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Mfoungo

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Deux explications avancées le même jour par l’un et l’autre dans deux cadres différents.
Les Lions indomptables du Cameroun version Clarence Seedorf vont disputer leur premier match international le 8 septembre 2018 à Moroni sans deux des joueurs les plus importants de la sélection. Le capitaine Benjamin Moukandjo et le feu follet Christian Bassogog ne figurent pas sur la liste des joueurs appelés à préparer cette rencontre comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2019. La non convocation de ces deux membres de l’équipe du Cameroun vainqueur de la Coupe d’Afrique de 2017 au Gabon a surpris. Ce qui a amené le duo de techniciens néerlandais à expliquer ce choix. En conférence de presse le 20 août dernier à Yaoundé, Clarence Seedorf a fait valoir que c’est leur choix de la Chine pays au championnat de faible niveau, qui les a fait écarter.  ‪« Les bons joueurs n’évoluent pas en Chine ou en Asie. Les joueurs doivent comprendre que s’ils jouent pour l’argent, ils réduisent leur chance d’être retenus dans la liste » (…) « Ces joueurs privilégient ces championnats pour des raisons financières. (..) Ils doivent comprendre que s’ils jouent pour des raisons financières, ils diminuent leurs chances pour l’équipe nationale », a-t-il déclaré. Seulement une autre explication va survenir quelques heures plus tard. Donnée par l’adjoint de Seedorf Patrick Kluivert, elle fait plutôt état d’une volonté de ménager les deux ténors de l’équipe nationale du Cameroun. « Nous avions deux joueurs importants qui jouent en Chine mais nous ne pouvions pas les laisser faire 12 heures de vol pour venir en sélection et 12 autres heures de vol pour retourner dans leurs clubs. C’est trop pour un seul match ! », a déclaré l’ancien buteur au journal de 20h30 de la CRTV-Télé lundi. Suffisant pour semer la confusion dans les esprits.
Le sous-préfet de Douala 1er a signé mercredi une décision portant interdiction de la marche du principal parti de l’opposition camerounaise. Le parti n’entend changer en rien son programme.La marche de protestation du Social democratic front (Sdf) contre la présence de bureaux de vote dans les casernes et le palais présidentiel est interdite. Ainsi en a décidé mercredi Jean Marie Tchakui Moundie, le sous-préfet de Douala 1er. Ladite décision a été motivée, explique-t-il, par un souci de préserver l’ordre public. Il appelle les cadres du parti à poser leurs revendications aux autorités compétentes au lieu de descendre dans la rue. Cette décision n’a pas reçu l’assentiment de la direction de ce parti pour le Littoral. Et déjà des velléités de désobéissances sont observées. Le président régional du Sdf, Jean-Michel Nintcheu, a fait savoir jeudi que ladite manifestation aurait lieu malgré l’interdiction du gouvernement. S’ils parviennent à leurs fins, les militants du Sdf tiendront un meeting au siège de leur parti à Douala avant de descendre dans les rues le 15 septembre. Leur objectif : faire entendre leurs griefs contre le maintien par Elections Cameroon (Elecam) des bureaux de vote dans les casernes militaires à l’occasion du scrutin du 7 octobre prochain. Ce projet vient en concrétisation d’une menace avancée dans une correspondance du Sdf adressée à Elecam en mai dernier. Cette formation politique appelait l’organe en charge de l’organisation des élections à se conformer au Code électoral en vigueur au Cameroun en supprimant les points de vote dans ces espaces fermés d’accès. Elecam n’a pas accéder à cette demande et a maintenu des bureaux de vote contestés. Jean Michel Nintcheu et les autres organisateurs poursuivaient les préparatifs de leur marche. Il critique par ailleurs la consistance des arguments avancés par le sous-préfet.
Comme chaque année, la Confédération africaine de football a dévoilé sa liste des meilleurs clubs du continent. Les premières places sont majoritairement occupées par les équipes du Maghreb, avec raison puisque leur championnat et leur clubs sont mieux structurés, mieux organisés, et fonctionnent à merveille. Seules trois équipes sub-sahariennes (TP Mazembe, 2eASEC Mimosas, 7e, et Cotonsport Garoua, 10e) se sont glissées dans les dix premières places.
Quatorze équipes camerounaises sont classées dans les 388 qui comptent au moins un point. il faut noter que Coton Sport a été retrogradé de deux places puisqu’il se classait au 8e rang l’année dernière, tout comme Union de Douala qui passe de la 63e à la 80e place. Eding Sport a quitté la 350 e place pour la 150e, un bond certainement dû à sa participation aux compétitions africaines de cette année. Le classement camerounais des clubs est le suivant :
Nom du ClubNombre de PointsClassement africain
1Cotonsport Garoua59410
2Union Sportive de Douala10580
3Eding Sport59150
4UMS de Loum51167
5New Stars de Douala47174
6Young Sports Academy35200
7Les Astres de Douala33205
8Unisport Bafang28238
9Cosmos de Bafia25251
10APEJES Academy23256
11Tiko United9332
12Aigle Royal de la Menoua8336
13Fovu de Baham3375
14Unisport du Haut Nkam1388
Source : CamFoot
L’Afrique du Sud a vivement reproché jeudi à Donald Trump d’alimenter les tensions raciales sur son sol après un de ses tweets où il s’inquiète des “expropriations” et “meurtres de grande ampleur” qui visent selon lui les fermiers blancs sud-africains.

