Le président de la Confédération africaine de football Patrice Motsepe affirme que le Cameroun est prêt à 99%.
Sa déclaration fait sans nul doute assez de bien aux camerounais et autorités épris de football, qui attendent avec impatience, la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui va se jouer au pays. Patrice Motsepe le président de la Confédération africaine de football (CAF) a affirmé ce 26 novembre 2021, que le Cameroun était prêt à abriter la CAN.
«Le Cameroun est prêt à 99%. La passion que j'ai vue au Cameroun pour une CAN, je ne l'ai jamais vue auparavant. Je suis convaincu que nous allons avoir une merveilleuse Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun en janvier», a déclaré le président de la CAF au cours de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale extraordinaire de la Confédération.
La déclaration de Patrice Motsepe tombe comme un verdict du ping pong qui s’est joué ses dernières heures entre la CAF et le Cameroun. Il se trouve que dans la dernière correspondance de l’instance faîtière du football africain, il y avait une menace de disqualification du stade Olembe pour ce qui est de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2021. La CAF s’est montrée inquiète de l’état d’avancement des travaux de ce stade, précisément l’état d’avancement des extérieurs d’Olembé, du programme de maintenance des pelouses, qui selon elle reste inconsistant à ce jour.
La CAF a par ailleurs exigé au Cameroun de mener en urgence les actions suivantes :
Répondant à la CAF, le ministère des Sports et de l’Education physique a indiqué que le stade Olembe est prêt. Et il a précisé qu’il n’était pas possible délocaliser la cérémonie d’ouverture de la CAN.
Liliane N.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto croit savoir que la démission du premier ministre, des parlementaires et autres personnes qu’il cité dans sa déclaration, va créer un électro choc, pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère.
L’attaque meurtrière survenue au Lycée bilingue d’Ekondo Titi au cours de laquelle, 3 enfants et une enseignante ont perdu la vie, fait encore couler beaucoup d’encre et de salive. Entre condamnation de ce qui s’est passé, réclamation de la justice et demande de cessation de la guerre, les uns et les autres s’accordent à dire qu’il faut que le sang cesse de couler dans les régions anglophones. Revenant sur les derniers drames survenus dans ces régions, Maurice Kamto va plus loin en demandant les démissions des personnes aux affaires à l’instar du premier ministre Joseph Dion Ngute.
Retrouvez ci-dessous la déclaration de Maurice Kamto
Nous avons appris avec une vive douleur que dans la journée du 24 novembre 2021, le Lycée bilingue d’EKONDO TITI a été l’objet d’une attaque barbare au moment où le personnel et les élèves étaient en pleine activité scolaire.
Le bilan provisoire de cet acte d’une grande cruauté est de quatre personnes tuées, en l’occurrence les élèves Emmanuel ORUME, IKEN Jocelyne, KUM Emmanuel âgés respectivement de 12,16 et 17 ans, ainsi que la nommée Celestina SONG, enseignante de français.
D’après les témoignages recueillis sur les lieux, cet attentat est l’œuvre de personnes armées non identifiées ayant fait usage d’armes à feu et d’explosif pour attenter aux vies innocentes, comme ce fut le cas le 24 octobre 2020, lorsqu’un groupe armé avait attaqué le complexe scolaire MOTHER FRANCISCA INTERNATIONAL BILINGUAL ACADEMY MOFRIBA à KUMBA, tué 6 élèves et fait plusieurs blessés, ou le 10 novembre 2021, lorsqu’une dizaine d’étudiants de l’Université de Buea ont été blessés suite à une attaque à l’explosif. Cette attaque fait suite à l’assassinat récent, par balles, d’une écolière de 5 ans à Buea, le 14 octobre 2021 et d’une autre de 7 ans à Bamenda, le 12 novembre.
Par ailleurs l’on ne compte plus le nombre d’enseignants tués ou kidnappés dans les régions du Sud-Ouest ou du Nord-Ouest depuis le déclenchement de la guerre entre les forces de défense du Cameroun et les groupes sécessionnistes armés anglophones.
J’écris, au nom du MRC, cette déclaration le cœur plein d’amertume. Je me suis demandé si cela en valait la peine, et, surtout, combien d’autres aurais-je à écrire encore. Devons-nous nous habituer à ces tragédies répétées et à la banalité du Mal ? Me voici condamné à reprendre les mêmes formules étalant leur impuissance.
