Le gardien des Lions indomptables André Onana a été victime d’un accident de circulation dans la matinée de ce mardi 22 mars 2022.
Plus de peur que de mal, apprend-on des sources dignes de foi. En dépit de l’accident de la circulation que le gardien des goals des Lions indomptables André Onana a eu, il va bien. L'accident en question s’est produit tôt ce matin à Sombo sur l'axe Yaoundé/Douala. Les premières images de cet accident révèlent un carambolage, dans lequel était impliqué au moins trois véhicules, dont celui du gardien de l’Ajax Amsterdam. L’avant de la voiture d’Onana, un Range Rover de couleur grise, a été complètement endommagé.
Onana quittait la ville de Yaoundé pour se rendre à Douala, dans l’optique de rejoindre ses coéquipiers déjà en stage, dans la perspective de la double confrontation Cameroun-Algérie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. La nouvelle qui s’est répandue comme une poudre sur la toile, a suscité la réaction de nombreux internautes qui ont apporté leur soutien au Lion.
«Rien ne pouvait Lui arriver. Il nous a promis un truc : empêcher Mahrez d'aller au Mondial. Et il tient toujours ses promesses», a écrit en commentaire sur la page Facebook du confrère Cameroon tribune un certain Ramsès Bré Tana.
Toutefois, on apprend qu’André Onana va subir des examens approfondis dans un centre hospitalier de référence de Douala. Il faut rappeler que le match aller contre les Fennecs d’Algérie va se jouer le 25 mars prochain au stade de Japoma, puis le retour sera le 29 mars à Blida en Algérie.
Liliane N.
Dans ce nouveau bureau de l’Assemblée nationale, les cinq premiers vice-présidents appartiennent au parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Vendredi le 18 mars 2022, il y a eu à l’Assemblée nationale, élection du président de cette chambre du parlement. Sans aucune surprise, le très honorable Cavaye Yéguié Djibril a été reconduit à ce poste qu’il tient depuis une trentaine d’années avec 148 voix sur 161 exprimées. La chambre basse du parlement a aussi procédé à l’actualisation de son bureau. On observe que le parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) y est fortement représenté.
Pour le poste de premier vice-président, seul le sortant Hilarion Etong du RDPC, était candidat à sa propre succession. Le natif de Mbet 1, dans la Région du Centre, est aussi réélu. Le RDPC ne s'est pas contenté seulement de la présidence et de la première vice-présidence, il a aussi pris quatre des cinq autres postes de vice-président. Le strapontin de la sixième vice-présidence est abandonné à Abba Alim, député PNUD. Le parti au pouvoir a également quatre des cinq postes de Questeurs et dix des douze postes de Secrétaire.
Liliane N.
La femme politique Anne Féconde Noah affirme à la suite de la candidature du député Nintcheu au poste de président de l’Assemblée nationale, que les uns et les autres semblent avoir compris que le vote est sert à quelque chose.
Retrouvez ci-dessous sa tribune
ENTRE 2020 ET 2022 , LES POSITIONS SEMBLENT AVOIR ÉVOLUÉ. FINALEMENT, VOTER SERT À QUELQUE CHOSE.
Je note pour l’apprécier d’ailleurs que non seulement l’Assemblée Nationale suscite plus d’intérêt que l’on aurait pu le penser , au regard du discours qui proliférait sur les réseaux sociaux dernièrement, et selon lequel cette institution ne servirait à rien.
Je constate aussi que contrairement à un message très répandu dernièrement, nos compatriotes y compris ceux qui avaient <<démissionné >> , croient dorénavant que voter sert à quelque chose.
Depuis cet après-midi , ils soutiennent avec passion que voter Sert à quelque chose , mieux encore les mêmes qui soutenaient mordicus qu’il faut abandonner toutes les Institutions au RDPC, pensent dorénavant que voter même symboliquement c’est extrêmement important pour la démocratie.
Je salue cette avancée idéologique , et je suis convaincue que l’opposition sera davantage représentée au parlement en 2025. Les multiples difficultés que les candidats de l’opposition rencontrent simplement pour constituer des listes et monter les dossiers ne feront plus peur , la démission ne sera plus un refuge , personne ne fuira plus le combat , le rôle du commentateur inactif ne sera plus attrayant.
Nous serons plus nombreux à aller à la bataille , et le peuple aura plus de représentants à l’AN , au nom de la démocratie, et de ses symboles.
Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding affirme que le député Cabral Libii ne pouvait pas accorder sa voix à l’honorable Jean Michel Nintcheu, qui a porté sa candidature à l’élection du président de l’Assemblée nationale.
Le dimanche 20 mars 2022, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding faisait partie du panel d’invités du programme d’Equinoxe Tv Droit de réponse et qui se sont exprimés sur la candidature posée par le député Jean Michel Nintcheu pour challenger le très honorable Cavaye Yéguié Djibril au poste de président de l’Assemblée nationale. Parlant spécifiquement du président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale Cabral Libii, il a indiqué que celui-ci est un manipulateur qui ne pouvait en aucun cas accorder sa voix au député de l’opposition Nintcheu.
«Le député Cabral Libii pour qui j’ai beaucoup de respect fait aujourd’hui dans la manipulation. Il est secrétaire de ce bureau de l’Assemblée nationale. Vous croyez qu’il allait abandonner ses avantages pour galérer avec Nintcheu ? C’est une leçon pour Nintcheu. Il doit comprendre qu’il n’a pas d’ami à l’Assemblée nationale », a déclaré le Biyayiste.
Il convient de rappeler que vendredi dernier, le député du Social democratic front Nintcheu n’a pas bénéficié du soutien de ses camarades du groupe parlementaire baptisé «l’union pour le changement», nouvellement créé par lui, Cabral Libii et autres leaders des partis politiques de l’opposition représentés à l’Assemblée nationale. Il s’est retrouvé avec son unique voix contre 161 en faveur du très honorable Cavaye et 12 bulletins nuls.
L’opinion se demandant donc comment le député Nintcheu n’a pu qu’avoir son unique voix alors qu’il est dans un groupe parlementaire avec d’autres opposants notamment, Cabral Libii, ce dernier se défendant sur Canal 2 international a indiqué que la candidature de Nontcheu était sans enjeu.
Liliane N.
L’expert question d’économie Dieudonné Essomba vient de publier un 3e article pour mieux préciser sa pensée sur la question de la grève des enseignants.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba
GREVE DES ENSEIGNANTS : LA SOLUTION (Article 3)
Ce 3ème article clôture mon intervention sur la grève des enseignants.
Certains Camerounais se méprennent sur le sens précis de ma pensée qu’il importe de bien préciser : en aucun cas je n’ai demandé aux enseignants de ne pas réclamer leurs droits, bien au contraire !
J’explique tout simplement que notre modèle institutionnel place la priorité sur la sécurité du groupe dirigeant, la stabilité de l’Etat unitaire et la pérennité du régime. Cela n’enlève absolument rien au rôle et à l’importance stratégique de l’Education que personne, y compris l’Etat, ne conteste. Quand la situation économique est bonne, l’Etat va satisfaire tout le monde.
Mais dans un environnement rationné ou les ressources sont rares, les réclamations des enseignants, fondées ou non, font d’eux des concurrents directs des secteurs de souveraineté sur les ressources de l’Etat. Et dans cette concurrence, ils passent au second plan, car l’Etat ne renoncera jamais à ses missions régaliennes pour s’occuper d’eux. On ne peut donc résoudre leur problème que si l’Economie du pays est saine.
Le problème posé aujourd’hui est que l’Economie du Cameroun n’est plus saine. Le pays, très mal géré depuis l’Atteinte du Point d’Achèvement en 2006, s’est embarqué sur la dangereuse piste des Grands Projets dont le succès réclamait plus de sérieux et plus de professionnalisme, mais qui ont été dévoyés par des imposteurs de métier, générant une dette extérieure insoutenable de 7.000 Milliards qu’il est temps de rembourser.
Et nous devons rembourser, que cela nous plaise eu non, car les autres pays ne sont pas nos esclaves pour nous donner leur argent sans payer.
Et la situation s’est aggravée avec la maladroite gestion du problème anglophone qui nous a accouchés d’une terrible Sécession qui saigne les finances publiques à blanc.
Le Trésor Public est vide et le FMI a pris le contrôle de notre budget. Notre Gouvernement doit lui obéir en frétillant la queue comme un toutou, et ses « hautes instructions » ne sont que de pures bravades sans incidence significative sur l’orientation de nos dépenses.
Dans ces conditions, le combat mené par les enseignants pour rentrer dans leurs droits légitimes vient un peu tard et on peut regretter qu’ils aient trop attendu, au lieu d’agir au moment où le Gouvernement disposait encore des marges de manœuvre.
