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Le président Biya a aussi prescrit de mettre les stades identifiés à la disposition de la Fédération Camerounaise de Football.

Une correspondance de Séraphin Magloire Fouda le Secrétaire général du premier Ministère renseigne Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), sur les directives du Chef de l’Etat Paul Biya, pour ce qui est de la relance des championnats professionnels. Dans ladite correspondance, il est rapporté que le président de la République a instruit le déblocage des financements à allouer à la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) pour ces championnats de ligue 1 et 2. Aussi, il est demandé que les stades identifiés pour les championnats soient mis à la disposition de la FECAFOOT. Les choses doivent se passer «conformément aux directives de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) figurant dans la lettre du 14 décembre 2020», précise la correspondance de Séraphin Magloire Fouda.

Il convient de rappeler que depuis l’année dernière, le Cameroun n’a pas eu ses traditionnels championnats professionnels à cause d’une guéguerre qui perdure entre la FECAFOOT et la Ligue de football professionnel du Cameroun dirigé par le Général Pierre Semengue. Le Comité exécutif de la Fédération dont la présidence par intérim est assumée Seidou Mbombo Njoya, avait décidé de retirer à la LFPC pour une deuxième fois l’organisation des championnats. Se présentant comme un légaliste, le Général Pierre Semengue avait alors décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui lui a donné gain de cause. Cependant en dépit de la décision du TAS, réhabilitant la LFPC dans ses fonctions, la FECAFOOT n’est pas parvenu à un terrain d’entente avec elle. En 2020, on a assisté à deux lancements de championnats élite 1. La LFPC avait organisé le match Panthère contre Coton le 1er novembre 2020 comme lancement du championnat élite 1. Et par voie de communiqué, la FECAFOOT affirmait qu’il lancerait le même championnat le 22 novembre 2020.

En dépit des différentes médiations faites impliquant le Ministère des Sports et même la FIFA, le conflit FECAFOOT/LFPC n’a pas pu trouver de fin. Il s’est poursuivi jusqu’à la veille du Championnat d’Afrique des Nations, marqué par la décision du TAS qui annule l’élection de Seidou Mbombo Njoya.

Liliane N.

Cette fois, ce sont les échauffourées qui se sont déroulés le 10 Janvier dernier dans la localité de la subdivision de Muyuka Mantu – Région du Sud Ouest, avec à la clé le décès de neuf « civils » qui fait l’objet du rapport rendu public ce Jeudi par cet organisme.

 

Selon les rédacteurs du document sus mentionné, « le Capitaine Atonfack Guemo Cyrille Serge - Chef de la division Communication du ministère de la Défense a oblitéré les faits, en déclarant que l'opération militaire à Mautu avait été menée dans le strict respect des résultats de l'engagement… ».

La réalité serait toute autre, prétend Ida Sawyer - directrice adjointe de l’Afrique à Human Rights Watch

Elle déclare que : « Des soldats de l’armée ont tué au moins neuf civils dans la région anglophone du sud-ouest du Cameroun, le 10 janvier 2021…Parmi les morts, une femme et un enfant, et quatre civils ont été blessés ».

Allant plus loin, cette femme accuse les Soldats Camerounais d’être des brigands car, de son point de vue, « ils se sont rendus coupables d’actes de pillages de maisons, avec en prime des menaces sur les habitants… 

Tuer des civils et piller leurs maisons au nom de la sécurité sont de graves crimes contre les droits humains qui alimentent les cycles croissants de violence et d’abus dans les régions anglophones du Cameroun».

Une curieuse manière de mener des enquêtes

Dans son long rapport incantatoire, Ida Sawyer déclare tranquillement que : « Human Rights Watch a interrogé par téléphone 17 témoins, dont cinq proches des victimes, au sujet de l'attaque…

Human Rights Watch a obtenu des listes des neuf personnes tuées auprès de quatre sources et s’est entretenu avec des parents et des résidents qui ont assisté aux enterrements ou ont emmené les corps des victimes à la morgue de l’hôpital de Muyaka ».

