Le Front des démocrates camerounais invite le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding à rejoindre les rangs de son parti politique.
Le Front des démocrates camerounais (FDC) de Denis Emilien Atangana n’a pas perdu du temps pour courtiser le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding. Il pense que le désormais ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) sera à sa place dans sa formation politique.
«Cher professeur Messanga Nyamding vous être un homme dynamique, courageux et ambitieux qui doit faire la politique dans un environnement saint et dans une équipe avec des gens sincères. Rejoignez le FDC ! Le FDC est fait pour vous ! Le FDC vous permettra de rester un homme politique libre et patriote», a écrit l’homme politique sur sa page Facebook.
Si le FDC croit que le Pr Messanga Nyamding doit retrouver les rangs de son parti politique, il y en a qui pensent qu’il doit plutôt créer sa propre formation politique. Le cinéaste Jean-Pierre Bekolo se dit être prêt à être membre de cette formation politique.
« Le Rdpc n’a jamais exclu ses voleurs. Ceux à Kondengui en sont toujours membres. Si Messanga Nyamding crée son parti politique pour se présenter en 2025, je serai son 1er membre ! », a-t-il écrit sur son compte Facebook.
A titre de rappel, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a été exclu définitivement des rangs du RDPC. Il n’a pas caché sa déception après avoir appris la décision signée par les président national du part au pouvoir Paul Biya.
«C'est avec regret que j'apprends en ce jour mon EXCLUSION DÉFINITIVE au sein Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti pour lequel j'ai milité durant 37 ans. Il faut aller de l'avant et tourner la page, avec très certainement la perspective d'en ouvrir une nouvelle... Nous évoquerons cela ultérieurement. En attendant j'en profite pour vous remercier, vous qui êtes issus de tous pays, toutes régions du Cameroun, tous bords politiques, pour votre indéfectible soutien envers ma modeste personne. En réalité nous nous battons pour construire un Cameroun nouveau, cela est possible et je continuerai à défendre mes convictions, n'en déplaise à certains. Tout comme le chevalier Bayard, je m'en vais "SANS PEUR ET SANS REPROCHE"...», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Liliane N.
Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding affirme qu’il continuera à défendre ses convictions.
Juste après son exclusion définitive du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a réagi. En lisant sa réaction, on comprend que c’est un Biyayiste déçu par la décision qui porte la signature du président de son désormais ancien parti.
«C'est avec regret que j'apprends en ce jour mon EXCLUSION DÉFINITIVE au sein Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti pour lequel j'ai milité durant 37 ans. Il faut aller de l'avant et tourner la page, avec très certainement la perspective d'en ouvrir une nouvelle... Nous évoquerons cela ultérieurement. En attendant j'en profite pour vous remercier, vous qui êtes issus de tous pays, toutes régions du Cameroun, tous bords politiques, pour votre indéfectible soutien envers ma modeste personne. En réalité nous nous battons pour construire un Cameroun nouveau, cela est possible et je continuerai à défendre mes convictions, n'en déplaise à certains. Tout comme le chevalier Bayard, je m'en vais "SANS PEUR ET SANS REPROCHE"...», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
A titre de rappel, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a été exclu définitivement des rangs du RDPC. Il avait d’abord été convoqué par la commission de discipline Ad hoc du comité central du RDPC. Cependant, à la sortie de cette audience, il s’est réjoui de l’issue des échanges dirigés par Peter Mafany Musonge.
«Voilà les 9 membres de la commission ad hoc qui ont voulu crucifier Messanga Nyamnding. Notons aussi qu’il y a eu un échange houleux entre Monkam (Membre commission ad hoc de discipline, ndlr) et moi. Mais sur ce plan, je vous garantis aujourd’hui que nous avons fait la paix» déclarait-il.
Liliane N.
Le document rendu public ce 20 avril 2022 porte la signature du président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Paul Biya.