Au stade où nous en sommes, le Cameroun n’a pas les moyens ni d’apurer leurs arriérés, ni de répondre à leur fameux « Statut de l’Enseignant ».
Ils n’ont aucun moyen d’améliorer significativement leur situation dans le Cameroun actuel, et leur mouvement ne peut avoir que deux issues :
– L’ETOUFFEMENT PROVISOIRE DU MOUVEMENT : ici, le Gouvernement va tenter d’amadouer les enseignants à travers des promesses mielleuses et impossibles à tenir, mais assorties d’un début de réalisation pour faire illusion, le temps que la situation se calme.
Et si ces techniques douces ne fonctionnent pas, le Gouvernement essaiera d’amplifier les fractures internes de la corporation pour diviser le mouvement, et fera appel à des mesures de contrainte telles que la répression des grévistes, la suspension des salaires, les affectations disciplinaires, la brutalité policière ou les emprisonnements.
Mais même si le Gouvernement arrive à mater le mouvement par ces méthodes, ce ne sera qu’un répit, puisqu’il ressurgira dans 2 ou 3 ans, sous une forme plus violente et plus radicale.
-UNE REVOLUTION : le Gouvernement peut échouer dans ses tentatives de séduction et de menace. Dans ce cas, les enseignants refusent les promesses et affrontent ses intimidations, soutenus par d’autres corporations, voire par toute la population excédée de la mauvaise gouvernance dont tout le monde se plait.
Ce scénario conduit à l’effondrement du régime, conformément aux terreurs des partisans du régime qu’on voit maintenant aux abois, mais aussi aux espérances secrètes de ses nombreux ennemis déclarés ou cachés qui voit dans cette grève une opportunité d’insurrection.
Mais même victorieuse, une telle insurrection ne résoudrait pas le problème des enseignants, car le nouveau pouvoir sera confronté exactement aux mêmes préoccupations de protection des dirigeaient et de la stabilité de l’Etat. Avec, exactement les mêmes résultats : l’éducation toujours au second plan…
Comme on le voit, il n’y a aucune solution du problème des enseignants dans l’organisation institutionnelle actuelle du Cameroun.
Le principal enjeu recherché dans l’Education est un système éducatif performant, marqué notamment par :
Il est évident qu’aucun de ces aspects n’est respecté au Cameroun. Certaines écoles ne sont réduites qu’à quelques huttes, exposant écoliers et maîtres à toutes les intempéries. Dans les villes, on trouve des salles de classe bondés de 180 élèves, certains assis à terre, ce qui n’empêche pas un chômage massif des enseignants formés, notamment les instituteurs.
Sur le plan budgétaire, le secteur éducatif accumule d’importants déséquilibres structurels non seulement par rapport aux subventions promises aux partenaires privés, mais aussi par rapport aux rémunérations de ses propres agents.
Face à cela, le principal défi est, non seulement de rattraper les retards accumulés sur le plan de l’investissement, des effectifs des enseignants et de leurs rémunérations, mais aussi de faire front à une population scolaire dont les effectifs augmentent chaque année de 500.000 jeunes enfants !
D’où la question suivante : est-il possible de mettre un système respectant ces contraintes au Cameroun ? La réponse est fournie par une analyse synoptique des systèmes éducatifs envisageables avec le potentiel effectif du Cameroun.
Notre système éducatif, conçu dans un cadre unitaire, est excessivement coûteux et inefficient à plusieurs ponts de vue :
3.1. SUR LE PLAN BUDGETAIRE
UNE STRUCTURE INSTITUTIONNELLE COUTEUSE : le secteur éducatif au Cameroun est géré par 4 Ministres, sans compter les Secrétaires d’Etat et les Secrétaires généraux.
Or, l’entretien d’un Ministre est excessivement élevé : leur logement associé aux commodités gratuites telles que le téléphone, l’électricité ou l’eau, les véhicules avec les budgets d’entretien et de carburant, le personnel à solde global rattaché à leur personne (chauffeurs, cuisiniers, boys, etc.), la mobilisation des FDS (police gendarmerie) pour leur propre sécurité et celle de leur concession, l’hôtel particulier, tout cela coûte terriblement cher aux Finances Publiques.
Lorsqu’à cela, on ajoute les caisses d’avance, certaines obligations politiques qu’ils doivent assumer dans leurs partis politiques respectifs, le coût moyen d’entretien d’un Ministre au Cameroun est d’un milliard de FCA.