Le commentaire du président américain a enflammé le débat sur un projet de réforme agraire controversé qui agite l’Afrique du Sud, toujours profondément divisée un quart de siècle après la chute du régime raciste de l’apartheid.

La polémique est partie mercredi soir d’une nouvelle saillie électronique du locataire de la Maison blanche.

“J’ai demandé au secrétaire d’Etat @SecPompeo d’étudier de près les saisies de terre et de fermes, les expropriations et les meurtres de grande ampleur de fermiers en Afrique du Sud”, a écrit Donald Trump sur son compte Twitter.

“Le gouvernement sud-africain saisit actuellement des terres appartenant aux fermiers blancs”, a-t-il ajouté, en s’inspirant d’une émission sur l’Afrique du Sud diffusée par la très conservatrice chaîne de télévision Fox News.

A la veille des élections générales de 2019, le président sud-africain Cyril Ramaphosa veut accélérer la réforme de la terre afin de “réparer l’injustice historique grave” commise à l’endroit de la majorité noire pendant la période coloniale et l’apartheid.

Sans surprise, les autorités de Pretoria ont promptement réagi au tweet présidentiel.

“L’Afrique du Sud rejette totalement cette vision étroite qui ne vise qu’à diviser la nation et à nous rappeler notre passé colonial”, a écrit son gouvernement sur Twitter, avant de promettre que sa réforme agraire serait “prudente et inclusive”.

– “Menteur pathologique” –

La ministre des Affaires étrangères Lindiwe Sisulu a déploré les propos “malheureux” de Donald Trump, fondés “sur de fausses informations” et demandé des “clarifications” à Washington.

“Ne touchez pas aux affaires sud-africaines !”, a lancé au président américain le chef des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale), Julius Malema. “Nous n’avons pas peur de vous”, a-t-il ajouté, le qualifiant de “menteur pathologique”.

La controverse a affecté jeudi le rand sud-africain, qui a perdu jusqu’à près de 2% dans la matinée par rapport au dollar américain, avant de se reprendre.

La réforme de M. Ramaphosa vise à rectifier les déséquilibres fonciers en Afrique du Sud, où la minorité blanche (8% de la population) possède 72% des fermes contre 4% seulement aux Noirs (80% de la population), selon le gouvernement.

Pour y remédier, le président a notamment décidé d’exproprier des grands fermiers sans les dédommager et souhaité pour cela amender la Constitution.

La discussion est en cours mais, contrairement à ce qu’a affirmé M. Trump, le projet n’a pas encore été mis en oeuvre.

Mercredi encore, le chef de l’Etat sud-africain a confirmé devant la Parlement son intention de procéder à des “expropriations sans compensation” mais rejeté toute nationalisation et promis de “renforcer les droits de propriété”.

