Ils ont inspecté ce stade le 11 novembre 2018.
La délégation du Ghanéen Antony Baffoe, Secrétaire général (SG) adjoint de la Confédération africaine de football (CAF), chargé de Sport et Développement a porté hier son attention sur la pelouse, les vestiaires, les parkings, la tribune présidentielle, les sièges et la toiture du stade d'Olembe. Conduit par les responsables de l'entreprise Piccini, société adjudicataire de ce marché de construction, les émissaires de la CAF, n’ont pas manqué de poser des questions à ces derniers.
Pour ce qui est par exemple de la pelouse, ils ont inspecté l'immense tapis vert en pépinière prête pour être transposée sur l'aire de jeu dudit stade encore occupée par des grues et autres engins lourds. Les responsables de l’entreprise Piccini, ont indiqué en 45 jours, l'aire de jeu sera équipée des cages de gardien de buts. En ce qui concerne les vestiaires et la tribune présidentielle, aucune observation majeure n’a été faite. Parce que tout le matériel est disponible. Il ne reste que l’assemblage et le montage aux endroits indiqués.
Du côté des parkings, les experts de la CAF ont pu voir qu’ils sont déjà aménagés. Il y’en a d'une capacité de plus d'une demi-douzaine de mille places dans le complexe du stade. Les responsables de la société Piccini ont assuré que d'autres parkings de plusieurs milliers de places vont être aménagés aux abords du complexe par le ministère compétent. Sur le point des sièges et la toiture, les travaux de pose sont en cours. Les deux terrains d'entraînement annexes 1 et 2 du stade d'Olembe ont aussi fait l’objet d’une inspection. Les travaux comme au stade de la Beac vont bon train.
Après ce travail sur le terrain, la quatrième Mission d’inspection de la CAF s’est retrouvée avec le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) piloté bien évidemment par Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, le Ministre des Sports et de l’Education physique. Les responsables de l’entreprise Piccini ont également pris part à la concertation. On a pu dégager de ladite concertation, le satisfecit sur l'état général d'avancement des travaux de construction du stade d’Olembe.
A titre de rappel le stade Olembe logé à Yaoundé a une capacité de 60 000 places. Les délais de livraison pour cet ouvrage restent maintenus au 31 décembre 2018. Par ailleurs en guise de rappel, il faut noter que l’actuelle Mission d’inspection de la CAF est composée d’Ismael Wally le Manager au département des compétitions de l’instance faîtière du football africain, d’Adamou Moussa le Nigérian, d’Heryal Kaj (Allemagne- Fifa), de Mankan Magasssouba (France - Lagardere). Sans oublier le SG adjoint de la CAF.
Elle aura droit à une soirée de gala d'accueil et de bienvenue offerte par le COCAN ce 11 novembre 2018 à 19 h 30 à l'hôtel Hilton de Yaoundé avant le départ pour le site de Garoua le 12 novembre 2018 par Vol spécial où elle visitera les infrastructures sportives dans cette ville. Puis Bafoussam le 13 novembre et Douala le 14 novembre prochain. Sa mission prendra fin le 15 novembre 2018.
Liliane N.
L’ambassadeur Hans-Petre SCHADEK, chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun, au terme de sa visite de travail au Nord, du 07 au 09 Novembre 2018 a échangé sur des questions d’intérêt commun qui engagent l’avenir de la région ; notamment l’économie et les défis qui interpellent la filière Coton.
La zone cotonnière du Cameroun couvre une grande part des régions du Nord et de l’Extrême-Nord, excluant les zones septentrionales proches du lac Tchad (département du Logone et Chari).
Il est donc important d’examiner le rôle du coton dans le développement rural et économique du Cameroun, du Nord et surtout celui de la Société de Développement du Coton (SODECOTON), principale société agro-industrielle de la région. Conscient de la situation, l’ambassadeur Hans-Petre SCHADEK, chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun a effectué, du 07 au 09 novembre 2018, une visite de travail à Garoua et dans plusieurs autres localités de la région du Nord. Son excellence a rencontré les producteurs de la filière coton , réunis autour de la confédération des producteurs de Coton du Cameroun(CNPCC) .
Ils ont échangés sur des questions d’intérêt commun qui engagent l’avenir de la région du Nord ; notamment l’économie et les défis qui interpellent la filière Coton, le Développement et la gestion des ressources naturelles. Entre autres, le chef de la délégation de l’UE-Cameroun a visité les installations de la Société Camerounaise de développement du Coton(Sodécoton). Au terme de cette visite, l’on s‘interroge sur un probable appui de l’Union Européenne dans la filière Coton au Nord-Cameroun qui pourrait répondre aux défis majeurs que les filières cotonnières africaines doivent relever.
