Selon un communiqué du gouverneur de la région, passé ce délai, ceux qui ne se mettrons pas en conformité seront interpellés et leurs véhicules conduits immédiatement en fourrière.
Les propriétaires de véhicules circulant dans les dix départements du centre avec des plaques d’immatriculation non conformes, que ce soit des plaques diplomatiques, CEMAC, d’immatriculation temporaire ou alors châssis ont une semaine à partir du 18 août 2021 pour se conformer.
Dans un communiqué publié à cet effet, le gouverneur de la région, Naseri Paul Bea informe ces derniers que passé ce délai, tout véhicule interpellé pour défaut de plaque d’immatriculation sera conduit immédiatement en fourrière.
Les plaques d’immatriculation au Cameroun permettent, comme tous les types de plaques minéralogiques, d’identifier les véhicules, de retrouver les auteurs d'infractions au code de la route et les véhicules déclarés volés.
L’arrêté du 9 octobre 1982 portant réglementation de l’immatriculation des véhicules automobiles au Cameroun précise que « le numéro d’immatriculation doit être reproduit d’une manière très apparente à l’avant et à l’arrière du véhicule sur une surface réflectorisée dite « plaque d'immatriculation ».
Ces plaques homologuées par le ministère des Transports sont selon l’arrêté obligatoire et chacune est constituée par une pièce rapportée fixée sur le véhicule d’une manière inamovible, la surface portant le numéro d’immatriculation.
Cette menace du gouverneur intervient dans un contexte ou dans les grandes villes du pays, notamment Yaoundé et Douala, des véhicules circulent avec des plaques d’immatriculation fabriquées dans la rue, une pratique qui bien qu’elle ne soit pas nouvelle complique la recherche des forces de l’ordre lors des cas de vol de véhicules.
Des statistiques du ministère des Transports en 2009 indiquaient que 20% du parc automobile du Cameroun n’est pas en règles à cause des fabricants des plaques de la rue qui les proposent à vil prix (1. 500 et 5. 000 FCFA, soit entre 2,6 et 8,8 euros) la plaque. Celles de la CEMAC coûtaient 13. 000 FCFA (23 euros), les véhicules du Corps diplomatique et administratifs n’étant pas concernés dans cette opération.
Ariane Foguem