Le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding ne fait plus partie des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). A en croire le document en circulation sur la toile, la décision est prise par le président national du RDPC Paul Biya.
Il convient de rappeler qu’avant son exclusion, le Pr Messanga Nyamding a été auditionné le 13 avril 2022 par la commission ad-hoc discipline présidée par l’ex premier ministre, Peter Mafany Musonge. A la sortie de cette audition, le Biyayiste était plutôt confiant.
«Voilà les 9 membres de la commission ad hoc qui ont voulu crucifier Messanga Nyamnding. Notons aussi qu’il y a eu un échange houleux entre Monkam (Membre commission ad hoc de discipline, ndlr) et moi. Mais sur ce plan, je vous garantis aujourd’hui que nous avons fait la paix» déclarait-il.
Face à la presse, il avait cité les noms de 9 personnalités au sein du RDPC qui selon lui voulaient sa tête. Parmi ces personnalités, il avait parlé du Pr Jacques Fame Ndongo, le Pr Paul Célestin Ndembiyembe, le Pr Elvis Ngolle Ngolle et Ndong Soumhet.
Pour revenir à la situation actuelle, il convient d’indiquer que deux autres militants du RDPC ont aussi été sanctionnés. Il s’agit de Wielfried Nkpwala, militant dans la section Haut-Nyong Sud-Est dans la Région de l’Est, qui écope d’un « Blâme » et François Xavier Mpon militant dans la section du Mbam et Inoubou 1 dans la Région du Centre qui écope d’une « Exclusion temporaire de 12 mois ».
Liliane N.
Le tirage au sort de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations a placé le Cameroun dans le même groupe que le Kenya, la Namibie et le Burundi.
La cérémonie de tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) s’est déroulée hier 19 avril 2022, à Johannesburg en Afrique du Sud dans les locaux de la chaîne de télévision SuperSport. Le Cameroun a été situé sur les équipes qu’il va affronter dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023. Il se retrouve dans le groupe C avec le Kenya, la Namibie et le Burundi.
Selon le programme officiel, les matches en Aller et Retour vont se jouer aux mois de juin 2022, septembre 2022 et mars 2023. Les sélections nationales qui seront de la partie en Côte d’ivoire l’année prochaine seront celles qui occuperont les deux premières place du classement.
Il faut noter que même si la Côte d’ivoire a été parmi les pays qui ont été tirés au sort, elle est déjà qualifiée en sa qualité de pays hôte.
« La Côte d'Ivoire, pays hôte, participe également au tirage au sort, bien qu'étant qualifiée d’office. Par conséquent, une seule autre équipe de son groupe obtiendra son ticket pour le tournoi final. Le Kenya et le Zimbabwe, pays suspendus par la FIFA de toute activité liée au football, sont également inclus dans le tirage au sort malgré les interdictions temporaires. Cependant, si la suspension n'est pas levée deux semaines avant leur première journée des éliminatoires, les deux associations seront considérées comme perdantes et éliminées de la compétition. Leurs groupes seront alors composés de trois équipes, et les équipes arrivées première et deuxième se qualifieront pour le tournoi final » a expliqué la CAF.
Voici la composition des groupes après le tirage au sort de ce mardi soir.
Groupe A : Nigéria – Sierra Leone – Guinée Bissau – Sao Tomé
Groupe B : Burkina Faso- Cap Vert – Togo – Eswatini
Groupe C : Cameroun – Kenya – Namibie – Burundi
Groupe D : Egypte – Guinée – Malawi – Ethiopie
Groupe E : Ghana – Madagascar – Angola – Centrafrique
Groupe F : Algérie – Ouganda – Niger – Tanzanie
Groupe G : Mali – Congo – Gambie – Soudan du Sud
Groupe H : Côte d’Ivoire – Zambie – Comores – Lesotho
Groupe I : RD Congo – Gabon – Mauritanie – Soudan
Groupe J : Tunisie – Guinée Equatoriale – Libye – Botswana
Groupe K : Maroc – Afrique du Sud – Zimbabwe – Liberia
Groupe L : Sénégal – Benin – Mozambique – Rwanda
Liliane N.