En mon nom propre, celui du MRC et du Peuple du Changement, je prie les familles des victimes et la grande famille de l’Éducation Nationale, de recevoir nos condoléances les plus attristées.
Ce bain de sang qui continue peut être arrêté immédiatement si le pouvoir en place qui en est le principal responsable décidait de poser les actes de grandeur que lui commandent le sens de l’Etat et les considérations élémentaires d’humanité.
Le MRC :
- Dénonce et condamne fermement toute forme de violence contre des civils et à plus forte raison contre des enfants et des enseignants, au demeurant pris en otage dans le conflit armé qui sape lentement mais dangereusement les bases de la Nation camerounaise.
- Rappelle qu’en temps de guerre, les attaques volontaires contre les civils sont constitutives de crime de guerre.
- Rappelle que la guerre n’a jamais été la solution à une crise politique et que tant que durera cette guerre, les civils et autres personnes vulnérables et innocentes continueront de payer le lourd tribut dans les Régions anglophones du Cameroun.
- Invite une fois encore les dirigeants du Cameroun et les groupes sécessionnistes anglophones armés à observer un cessez-le-feu, suivi de la libération des détenus arrêtés dans le cadre de ce conflit fratricide et l’ouverture d’un dialogue inclusif avec les représentants des parties prenantes.
Je lance un appel solennel au Premier Ministre, Chief Joseph DION NGUTE, qui a donné des signes de son désir de trouver une solution sérieuse à ce conflit, aux membres du gouvernement anglophones, aux députés, sénateurs, au président de la Commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme et ses membres anglophones, au Coordonnateur de mission DDR, aux conseillers régionaux originaires des deux régions anglophones, de quelque bord politique qu’ils soient, à créer un électrochoc en démissionnant collectivement de leurs fonctions pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère. De la sorte, ils s’institueront comme de vrais leaders pour les populations dont ils sont les élites et dont ils prétendent être les représentants. Les populations martyrisées, la Nation camerounaise et l’histoire leur en seront reconnaissants.
Si la Confédération africaine de football menace de disqualifier le stade Olembe, le Cameroun affirme que l’infrastructure sera prête d’ici le 30 novembre 2021.
Par le biais du ministère des Sports et de l’Education physique, le Cameroun a fait savoir à la Confédération africaine de football (CAF) qu’elle n’est pas favorable à l’idée de la délocalisation du match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Dans la correspondance que le ministre des Sports et de l’Education physique a adressé à la CAF, il rassure sur le fait que le Stade Olembe sera prêt d’ici le 30 novembre 2021. Puisqu’il est déjà construit à 98%.
Le ministre Mouelle Kombi a rappelé que la date de livraison arrêtée pour le stade Olembe a été fixée au 30 novembre et il a réaffirmé « la volonté ferme de l’État du Cameroun et du Cocan (Comité d’organisation de la CAN NDLR) de respecter les engagements ». Il a précisé « qu’en aucun cas l’hypothèse de la délocalisation de la cérémonie d’ouverture n’est envisagée et ne peut être acceptée par le gouvernement camerounais ».
Il convient de rappeler que la CAF a été la première à écrire au Cameroun, pour exprimer ses inquiétudes au sujet de l’état d’avancement des travaux du stade Olembe.
«A 54 jours du début de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021, je dois porter à votre attention – pour suites utiles de votre part – de sérieuses inquiétudes concernant l’organisation du tournoi, en particulier en ce qui concerne les points suivants : 1- Olembé : Selon le rapport photos (état du stade au 16.11.2021 en phot. Ndlr.) l’état d’avancement des extérieurs du stade d’Olembé, dont la livraison est promise pour le 30 novembre 2021, semble sans progrès depuis ma dernière visite datant du 22 octobre. Je suis navré de constater que malgré les nombreuses visites, notamment celle du Président et du Secrétaire Général de la CAF et du vice-président de la CAF et les promesses qui ont suivi, les actes n’ont pas suivi. S’agissant du stade d’Olembe, sachez que si tout n’est pas réglé d’ici au 30 Novembre 2021, le match d’ouverture aura lieu ailleurs. Des dispositions sont d’ores et déjà été prises dans ce sens, mais ce serait malheureux pour le Comité d’Organisation, pour la CAF et pour le Cameroun», a écrit Véron Mosengo Omba le Secrétaire général de la CAF.