Cet appui de l’Union Européenne s’il venait à être concrétiser, trouvera tout son sens, au vu de l’importance socio-économique significative que les filières cotonnières représentent pour de nombreux pays africains producteurs. Cette importance se situe tant au plan macroéconomique (recettes d’exportation, création d’emplois, infrastructures, etc.), méso économique (évolution des filières et développement local) que microéconomique (évolution des exploitations à base de coton, essentiellement familiales).
Pour celles-ci, assurer de façon durable une production de coton rentable constitue un élément essentiel de leur viabilité et d’évolution vers des stratégies de modernisation progressives contribuant à lutter efficacement contre la pauvreté. L’Union européenne est un partenaire de longue date du Nord. La route Garoua-Figuil, qui est hautement une stratégie pour les échanges commerciaux dans cette partie du pays, a été construite grâce à un appui financier du 9eme Fonds européen de développement (FED) .
Plusieurs actions de développement, en cours de réalisations dans cette partie du pays, sont soutenues par l’Union européenne, avec une enveloppe globalement estimée à 26 milliards de FCFA. La visite entre dans le cadre du partenariat qui lie le Cameroun à l’UE depuis près de 60 ans.
Félix Swaboka.
C'Est devenu un rendez vous incontournable dans ce pays de près de 200 millions de célibataire depuis des années.
Et pour que ce jour répondent aux attentes, dans presque tout le pays, les festivités ont été organisées pour commémorer ce moment historique. Des rencontres sont organisées un peu partout, pour provoquer des rencontres entre les "âmes soeurs".
Des informations recueillies au niveau de la représentation chinoise accréditée à Yaoundé où une soirée a été organisée, l'on parle de l'origine de cette célébration qui date des années 1990, Lorsque les étudiants de l'université de Nanjing ( Nanku), capitale de la province du Jiangsur à l'Est de la Chine, ont mis en avant l'idée de choisir le 11 novembre comme jour de célibataires. Ce choix a été fait car la date 11 11 est composée de quatre 1, soit une représentation de quatre individus seuls.
Il existe également une légende sur l'origine de cette date qui renseigne qu'il s'agit d'une journée au cours de laquelle on rend hommage à un moine romain, durant le règne de l'empereur Claudius. Dans cette histoire, il est raconté que l'empereur avait interdit les mariages afin d'inciter les jeunes à s'enrôler dans l'armée pour aller défendre les couleurs du pays. Contrairement au moine qui avait mis en place un système qui lui permettait d'organiser clandestinement les mariages. Ce qui à la fin lui a valu d'être jeté en prison et torturé à mort un 11 novembre.
La journée internationale des célibataires est devenue un événement culturel dans les campus universitaires. Pour eux, il s'agit d'une fête qui est un peu considéré comme l'équivalent de la saint valentin.
C'Est aussi le plus gros rendez-vous de commerce en ligne au monde. On parle d'une exploitation commerciale matérialisée par une journée de soldes exceptionnelles. Cet aspect a été introduit dans cette commémoration depuis 2009, à travers une plateforme forme de vente en ligne d'objets chinois nommé Alibaba.
Aujourd'hui, les chinois ont rapidement dépassé les chiffres du black friday américain: 25 milliards de dollars.
Selon certains économistes, c'est un véritable boom qui permet de booster l'économie chinoise qui est quelque peu au ralenti depuis quelques mois. Ils disent même qu'il est le plus grand événement de e commerce au monde qui fait figure de test pour toutes les plates-formes en ligne.
Nicole Ricci Minyem
C’est une information contenue dans la note de David Ojong Secrétaire général du Comité national olympique et sportif.
Dans cette note, il est dit que pour le compte de cette édition des jeux nationaux du Cameroun (Dixiades, la limite d’âge pour les participants à ces jeux est fixée de 15 à 20 ans. Elle était initialement de 15 à 23 ans. Dans cette même note qui date du 1er novembre 2018 et qui a été adressée aux présidents des Comités régionaux olympiques et sportifs (CROS), il est dit que le nombre de disciplines passe aussi de 16 à 13. On aura donc dans le cadre des sports individuels: l’athlétisme, la boxe, la gymnastique, l’haltérophilie, le judo, le karaté, la lutte, le nanbudo et le tennis de table. Pour ce qui est des sports collectifs, on le football, le basketball, le handball et le volleyball. Cela signifie qu’il n’y aura plus le kick-boxing, l’athlétisme pour déficients visuels et le cyclisme.