Le président du parti politique Apar Célestin Djamen affirme que Maurice Kamto ne cherche qu’à se faire une fraîcheur politique.
La semaine dernière, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rendu public sa venue dans le collectif d’avocats Sylvain Souop qui défend gratuitement les militants de son parti politique qui sont incarcérés à cause des marches du 22 septembre 2020. Pour l’ancien militant de sa formation politique Célestin Djamen, cette entrée de Kamto dans ledit collectif n’est pas le fruit du hasard. Intervenant sur les antennes d’ABK radio, il l’a indiqué.
«Je n’ai pas compris que les avocats du MRC rangent leurs toges il y a quelques mois. C’était comme s’ils rendaient les armes. Le Pr Maurice Kamto a envie de se faire une fraîcheur politique en allant défendre ces prisonniers. On compte d’autres avocats plus expérimentés que lui dans ce collectif », a-t-il déclaré.
Pour l’homme politique Célestin Djamen, l’arrivée de Maurice kamto dans ce collectif qui défend les militants du MRC peut faire plus de mal que de bien. Parce qu’elle semble vouloir politiser l’affaire.
« L’arrivée de Maurice Kamto dans ce collectif peut même aggraver le cas de ces prisonniers. À vouloir politiser cette affaire, les juges peuvent trancher en leur défaveur », ajoute-t-il.
Liliane N.
Pour Me Arnaud Ouedraogo, le Cameroun est le pays le plus puissant de l’Afrique noire et les camerounais forment un grand peuple.
Lisez plutôt ci-dessous la tribune de Me Arnaud Ouedraogo
QUAND LE CAMEROUN S’EVEILLERA, LE MONDE TREMBLERA
« Chers frères et soeurs du Cameroun, j’ai toujours dit que le peuple camerounais est en apnée. Le jour où vous respirerez le même air que les autres, c’est le monde entier qui se mettra en ordre de marche. S'il y a un pays en Afrique noire que je considère comme le plus puissant par ses hommes, c'est bien le Cameroun. Le moteur de votre puissance mentale peut alimenter toute l'Afrique. Gardez la foi, continuez votre noble combat d'éveil des consciences, et bientôt vous verrez combien l'Esprit est plus grand que les petits égoïsmes.
Et ne pensez pas que parler soit peu de chose ou dérisoire, car « au commencement était la Parole », et c’est la Parole qui meut l’Esprit. Vous avez certes attendu longtemps mais les choses se feront. Continuez à occuper le champ de l'Esprit, à investir le terrain mental et intellectuel, en n'oubliant pas de vous dresser contre le démon de la division qui vous guète. La bonne nouvelle, c'est que cette conquête sera sans armes, car nous ne voulons pas d'armes au Cameroun mais de paroles puissantes qui fassent rouler les pierres.
Quant à moi, je n’ai jamais vu le Cameroun s’écrouler. J’ai toujours vu le Cameroun se redresser fièrement et reprendre confiance en lui-même. L'Afrique vous attend parce que vous êtes le peuple qui a la plus haute conscience panafricaine. Mais surprenez l'ennemi extérieur, car il sait comme je le sais que, s'il y a un peuple qu'il faut fréner si l'on veut régner longtemps sur l'Afrique, c'est bien le Cameroun.
Vous êtes un grand peuple.
C’est mon grand amour pour le Cameroun qui vous parle.
Maître Arnaud OUEDRAOGO »
Le président de l’Alliance des forces progressistes Cyrille Sam Mbaka affirme que le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding est dans la tourmente, à cause de son franc-parler.
