La Commission électorale de la Fédération camerounaise de football a décidé de valider la candidature d’Emmanuel Maboang Kessack et de débouter Samuel Eto’o Fils qui demandait l’invalidation de celle Seidou Mbombo Njoya.
Après la publication de la liste des personnes retenues comme candidates à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), la Commission en charge de ce processus électoral a reçu six requêtes. Parmi ces six requêtes, juste une a prospéré. Il s’agit de celle d’Emmanuel Maboang Kessack. Sa candidature avait été rejetée au motif de ce qu’il «est redevable de la somme de 4 462 750 FCFA à la Fecafoot». Maboang Kessack avait déclaré ne pas se reconnaître dans ledit motif.
Pour ordonner donc le repêchage de l’ancien Lion indomptable, la commission de recours de l’instance faîtière du football camerounais s’est basée sur une sentence rendue en sa faveur dans la même affaire lors du dernier processus électoral à la Fecafoot en 2018.
«…Considérant que lors des élections à la Présidence et au Bureau de la Fecafoot, la candidature de sieur Maboang Kessack Emmanuel avait été invalidée pour les mêmes raisons…Par la commission électorale; qu’à la suite d’un recours introduit par le candidat Maboang Kessack Emmanuel, la commission électorale a…réhabilité sa candidature, que la même commission ne saurait pour le même motif et à date, invalider la candidature du candidat Maboang Kessack pour les élections du 11 décembre 2021, qu’il y a lieu de le déclarer fondé sur ce chef de demande et d’ordonner à la Commission électorale de réhabiliter sa candidature au poste de président de la Fecafoot», peut-on lire dans le document de la Fédération.
Samuel Eto’o Fils
Il n’y a pas qu’Emmanuel Maboang Kessack qui a déposé un recours à la Fecafoot. Il y a aussi Samuel Eto’o Fils qui a saisi la commission électorale pour demander que la candidature de Seidou Mbombo Njoya soit invalidée. Ladite commission a déclaré à l’unanimité des voix des membres qui la composent, que le recours d’Eto’o est irrecevable pour cause de forclusion.
Il faut souligner que Samuel Eto’o et d’autres délégués reprochent à Seidou Mbombo Njoya de n’avoir pas respecter l’article 7 alinéa 2 du Code électoral de la Fécafoot qui stipule que «tout salarié ou employé de la Fecafoot candidat à un poste électif doit au préalable démissionner de ses fonctions au moins trois (03) mois avant la date du scrutin », dispose l’article 19 alinéa 3 des statuts de la Fécafoot. De même : « le secrétaire général ou tout autre employé de la Fécafoot, qui aspire à être candidat à une fonction élective, doit en informer par écrit la Commission électorale et démissionner de ses fonctions avant la convocation du corps électoral».
Liliane N.