25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Liliane N.

Liliane N.

Le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi annonce dans un communiqué parvenu à notre rédaction, que la cérémonie officielle de prise de possession du stade principal du Complexe d’Olembe et de ses annexes est reportée à une date ultérieure.

C’est un deuxième report qu’on enregistre pour la prise de possession du Stade Olembe et de ses annexes. La cérémonie de livraison de l’infrastructure sportive qui devait avoir lieu initialement le 30 novembre dernier, a été reportée pour le 3 décembre 2021, c’est-à-dire aujourd’hui. Seulement, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, signé par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) Narcisse Mouelle Kombi, le programme établi ne sera pas respecté. Ladite cérémonie est reportée à une date qui sera ultérieurement communiquée. Pour justifier ce nouveau report, le Minsep évoque dans son communiqué, des opérations de recettes techniques du chantier de construction du Complexe sportif d’Olembe et d’autres contraintes d’agenda.  

Ce report ne vient-il pas donner raison à la Confédération africaine de football (Caf), qui a récemment exprimé ses inquiétudes par rapport au niveau d’avancement des travaux de construction du Stade Olembe. La Caf menaçait de disqualifier Olembe pour la cérémonie d’ouverture de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) et la finale.

«A 54 jours du début de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021, je dois porter à votre attention – pour suites utiles de votre part – de sérieuses inquiétudes concernant l’organisation du tournoi, en particulier en ce qui concerne les points suivants : 1- Olembé : Selon le rapport photos  (état du stade au 16.11.2021 en phot. Ndlr.) l’état d’avancement des extérieurs du stade d’Olembé, dont la livraison est promise pour le 30 novembre 2021, semble sans progrès depuis ma dernière visite datant du 22 octobre. Je suis navré de constater que malgré les nombreuses visites, notamment celle du Président et du Secrétaire Général de la CAF et du vice-président de la CAF et les promesses qui ont suivi, les actes n’ont pas suivi. S’agissant du stade d’Olembe, sachez que si tout n’est pas réglé d’ici au 30 Novembre 2021, le match d’ouverture aura lieu ailleurs. Des dispositions sont d’ores et déjà été prises dans ce sens, mais ce serait malheureux pour le Comité d’Organisation, pour la CAF et pour le Cameroun», avait écrit Veron Mosengo Omba du SG de la Caf.

Le Cameroun par la plume du Minsep avait marqué son désaccord sur une quelconque idée de délocalisation de la cérémonie d’ouverture de la CAN. Qu’en sera-t-il donc aujourd’hui, avec ce nouveau report.

Liliane N.

La Première Dame Chantal Biya affirme qu’en dépit du fait que la lutte contre le Sida est encore longue, il est possible d’arriver à bout de la pandémie, en mutualisant les efforts.

Retrouvez ci-dessous le message de Chantal Biya

Ce 1er décembre 2021, nous commémorons la 34ème Journée Mondiale contre le SIDA.

Je voudrais, en tant que Présidente Fondatrice de SYNERGIES AFRICAINES contre le SIDA et les Souffrances, témoigner ma sympathie et mon affection aux millions de personnes infectées et affectées par le VIH et le Sida.

Je saisis cette occasion pour vous redire la détermination de l’Association panafricaine à rester entièrement mobilisée aux côtés de la communauté internationale dans la lutte contre ce terrible fléau.

Le chemin que nous avons parcouru ensemble depuis deux décennies est très appréciable. Nous avons accompli des progrès extraordinaires dont nous pouvons être légitimement fiers. Nul besoin de les égrener ici.

Mais la marche vers l’éradication du Sida en tant que menace de santé publique d’ici 2030 est encore longue. Cet objectif est ambitieux et attend de chacun de nous un engagement et une détermination de tous les instants.

Je m’y suis engagée en créant cet élan de solidarité et d’action avec mes Sœurs Premières Dames du continent.

Nous sommes aujourd’hui confrontés à deux pandémies qui s’imbriquent l’une à l’autre. Nous avons dû continuer à agir contre la covid-19 tout en maintenant nos efforts dans la lutte contre le Sida. Cela a fortement perturbé les services de lutte contre le VIH, freinant ainsi la dynamique positive dans laquelle nous étions lancés.