La tribune commise par le président de l’Alliance des forces progressistes Cyrille Sam Mbaka fait suite à la convocation du Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding par la commission ad hoc de discipline de son parti politique le RDPC. Pour l’ancien cadre de l’Union démocratique du Cameroun, le biyayiste est dans la tourmente à cause de son franc-parler. Il a fait d’après lui, la guerre de clans son champ de bataille.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Cyrille Sam Mbaka
LES AILES BRISÉES D’UN PONTE DU RÉGIME :: CAMEROON
Qui va faire le panégyrique ou l’éloge funèbre du vivant de Messanga Nyamding? Rassurez-vous. La bête politique n’est que blessée. Sa peau n’est pas à vendre. Ce soutien inconditionnel du chef de l’Etat, ce membre quasi permanent du comité central du RDPC est dans la tourmente. Qui veut la peau politique du Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding? Universitaire, polémiste, défenseur acharné du chef de l’Etat, Messanga Nyamding s’est illustré dans des débats par son franc-parler. L’homme ne mâche pas ses mots. Ce n’est pas un partisan de la langue de bois.
Autant, il vénère la figure paternelle et tutélaire de son père spirituel, Paul Biya, qu’il encense depuis longtemps et depuis toujours...Autant il reste intraitable sur l’entourage de celui-ci qu’il exècre et qu’il voue aux gémonies. Messanga Nyamding n’a de cesse de dénoncer les roitelets, les arrivistes, les opportunistes qui gravitent dans les allées du pouvoir et qui grenouillent pour s’en emparer. Le vieux chef est dit-on affaibli et les appétits s’aiguisent autour de la table. La guerre des clans est impitoyable et Messanga Nyamding en a fait un leitmotiv.
Il n’a de cesse de nous le rappeler quand d’autres détournent les yeux ou font le dos rond. Quand d’autres, attendent que la tempête se calme, en espérant qu’ils vont lui survivre et conserver leurs marocains ou leurs avantages. Caustique à souhait, mordant quand il le juge nécessaire, indulgent aussi. Messanga Nyamding a longtemps su passer entre les gouttes. Cet animal politique est un excellent client des médias. Il dit haut ce que d’autres pensent tout bas. On le dit trop veule, trop obséquieux vis à vis de la figure de son champion. Il n’en a cure. Il est ainsi. Son soutien est sans faille. Jusqu’à l’aveuglement.
Ou presque. Si jusqu’à présent il a su tirer son épingle du jeu, force est de constater que ses adversaires les plus téméraires sont dans son propre camp. Ses ennemis les plus affamés sont de son parti, le RDPC. Sont-ils décidés à le faire taire? A lui faire rendre gorge? Messanga Nyamding aime l’affrontement. Il sait prendre des coups. Il sait en donner aussi. Son physique de catcheur n’y est pas pour rien. C’est une force de la nature.
La politique de la terre brûlée.
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis du RDPC, quant à mes ennemis, je m’en charge! » L’expression empruntée à Voltaire et remise au goût du jour dans le marigot local pourrait prêter à sourire. Il n’en est rien. Songez que les coups de boutoir, les attaques que subit cet homme viennent de son propre camp. Pas de l’opposition. Pas des partis de l’opposition. Qu’on se le dise. La férocité des attaques contre un membre imminent du parti montre à suffisance dans quel état de déliquescence ce pays se trouve. Si des membres du régime et pas des moindres peuvent à ce point combattre l’un des leurs, imaginez ce qu’il en serait de l’opposition. Parler de cruauté ou de bestialité serait édulcorer la réalité. Le débat d’idées, la confrontation des opinions, la recherche d’un consensus, le dialogue exigeant ne semblent pas être l’apanage de ceux qui gravitent dans les allées du pouvoir et qui entendent s’en emparer. A tous les prix. Et à n’importe quel prix.
Une préfiguration de la confiscation du pouvoir.