– 74 fermiers tués –

De nombreux Noirs saluent sa réforme, mais les Blancs s’en inquiètent ouvertement. Ils redoutent la répétition des expulsions violentes commises de fermiers blancs ordonnées au début des années 2000 au Zimbabwe voisin par le régime de Robert Mugabe.

La minorité blanche dénonce également les violences dont sont régulièrement victimes les agriculteurs dans les zones rurales du pays, une question très controversée.

Un total de 74 fermiers, selon la police, ont été tués entre 2016 et 2017 en Afrique du Sud, pour la quasi-totalité des Blancs selon l’organisation AfriForum qui défend cette minorité.

Mercredi, Cyril Ramaphosa avait accusé AfriForum de “répandre mensonges et rumeurs” en affirmant “à l’étranger que l’ANC voulaient procéder à des expropriations massives”.

Son vice-président David Mabuza a renchéri jeudi en s’en prenant “à ceux qui déforment le sens de notre réforme agraire à l’étranger et répandent des contrevérités sur les +fermiers blancs+ menacés par leur propre gouvernement”.

A l’inverse, le patron d’AfriForum, dont une délégation a récemment fait une tournée de promotion aux Etats-Unis, s’est réjoui de l’intervention de Donald Trump.

“Nous avons besoin d’un soutien international (…) pour éviter une situation où nos dirigeants engageraient une politique économique catastrophique identique à celles que l’on a vues au Vénézuéla ou au Zimbabwe”, a déclaré Kallie Kriel à l’AFP.

Très sensible, la question de la terre avait déjà suscité en mars dernier une polémique entre l’Afrique du Sud et l’Australie.

Un ministre du gouvernement de Canberra s’était attiré les foudres de Pretoria en offrant d’accueillir les agriculteurs sud-africains blancs à ses yeux “persécutés” dans leur pays.

Renaissance de Ngoumou, Panthère de Bangangté, Lion Blessé de Foutouni et Tonnerre Kalara Club sont les équipes ayant évolué en Elite Two lors de l’actuelle saison qui continuent leur parcours en Coupe du Cameroun. La bonne tenue de ces équipes atteste du nivellement des deux ligues, ce qui peut-être une préoccupation. Est-ce parce que les clubs de Elite Two ont progressé ou est-ce le niveau des clubs de Elite One qui s’est effondré ?
Les combinaisons des quarts de finale de la coupe du Cameroun 2018 sont les suivants :
  • Unisport FC du Haut-Nkam – Renaissance FC de Ngoumou
  • Cotonsport FC de Garoua – Eding Sport de la Lekié
  • Panthère Sportive du Nde – Union Sportive de Douala
  • Lion Blessé de Foutouni – Tonnerre Kalara Club de Yaoundé
Source : Camfoot
Le candidat du Social democratic front (SDF) a expliqué mercredi 22 août 2018 à Douala pourquoi il va supprimer cette grande école s’il est élu.
Lors de la présentation de son programme le 22 août 2018 à Douala, le candidat du Social democratic front (SDF) Joshua Osih a longuement expliqué pourquoi il a décidé de supprimer l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) s’il est élu. « Nous ne disons pas que nous ne voulons plus de magistrats, nous disons tout simplement qu’aujourd’hui, cette école dans l’imaginaire populaire et la perception qu’elle donne aux 24 millions de Camerounais que nous sommes c’est que c’est le creuset même des problèmes que nous avons », a-t-il expliqué. Il a poursuivi son propos en indiquant que de nos jours les Etats les plus importants aux plans mondial et Africain ne n’avaient pas d’établissements du genre ENAM. « Et j’aimerais juste dire que les 10 pays les plus performants du continent n’ont pas d’ENAM. Les 10 pays les plus performants au monde n’ont pas d’ENAM. L’ENAM est un héritage colonial qu’il faut avoir le courage de fermer et avancer ». Et pour pallier au manque qui va se créer Joshua Osih promet de créer des instituts en charge de la formation des personnels judiciaires etc au sein des facultés de droit « comme cela se passe dans d’autres pays dignes de ce nom » ainsi que des structures de formation pour la douane et les impôts. « Nous ne devons pas être à chaque fois l’exception. Nous devons si nous voulons faire grandir notre pays commencer à copier ce qui marche ailleurs pour le faire aussi chez nous et ne pas avoir honte de le faire. Je ne dis pas ici que l’ENAM c’est un problème de bâtiments encore moins un problème de textes. Je ne dis même pas que c’est un problème d’hommes. Je dis tout simplement que l’ENAM représente le problème de fond  de notre mauvaise gouvernance dans l’imaginaire populaire. Je ne dis pas que l’ENAM n’a pas sorti de grands commis de l’Etat, je ne dis pas que tout ce qui sort  de l’ENAM n’est pas bon. Je dis tout simplement qu’il faut qu’on ait le courage de sortir de cette logique là pour passer à autre chose », explique encore Joshua Osih qui s’insurge contre « cette logique d’école à matricule où l’on entre avant un certain âge et où l’on est fonctionnaire à vie et qui malheureusement ne produit pas les résultats que nous attendons ». Le député promet que les avocats et les magistrats « seront mieux lotis » et assure que « personne ne perdra son emploi à cause de cette fermeture ».

