernement ne vous laissera jamais tomber et se tiendra à vos côtés pour vous accompagner, aussi souvent que ce sera possible ».

Des paroles qui mettent du baume au cœur

« Depuis que j’ai trouvé refuge ici à Ebolowa, j’ai été recruté comme enseignant dans un établissement de la place et, l’on me donne 35mille chaque fin de mois. Je n’arrive pas à subvenir aux besoins de ma famille avec ce que je gagne ; cet espoir de rentrer chez moi ne peut que me faire plaisir… ».

C’est le même message qui est adressé à tous ceux qui vivent dans cette situation et qui savent que désormais, les portes leurs sont ouvertes pour qu’ils rentrent à la maison.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de Douala a également fait de Lilian Thuram, ambassadeur de la ville auprès de l’UNESCO.

C’est une cérémonie riche en émotions qui s’est déroulée le jeudi 21 janvier 2021 à la Maison de la culture Sawa. Au cours de ladite cérémonie à laquelle a pris part Roger Mbassa Ndine, Lilian Thuram l’ancien footballeur français a été élevé au rang de citoyen d’honneur de la ville de Douala. Il a également été fait ambassadeur de la ville de Douala auprès de l’Unesco.

Reconnaissant, Lilian Thuram a tenu à dire merci pour les distinctions qui lui ont décernées. «Vous ne pouvez pas imaginer ce que vous venez d’accomplir pour moi. C’est une marque de reconnaissance immense et je mesure le poids de cette charge. Je puis vous assurer que je ne vous décevrai jamais. Je serai de retour à Douala très bientôt», a déclaré le français natif de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), champion du monde de football en 1998 et d’Europe en 2000.

Il convient de dire que Lilian Thuram a également reçu du Ngondo, le titre de notable d’honneur. Il a donc été introduit dans la case secrète où il a été initié et reçu ses attributs de notable. A sa sortie de cette case, le français Lilian Thuram avait le pagne du Ngondo noué à ses hanches, un bonnet vissé à la tête et il tenait une pagaie.

Dès l’annonce de ce que le Ngondo comptait faire de Lilian Thuram son notable d’honneur, on se demandait ce qui motive cette décision. La cérémonie d’hier a donc pu d’obtenir des réponses.

«Le Ngondo, assemblée traditionnelle du peuple Sawa a adoubé l’ex-footballeur, devenu écrivain dont les ouvrages valorisent l’homme et la race noire», a justifié Pamphile Nyobe, secrétaire général du Ngondo.

Il convient de préciser que toute la cérémonie s’est déroulée à la Maison de la Culture Sawa qui a bénéficié du financement de l’Etat à hauteur de 75%. Le reste des 25% a été donné par le Ngondo.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01