A cela, il faut ajouter son cabinet qui comprend 3 ou 4 Conseillers Techniques et un grand nombre d’Inspecteurs dont l’utilité fonctionnelle est rarement évidente, mais qui, en tant que hauts cadres, pèsent très lourdement sur les Finances Publiques, puisqu’ils bénéficient à leur tout des lignes budgétaires, de véhicules et de logements gratuits.
Enfin, viennent les Directeurs qui gèrent chacun un secteur et qui, regroupés tous à Yaoundé, prétendent encadrer l’ensemble du Cameroun, ce qui entraîne un fonctionnement nécessairement dispendieux en termes de collecte d’information, de prise de décision et de missions sur le terrain.
A contrario, un Cameroun Fédéral aurait :
– un seul Ministre de l’Education Nationale, entouré d’une Administration allégée et essentiellement formée de hauts cadres spécialisés dans des missions d’encadrement des Etats Régionaux
-des Ministres régionaux coûtant beaucoup moins cher (5 fois moins cher qu’un Ministre central), avec des Directeurs Régionaux chargés de l’administration opérationnelle de l’Education et pesant beaucoup moins sur les Finances Publiques.
Une évaluation circonstanciée montre que le gain net, pour la même efficacité, serait de 21 Milliards de FCFA en faveur de l’Etat fédéral.
SUR LES INVESTISSEMENTS, la structure unitaire du Cameroun pèse lourdement sur la qualité de l’investissement public. Tout d’abord, la mercuriale nationale des prix qui fixe les prix à respecter est établie à maxima, puisqu’elle doit intégrer tous les cas d’espèce du Cameroun. Ainsi, on va fixer le coût d’une salle de classe à 10 Millions de FCFA, qu’on soit à Douala ou à Touboro, ce qui requiert absolument que le prix soit fixé sur la base du leu le plus cher.
Ensuite, il existe des surcoûts liés aux procédures du marché qui sont lourdes et dispendieuses (commissions des marchés, commissions de réception, appels d’offres, etc.). A quo s’ajoutent des coûts informels tels que la longueur des procédures pour le paiement des prestataires multiplient les charges, entretiennent les réseaux de corruption et de népotisme.
Naguère, feu Cardinal TOUMI avait rappelé que lorsque la mercuriale fixait le cout d‘une salle de classe à 8 Millions au NOSO, le coût réel du même bâtiment réalisé par la Procure de l’Eglise catholique n’était que de 3 Millions.
En outre, le choix des investissements est fortement tributaire des biais politiques qui perturbent les lieux de création optimale des établissements scolaires et l’affectation des ressources financières et humaines.
Enfin, l’entretien de ces investissements reste extrêmement défectueux et dispendieux. La confection d’un toit détruit par une tornade va requérir une interminable procédure particulièrement coûteuse en termes de mobilisation de ressources humaines et financières, où il faut des enquêtes, des descentes sur le terrain du Gouverneur, un compte-rendu à envoyer au Ministre à Yaoundé, la budgétisation de la dépense, l’appel d’offre, les commissions d’évaluation, les commission de validation, etc.
Du pur n’importe quoi !
Un modèle Fédéral, où la décision d’investissement est prise par un Gouvernement Local a des procédures considérablement plus allégées, avec plus de rapidité dans la prise de décision et plus de rigueur dans le choix de l‘investissement.
Une évaluation circonstanciée montre que le gain net, pour la même efficacité, serait de 30 Milliards de FCFA pour l’Etat fédéral.
3.2. SUR LE PLAN MICROECONOMIQUE
Sur le plan du personnel, le choix d’une organisation unitaire entraine des coûts et des pertes d’opportunités au système productif :
-le suivi des dossiers oblige les enseignants à se déplacer en permanence à Yaoundé, ce qui se traduit naturellement par des pertes de temps et d’argent, pertes qui, même supportées par le personnel, n’en constitue pas moins une perte pour l’Economie nationale.
-la délocalisation coûte également cher : les multiples affectations d’une Région à l’autre entraînent des coûts terrifiants en termes de frais de relève pour l’Etat central, de paiement de congé, etc. Pour l’agent public lui-même, ces affectations dans les lieux éloignés de leur localité d’origine ou de leur résidence principale sont très déstabilisantes et se traduisent concrètement par des surcoûts en termes de délocalisation des familles, des voyages au village pour des événements comme les deuils ou les réunions, etc.