Plus encore, sans prendre la peine de descendre sur le terrain, afin de se rassurer de la véracité des faits, cet « organisme » s’offre le luxe d’en rajouter une couche : « Des témoins disent avoir vu plus de 50 soldats, dont des membres du BIM revenir à pieds de Mantu vers 14heures. Ce sont les mêmes qui, le 10 Janvier 2021, ont ouvert le feu sur des gens qui s’enfuyaient… ».  

Jusqu’à quand ?

L’année vient à peine de commencer et l’on a déjà droit à cette salissure permanente que Human Rights Watch verse sur les Forces de Défense et de Sécurité.

Fort heureusement, la réalité est toute autre puisque les éléments des Forces de Défense et de Sécurité travaillent main dans la main avec les Populations qui reprennent peu à peu, une vie normale.

Cela a d’ailleurs été visible ces derniers jours, à l’occasion des matchs qui se sont joués à Limbé.  Le public était fortement représenté et, c’est ce même public qui exige de Human Rights Watch, des images des assassinats perpétrés contre les populations par les ambazoniens.

Les habitants du Nord et du Sud Ouest, tout comme la quasi majorité des Camerounais ne veulent plus entendre parler de ces images, vidéos, témoignages dont on ne fait allusion que lorsqu’on veut imputer des crimes aux Soldats Camerounais ;

Alors que toutes ces « preuves » auraient été bien utiles pour rendre hommage à Florence Ayafor et autres victimes des ambazoniens.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Accolades, grande manifestation de joie, cris de victoire sont entre autres démonstrations de plaisir qui ont été remarqué très tard cette nuit, lorsque le premier vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, vêtu d’un costume sombre a vu et entendu les barrières de la prison centrale de Kondengui se refermer derrière lui.   

 

A ses côtés, Me Emmanuel Simh et quelques autres camarades de parti qui ont tenu à être présent afin d’accueillir celui qui a reçu son bulletin de levée d’écrou ce Jeudi, au terme d’une audience qui avait pour cadre le tribunal de Première Instance d’Ekounou.  

Quelques instants après avoir respiré l’air de la liberté, Mamadou Mota s’est rendu auprès des dizaines de militants et autres hommes de média, qui ont fait le pied de gru devant les portes de la maison d’arrêt.

Ils y étaient présents depuis le début de la soirée et, résolus à rester sur place jusqu’au lever du jour, si cela s’avère nécessaire, afin de célébrer l’homme qui, de leur point de vue, est un « héros ». Ils ont tenu parole.

Autre moment de grande célébration, avant le départ pour un premier arrêt dans les locaux qui abritent le cabinet de Me Meli à Elig Essono.

Le cortège s’est ensuite ébranlé vers Santa Barbara, quartier de résidence de Maurice Kamto qui est le leader de la formation politique à laquelle appartient Mamadou Mota. 

Abondante activité épistolaire

Alors qu’il purgeait sa peine, Mamadou Mota n’a jamais manqué l’occasion de donner son point de vue par rapport à l’actualité, notamment les « marches pacifiques » du Mrc, les élections locales, les quotas pendant les concours à l’Enam etc. Son engagement politique, son attachement envers le leader de son parti politique, ses convictions idéologiques ont toujours été présents à travers ses messages.   

Réduction de peine

C’est le 29 Octobre 2020 que Mamadou Mota a vu sa peine réduite. Initialement condamné à deux (2) ans de prison ferme, il a finalement été disculpé des faits de vols, de destruction en groupe, de tentative d'évasion, de blessures sur détenus.  

Des faits qui avaient été retenus contre lui, l’on s’en souvient, au lendemain de la mutinerie qui avait eu pour cadre l’enceinte de la prison principale de Kondengui.  

D’autres prisonniers avaient bénéficié de cette remise de peine

A l’instar de  Mancho Bibixy, Félix Ngalim et Thomas Tassa qui sont passés de 03 ans à 16 et 18 mois de prison ferme.