Le nombre de participants ayant été revu à la baisse, les quotas des 10 comités régionaux a également baissé. On aura cette fois-ci par région 188 représentants parmi lesquels 161 athlètes, 21 entraîneurs, 3 encadreurs médicaux, 2 du CROS et le délégué régional des Sports. Dans la note de David Onjong tout est précisé selon la manière qui suit: athlétisme 16, boxe 5, gymnastique 4, l’haltérophilie 10, judo 10, karaté 5, lutte libre 10, nanbudo 5 et le tennis de table 4, basketball 20, football 32, handball 20 et volleyball 20.
D’après nos sources les réductions faites aux niveaux des participants et du nombre de discipline s’expliquent par des problèmes financiers auxquels fait face le Comité national olympique et sportif. Pour cette 6e édition on attendait au départ 2940 athlètes et encadreurs nationaux. Aujourd’hui seuls 1880 seront de la partie. La présence même des délégations des pays de la sous-région à l’instar du Tchad, le Gabon, le Congo-brazaville et la Guinée équatoriale n’est plus certaine.
A titre de rappel il faut dire que la 6e édition des Dixiades va se dérouler dans la ville de Bafoussam, du 15 au 20 décembre 2018. Le compte à rebours de l’évènement a été lancé le vendredi 15 décembre 2017 à Bafoussam, capitale régionale de l’Ouest. La cérémonie s’est passée en présence d’Augustine Awa Fonka, le gouverneur de la région de l’Ouest, et le colonel Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). Le logo de l’édition 2018 des Jeux nationaux du Cameroun a pour l’occasion été dévoilé. Selon David Ojong, Secrétaire général du CNOSC, «l’image illustre le côté iconoclaste de notre pays, son unité, sa chaleur, son hospitalité et sa volonté à toujours fédérer le vivre-ensemble. Aussi visible, les particularités sur les peuplades, la notabilité, les traditions et le dynamisme de l’Ouest Cameroun, région hôte 2018», rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce mercredi 20 décembre 2017.
Il faut savoir que les Dixiades ont pour objectif majeur de contribuer au renforcement de l’unité nationale.
Liliane N.
Vendredi 9 novembre, une forte pluie s'est abattue dans la ville et, elle a causé cet énième sinistre. L'effondrement des maisons construites sur des sites interdits selon les autorités qui se sont déplacés sur le lieu de l'accident. On compte plus d'une centaine de morts même si le Chef pompier pense que le bilan peut être plus lourd.
Il estime qu' il est tombé plus de 45 centimètres d'eau et, les maisons construites sur les flancs des montagnes n'auraient pu soutenir cette puissance. Des pans entiers de collines se sont effondrés emportant ces constructions très loin mais la boue a aussi bloqué les routes et les autoroutes qui sont encore coupées.
La priorité, selon les autorités il est important de tout mettre en oeuvre pou essayer de trouver les survivants sous l'enchevêtrement de béton et de ferrailles, des monceaux de fenêtres, de portes, de tables, de chaises et autres meubles que l'on trouve dans les domiciles.
Les familles des victimes participent elles aussi aux recherches. Certains n'hésitent pas à prendre des risques parce qu'ils espèrent entendre un son, un soupir, un cri, voir un membre déborder de tout ce fatras.
Elles pointent par ailleurs un doigt accusateur sur les autorités qui selon elles, ne prennent pas souvent les mesures qu'il faut pour que des catastrophes comme celles ci n'arrivent plus. "Elles attendent toujours que l'accident arrive avant de se déployer et de prendre quelques mesures d'urgences qui ne peuvent servir à long terme. Une fois de plus, nous allons enterrer nos morts, du moins si nous arrivons à les retrouver..."
Du côté des autorités, le gouverneur estime que "les demeures ne disposaient même pas de conditions minimales pour être totalement habitables. Personne n'aurait jamais dû les occuper..."
Le chef des pompiers qui pense qu' il n ya aucun espoir de retrouver la moindre victime du moins pas en vie renchérit en disant qu" Aucune norme de sécurité n'était respectée. Ces maisons étaient dotées d'installation électrique non adéquate et, les montagnes d'ordures et les personnes qui s'y trouvaient semblaient se complaire dans leurs ordures. Ce qui rend nos recherches difficiles. S'il y'a des survivants, ils ont pu être entraînés au milieu de tout ce fatras..."