La prévention n’est pas assez rapide. 1,7 million de nouvelles infections et 770000 décès ont été enregistrés en 2020. C’est trop.

Des défis importants demeurent.

Nous devons être capables en Afrique d’atteindre notre autosuffisance en termes de production locale des antirétroviraux et des médicaments.

Dans cette perspective, la mise en place de l’Agence Africaine du Médicament pilotée par notre frère et fidèle partenaire Michel SIDIBE est une formidable opportunité à saisir.

En outre, nous devons intensifier nos efforts d’éducation et de sensibilisation de notre jeunesse. Apporter à nos enfants, les jeunes filles en particulier, les messages éducatifs pertinents adaptés à leurs besoins en matière d’éducation sexuelle. Nous devons leur donner les outils leur permettant en ville comme au village, de comprendre leur corps et d’en prendre le contrôle.

Pour cela, nous avons à notre disposition un formidable outil qui, utilisé à bon escient, nous permettrait d’accomplir des miracles : les réseaux sociaux.

Nous devons également continuer à nous battre contre les violences sexuelles et sexistes dont les femmes sont les principales victimes aussi bien dans leurs foyers que dans leurs milieux socioprofessionnels.

Nous pouvons y arriver. C’est ma conviction.

Un grand merci à tous ceux qui sont engagés à mes côtés depuis deux décennies. Tenez bon. Je demeure mobilisée et déterminée. Je ne vous abandonnerai pas.

C’est ensemble que nous éradiquerons le Sida.

Madame Chantal BIYA

Présidente Fondatrice de Synergies Africaines contre le Sida

Ambassadrice Spéciale de l’ONUSIDA

Albert Dzongang le conseiller spécial de Maurice Kamto affirme qu’il a été empêché de voir ce dernier, qui séjournait à l’hôtel la vallée à Douala.

Maurice Kamto séquestré à Douala, c’est l’événement qui fait l’objet de nombreux traitements par la presse et les internautes sur la toile. Albert Dzongang connu pour être le conseiller spécial du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rendu public un témoignage de ce qu’il a vécu hier 1er décembre 2021, jour où a eu lieu l’événement.

Il faut rappeler que Maurice Kamto avait une présentation de ses ouvrages au restaurant la chaumière. Cependant, cette cérémonie ne s’est pas tenue parce que la police a quadrillé son hôtel.

«Je reviens de l’hôtel La vallée des princes où se trouve actuellement le Président Élu Maurice Kamto. Comme vous le savez déjà, cet hôtel a été encerclé de bonne heure par une escouade de police qui a interdit tout mouvement d’entrée ou de sortie au sein de l’hôtel. Alors que j’allais dire bonjour au Président, j’ai moi-même été interdit d’accéder à l’immeuble par un commissaire. Ce dernier m’a fait comprendre que Maurice Kamto était désormais persona non gratta à Douala. Il m’a dit qu’il ne pouvait me laisser entrer que si je devais lui donner la garantie de ressortir immédiatement avec Président élu , pour l’emmener hors de Douala sous escorte militaire jusqu’à la destination que j’aurais choisie. Ce commissaire a rajouté que Maurice Kamto ne pouvait pas tenir sa séance de dédicace prévue ce jour car, déjà, l’espace dédié à cette cérémonie a été pris d’assaut par ses collègues. J’ai proposé à ces derniers d’entrer dans l’hôtel pour lui signifier qu’il était prier de quitter la ville . Il m’a été répondu que personne d’eux n’irait vers lui . Les droits du Président Kamto, comme ils l’ont toujours fait, sont ainsi violés . Dans ces conditions, je leur ai dit d’attendre simplement et patiemment que vienne son heure de quitter l’hôtel. De toutes les façons, Maurice Kamto que j’ai eu au téléphone est serein, et paré comme d’habitude à assumer toutes les éventualités qui s’offriront à lui», a raconté Albert Dzongang.

Aux dernières nouvelles, Maurice Kamto a quitté sous escorte policière, l’hôtel la vallée des princes.

Liliane N.

Djaïli Amadou Amal a reçu son prix le 29 novembre 2021, au palais Brongniart à Paris en France.

Djaïli Amadou Amal vient de recevoir une nouvelle distinction. Elle a été sacrée le 29 novembre 2021, Femme d’influence culturelle 2021. Il s’agit d’une distinction créée en 2014 par Patricia Chapelotte. Elle vise à encourager l'audace, le courage et la détermination des femmes dans près de 5 catégories.