Nous observons ébahis une guerre fratricide entre des alliés de longue date. Comment en est-on arrivé à de telles extrémités? Et que préfigure cette guerre interne? Chacun aura compris que Messanga Nyamding par ses prises de positions, par ses saillies verbales et même par son courage à dire ce que certains veulent taire est devenu un gêneur. Un empêcheur de tourner en rond. Il met le doigt ou ça fait mal. Il prend à témoin ses concitoyens et hurle sa colère et son dégoût.
Ce Saint-Just qui a été dans la mare aux crocodiles se défend avec l’énergie du désespoir. Il nous alerte sur les dérives à venir. Cette voix encore autorisée n’est pas celle d’un enfant de chœur. Loin s’en faut. Reconnaissons-lui le mérite d’être une voix discordante. Si celle-ci est tue, c’est une part de notre démocratie balbutiante qui sera mise à mal. Les saillies verbales du Pr Nyamding, ses envolées lyriques, ses coups de gueule, ses mots mordants parfois obséquieux, complaisants avec son maître à penser, ses colères parfois sur-jouées sont aussi l’expression de notre vivre ensemble.
Hésitant. Tâtonnant. Imberbe. Immature. Notre vivre ensemble malgré nos divergences. Un mot galvaudé. Usé. Périmé. Un mot qu’il convient par ces temps de tumulte et de fracas, de remettre au goût du jour. Dans une démocratie comme dans une élection, chaque voix compte. C’est à l’aune de celle-ci que l’on mesure sa maturité. Notre démocratie est menacée. Ne détournons pas le regard quand le feu couve dans la maison commune.
Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Mamadou Mota n’a pas cautionné que Me Emmanuel Nkom prenne à la légère, le fait qu’il ait été traité de «mouton» par Armand Okol du Parti camerounais pour la réconciliation nationale.
La semaine dernière, Armand Okol a comparé le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Mamadou Mota à un «mouton». Après le tollé créé par cette qualification, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale a commis un texte pour s’excuser auprès de la communauté nordiste. Seulement Me Emmanuel Nkom pense qu’on fait un procès en sorcellerie à Armand Okol parce qu’indique-t-il, le cadre du MRC n‘est non plus un exemple.
« On fait un procès en sorcellerie à Armand Okol. Ce monsieur Mota doit aussi mettre une modération de fréquence verbale. Il a le droit d’insulter tout le monde, Paul Biya, le RDPC, mais quand on dit qu’il a une insuffisance intellectuelle, du coup on (tire) sur Armand Okol. Armand Okol a dit qu’il ne s’adressait pas à tout (les Nordistes) il répondait à quelqu’un qui est connu pour son agressivité et son manque de tact », a-t-il déclaré sur le plateau de l’émission Canal Presse du dimanche 17 avril 2022 sur Canal 2 International.
N’ayant visiblement pas supporté cette déclaration de Me Emmanuel Nkom, Mamadou Mota a publié sur sa page Facebook, une tribune dans laquelle, il a littéralement tiré sur ce dernier.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Mamadou Mota
L'intelligence !!
Il justifie une insulte à caractère communautaire proférée par un autre du même acabit que lui par des mots insensés qui expriment leurs pensées : Ils sont intelligents.
Comment peut-on être intelligent, grand banquier et n'est pas être sollicité par une des myriade de EMF (établissement de micro finance )au Cameroun ?
Comment après avoir fait semblant d'être banquier on cherche à être avocat au barreaudu cameroun ?
Il n'y a pas de passerelle pour ce genre de mutation au Cameroun. Seule l'intelligence de ceux qui se croient intelligents justifie une telle folie.
Tu as insulté paul Biya, qu'il est l'incarnation de l'incapacité à gouverner. Cette phrase est la seule prophétie exacte mais que ton intelligence myope n'accepte pas. Aujourd'hui tu supplie pour un poste de maire. C'est toujours l'intelligence.
Tu as par intelligence tout échoué. Donne tes succès.