Cent soixante deux (162) autres personnes, dont des détenus de la crise anglophone, poursuivis dans le cadre de la même procédure, se sont vues allégés de quatre (4) chefs d'accusation. Certaines, selon certaines indiscrétions ont-elles aussi été élargies.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les soupçons sont portés vers l’un de ses co - détenus qui aurait voulu arracher la chaîne que l’ancien ministre de la Défense, aujourd’hui incarcéré porte autour de son cou et, c’est face à sa résistance que son agresseur l’a poignardé.  

 

Le récit des faits

Selon des informations non encore officielles mais qui viendrait de l’intérieur de cette maison d’arrêt, « L’ex Ministre et son épouse ont reçu la visite d’un proche parent. Au terme de celle – ci, et alors que le couple revient sur ses pas, après avoir raccompagné l’hôte, un autre prisonnier se jette sur Edgar Alain Mebe Ngo’o, tentant de lui arracher le collier qu’il porte autour du cou.

Malgré la violence de l’attaque et la surprise face à ce geste inattendu, l’ex Directeur Général à la sûreté nationale essaye tant bien que mal de se défendre, afin de préserver son bien.

Face à cette résistance inattendue, le prisonnier sort un couteau et poignarde violemment sa victime. L’ancien ponte du régime, gravement blessé et saignant abondamment des mains et de la tête, tombe devant le bureau du CDB, tentant tant bien que mal de s’accrocher sur le grillage.

Son agresseur, qui voulait revenir à la charge, est maîtrisé et mis à la disposition du Régisseur central de la Prison. Ce dernier appelle immédiatement les éléments de la Gendarmerie de Kondengui, présents dans l’enceinte de l’établissement pénitencier.

Quant à Alain Mebe Ngo’o, il est conduit vers l’infirmerie de la prison ; les premiers soins lui sont administrés, parmi lesquels  des points de suture… ».

De la même source, l’on apprend que « l’ancien haut commis de l’Etat se montre assez distant vis-à-vis de ses co – détenus et ne bénéficie dès lors pas, de la protection de ces derniers… ».

Est – ce une raison suffisante pour s’en prendre à lui ? Les enquêtes vont certainement permettre d’avoir des éléments de réponse à cette question et à toutes les autres que les uns et les autres pourraient se poser.   

Nouvelles de la dernière audience d’Edgard Alain Mebe Ngo’o

L’ex Directeur du Cabinet Civil était devant le juge du Tribunal Criminel Spécial ce Mercredi. Son épouse et lui sont poursuivis pour des faits présumés de détournement de biens publics.

Selon le ministère public, le montant total des surfacturations est de 2 milliards 684 millions 802 mille 479 FCFA. Au cours de l’audience qui a duré huit heures d’horloge, le couple Mebe Ngo’o a exigé que Laurent Esso -  ministre de Justice – Garde des Sceaux et Ferdinand Ngo Ngo – Secrétaire Général à la Présidence de la République les retrouvent sur le banc des accusés, arguant qu’ils sont tous les deux impliqués dans la gestion des marchés spéciaux. La prochaine audience est prévue le 18 Février 2021.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

Yannick Ndjeng affirme qu’il n’a pas pu se maîtriser après son remplacement et il a exprimé de la mauvaise manière son ressenti.

Yannick Ndjeng désormais ex-attaquant de l’équipe A’ des Lions indomptables s’excuse. Dans le message qu’il adresse à ses coéquipiers et le staff technique des Lions A’, il affirme être qu’il n’est pas une mauvaise personne. Ce qui s’est passé le 3 février 2021 au stade Omnisports de Gueme à Limbe dans la région du Sud-Ouest, l’ancien sociétaire de l’Esperance sportive de Tunis l’explique en disant qu’il n’a pas pu contenir ses émotions.