L'effondrement des maisons d'habitation, des immeubles, des routes et autres se produisent de manière quasi quotidienne dans les villes brésiliennes. Les autorités, même si elles sont accusées de laxisme, semblent prendre la mesure de ce qui se passe et promettent de prendre les mesures qui conviennent, pour limiter en limiter le nombre.
Nicole Ricci Minyem
Le chef de la division de la communication du ministère de la défense, le Colonel Didier Badjeck a apporté des explications sur l’affaire Mimi Mefo, alors que la journaliste en service à la télévision privée Equinoxe Tv a été libérée après trois de détention à la prison de New Bell à Douala.
«Nous revenons sur cette actualité qui enflamme la toile, concernant la libération de MEFO TAKEMBOU MIMI, journaliste à Équinoxe. C'est le Chef de l'Etat qui, personnellement, a décidé de l'arrêt des poursuites, dans un geste de magnanimité», a indiqué le Colonel Didier Badjeck samedi soir.
«Cela ne veut pas dire, loin s'en faut, que cette journaliste est innocente», va-t-il toutefois précisé, ajoutant que Mimi Mefo «devrait par conséquent y tirer tous les enseignements en se gardant de toute récidive. Faute par elle de le faire, elle sera à nouveau interpellée sans complaisance et traduite devant les tribunaux compétents».
«Revenant sur cette décision qui est comprise comme un geste d'apaisement au lendemain de la prestation de serment du Chef de l'Etat, il faut donc souligner que ce geste ne doit pas être compris comme une exemption du respect des lois de la République. C'est au contraire, un geste qui ne saurait se répéter de manière mécanique à l'avenir et devrait encourager les journalistes à faire leur travail en respect des règles déontologiques», a ajouté le Colonel Didier Badjeck.
«Tous ceux d'entre-deux qui vont s'inscrire en marge de la loi, "se heurteront à la rigueur de la loi". Il ne sert donc à rien de récupérer cette situation et de verser dans des jactances glorifiantes et des revendications ridicules qui n'ont en rien pesé sur la décision du Chef de l'Etat qui vient tout juste de nous exhorter à la construction du projet national» a prévenu le porte-parole du Ministère de la défense.
De son côté, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) a profité de cette libération pour remercier les autorités camerounaises pour leur compréhension et leur marque d'intérêt à notre appel à l'apaisement des rapports entre les journalistes et les institutions de la République.
Le SNJC remercie le collège d'avocats qui ne cesse de grossir chaque jour, pour leur dévouement, leur bénévolat et leur acharnement à cette cause qui a abouti à une première victoire, celle de la libération de notre camarade, collègue et consœur. Le SNJC félicite toutes et tous les camarades et hommes des médias pour la forte mobilisation et l'élan de solidarité qui a brisé tous les clivages, au-delà de nos sensibilités, pour arriver à cette première victoire.
Le SNJC salue aussi les dirigeants et le personnel d'ÉQUINOXE Radio/TV pour leur collaboration. Le SNJC adresse particulièrement sa reconnaissance au Régisseur et le personnel pénitencier de la prison centrale de Douala pour le traitement des plus honorables qui a été réservé à MIMI MEFO et aux facilités accordées pour que les camarades lui apportent assistance. Le SNJC entend maintenir cette synergie d'actions qui a permis cette victoire partielle pour que la victoire soit totale avec l'arrêt des poursuites judiciaires.
Otric N.
La Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) a placé au mois d’octobre 2018 Amicale Finance et Citef (City Trust Credit Fund), deux établissements de micro finances de deuxième catégorie, sous administration provisoire. Le 16 octobre 2018 est intervenu la mise en liquidation de Amicale Finance et le 19 du même mois celle de la Citef.
La Commission bancaire d’Afrique centrale qui a pris cette décision à Yaoundé a également décidé du retrait de leurs titres prudentiels respectifs. Elle a décidé de les placer sous administration provisoire. La Cobac fait savoir que ces deux établissements de Microfinance ne «respectaient pas « les règles prudentielles ».
Le président de la Cobac, Abbas Mahamat Toli, par ailleurs gouverneur de la banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac), a nommé des administrateurs provisoires à la tête de ces entreprises pour un mandat d’un an renouvelable. Toutefois, ce mandat peut être retiré à tout moment.
Rappelons que ces sanctions rentrent en droite ligne avec les résolutions du récent sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Cemac) au sujet des établissements de crédits. A cet effet, plus d’une cinquantaine de microfinances sont sous le collimateur de la Cobac pour « non-respect des règles prudentielles dans l’espace Cemac ».