«Le prix de la Femme d’Influence est très important pour moi… J’ai souffert tout ce qu’on peut souffrir… J’ai trouvé l’exutoire dans la littérature pour me sauver, sauver mes filles et les autres femmes pas le biais de Femmes du Sahel», a déclaré Djaïli Amadou Amal en recevant cette distinction, au palais Brongniart à Paris.

A titre de rappel, Djaïli Amadou Amal originaire du Nord du Cameroun avait remporté l’année dernière, la 33ème édition du prix Goncourt des Lycéens. Elle est lauréate avec son ouvrage «Les impatientes». Elle a succédé à Karine Tuil, lauréate de l’édition précédente, récompensée pour son roman "Les choses humaines".

«Ensemble nous avons porté l’espoir dans une nouvelle dimension, l’espoir d’un lendemain meilleur pour non seulement la femme, mais pour l’humanité entière. La flamme que nous avons allumée ne s’éteindra pas ! J’exprime par la même occasion une pensée à tous ceux et celles qui m’ont soutenue dans mon parcours, ainsi qu’à mes devancier(e)s, ces noms de la littérature africaine et internationale qui m’ont inspirée et qui, d'une façon ou une autre, ont forgé ma carrière d’écrivaine», a-t-elle écrit.

De retour au Cameroun, Djaïli Amadou Amal avait été reçue par la Première Dame Chantal Biya au palais de l’unité.

Liliane N.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun annonce que son président Maurice Kamto est séquestré à Douala.

Certains cadres de son parti politique comme Mathieu Youbi, ont annoncé sur leurs plateformes numériques, que Maurice Kamto après la visite faite aux détenus du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) à la prison centrale de New-Bell à Douala, va procéder ce 1er décembre 2021, à la présentation des ouvrages dont il est l’auteur. Seulement, depuis quelques heures, le MRC par les voix de ses militants et certains de ses conseillers affirment que son leader est actuellement séquestré à Douala par des policiers et des gendarmes. Il est à l‘hôtel Vallée des Princes et selon son programme, il devait se rendre au restaurant la chaumière à Bonapriso, pour son rendez-vous littéraire.

«Je sors présentement de l’hôtel Vallée des Princes sis à la vallée Bessengué à  Douala où je viens d’être interdit d’accès par une escouade de policiers armés jusqu’aux dents. Deux commissaires de police dont une femme m’ont interrogé sur l’objet de ma visite et bien que je leur ai dit que j’y suis client et y aie mes habitudes, ils m’ont déclaré unanimement que l’hôtel est fermé pour aujourd’hui. Son excellence le brillantissime professeur Maurice Kamto, le Président élu, le poète, l’écrivain, l’éminentissime juriste et l’enseignant agrégé des plus grandes universités du monde y séjourne pourtant. La peur change chaque jour de camp », a écrit Me Fabien Kengne faisant partie du collectif qui assurait gratuitement la défense des militants du MRC incarcérés.

Il est à noter qu’hier, à sa sortie de prison après la visite aux détenus du MRC, Maurice Kamto a fait des déclarations pour certains incendiaires, qui pourraient expliquer ce qui lui arrive ce jour.

« Certaines personnes qui vous disent ou qui vous font croire qu´il y a un autre chemin, s´ils ont un autre chemin, qu´ils vous indiquent. Mais moi, je vous indique le chemin que je connais, et qui nous amènera jusqu´à la gare », a-t-il déclaré.

Liliane N.    

 

La Commission électorale de la Fédération camerounaise de football a décidé de valider la candidature d’Emmanuel Maboang Kessack et de débouter Samuel Eto’o Fils qui demandait l’invalidation de celle Seidou Mbombo Njoya.

Après la publication de la liste des personnes retenues comme candidates à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), la Commission en charge de ce processus électoral a reçu six requêtes. Parmi ces six requêtes, juste une a prospéré. Il s’agit de celle d’Emmanuel Maboang Kessack. Sa candidature avait été rejetée au motif de ce qu’il «est redevable de la somme de 4 462 750 FCFA à la Fecafoot». Maboang Kessack avait déclaré ne pas se reconnaître dans ledit motif. 