Ils ont mené avec un certain acharnement le combat pour leur droit de vote. Comme d’ailleurs, actuellement avec la double nationalité. A l’heure du bilan, seuls 13076 inscrits sur plus de cinq millions.

D’après Elections Cameroon (Elecam), la présidentielle du 07 octobre 2018 va se dérouler dans 31 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe. 56 bureaux de vote sont en cours d’aménagement pour accueillir les 13 076 Camerounais de l’étranger inscrits sur les listes
électorales et appelés à voter le du 07 octobre. Avec 10 123 inscrits, l’Afrique regroupe les
¾ de l’électorat de la diaspora et le Gabon est le pays où se trouve le plus grand nombre d’électeurs camerounais à l’étranger avec 3530 inscrits.

Sur la liste des pays abritant les Camerounais qui iront aux urnes, on note l’absence des
pays comme les Etats-Unis où la diaspora camerounaise est l’une des plus nombreuses. Avec 6676 inscriptions contre 3447 inscrits pour les hommes, les femmes sont les plus engagées dans ce processus électoral de la diaspora camerounaise.

Dans l’opinion, le débat s’est rapidement enflammé sur les logiques de la diaspora camerounaise. Dans les réseaux sociaux où il fait rage, l’on note que certains parlent non pas de la diaspora, mais des diasporas Ils préfèrent d’ailleurs qu’on parle «simplement des
Camerounais de l’étranger» à qui ils dressent différents profils.

A l’intérieur du pays, on ne comprend pas comment et pourquoi après le long combat qu’ils ont mené allant jusqu’à solliciter certaines puissances et organisations internationales, le Commonwealth, de la Francophonie. «A quoi leur a donc servi le lobbying qui a consisté à parcourir le monde entier au risque de montrer aux yeux de l’opinion internationale que le Cameroun n’était pas une démocratie? Nos compatriotes de l’étranger ne cessent de nous surprendre», déplore Aude Mbegde d’Elections Cameroon.

De son côté, l’internaute Elie Songue s’insurge contre la propension qu’ont «les compatriotes de la diaspora, de donner des avis généralement erronés surtout de qui se fait sur place au Cameroun». Elle est sûre que «si les chiffres actuellement communiqués par Elecam étaient ceux des Camerounais inscrits à l’intérieur du pays, ce serait un grand
large aussi bien dans les réseaux sociaux que dans les médias. Voilà des gens qui avaient besoin du droit de vote. Ils l’on obtenu. Et refusent de s’en servir. C’est dire s’ils ont d’autres visées. Cela peut donner à réfléchir. C’est une autre manœuvre de déstabilisation du Cameroun.

Après on dira qu’on est des apôtres de la victimisation». Cette position d’Elie Songue est largement partagée par les internautes qui partagent notamment sur Facebook. Ce à quoi les compatriotes de la diaspora répondent par «la réalité est toute autre». Maurice Nguepe qui a par exemple publié un article à ce propos sur le site ici cemac, le 16 août 2018, convoque la ruse d’Elecam qui aurait catégorisé les Camerounais. Refusant d’inscrire
certains au profit des autres.