-une importante perte d’opportunité : un enseignant proche de sa localité d’origine ou de son lieu de résidence principale peut mener, parallèlement à l’enseignement, des activités supplémentaires comme l’agriculture ou l’élevage, ce qui améliore son revenu et celui de la Nation. Mais cela requiert une grande stabilité, ce qui n’est pas possible dans une gestion unitaire de l’éducation où on peut l’affecter partout à tout moment.
Dans un Etat fédéral où le personnel régional est essentiellement recruté dans la population locale, de tels problèmes sont considérablement allégés.
3.3. SUR LE PLAN DES RESSOURCES
Un Etat unitaire est trop moderne et trop procédurier par rapport au système productif, et la fiscalité du secteur informel lui échappe complètement. Ses mécanismes de fonctionnement ne permettent pas d’optimiser la collecte fiscale. A cet effet, il faut se rappeler que les ressources budgétaires proviennent pour moitié des recettes fiscales, pour un quart des recettes douanières et pour l’autre quart des recettes pétrolières.
Les recettes fiscales sont, pour 85%, prélevées sur les multinationales, plus faciles et moins coûteuses à taxer. En effet, il suffit pour l’Etat d’imposer un droit d’assises de 50 FCFA sur une bière pour qu’il se retrouve instantanément avec 10 milliards de FCFA ! A contrario, il ne peut pas obtenir le même résultat s’il procède en aval, en fiscalisant les bars.
Cela lui réclamerait une lourde armada de collecteurs d’impôts qui devraient se faire accompagner d’importantes escouades de gendarmes, ce qui ne dispenserait pas ces équipes de conflits avec les commerçants, des bagarres de rues et d’interminables procès à répétition.
Trop lourd du point de vue des couts de collecte et très contreproductif du point de vue politique. A contrario, les Régions et les Communes sont plus armées à collecter de telles ressources. Ainsi, de par son mode de fonctionnement, l’Etat Central n’est pas capable de fiscaliser le secteur informel que sa loi ne reconnait pas.
Par contre, les mairies prélèvent les impôts sur toute activité, par exemple, les tickets quotidiens payés par les Baïsellam dans les marches populaires.
Autrement dit, les Etats Régionaux et les Communes disposent d’un potentiel de fiscalisation du secteur informel qui échappe totalement à un Etat unitaire. Et ce potentiel peut être évalué à 300 Milliards de FCFA.
Outre les recettes fiscales, l’Etat Régional et la Commune peuvent élargir leurs ressources à travers :
-la mobilisation de leur Diaspora, plus sensible à leurs sollicitations plutôt qu’à celle d’un Etat unitaire perçu comme un gouffre à sous et un centre de corruption et de détournement
-le droit de développer des activités de production et d’en tirer d’importants dividendes, contrairement à l’Etat unitaire interdit de telles activités par le FMI.
3/.4. SUR LE PLAN DE L’EFFICACITE
La segmentation de l’Etat introduit des éléments d’incitation qui améliorent mécaniquement son efficacité et qui n’existent pas dans l’Etat unitaire :
-LA RESPONSABILITE : chaque Etat régional se retrouve responsable de son propre système éducatif. Si ses salles de classe sont en nattes, ce n’est plus le fait d’un Gouvernement central qui ne les aime pas, mais des incompétences de ses propres natifs et résidents
-LA SPECIALISATION : la segmentation de l’Etat confère à chaque Etat Régional une institution dédiée à son développement. Les Ministres régionaux assument leurs résultats et sont politiquement punis s’ils échouent. Contrairement aux Délégués Régionaux qui n’assument rien et vadrouillent dans toute la République pour étoffer leur carrière.
-L’EMULATION : Le système fédéral donne aux populations de chaque Etat Régional un référentiel de comparaison de la qualité des dirigeants qu’elles ont élus. Par exemple, si les enseignants de l’Adamaoua grèvent alors que ceux du Littoral ne grèvent pas, on voit bien que le problème est la gouvernance du Ministre Régional de l’Education de l’Adamaoua.
Cela poussera donc le Gouvernement de l’Adamaoua à aligner son comportement aux meilleurs Etats Régionaux.
Si on fait le bilan total des avantages d’un Cameroun fédéral dans tous ces compartiments, on se retrouve avec un gain net de plus de 1000 Milliards de ressources additionnelles, ce qui est largement suffisant pour améliorer considérablement la situation des infrastructures éducatives, le traitement des enseignants, le renforcement des effectifs avec un recrutement massif, sans compter d’autres avantages macroéconomiques et microéconomiques.