Au mois au paravent, en août 2018, la Commission bancaire de l’Afrique centrale a ouvert le une procédure disciplinaire contre la banque camerounaise des PME (BC-PME), et ses dirigeants, notamment la directrice générale, Agnès Ndoumè Mandeng, pour non-respect de la réglementation prudentielle au capital minimum. Cette procédure a conduit à des sanctions à hauteur de plusieurs millions de FCFA, a-t-on appris.
Ces sanctions sont la suite d’une procédure disciplinaire ouverte par le la Cobac contre la BC-PME et ses dirigeants. Tout est parti d’un constat fait par la Cobac depuis le 31 août 2015. En effet, la Cobac, à cette époque, avait constaté que la BC-PME ne disposait pas de fonds propres qu’elle devait justifier à tout moment. Une infraction à la norme relative à la représentation du capital minimum.
La BC-PME était dans cette situation parce qu’elle est une entreprise à capitaux publics libérés par l’Etat à hauteur de 10 milliards Fcfa. Pourtant, la BC-PME avait besoin d’une allocation supplémentaire de 5 milliards Fcfa tel que voulu par son Business plan.
L’absence de cette allocation place la BC-PME dans une situation inconfortable ne lui permettant pas de respecter l’ensemble des ratios prudentiels (capital minimum exigé). Mais aussi les fonds propres pendant la période de lancement et les premières années d’exploitation.
Après ce constat, la Cobac avait rappelé à l’ordre la BC-PME en date du 16 octobre 2017. C’est donc le non-respect de cette conformité qui a conduit la Cobac à sévir. Ces sanctions tombent au moment où le Cameroun a entamé des discussions avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement pour restructurer le modèle économique de la BC-PME. Désormais, les banques commerciales pourront intervenir pour soutenir la BC-PME en cas de difficultés.
Otric N.
Six civils ont été tués dans deux attaques nocturnes attribuées aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon les autorités locales et des témoins.
Les rebelles ADF «ont fait une incursion dans la nuit de samedi à dimanche» à Beni et «tué cinq civils, blessé trois personnes et pillé des boutiques et des habitations», a déclaré à l'AFP Donat Kibwana, administrateur du territoire de Beni (Nord-Kivu).
Au cours d'une autre attaque menée par les mêmes rebelles dans un autre quartier de Beni, «une femme a été tuée à la machette et cinq personnes ont été enlevées dont quatre enfants, trois maisons incendiées et une voiture», a déclaré à l'AFP Kizito Bin Hangi, président de la société civile de la ville de Beni.
Des jeunes ont barricadé un axe routier près de des zones attaquées. Un photographe de l'AFP a entendu des tirs pour disperser les manifestants qui ont bloqué cette route. «Les ADF nous ont attaqués simultanément à Mayi-Moya et Beni. Les militaires sont à leur poursuite après avoir repoussé l'attaque», a déclaré le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l'armée dans la région.
«Nous pensions que les militaires avaient mis une ceinture autour de la ville pour la sécuriser mais rien n'est fait. C'est vraiment déplorable de laisser la ville sans défense», a protesté M. Kizito. «Nous avons fui en brousse nuitamment», a déclaré de son côté à l'AFP un directeur d'école.
Les ADF sont tenus pour responsables du massacre de 700 civils dans la région de Beni depuis le 2 octobre 2014 et de la mort de 15 Casques bleus tanzaniens en décembre 2017. Ce groupe de rebelles ougandais musulmans s'est replié dans les années 1990 dans l'est de la RDC, pour continuer leur combat contre le régime du président Yoweri Museveni. Les ADF ne revendiquent pas leurs actions.
Ces attaques surviennent à moins de deux mois des élections en RDC prévues le 23 décembre sur fond de tensions politique et sécuritaire. A l’approche de ces élections, le président de la République Joseph Kabila a reçu en octobre dernier les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies à Kinshasa où l'opposition leur a demandé de « ne pas céder au chantage à la souveraineté » du pouvoir.
« Nous avons marqué la volonté du Conseil d’accompagner la République démocratique du Congo sur le chemin de la paix, de la stabilité et de la prospérité. Les élections du 23 décembre marquent une opportunité historique sur ce chemin », a répété l’ambassadeur de France aux Nations unies François Delattre à l’issue de cet entretien d’une heure et demi au palais présidentiel.