Liliane N.
La question de la double nationalité n’a pas été un obstacle pour la candidature de Samuel Eto’o Fils, qui brigue un mandat à la tête de la Fecafoot.
Ce jeudi 25 novembre 2021, la Commission électorale de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a rendu public, la liste des candidats retenus pour l’élection du 11 décembre 2021. Sans grande surprise pour la plupart des camerounais, cette Commission a validé la candidature de l’ancien capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o Fils. Du fait de sa double nationalité, d’aucuns ont cru qu’il ne ferait pas partie des personnes qui seront en course pour l’élection du nouveau président de la Fecafoot.
«La candidature de Samuel Eto’o Fils au poste de président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) vient d’être validée par la commission électorale. Les voies s’ouvrent pour “redonner au football camerounais toute sa grandeur”», a écrit ce jour Jean Bruno Tagne son Directeur decampagne.
Au total, il y a donc 6 candidatures qui ont été validées. Il s’agit de celle de Samuel Eto’o Fils, Seidou Mbombo Njoya, Jules Dénis Onana, Soter Nyamsi, Justin Tagouh et Zacharie Wandja. Les dossiers de candidature non validés par la commission électorale de la Fecafoot sont ceux de Maboang Kessack : le concerné est redevable de 4.462.750 FCFA à la Fédération et Boyomo Manuel pour défaut de production de lettres de parrainage requises (2/10).
Liliane N.
Cette rencontre devait permettre de rendre public les conclusions d’un travail portant sur la mise en place d’un code électoral.
Le 24 novembre 2021, Patricia Hermine Ndam Njoya, Maurice Kamto et d’autres leaders politiques devaient se rencontrer à Yaoundé, pour finaliser leur réflexion, sur la révision du Code électoral. La rencontre ayant été déclarée par Patricia Hermine Ndam Njoya la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), le sous-préfet de Yaoundé 3 a sorti un arrêté pour l’interdire. L’autorité administrative a évoqué deux motifs pour justifier sa décision. La rencontre est donc interdite aux motifs d’ingérence dans les compétences législatives et tenue en cours de session parlementaire.
Pour les hommes politiques, le sous-préfet a violé la loi et n’a pas le droit d’interdire une rencontre.
«Les motifs de l’interdiction du sous-préfet sont INFONDÉS sur le plan juridique et factuel. Il n' y a aucune interférence ou empiétement dans les compétences législatives. Le travail fait par les partis d'opposition ne consiste pas à édicter une loi. Il s'agit d'un cadre de réflexion citoyen rentrant dans les activités des parties politiques conformément à l'article 3 de la constitution qui dit clairement que les partis politiques concourent à l'expression des suffrages, avec obligation de respecter la démocratie. Ce qui leur donne absolument le droit de réfléchir sur les règles démocratiques, en vue d'un meilleur exercice d'expression des suffrages dont la performance du système électoral est la condition essentielle», affirme Anne Féconde Noah la porte-parole de Cabral Libii.
«Juste pour que les uns et les autres comprennent: chaque fois qu’un sous-préfet signe un acte d’interdiction d’une réunion publique au Cameroun, cet acte n’est qu’illégal et attaquable devant le juge administratif pour excès de pouvoir. Sauf si ce dernier requiert expressément l’implication du délégataire de l’autorité à cet effet (article 5(3)). Du coup l’interdiction ainsi que les modalités de recours contre celle-ci ne sont prévues qu’en ce qui concerne les manifestations publiques (article 8(2), (3) et (4)) », a écrit le député Cabral Libii.
Il faut rappeler que c’est en juillet 2021, que les leaders politiques se sont retrouvés pour entamer un travail d’amendement du code électoral. Il a été dit qu’au terme de ce travail, le document comportant les amendements de l’actuel Code électoral, sera partagé avec tous ceux qui ont apporté des contributions, les partenaires parties prenantes du système électoral, le gouvernement, les médias, la société civile et les amis du Cameroun.
Liliane N.
Le nom de baptême du ballon officiel de la Coupe d’Afrique des Nations est «Toghu».
Le 23 novembre 2021, la Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé le nom de baptême du ballon officiel de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Le nom choisi est «Toghu». Dans un communiqué, la CAF apporte des éclaircis sur ledit nom. Il s’agit donc du nom d’un vêtement royal et traditionnel à motifs colorés et finement brodé des peuples grassfields de la région du Nord-ouest du Cameroun.
