Alors que les habitants de la ville de Douala étaient concentrés à suivre les rencontres de la poule « C » du Chan, dont les rencontres se jouaient dans la ville, un bandit a voulu profiter de cette situation pour commettre un cambriolage. Mais mal lui en a pris.
Dans la fin de soirée de ce lundi, dans les encablures de 18h, au lieu-dit BP Cité dans l’arrondissement de Douala 5e, un homme pratiquement dans la trentaine, a volé dans une maison de ce quartier, une somme de 200.000 fcfa et un smartphone. Alors qu’il tente de s’échapper, les cris émis par le monsieur qui venait d’être agressé, vont alerter les populations qui vont se mettre à la chasse du voleur. Il sera très vite rattrapé par les riverains, avec la contribution des conducteurs de moto de la zone.
Il va s’en suivre une bastonnade populaire. Au point où certains décident de le brûler vif. C’est alors qu’ayant déjà mis un pneu de véhicule autour de lui, vont arriver les forces de l’ordre qui parviendront à le tirer des griffes de cette population en colère. Il médite sur la suite à donner à sa vie dans les cellules d’un poste de police du coin.
C’est l’occasion de souligner que pendant cette période de « CHAN », ils sont nombreux les malfaiteurs qui essayent de profiter de la distraction des rencontres de football pour se constituer des butins dans les domiciles de plusieurs camerounais. Il y a quelques jours encore, les populations de « New Town Aéroport » ont bruyamment manifesté dans les rues de leur quartier pour protester contre le fait que les forces de l’ordre ont abandonné ce quartier de la ville de Douala entre les mains des malfrats qui sévissent de jour comme de nuit. Pancartes à la main, femmes et enfants ont voulu faire savoir aux autorités de la ville que le niveau d’insécurité est criard dans leur quartier.
Rappelons que le ras-le-bol survient à la suite de l’agression de l’un des habitants du quartier qui sortait de la maison vers 04 heures du matin pour aller chercher de la pitance pour sa famille. Ce dernier s’est vu pris entre les mailles des brigands. Lui qui a pourtant grandi dans ledit quartier, s’est étonné que même lui « un fils du coin » soit ainsi agressé. C’est dire le niveau que cette insécurité a atteint. Vivement que les forces de l’ordre redoublent de déploiement dans les quartiers de la cité.
Stéphane NZESSEU