«Quand le coach m’a fait sortir, j’avais le sentiment de pas avoir fait ce que je voulais faire. Donc, entre l’énervement et tout, je n’ai pas maitrisé mes nerfs. J’ai pensé en ce moment que c’était mieux d’avoir plus d’attaquants sur le terrain. Après tout, ça reste ma pensée, je l’ai exprimée de la mauvaise des façons, donc je m’en excuse…Ceux qui ont été blessés par mon propos, je leur présente mes excuses. Il faut parfois juger le fond mais pas la forme. La forme, elle était mauvaise mais le fond n’est pas mauvais, je ne suis pas quelqu’un de mauvais donc, je suis désolé», a déclaré le joueur dans une note vocale envoyée à l’équipe des Lions Indomptables A’ à travers le forum «CHAN». Ledit forum apprend-on, a été créé spécialement pour le partage des informations entre les joueurs camerounais et leurs encadreurs.

A titre de rappel, lors de la demi-finale qui a opposé les Lions indomptables A’ aux Lions de l’Atlas, le coach Martin Ndtoungou Mpilé a choisi de remplacer Yannick Ndjeng. Ce remplacement est survenu précisément à la 51ème minute du match, au profit du milieu de terrain Rayonne Mbougain. Et à ce moment, le Maroc menait déjà le Cameroun à deux buts contre zéro. Ndjeng n’a pas digéré son remplacement. Et il s’en est pris verbalement au staff technique qui était sur le banc de touche. Au lendemain du jour du match, le coach Ndtoungou Mpilé a décidé de l’exclure des rangs de la sélection A’ «pour indiscipline caractérisée».

Liliane N.

Cette enveloppe doit servir à la construction des logements détruits des familles victimes du drame de Ngarbuh.

Chaque famille victime du drame de Ngarbuh a reçu 5 millions de FCFA. L’argent a été mis à leur disposition par Paul Biya le président de la République. Il leur a été remis par Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest, le 3 février 2021. En plus de cette somme d’argent, les familles victimes du drame ont eu des denrées alimentaires comme le riz et la farine. Il y avait aussi les produits de première nécessité à l’instar du savon. Présentant cette information au journal parlé de 13 heures du 4 février 2021, le Poste national de la Crtv a précisé qu’il s’agit d’une indemnisation du Chef de l’Etat.

A titre de rappel, le drame de Ngarbuh s’est produit le 14 février 2021. Il y a eu des civils tués  et des maisons détruites. Pour voir clair dans ce qui s’est passé et dégager les responsabilités, le président Paul Biya avait prescrit la mise sur pied d’une commission d’enquête. Après que le rapport de la commission d’enquête ait été rendue public par Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République le 21 Avril 2020, le gouvernement avait été accusé d’avoir menti sur ledit drame.

D’où les éclaircis apportés au nom du gouvernement par René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication au cours d’un point de presse qui a eu lieu le 28 avril 2020.

«Au préalable, si nous convenons tous que dans toutes les démocraties, le devoir d’informer correspond au droit des peuples à l’information, il convient de souligner qu’à chaque fois que survient un événement d’importance et de portée nationale et qui retient l’attention de tous les Camerounais, c’est au Gouvernement qu’il incombe, en premier, et le plus promptement possible, la responsabilité de s’adresser à l’opinion nationale et internationale, pour lui donner l’essentiel des informations qu’elle est en droit d’attendre. Autrement dit, il s’agit d’une obligation régalienne à laquelle aucun Gouvernement ne saurait se soustraire sans faillir à ses engagements vis-à-vis du peuple souverain.

Pour ce faire, au Cameroun comme ailleurs sans doute, les informations sont recueillies auprès de sources qui bénéficient de la meilleure présomption de fiabilité, elles sont ensuite recoupées, avant d’être rendues publiques, afin de limiter autant que possible les marges d’erreurs susceptibles de les altérer. Ceci explique d’ailleurs pourquoi il peut s’écouler un certain temps entre la survenance de l’événement et la réaction du Gouvernement», avait déclaré le Ministre René Emmanuel Sadi.

Liliane N.

 

 

L’ancien capitaine de l’équipe senior du Cameroun au même titre que d’autres anciens lions indomptables adressent leur message de réconfort à l’équipe A’ qui a essuyé une lourde défaite face au Maroc en demi-finale du Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN). Rigobert Song exprime tout son soutien aux poulains de Martin Tugum Mpile tout en les invitant à se remobiliser pour le match de la 3ème place qui se joue ce samedi au stade de la réunification de Bepanda à Douala. 