« Et donc le Conseil de sécurité a salué les progrès importants qui ont été accomplis dans ce sens et rappelé les étapes qui sont devant nous pour permettre le succès des élections du 23 décembre », a-t-il ajouté.
Le président Kabila n’a fait aucune déclaration après avoir salué un par un les ambassadeurs ou représentants des 15 pays-membres qui achèvent dimanche leur visite de trois jours.
Otric N.
Après la libération de la journaliste Mimi Mefo, Agence Cameroun Presse a sollicité l'avis d'un juriste pour comprendre l'arrestation puis la libération 72 heures plus tard de la jeune femme
Déjà, il faut connaître de quel type de libération il s'agit. Il y'a des libérations inconditionnelles qui ont été décidé par exemple dans le cadre des pouvoirs de l'autorité judiciaire qui est le procureur général qui a compétence pour ordonner l'arrêt des poursuites. Et également le Chef de l'État qui est le chef de l'éxécutif et qui a également cette compétence. Il y'a le ministre de la justice, qui peut ordonner l'arrêt des poursuites. De toutes ces autorités, lequel a ordonné l'arrêt de poursuites contre Mimi Mefo. Je n'en n'ai pas la preuve. S'agit il d'une liberté provisoire?
Si c'est une décision du Chef de l'État, il s'agit donc d'une libération totale et inconditionnelle.
Disons simplement que c'est un pouvoir qui est reconnu au Président de la République de par la constitution et les dispositions des articles 5 et suivants lui permettent de prendre des décisions comme celles là.
Disons qu'il s'agit plutôt d'un avertissement sérieux. Lorsque vous avez la qualité de professionnels, cette dernière aggrave l'infraction. Lorsqu'on est journaliste, avant de relayer une information, il faut qu'on s'assure des sources et de la véracité de ces informations avant de la propager. Parce que là divulgation des fausses nouvelles est une infraction qui est punie par les dispositions de l'article 240 du code pénal camerounais. Lorsque vous n'êtes pas à même de rapporter la preuve ou alors que vous avez de bonnes raisons de croire à la véracité de l'information, vous êtes rendu coupable de l'infraction de fausses nouvelles et de la divulgation de fausses nouvelles.
Il y'a une leçon à tirer déjà une mise en garde pour la journaliste, à savoir que le métier de journaliste est légalement encadré par la loi. Ce cadre légal voudrait que le journaliste recoupe l'information avant de la diffuser. Il ne s'agit pas d'un laisser aller. Le journalisme est un pouvoir et vous savez ce qu' on appelle la désinformation qui peut causer de graves problèmes. Vous avez des exemples, la radio mille collines au Rwanda, qu' est ce qu' elle a fait? On parle encore des conséquences aujourd'hui. Si on laisse passer les gens qui font des propagandes inutiles et que cela tombe dans les oreilles de plusieurs, vous ne pouvez plus contrôler les citoyens, lorsqu'ils sont inondés de fausses nouvelles. Donc le journalisme a un rôle très important dans la vie sociale et l'activité politique.
Nous sortons d'une élection présidentielle contestée par certains et gagner par d'autres, il convient dès lors de rester très précis sur les faits. Mimi, je ne pense pas que si cela a été lâchée, quelqu'un d'autre le sera. A partir du moment où vous n'avez pas la preuve de vos sources, il faut vous abstenir. Vous savez que dans les réseaux sociaux, Facebook, Watsapp et autres il y'a une trafiquassions ( si vous me permettez le terme) des images. L'auteur d'une telle information doit savoir que si celle ci n'est pas vérifiée et même nous qui recevons et partageons, comme l'a fait Mimi, avons des comptes à rendre.
Le journaliste a donc le devoir de vérifier une information avant de la mettre à la disposition du public.
Nicole Ricci Minyem
Des équipements endommagés et le signal interrompu pendant plus de trois heures.
La foudre a frappé le Centre de Production de Mballa 2 le samedi 10 novembre 2018 à 18h15, nonobstant le dispositif parafoudre existant. Selon Adèle Mbala, le Chef de Division de la Communication de la chaine publique, le choc a endommagé certains équipements techniques de diffusion, provoquant l'interruption de la diffusion des programmes radio et TV, de 18h 15 à 21h. L’intervention des Ingénieurs a permis un retour à la normale à 21h.