Confectionné par Umbro, il répond «aux normes les plus élevées du jeu» et «présente des caractéristiques technologiques simples, notamment une configuration de panneaux intelligents, et il est approuvé par la FIFA pour être utilisé au niveau le plus élevé», dixit le communiqué de la CAF.
Le nom Toghu, fait référence à «un costume traditionnel multicolore et finement tissé. Il a été conçu à l’origine pour les membres de la royauté dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, mais a depuis été adopté par le reste des Camerounais comme tenue pour les occasions spéciales». «Tradition. Orné. Gloire. Héritage. Unité », a commenté l’instance africaine de football. A travers ce choix d’un ballon, la CAF a choisi de rendre hommage à la tradition et la richesse culturelle du Cameroun, pays hôte de la CAN 2021.
Il est prévu que «Toghu» soit utilisé par les 24 équipes lors des 52 matchs qui se joueront à la CAN entre le 09 janvier 2022 et le 06 février 2022.
Liliane N.
Cette délégation est conduite par le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi, qui est aussi le président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations.
On apprend des sources dignes de foi, que sur hautes instructions du président de la République, une délégation conduite par le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi, s’est rendue ce 24 novembre 2021 au Caire, précisément au siège de la Confédération Africaine de Football (CAF). L’objectif de ce déplacement est de convaincre la CAF sur la capacité du Stade Olembe à recevoir en toute sérénité le match d’ouverture et la finale de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Il convient de souligner que ce déplacement du ministre des Sports et de sa délégation pour le Caire fait suite à la dernière correspondance de la CAF. Dans ladite correspondance, l’instance faîtière du football africain menace de disqualifier le stade Olembe pour le match d’ouverture et la finale de la CAN 2021. Deux motifs sont évoqués. Il y a l’état d’avancement des travaux du stade qui ne rassure pas la CAF dans le côté sécurité. Et il y a la Covid-19.
«Je suis navré de constater que malgré les nombreuses visites, notamment celle du Président et du Secrétaire Général de la CAF et du vice-président de la CAF et les promesses qui ont suivi, les actes n’ont pas suivi. S’agissant du stade d’Olembe, sachez que si tout n’est pas réglé d’ici au 30 Novembre 2021, le match d’ouverture aura lieu ailleurs. Des dispositions sont d’ores et déjà été prises dans ce sens, mais ce serait malheureux pour le Comité d’Organisation, pour la CAF et pour le Cameroun. En comptant sur votre bonne coopération et vos actions efficaces pour assurer le respect des délais ci-avant, et en restant à votre disposition pour organiser au besoin une visioconférence, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre et Président du LOC, mes salutations distinguées », a écrit Véron Mosengo Omba, le Secrétaire Général de la CAF.
Liliane N.
L’attaque s’est produite ce matin de 24 novembre 2021.
La région du Sud-Ouest précisément la localité d’Ekondo Titi a été le terrain d’une attaque meurtrière ce matin de mercredi 24 novembre 2021. L’attaque a eu lieu au Lycée bilingue d’Ekondo Titi. Elle s’est produite au moment où les élèves observaient leur rassemblement quotidien. Selon Me Agbor Nkongoh le défenseur des droits de l’homme, il y a eu usage d’engins explosifs improvisés.
Les trois élèves tués sont Emmanuel Orume âgé de 12 ans, Joyceline Ikem âgée de 16 ans et Emmanuel Kum âgé de 17 ans. L’enseignante qui a perdu la vie s’appelle Celestina Song. Il y a aussi eu d’autres blessés parmi les élèves qui ont été conduits dans les formations sanitaires de la place. Ayant appris ce qui s’est passé au Lycée, de nombreux parents ont accouru à l’établissement scolaire pour récupérer leurs enfants.
Pour le moment, l’identité des auteurs de cette attaque n’est pas encore connue. D’aucuns parlent des séparatistes qui ont récemment appelé à la fermeture des écoles dans les régions anglophones. On apprend par ailleurs que le Lycée bilingue d’Ekondo Titi n’est pas la seule école qui a été attaquée ce matin à Ekondo Titi.
Liliane N.