 

« Personne ne vous attendait à ce niveau de la compétition. Des erreurs arrivent. Ça fait partie du football. Vous avez mouillé le maillot et franchi le cap historique des 1/2 finales. Il faut se remobiliser pour arracher cette 3ème place », confie Rigobert Song. « Manyan » montre sa solidarité envers les lionceaux après leur défaite face au Maroc en demi-finale du CHAN 2020. A travers ce message, l’ancien capitaine des lions indomptables du Cameroun manifeste aussi son désir ardent de voir le Cameroun surmonter très rapidement le fiasco de la demi-finale en prenant la revanche ce samedi, 06 février 2021 dans le cadre de la petite finale qui l’oppose au Syli national de Guinée.

Soulignons que plusieurs autres anciens lions indomptables ont également eu à exprimer un message de réconfort en direction de l’équipe A’. C’est le cas de Geremi Njitap Fotso qui indique que la sélection camerounaise peut compter sur le soutien du Syndicat National des Footballeurs du Cameroun (Synafoc) dont il en est le président.  

« Le Syndicat National des Footballeurs Camerounais (Synafoc) vous dit merci pour ces moments de plaisir et de bonheur. Vous avez l’instant de ce CHAN fait vibrer et rêver de nombreux camerounais et ils vous en sont reconnaissants », reconnait l’ancien international camerounais. Geremi Njitap ajoute, « Ainsi, après votre brillante victoire face à la RDC, c’est tout le peuple camerounais qui s’est mis à rêver et croire à une victoire finale. Hélas, la suite ne s’est pas déroulée comme espérer et souhaité par vos fans. Votre fighting spirit et votre volonté n’auront malheureusement pas suffit ».

Innocent D H

C’est l’une des prévisions rendues publiques à l’issue de la Session ordinaire du Syndicat des Communes de la Bénoué (Syncobe) tenue le 02 février dernier à Garoua consacrée au vote et l’adoption du budget de l’exercice 2021. Les travaux étaient présidés par le préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi.

 

Le Syncobe entend au cours de l’exercice 2021 continuer à poursuivre ses missions visant à améliorer les conditions de vie des populations dans la région du Nord Cameroun à travers la facilitation de leur accès à l’eau potable notamment. Ses actions à mener cette année, figurent concernent les projets de construction d’une vingtaine de forages et de réhabilitation 500 forages.

Pour l’atteinte de ces objectifs, le syndicat a tablé sur une enveloppe budgétaire de plus de 131 millions de francs CFA. Montant dévoilé au cours de la session ordinaire du Syncobe dédiée au vote et à l’adoption de son budget pour l’exercice 2021. Cette enveloppe budgétaire connait une baisse de 44 millions de francs CFA par rapport à l’exercice précédent du fait de l’impact socio-économique du Covid-19. Une baisse qui ne doit pas cependant empêcher les membres du Syndicat des Communes de la Bénoué à poursuivre l’accomplissement de leurs missions.

« Ces populations doivent accepter de payer la taxe se rapportant à l’eau. Sauf que cela doit passer par la sensibilisation de ces populations », conseille un magistrat municipal membre du Syndicat. Cette session ordinaire du conseil syndical du Syncobe était l’occasion pour les membres de cette organisation en collaboration avec leurs principaux partenaires au développement, de faire un brainstorming sur les actions axées sur l’intercommunalité, mais surtout se référant au processus de la décentralisation en nette accélération au Cameroun. Il est donc question par son apport, pour le Syncobe d’être de plus en plus à l’écoute des besoins de la population à la base.

Innocent D H

 

 

Selon le post fait il y a quelques heures par le team press, il est mentionné que : « Le joueur Yannick Njeng a été exclu de l’équipe pour indiscipline caractérisée à l’issue de la demi finale perdue contre le Maroc à Limbe. Il a quitté le groupe ce matin sur la demande de l’entraîneur Martin Ndtoungou Mpile ».