Par ailleurs, note Adèle Mbala dans un communiqué, la panne de la liaison par faisceau hertzien entre le Centre de Production de Mballa 2 et le relais de Mbankolo a également provoqué l'arrêt de la diffusion par TNT dans la ville de Yaoundé. La CRTV s'excuse auprès de ses publics pour ces perturbations liées à des cas de force majeure. «Le Directeur Général rassure les publics de Yaoundé que des équipes techniques sont à pied d'œuvre afin de rétablir la diffusion par TNT dans les plus brefs délais», indique le communiqué.
La CRTV est un organisme entièrement dépendant du parti au pouvoir, le RDPC. C'est discutable. Elle est plutôt l'unique organe de presse audiovisuel de service gouvernemental. Son pendant en presse écrite est Cameroon tribune. Le grand quotidien national bilingue n'est pas à confondre avec le journal officiel.
Le Directeur général de la CRTV, Charles Ndongo -Nommé le 29 juin 2016 par décret présidentiel de Paul Biya-, ambitionne de faire de la CRTV une télévision de référence au Cameroun et en Afrique centrale. C’est dans cette logique qu’a été lancée la chaine thématique CRTV NEWS.
«Une chaîne d’information en continu parce que la CRTV est dans un vaste programme de numérisation. La numérisation ne concerne pas seulement les équipements. Elle touche aussi la modernisation de l’ensemble du dispositif. Et dans ce cadre naturellement, il y a beaucoup de chaînes thématiques qui vont être mises en place. Mais elles seront activées progressivement. Nous commençons par la chaine d’information en continu parce que dans les chaînes thématiques, c’est aujourd’hui la plus emblématique, parce que tout le monde veut savoir à tout moment ce qui se passe autour de nous, ce qui se passe dans le monde», expliquait Charles Ndongo au lancement de cette chaine, le 28 janvier 2018.
Ajoutant que: «La chaîne d’information en continu aussi parce qu’à mon arrivé ici il y a maintenant 19 mois, l’une des instructions formelles que j’avais reçues de mon président du conseil d’administration qui se trouve être notre ministre de tutelle était de tout faire pour hâter la mise en place de cette chaîne d ‘information en continu dont vous connaissez maintenant le nom, CRTV News. CRTV News, parce qu’il s’y colle bien le slogan en anglais Nothing but news. Une chaîne exclusivement réservée à l’information, CRTV News aussi chaîne d’information en continu parce que aujourd’hui il est difficile d ‘envisager une chaîne de télévision sérieuse sans cette dimension-là d’assurer l’information en permanence, parce que toute la compétition aujourd’hui c’est sur le terrain de l’information, les réseaux sociaux essayent de nous tailler des paupières, essayent de notre battre aussi bien sur la droite que sur la gauche».
La journaliste Mimi Mefo Takambou a été libérée samedi de la prison de New Bell où elle avait été écrouée dans la nuit du mercredi 7 novembre à Douala, après avoir été inculpée par un tribunal militaire pour «propagation de fausses nouvelles, outrage aux corps constitués et aux fonctionnaires, incitation à la révolte contre le Gouvernement et les Institutions de la République».
Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) a profité de cette libération pour «remercier les autorités camerounaises pour leur compréhension et leur marque d'intérêt à notre appel à l'apaisement des rapports entre les journalistes et les institutions de la République», peut-on lire dans le communiqué rendu public à cet effet.
La journaliste Mimi Mefo est accusée d’avoir affirmé que le missionnaire Charles Truman Wesco de nationalité américaine a été tué par l’Armée camerounaise lors d’une fusillade le 30 octobre 2018 dans la région du Nord-Ouest.
«Les propos de madame Mimi Mefo Takombo qui, en plus d’altérer la réalité des faits et de répandre des contrevérités manifestes, ne manquent pas de jeter un discrédit sur nos Forces de Défense, fortement préjudiciable au moral des troupes, alors qu’elles mènent un combat loyal et légal contre des hordes criminelles mues par un dessein sécessionniste», a indiqué Issa Tchiroma Bakary, porte-parole du gouvernement, dans une déclaration.
Selon ce dernier, «au cours de l’autopsie, les plombs extraits de la dépouille ont confirmé que les tirs ayant eu raison du Révérend Charles Truman Wesco provenaient bel et bien d’une arme de type calibre 12 utilisée comme on le sait, par les terroristes sécessionnistes opérant dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest».
Dans sa déclaration, le SNJC remercie le collège d'avocats «qui ne cesse de grossir chaque jour», pour «leur dévouement, leur bénévolat et leur acharnement à cette cause qui a abouti à une première victoire, celle de la libération de notre camarade, collègue et consœur».