Pour ordonner donc le repêchage de l’ancien Lion indomptable, la commission de recours de l’instance faîtière du football camerounais s’est basée sur une sentence rendue en sa faveur dans la même affaire lors du dernier processus électoral à la Fecafoot en 2018.

«…Considérant que lors des élections à la Présidence et au Bureau de la Fecafoot, la candidature de sieur Maboang Kessack Emmanuel avait été invalidée pour les mêmes raisons…Par la commission électorale; qu’à la suite d’un recours introduit par le candidat Maboang Kessack Emmanuel, la commission électorale a…réhabilité sa candidature, que la même commission ne saurait pour le même motif et à date, invalider la candidature du candidat Maboang Kessack pour les élections du 11 décembre 2021, qu’il y a lieu de le déclarer fondé sur ce chef de demande et d’ordonner à la Commission électorale de réhabiliter sa candidature au poste de président de la Fecafoot», peut-on lire dans le document de la Fédération.

Samuel Eto’o Fils

Il n’y a pas qu’Emmanuel Maboang Kessack qui a déposé un recours à la Fecafoot. Il y a aussi Samuel Eto’o Fils qui a saisi la commission électorale pour demander que la candidature de Seidou Mbombo Njoya soit invalidée. Ladite commission a déclaré à l’unanimité des voix des membres qui la composent, que le recours d’Eto’o est irrecevable pour cause de forclusion.

Il faut souligner que Samuel Eto’o et d’autres délégués reprochent à Seidou Mbombo Njoya de n’avoir pas respecter l’article 7 alinéa 2 du Code électoral de la Fécafoot qui stipule que «tout salarié ou employé de la Fecafoot candidat à un poste électif doit au préalable démissionner de ses fonctions au moins trois (03) mois avant la date du scrutin », dispose l’article 19 alinéa 3 des statuts de la Fécafoot. De même : « le secrétaire général ou tout autre employé de la Fécafoot, qui aspire à être candidat à une fonction élective, doit en informer par écrit la Commission électorale et démissionner de ses fonctions avant la convocation du corps électoral».

Liliane N.

 

Le président de la République Paul Biya rassure le peuple sur le fait que tout sera mis en œuvre pour combattre les auteurs des drames tels que celui d’Ekondo Titi.

Le Chef de l’Etat Paul Biya en son nom et à celui de son épouse Chantal Biya a adressé un message de condoléances aux familles des victimes de l’attaque d’Ekondo Titi survenue le 24 novembre 2021 au lycée bilingue GBHS. Le président de la République a profité de cette correspondance pour indiquer son engagement à lutter contre les auteurs des exactions et drames qui se produisent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso).

«Je condamne de nouveau sans réserve et avec fermeté, ces actes lâches et odieux qui ne resteront pas impunis. Soyez assuré de ma détermination constante à combattre sans relâche, ces criminels et adeptes de la terreur. Comme vous le savez, le gouvernement accorde la plus haute attention aux questions de sécurité et de mobilité des populations, notamment dans les régions affectées par la violence», peut-on lire dans la correspondance du Chef de l’Etat.

A titre de rappel, le Lycée bilingue d’Ekondo Titi a été attaqué par des hommes qui ont eu recours aux engins explosifs improvisés. L’attaque a causé le décès de 3 élèves et une enseignante. De nombreuses voix accusent les séparatistes d’être les auteurs du drame.

Liliane N.    

Le ministre de la Communication Renée Emmanuel Sadi précise qu’il ne revient à aucun concitoyen de se substituer à la justice.

Les agressions sur les homosexuels deviennent de plus en plus récurrentes au Cameroun. Dans les rues, les personnes connues pour être les adeptes de l’homosexualité sont violenLa situation est telle que le gouvernement a fait une sortie à ce propos. A travers un communiqué signé par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, il condamne ces agressions. Cette condamnation ne signifie pas que cette pratique contre nature est admise dans notre pays. Le membre du gouvernement rappelle qu’elle est punie par la loi.  

«Je veux attirer l’attention de l’opinion sur la récurrence des actes de violence perpétrées par certains de nos compatriotes à l’encontre des personnes soupçonnées à tort ou à raison de pratiques homosexuelles parmi nos populations. L’homosexualité, il faut de redire, demeure une orientation sexuelle réprimée par nos lois, parce que contraire à nos réalités, à nos convictions et à notre culture, ainsi qu’aux exigences de la procréation», a déclaré le ministre.

Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi précise le sens du communiqué. Il est question d’indiquer aux populations, que nul n’a eu le droit de se substituer à la justice.

«…Il n’appartient pas à tout un chacun de ses substituer à la justice pour punir ceux ou celles qui pourraient en être convaincus». Il rappelle que ces actes constituent des voies de fait et sont punis eux aussi par la justice.

Liliane N.

Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi indique que le gouvernement compte tout mettre en œuvre pour arrêter les auteurs de l’attaque meurtrière d’Ekondo Titi et les contraindre à répondre de leurs forfaits devant la justice.

Dans son communiqué qui dresse le bilan de l’attaque meurtrière survenue le 24 novembre 2021 au Lycée bilingue d’Ekondo Titi, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi fait savoir à l’opinion, la détermination du gouvernement à amener ses auteurs à répondre de cet acte devant la justice.

«Face à ce drame, le Chef de l’Etat son Excellence Paul Biya, par ma voix adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées, ainsi que la compassion émue du peuple camerounais tout entier. Par ailleurs le gouvernement tient à rassurer les populations, quant à sa détermination à tout mettre en œuvre, pour traquer ces horribles criminels, où qu’ils soient, les appréhender et les contraindre à répondre de leurs forfaits devant la justice», a écrit le ministre René Emmanuel Sadi.

Par le biais de son ministre de la Communication, le gouvernement affirme que tout sera aussi mis en œuvre pour que les victimes des attaques comme celle du lycée bilingue d’Ekondo Titi « puissent à nouveau vaquer à leurs occupations, dans la paix et sérénité».

Pour le gouvernement, les séparatistes sont les auteurs de l’attaque meurtrière d’Ekondo Titi et des autres.

«Cette bande armée, constituée d’une dizaine de personnes arborant des uniformes assimilables à ceux de nos Forces et de sécurité», peut-on lire dans le communiqué du ministre de la Communication.

Liliane N.

L’Union européenne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada condamnent les attaques contre les écoles désormais récurrentes.

Les officines qui coopèrent avec le Cameroun condamnent à l’unisson, les attaques contre les écoles devenues récurrentes en régions anglophones. La plus récente de ces attaques s’est produite le 24 novembre 2021, au Lycée bilingue d’Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest. Des hommes jusqu’ici non identifiés cependant soupçonnés d’être des séparatistes ont fait usage des engins explosifs improvisés et ont tué 3 élèves âgés de 12, 16 et 17 ans. Il y a aussi eu une enseignante tuée.

Les américains par le biais de leur Ambassade sise à Yaoundé ont condamné et indiqué que les attaques contre les écoles ne sont pas cautionnables.

«L’ambassade des États-Unis condamne l’horrible attaque de ce jour contre des enfants et des éducateurs innocents à Ekondo Titi. Les attaques contre les écoles sont inacceptables et doivent cesser. Nos plus sincères condoléances aux victimes et à leurs proches», a tweeté l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.

«L'enfant a le droit d'aller à l'école et d'être enseigné par un enseignant. Ils ne doivent en aucun cas être ciblés », rappelle la mission diplomatique britannique au Cameroun.

Le Canada rappelle que le 29 octobre 2021, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l'unanimité la résolution 2601 sur la protection de l'éducation dans les conflits armés. Et que par conséquent, les parties belligérantes sont tenues de protéger l’école en tant qu’institution dans le cadre des conflits. L’attaque contre une école, contre des élèves ou des enseignants, est considérée comme un crime de guerre.  

«C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris l’attaque ayant fait, ce 24/11, quatre (4) morts dont trois (3) élèves et une vingtaine de blessés au Lycée bilingue d’Ekondo-Titi (Sud-Ouest). L’Union européenne ?? condamne fermement ces violences perpétrées contre des établissements scolaires et des populations civiles », a écrit l’Union Européenne.

La représentation diplomatique européenne soutient que « fermeté contre les auteurs de ces atrocités et justice pour les victimes sont nécessaires, pour une paix durable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays».

Liliane N.

Page 47 sur 167






Sunday, 05 June 2022 11:01