 

Selon des informations relayées par certains confrères de la presse sportive, le ton est vite monté après l’humiliation que l’équipe marocaine a infligée aux Camerounais ce mercredi.

L’auteur de l’un des buts marqués lors des quarts de finale contre la République Démocratique du Congo aurait tenu des propos discourtois vis-à-vis du staff technique dont voici la teneur :   

«  Vous n’êtes qu’une bande de nullards. Je vous ai toujours dit qu’on ne peut pas jouer au football, sans tenir compte des joueurs ayant une certaine expérience de grande compétition. Voilà que Zoa est au banc de touche et vous osez aussi me mettre dehors. Voilà donc le résultat, allez – vous faire f…  » ;

Des mots qu’on lui reproche d’avoir prononcé devant le public, l’équipe adverse et autres oreilles indiscrètes qui trainaient par là et qu’il n’a pas eu l’air de regretter par la suite.

Que s’est – il réellement passé ?

Une image fait le tour des réseaux sociaux depuis hier. On y voit Yannick Ndjeng qui semble très remonté contre l’un de ses coéquipiers tandis qu’en arrière plan, l’un des responsables du staff technique adopte une attitude de réprimande.

Est – ce à ce moment qu’il a prononcé ces mots qui lui valent d’être exclu de la tanière des Lions Indomptables aujourd’hui ?

D’autres interrogations naissent à l’esprit

Et, ces dernières concernent le cas de Jacques Zoa. Quelles sont les raisons pour lesquelles il n’a été aligné à aucun autre match, en dehors du premier alors que de l’avis du médecin de la tanière, rien ne l’empêchait de jouer avec ses coéquipiers?

Nombreux sont ceux qui mettent la parole du coach en doute lorsqu’il évoque comme raison, l’incapacité de celui qui arborait le brassard de l’équipe au début de la complétion. Pourquoi le lui a t – il retiré ?

Pour quelles raisons Jacques Zoa reste t – il muet, au regard des sons dissonants qui tous, tournent autour de son inaptitude physique ? S’agi – il d’un prétexte au regard de tout ce qui est dit depuis 24 heures, après la cuisante défaite de ce Mercredi ?

 

Nicole Ricci Minyem  

 

L’homme politique Abel Elimbi Lobe pense que le principe selon lequel, l’être humain doit dormir dans la nuit.

Ce jeudi 4 février 2021, Abel Elimbi Lobe homme politique est revenu sur l’accident survenu au niveau de la Falaise de Santchou à Dschang dans la nuit du mardi 26 janvier dernier. Tout comme Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports, Elimbi Lobe pense que la cause de cet autre accident, se trouve dans les voyages de nuit. Il l’a dit sur les antennes d’Abk radio.

« La route ne choisit pas de tuer. Ce sont plutôt les humains qui prennent des risques au péril de leur vie… Vous avez des agences de voyages qui continuent à organiser des voyages de nuit malgré toutes les récriminations et sachant très bien que la route est remplie d’obstacles et le climat n’est pas favorable… La nuit, l’être humain est censé dormir. », a-t-il déclaré ce matin.

Il faut rappeler que le Ministre des Transports dont le point de vue se rapproche de celui d’Abel Elimbi Lobe a indiqué que l’accident de la Falaise de Santchou remet en exergue la problématique des voyages de nuit. Dans le communiqué qu’il a produit par rapport à ce drame, le ministre avait noté que certaines agences de transport interurbain affectionnent particulièrement. Aussi pour lui, il y a lieu de procéder à l’encadrement de ces voyages de nuit.

A titre de rappel, l’accident aujourd’hui baptisé accident de Dschang a causé le décès de 55 personnes qui ont toutes été calcinées. 29 personnes ont été grièvement blessées. L’accident a été provoqué par la collision entre un bus de transport de la compagnie «Menoua Voyages», parti de Douala et une camionnette transportant du «carburant frelaté» se rendant à Santchou en provenance de la capitale départementale de la Menoua.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01