Le SNJC félicite toutes et tous les camarades et hommes des médias pour la forte mobilisation et l'élan de solidarité qui a brisé tous les clivages, au-delà de nos sensibilités, pour arriver à cette première victoire. Le SNJC salue aussi les dirigeants et le personnel d'ÉQUINOXE Radio/TV pour leur collaboration.
Le SNJC adresse particulièrement sa reconnaissance au Régisseur et le personnel pénitencier de la prison centrale de Douala pour le traitement des plus honorables qui a été réservé à MIMI MEFO et aux facilités accordées pour que les camarades lui apportent assistance.
Le SNJC entend maintenir cette synergie d'actions qui a permis cette victoire partielle pour que la victoire soit «totale avec l'arrêt des poursuites judiciaires». C'est pourquoi, «nous allons travailler à la mobilisation lundi 12 novembre 2018 de tous les hommes et femmes de médias à la première et espérons la dernière audience», écrit le président du SNJC, Denis Kwebo.
Le Bureau Exécutif National se félicite de la force morale de la journaliste Mimi Mefo pour n'avoir pas craqué et pour avoir gardé la foi. Le SNJC annonce à compter de ce samedi 10 novembre 2018, la levée du mot d'ordre de boycott des activités du gouvernement par les journalistes.
Otric N.
Après avoir passé 72 heures dans les geôles de new bell à Douala, la journaliste de Équinoxe télévision est arrivée chez elle a 14h30 ce samedi
C'Est avec un sourire éclatant que la jeune femme a franchi les portes de la prison centrale de new bell, ce samedi, accueillie par les doux rayons de soleil de ce mois de novembre. Un temps clément, qui accompagne ces moments de joie et de bonheur intense que Mimi Mefo Takoumbou partage avec ceux qui sont venus l'accueillir, à sa sortie des geôles. Sur la cour de cette prison tristement célèbre, on peut remarquer la présence de Me Alice Nkom, Mathieu Nathanaël Njog, secrétaire général du syndicat national des journalistes du Cameroun et de ses collègues de la chaîne équinoxe tv. Impossible de ne pas remarquer l'entrain, la force de caractère que la journaliste affiche, malgré les heures difficiles qu' elle vient de traverser. Et, pour ceux qui étaient encore sceptiques, le communiqué de Sévérin Tchounkeu vient ôter le doute.
Équinoxe télévision a le plaisir d'annoncer la libération de sa rédactrice en chef adjointe en charge du desk anglais Mimi Mefo Takambou ce samedi 10 novembre 2018.
Le Pdg de cette chaîne de télévision poursuit ses propos en remerciant tous ceux qui se sont investis pour que cette libération soit possible: " Équinoxe télévision remercie toutes les personnes qui ont oeuvré de près ou de loin pour ce dénouement heureux. Nous remercions particulièrement le pool des avocats qui s'est mobilisé à cet effet. Nous remercions toutes les organisations socioprofessionnelles, l'opinion publique nationale et internationale, les autorités publiques et religieuses".
La troisième partie de sa correspondance présente le professionnalisme avec lequel les informations sont traitées dans ce média: " Équinoxe télévision est une chaîne de télévision indépendante, professionnelle qui, au delà de l'image rend compte..."
Les faits
C'Est mercredi dernier que la rédactrice en chef de Équinoxe télévision et radio de langue anglaise a été entendue chez le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Douala avant d'être conduite avec des menottes aux poignets vers la prison de new bell. Elle est alors accusée de propagation de fausses nouvelles, d'apologie du terrorisme et de cybercriminalité.
Sa convocation signée par un officier de police judiciaire indiquait pourtant " Propagation de fausses nouvelles" et " cybercriminalité".
Des chefs d'accusations nés parce que la journaliste, tout en citant pourtant la source a relayé une information qui accusait l'armée camerounaise d'être à l'origine du meurtre perpétré contre un pasteur américain.
Sa gestion professionnelle de cette information n'a pas semblé émouvoir veux qui ont choisi de lui faire goûter à l'enfer de l'emprisonnement, sans avoir été jugée. Le fait qu' elle bénéficie de la présomption d'innocence n'a non plus semblé émouvoir ceux qui l'ont condamné. La sortie de Issa Tchiroma, ministre de la communication venue présenter la version des faits du gouvernement était l'élément qui manquait pour faire de cette journaliste dont les collaborateurs louent le professionnalisme, une " terroriste".
Toutes les poursuites engagées contre elle ont été annulée par le Chef de l'État
Nicole Ricci Minyem