En définitive, l’Etat unitaire, trop coûteux dans son fonctionnement, trop limité dans ses ressources, n’est pas capable d’adresser les problèmes de l’Education au Cameroun. Les enseignants ne gagneront rien s’ils ne réagissent pas fermement, cela reste vrai, mais ils ne gagneront rien non plus s’ils bloquent leurs réclamations dans un Etat unitaire.
Seule, une organisation de type fédéral ouvre d’importantes perspectives pour résoudre ces problèmes, en termes de ressources additionnelles (plus de 1.000 Milliards), en termes de fluidité dans le fonctionnement des institutions, en termes d’ordre de priorité.
D’où l’impérieuse nécessité de CONTRAINDRE le régime de Yaoundé à aller à un modèle fédéral et de rejeter sa « décentralisation administrative », où l’Etat restera le seul maître des décisions et des ressources qu’il affectera à sa discrétion. Comment pourrait-il s’empêcher de privilégier ses propres préoccupations, en réservant les miettes aux Régions, reproduisant en fait son administration unitaire centralisée derrière une pseudo-décentralisation ?
Eu égard à ce qui précède, la solution au problème des enseignants et d’autres problèmes connexes passent par les mesures suivantes :
Chaque corporation finance la bourse de ses étudiants par Etat.
Sans ces mesures, les problèmes ne feront que s’accumuler au Cameroun, sans le moindre espoir de les résoudre.
Dans les prochains articles, je vais revenir point par point sur ces réformes, tout en répondant aux nombreuses questions.
L’étudiant retrouvé mort lundi dernier s’appelait Franck Donald Tchuingoua Tcheutcha. Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital de district de Bansoa.
C’est une si bien triste nouvelle qui provient de Bansoa quartier situé dans la région de l’Ouest. Le corps sans vie d’un étudiant répondant au nom de Franck Donald Tchuingoua Tcheutcha a été découvert dans sa chambre. L’étudiant inscrit à l’institut supérieur polytechnique de Bansoa vivait dans une mini-cité en contrebas de l’ancienne commune de Penka-Michel.
D’après le quotidien à capitaux publics Cameroon tribune, ce sont les odeurs insupportables et le sang coulant de sa chambre qui ont attiré l’attention du voisinage. Une fois la chambre cassée, on a découvert Franck Donald Tchuingoua Tcheutcha dans un état avancé de putréfaction. Ses voisins pris de peur ont alerté les autorités administratives et municipales. Selon leur témoignage Franck qui était étudiant de première année de la filière agriculture à l’institut supérieur polytechnique de Bansoa ne présentait aucun signe de maladie. Jean-Pierre Fozang, le maire de Penka-Michel a indiqué que la dépouille a été déposée à la morgue de l'hôpital de district de la ville, et une enquête est ouverte.
Liliane N.
Ils ont saisi à cet effet, l’Honorable Koa Fegue Laurentine, épse Mbede, la doyenne d’âge de l’Assemblée Nationale.
Après que l’idée de la mise sur pied de leur groupe parlementaire ait été contestée, le Social democratic front (SDF), le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), l'Union des Mouvements Socialistes (UMS) et l'Union Démocratique du Cameroun (UDC) ne sont pas restés inactif. Ils ont aussi décidé à leur tour de saisir la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale l’Honorable Koa Fegue Laurentine, épse Mbede, déjà interpellé à ce sujet par les députés du parti au pouvoir le RDPC. Il faut préciser que ce sont les députés Hersesse Zondou et Marguerite Dissake du RDPC qui contestent l’existence d’un parti appelé « Union pour le Changement ».
Les parlementaires Cabral Libii, Joshua Osih, Koupit Adamou et Pierre Kwemo dénoncent « un tract qui peut nuire à l’image et à la bonne marche » de l’Assemblée Nationale. Ils se montrent indignés par des contestations venant d’un nombre « insignifiant » de députés du RDPC. lls soutiennent qu’« aucune commission générale n’a encore été constitué par l’Assemblée Nationale du Cameroun ; en effet, à la lumière de l’article 21 du Règlement Intérieur, les commission générales ne sont constituées qu’après l’élection du bureau définitif » et rappellent le processus d’élection desdites commissions.
