A quelques semaines de la rentrée académique 2018-2019, l’institution universitaire en plein chantier redouble d’efforts afin de répondre aux sollicitations toujours croissantes. Les chantiers en cours atteignent progressivement leurs vitesses de croisière.Avec plus de 30.000 étudiants au cours de l’année académique écoulée, l’université de Ngaoundéré doit encore cette année faire face aux sollicitations de plus en plus grandes. Les établissements de l’institution, dont six facultés et 12 grandes écoles, offrent des formations dans plusieurs domaines de la science et des technologies. Elle accueille chaque année des milliers de bacheliers venus de toutes les dix régions du pays.
L’institution abrite aussi en son sein une importante colonie d’étudiants des pays de la sous-région Afrique centrale et des autres pays africains. La demande et la diversification des offres de formation mettent la pression sur l’administration universitaire en termes d’infrastructures. Les étudiants des facultés sont très souvent confrontés aux problèmes de disponibilité des salles. Abakar, étudiant à la faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines au cours de la précédente année, dit avoir rencontré assez des difficultés au début de l’année.
«Il y a des jours où on est obligé de sortir très tôt de chez soi pour avoir une bonne place assise», affirme-t-il. Comme lui, ils sont nombreux ces apprenants qui font face à ce problème de salle. L’administration, dans un souci de mieux former les apprenants, a pris des mesures dans le sens de l’amélioration des conditions d’apprentissage. C’est ainsi que dans certaines facultés, les cours vont jusqu’à 20h, questions de pallier aux problèmes de salles. Aussi, les chantiers engagés depuis peu arrivent progressivement à leurs fins. C’est le cas de l’amphi 500 de la faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, du laboratoire de la Faculté des Sciences et de l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire.
Selon, un responsable en service à la Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement (DIPD) ayant requis l’anonymat, «les travaux sont très avancés. Comme vous pouvez le constatez. Pour l’amphi 500 de la Falsh, c’est de la finition. Il en est de même du laboratoire de la Faculté des Sciences et des locaux de l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire, qui sont aussi en phase terminale». Ces infrastructures, une fois livrées, viendront étoffer les structures d’enseignement et améliorer la qualité de la formation.
Avec deux nouveaux établissements de plus sur le campus principal dont la Faculté des Sciences de l’Education et l’Ecole de Génie Chimique et des Industries Minérales, la livraison des chantiers permettra à l’institution de mieux répondre aux sollicitations des jeunes en quête de formation dans divers domaines de la science et de l’ingénierie.
La mise en œuvre du plan stratégique de développement de l’institution tel que prescrit par le recteur, Pr Uphie Chinje Melo, permettra de faire de cette université un acteur majeur du développement dans le septentrion en particulier et dans la sous-région Afrique central en général.