Hier c'était dimanche de pâques.
Selon nos sources, les présumés ravisseurs du Dr Olivia Joki Dissongo ont été interpellés dans les villes d’Edea et Kribi.
5 personnes présumés kidnappeurs du Dr Olivia Joki Dissongo sont actuellement aux arrêts. On a appris de nos diverses sources bien informées, qu’elles ont été présentées aux populations ce lundi 18 avril 2022 à la Police Judiciaire de Douala à Bonanjo.
«Des jeunes assoiffés du gain facile, ayant pensé un scénario d'enlèvement avec demande de rançon. 200 millions de FCFA. Le cerveau de la bande, celui placé à l'extrême droite, âgé de 37 ans. Après un sejour à l'hôpital de Nylon comme garde malade de son frère aîné, il a eu le temps de sympathiser avec Dr Dissongo Joki Olivia. Ensuite echange de contacts. Le groupe constitué pour la sale besogne a besoin d'une proie. Tamto Wato Ulrich propose alors le Dr Dissongo comme cible et un plan est élaboré pour la kidnapper», relate le confrère Le Tgv de l’infos.
Les 5 suspects ont été interpellés à Edea et à Kribi grâce à la collaboration des unités de police de ces deux villes. La police a procédé à la reconstitution des faits le 17 avril entre les villes de Douala, Edea et Kribi. L’évolution de l’affaire a ravi le ministre de la Santé, le Dr Malachie Manaouda qui a fait un tweet dans ce sens.
«Grâce au professionnalisme et à l’efficacité de nos services de sécurité, le Dr DISSONGO Olivia qui avait été kidnappée à Douala, a retrouvé son domicile. Je voudrais donc féliciter le travail ainsi abattu et souhaiter beaucoup de courage à Olivia et à sa famille. Que Dieu veille», a écrit le ministre Manaouda.
Le Dr Olivia Joki Dissongo a été retrouvée le 11 avril 2022 dans un appartement meublé au quartier Bonapriso.
Liliane N.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto affirme que ce statut spécial de protection va permettre aux camerounais bénéficiaires, de commencer une nouvelle vie.
Maurice Kamto fait partie des hommes politiques qui ont salué, la décision prise par les Etats-Unis d’accorder le statut spécial de protection aux camerounais qui sont illégalement sur son territoire, parce qu’ayant fui les violences des régions anglophones et où sévit la secte Boko Haram. Pour le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ceux-ci ont ainsi la possibilité de commencer une nouvelle vie.
«Je me réjouis de la décision de l’administration Biden d’accorder un statut spécial de protection à ceux de nos compatriotes qui ont dû émigrer dans des conditions difficiles aux États-Unis d’Amérique, du fait, entre autres, des conséquences de la guerre dans le NOSO. Au cours des 18 prochains mois, nos concitoyens bénéficiaires de ce statut spécial ne courent plus le risque d’être déportés, et ont ainsi une chance d'entamer une nouvelle vie», a écrit Maurice Kamto sur son compte Twitter.
A titre de rappel, vendredi dernier, l’administration américaine a rendu public la décision qu’elle a prise d’accorder le statut de protection temporaire pour une période de 18 mois, aux immigrés camerounais. Ils vont aussi avoir des permis de travail.
«Les États-Unis reconnaissent le conflit armé en cours au Cameroun et nous fournirons une protection temporaire à ceux qui en ont besoin…Les ressortissants camerounais résidant actuellement aux États-Unis qui ne peuvent pas rentrer en toute sécurité en raison de l’extrême violence perpétrée par les forces gouvernementales et les séparatistes armés, et d’une augmentation des attaques menées par Boko Haram, pourront rester et travailler aux États-Unis jusqu’à ce que les conditions dans leur le pays d’origine s’améliore» , a indiqué le secrétaire à la Sécurité intérieure Alejandro N. Mayorkas dans le communiqué rendu public.
Liliane N.