Par ailleurs, ils font ainsi savoir que la commission des lois constitutionnelles est incompétente pour examiner les propositions de résolutions, les pétitions et l’activité interne de l’Assemblée Nationale. Elle ferait ainsi preuve d’imposture en s’élevant contre l’idée d’un groupe parlementaire.
Liliane N.
Le château d’eau construit par le 53ème bataillon d’infanterie motorisée, va alimenter cinq quartiers de la ville de Wum.
Contraintes d’aller s’approvisionner en eau dans les rivières environnantes, les populations de la ville de Wum dans la région du Nord-Ouest peuvent dès à présent poussé un ouf de soulagement. Le 53ème bataillon d’infanterie motorisée vient de construire dans leur localité un forage et un château de 20 000 litres au sommet d’une colline qui surplombe le chef-lieu du département de la Menchum. L’ouvrage a même déjà été inauguré. L’inauguration s’est faite en présence du général de Brigade Nka Valère, commandant de la 5ème région militaire interarmées.
« Les populations avaient l’habitude d’aller dans les rivières se ravitailler en eau potable. Le problème d’eau ne va plus se poser pour ces quartiers qui sont connectées à ce réservoir », a déclaré le commandant du 53ème bataillon d’infanterie motorisée, le lieutenant-colonel Yaouba Maidoki.
« Le problème d’eau ne se posera plus. Nous sommes fiers de recevoir ce forage », a aussi déclaré Joseph Asuo, le chef du quartier Nguetse.
Selon la CRTV, « l’inauguration de l’ouvrage a amené le général de brigade Nka Valère à aller au contact des populations des quartiers bénéficiaires. Il a pu apprécier avec ces dernières la qualité du précieux liquide fruit de la collaboration ».
La persistance de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus et l’effectivité de l’intégration dans la sous-région sont les sujets évoqués par Paul Biya le président en exercice de la Communauté Economique et monétaire de l’Afrique centrale.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité du discours circonstanciel du Chef de l’Etat
« Cette Journée est un moment important de réflexion autour des grandes problématiques de développement et d'intégration de notre espace communautaire.
Le contexte de l'édition de cette année reste toujours marqué par des crises sanitaires, sécuritaires, économiques et financières. Leurs répercussions sur l'économie mondiale n'épargnent pas notre sous-région.
Alors que notre communauté retrouvait progressivement la vitalité de son économie, cette tendance a été freinée par la survenance de la pandémie du coronavirus (COVID-19). Cependant, notre sous-région a su faire preuve de résilience.
Les résultats obtenus dans la mise en œuvre de nos plans de riposte, soutenus par nos Partenaires au Développement, en sont le témoignage. Nos efforts doivent se poursuivre. Le retour à de meilleures conditions pour une croissance économique forte, durable et inclusive en dépend. Nos populations doivent rester mobilisées face à la pandémie. La vaccination nous permettra d'atteindre le plus rapidement l'immunité collective recherchée.
Alors, notre combat pour l'éradication de l'extrême pauvreté pourra vigoureusement reprendre et conduire notre espace sous-régional vers l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l'horizon 2030.
Mais, nous devons constater la timidité de la reprise économique en zone CEMAC et les menaces qui pèsent sur le pouvoir d'achat. Nos équilibres macro-économiques intérieurs et extérieurs demeurent encore fragiles malgré une orientation favorable. Cette situation découle de la faible vitesse imprimée au processus de redressement économique et social dans la sous-région. Il nous faudra accélérer la mise en œuvre des réformes structurelles contenues dans notre Programme Régional de Réformes Economiques et Financières. C'est la voie que nous recommandent les experts pour la consolidation de la vitalité économique de notre sous-région afin de gagner le pari de l'Emergence.
Peuples de la CEMAC,
Les chocs exogènes auxquels nos pays continuent de faire face n'ont point altéré la pertinence de l'objectif d'une croissance économique forte, durable, inclusive et créatrice d'emplois en zone CEMAC.
C'est ce qui justifie le choix du thème de la présente édition, intitulé « Renforcer les échanges commerciaux entre les pays de la CEMAC, pour une relance économique post-COVID, forte, durable, inclusive et créatrice d'emplois à l'orée d'une vision d'industrialisation de la sous-région ».
En effet, la relance économique post-COVID est notre principale préoccupation. Cette relance souhaitée doit reposer sur le renforcement des échanges économiques entre nos Etats. Notre prospérité et notre résilience économique ne peuvent être assurées par le volume actuel du commerce au sein de notre sous-région. Celui-ci ne dépasse guère 3% de l'ensemble des échanges avec le reste du monde.
