Accolades, grande manifestation de joie, cris de victoire sont entre autres démonstrations de plaisir qui ont été remarqué très tard cette nuit, lorsque le premier vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, vêtu d’un costume sombre a vu et entendu les barrières de la prison centrale de Kondengui se refermer derrière lui.
A ses côtés, Me Emmanuel Simh et quelques autres camarades de parti qui ont tenu à être présent afin d’accueillir celui qui a reçu son bulletin de levée d’écrou ce Jeudi, au terme d’une audience qui avait pour cadre le tribunal de Première Instance d’Ekounou.
Quelques instants après avoir respiré l’air de la liberté, Mamadou Mota s’est rendu auprès des dizaines de militants et autres hommes de média, qui ont fait le pied de gru devant les portes de la maison d’arrêt.
Ils y étaient présents depuis le début de la soirée et, résolus à rester sur place jusqu’au lever du jour, si cela s’avère nécessaire, afin de célébrer l’homme qui, de leur point de vue, est un « héros ». Ils ont tenu parole.
Autre moment de grande célébration, avant le départ pour un premier arrêt dans les locaux qui abritent le cabinet de Me Meli à Elig Essono.
Le cortège s’est ensuite ébranlé vers Santa Barbara, quartier de résidence de Maurice Kamto qui est le leader de la formation politique à laquelle appartient Mamadou Mota.
Abondante activité épistolaire
Alors qu’il purgeait sa peine, Mamadou Mota n’a jamais manqué l’occasion de donner son point de vue par rapport à l’actualité, notamment les « marches pacifiques » du Mrc, les élections locales, les quotas pendant les concours à l’Enam etc. Son engagement politique, son attachement envers le leader de son parti politique, ses convictions idéologiques ont toujours été présents à travers ses messages.
Réduction de peine
C’est le 29 Octobre 2020 que Mamadou Mota a vu sa peine réduite. Initialement condamné à deux (2) ans de prison ferme, il a finalement été disculpé des faits de vols, de destruction en groupe, de tentative d'évasion, de blessures sur détenus.
Des faits qui avaient été retenus contre lui, l’on s’en souvient, au lendemain de la mutinerie qui avait eu pour cadre l’enceinte de la prison principale de Kondengui.
D’autres prisonniers avaient bénéficié de cette remise de peine
A l’instar de Mancho Bibixy, Félix Ngalim et Thomas Tassa qui sont passés de 03 ans à 16 et 18 mois de prison ferme.
Cent soixante deux (162) autres personnes, dont des détenus de la crise anglophone, poursuivis dans le cadre de la même procédure, se sont vues allégés de quatre (4) chefs d'accusation. Certaines, selon certaines indiscrétions ont-elles aussi été élargies.
Nicole Ricci Minyem