La Confédération Africaine de Football a adressé une correspondance au ministre des Sports et de l’Education physique, dans laquelle, elle se montre inquiète pour l’état d’avancement des travaux du Stade Olembe.
C’est pourtant au Stade Olembe que le match d’ouverture de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) doit se jouer. Et après la visite qu’il a faite dans ce stade, le weekend dernier, le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi, s’est montré rassurant sur l’état d’avancement des travaux. Les responsables de Magil l’entreprise en charge de la construction de ce stade, ont également confirmé que la date de livraison de l’infrastructure qui est le 30 novembre prochain sera respectée.
Seulement la Confédération Africaine de Football (CAF) n’est pas du tout rassurée. La CAF dans une correspondance signée par Véron Mosengo Omba, le Secrétaire Général (SG) de l’instance faîtière du football africain le fait savoir au ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi qui est aussi le président du Comité d’organisation de la CAN (COCAN). La CAF liste un certain nombre de points sur l’état d’avancement des travaux du Stade Olembe.
«A 54 jours du début de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021, je dois porter à votre attention – pour suites utiles de votre part – de sérieuses inquiétudes concernant l’organisation du tournoi, en particulier en ce qui concerne les points suivants : 1- Olembé : Selon le rapport photos (état du stade au 16.11.2021 en phot. Ndlr.) l’état d’avancement des extérieurs du stade d’Olembé, dont la livraison est promise pour le 30 novembre 2021, semble sans progrès depuis ma dernière visite datant du 22 octobre. Je suis navré de constater que malgré les nombreuses visites, notamment celle du Président et du Secrétaire Général de la CAF et du vice-président de la CAF et les promesses qui ont suivi, les actes n’ont pas suivi. S’agissant du stade d’Olembe, sachez que si tout n’est pas réglé d’ici au 30 Novembre 2021, le match d’ouverture aura lieu ailleurs. Des dispositions sont d’ores et déjà été prises dans ce sens, mais ce serait malheureux pour le Comité d’Organisation, pour la CAF et pour le Cameroun», peut-on lire dans la correspondance du SG de la CAF.
Aussi, les inquiétudes de la CAF ne portent pas seulement sur l’état d’avancement des travaux du Stade Olembe, elle exige de mener en urgence les actions suivantes :
La CAF n’est pas aussi satisfaite du programme de maintenance des pelouses, qui selon elle reste inconsistant à ce jour.
«Le site de Bangou est impraticable, même pour des entraînements, et les travaux sont inachevés». Si bien que la CAF annonce qu’elle enverra une équipe de maintenance pelouse professionnelle qui effectuera les travaux nécessaires.
Liliane N.
Le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo a recommandé un renforcement du maillage sécuritaire à la période des fêtes de fin d’année et de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.
Qu’il s’agisse du temps des fêtes de fin d’année ou celui de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, le volet sécuritaire occupe une place importante, dans les réflexions faites par le ministère en charge de la défense au Cameroun. C’est ainsi que le lundi 21 novembre 2021, le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo a présidé une réunion spéciale d’évaluation du dispositif sécuritaire au Cameroun, dans la salle de conférence de son département ministériel à Yaoundé.
Du fait de la 33ème édition de la CAN, que le Cameroun va abriter du 09 janvier au 06 février 2022, le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi a pris part à la réunion, qui a connu la participation de toute la haute hiérarchie des forces de défense et de sécurité. On sait que la CAN est l’événement le plus attendu dans notre pays. Chaque département ministériel qui a une partition à jouer pour que la compétition connaisse un succès, se met à pied d’œuvre. Le ministre de la Défense pour ce qui est du rôle que doit jouer son département ministériel, a prescrit que la sécurité soit renforcée. Même si les matches de la CAN 2021 ne vont pas se jouer dans toutes les dix régions du pays, le ministre Joseph Beti Assomo indique que le renforcement de la sécurité doit être effectif sur l’ensemble du territoire.
«Malgré le fait que la compétition à venir se déroulera essentiellement dans cinq régions administratives sur les dix que compte ce pays, il importe de relever que la menace éventuelle sur sa sécurité pourrait provenir des autres raisons. C’est pourquoi nous devons pleinement être conscient de ce que la sécurité de la compétition concerne le pays dans l’ensemble de son territoire avec une vigilance toute particulière au niveau de nos frontières terrestres, maritimes et nos espaces aériennes» a-t-il déclaré.
Liliane N.