Le ministre de la Communication Renée Emmanuel Sadi précise qu’il ne revient à aucun concitoyen de se substituer à la justice.
Les agressions sur les homosexuels deviennent de plus en plus récurrentes au Cameroun. Dans les rues, les personnes connues pour être les adeptes de l’homosexualité sont violenLa situation est telle que le gouvernement a fait une sortie à ce propos. A travers un communiqué signé par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, il condamne ces agressions. Cette condamnation ne signifie pas que cette pratique contre nature est admise dans notre pays. Le membre du gouvernement rappelle qu’elle est punie par la loi.
«Je veux attirer l’attention de l’opinion sur la récurrence des actes de violence perpétrées par certains de nos compatriotes à l’encontre des personnes soupçonnées à tort ou à raison de pratiques homosexuelles parmi nos populations. L’homosexualité, il faut de redire, demeure une orientation sexuelle réprimée par nos lois, parce que contraire à nos réalités, à nos convictions et à notre culture, ainsi qu’aux exigences de la procréation», a déclaré le ministre.
Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi précise le sens du communiqué. Il est question d’indiquer aux populations, que nul n’a eu le droit de se substituer à la justice.
«…Il n’appartient pas à tout un chacun de ses substituer à la justice pour punir ceux ou celles qui pourraient en être convaincus». Il rappelle que ces actes constituent des voies de fait et sont punis eux aussi par la justice.
Liliane N.