De même, notre croissance a été jusqu'ici largement tirée par nos exportations de matières premières non transformées. Une faiblesse structurelle à la base de nos vulnérabilités récurrentes. C'est pourquoi nous devons renforcer les échanges commerciaux sous-régionaux. Car seule une dynamique de relance économique post-COVID endogène est susceptible d'engendrer une croissance robuste, verte et riche en emplois.
L'approfondissement de notre intégration reste un levier essentiel. Notre objectif est la libre circulation transfrontalière des personnes et des biens. Nos textes communautaires l'ont clairement consacré. Des efforts additionnels sont tout de même nécessaires pour en assurer une mise en application réussie à la satisfaction de nos peuples.
Notre capacité à promouvoir l'industrialisation de notre communauté est également tributaire de notre degré d'intégration. Nos projets intégrateurs doivent aboutir à des infrastructures facilitant la circulation des personnes et des biens, tout en améliorant les conditions de compétitivité de nos économies. La CEMAC doit devenir un marché attractif pour les investisseurs.
Une CEMAC consolidée dans une Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF), est le meilleur gage de réussite de la transformation structurelle de nos économies vers l'industrialisation.
Cette dynamique d'industrialisation et d'intégration des chaînes de valeur est un vecteur de création d'emplois décents pour notre jeunesse.
Messieurs les Chefs d'Etat de la CEMAC,
Peuples de la CEMAC,
Les crises que connait le monde actuellement ont besoin de solidarité pour être résolues. Notre communauté la CEMAC, a dès sa création fait le choix de la solidarité.
Plus d'un demi-siècle après, l'ambition pour une intégration harmonieuse, une solidarité agissante et une complémentarité des peuples doit continuer de mobiliser toutes les filles et tous les fils de la CEMAC.
Tachons de garder vive la flamme qui illumine le chemin de l'intégration sous-régionale. Elle a besoin du concours de tous les citoyens de notre Communauté. Nous devons renforcer notre attachement aux vertus de l'intégration.
Avec le soutien précieux de nos Partenaires Techniques et Financiers, nos efforts communs autour des plans de riposte à la COVID-19 et à la relance en zone CEMAC, nous conduiront vers la prospérité partagée, le développement durable et inclusif.
Plus que par le passé, notre engagement et notre détermination en faveur du renforcement de l'intégration de la CEMAC, apporteront le rayonnement économique et social à notre espace communautaire pour le bien et le bien-être de nos populations.
Je souhaite plein succès aux activités marquant la commémoration de la 13ème édition de la Journée de la CEMAC.
Vive l'intégration Sous-Régionale !
Vive la CEMAC ! »
L’objectif de la descente du gouverneur Paul Naseri Bea au Lycée général Leclerc de Yaoundé est d’évaluer la situation en rapport avec la grève des enseignants.
C’est une information qui a été relayée par le confrère Crtv Web. Paul Naseri Bea le gouverneur de la région du Centre a fait une descente ce jeudi matin au Lycée général Leclerc de Yaoundé. Le but de ladite descente était de pouvoir faire une évaluation de la situation liée au déroulement des enseignements. Alors qu’il était au Lycée Leclerc, le gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua présidait dans la Salle des banquets de ses services à Bonanjo, à Douala, une séance de concertation avec l'ensemble de la communauté éducative.
Ces actions des gouverneurs des régions du Centre et du Littoral sont motivés par la demande du ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji qui a demandé à ses collaborateurs la semaine dernière, d’accentuer la communication sur les mesures prescrites par le président de la République Paul Biya pour résoudre les problèmes des enseignants. Ces mesures sont entre autres la constitution systématique des dossiers d’intégration des enseignants avant la fin de leur formation; le dépôt systématique des dossiers d’intégration des lauréats des ENS et ENSET au Ministère de la Fonction publique; la dématérialisation du traitement des dossiers d’intégration dans la Fonction publique. Il a également prescrit pour ce qui est des mesures financières entre autres le versement du complément salarial à partir du mois de mars 2022 aux enseignants qui ne perçoivent que 2/3 de leur salaire; le paiement de l’indemnité de non logement à partir du mois de mars 2022; l’apurement à partir du mois de mai 2022, des rappels relatifs à l’indemnité de non logement et au complément salarial et le paiement à partir du mois de juin 2022, des rappels relatifs aux avancements des enseignants.
Liliane N.