«En fait, les deux premiers cas qui frappent les esprits sont ceux de l’Allemagne et du Canada dont les listes font mention de 91 et de 44 inscrits respectivement, alors même que la diaspora camerounaise d’Allemagne s’évalue à 25 000 personnes et celle du Canada à près de 10 000. Sur l’ensemble des pays mentionnés sur ces listes d’Elecam du 14 août, la même proportionnalité s’observe».

Pour Maurice Nguepe cette situation ne peut s’expliquer par des velléités de fraudes.
«Qu’est-ce qui explique, si ce n’est la volonté de frauder et de maintenir en place le système dictatorial, qu’est-ce qui explique qu’Elecam, organe chargé de surveiller le processus de l’élection présidentielle, n’ait inscrit que 91 Camerounais sur 25.000 qui résident en Allemagne, et seulement 44 sur les 10.000 qui résident au Canada?», s’interroge-t-il.

Pour les Camerounais de l’étranger, «refuser de les inscrire sur les listes électorales n’est pas seulement une tentative de fraude. C’est de la fraude électorale dans sa pureté.
D’autres affirment d’ailleurs que les 44 inscrits sur la dizaine de milliers de Camerounais résidant au Canada représentent le nombre des irréductibles partisans du régime Rdpc, l’intention étant de proclamer, avec 100% des 44 inscrits, la diaspora canadienne acquise au régime, alors même qu’elle a été totalement exclue du processus électoral.

Refuser la double nationalité aux Camerounais de la diaspora et les exclure de la participation à l’élection présidentielle à travers la non-inscription de leurs noms sur les listes électorales, et ce, en violation de la loi électorale, c’est porter atteinte à un droit fondamental du citoyen: le droit de vote».

Des arguments jugés totalement faux par Elecam qui soutient avoir organisé des missions dans les différents pays pour, non seulement le lancement des opérations d’inscription, mais aussi la planification et la sensibilisation de cette importante phase du processus électoral.

C’est dans la salle de l’hôtel Sawa le mardi 24 juillet dernier que Cimencam et ses employés ont remis solennellement leur contribution d’un montant de 45 millions de FCFA au plan humanitaire d’aide aux populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en présence des autorités de la ville de Douala, chefs traditionnels, partenaires et clients.Il s’est agi d’une double cérémonie de présentation du nouveau Directeur Général de Cimencam, Benoit Galichet en début du mois de Juillet 2018 ; et de remise de l’aide humanitaire par les responsables de Cimencam et du groupe Lafargeholcim. Ce chèque intervient en réponse à l’appel lancé par le Président de la République, pour venir en aide aux populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, touchées par des affrontements depuis plus d’un an déjà. C’est un énième acte de responsabilité sociale de Cimencam, qui s’engage dans des causes sociales, dans un contexte de changement de management où il sera davantage question d’améliorer la compétitivité en créant un « nouveau Cimencam », a déclaré M. Benoit GALICHET. Au Cameroun, en dehors de Figuil, Cimencam, producteur déjà de 1,5 million de tonnes de ciment sur son site de Douala, est actuellement sur un projet de construction d’une nouvelle usine (500 000 tonnes) dans une banlieue de la capitale du pays, Yaoundé. Elle pourrait être achevée en 2019 et portera la capacité de production annuelle de l’entreprise à 2 millions de tonnes de ciment. Le coût de construction de cette unité de broyage à Yaoundé est estimé à 23 milliards FCFA. Source : ActuCameroun
Cette zone joue un rôle important dans la circulation à Douala, tout comme il est le lieu par excellence où se manifeste le désordre urbain de la ville.De par sa position géographique, Ndokoti se révèle être un point non négligeable dans la capitale économique. Situé au cœur de l’arrondissement de Douala 3e, (qui compte 200 quartiers en moyenne, donc l’arrondissement le plus vaste de la ville), ce coin compte un échangeur, ainsi deux grands carrefours distants d’en moyenne de cent mètres. Point de rencontre donc de plusieurs quartiers, Ndokoti tient presque la palme d’or du désordre urbain. Grâce à l’avènement de la Smid, les perspectives pour ce point hyper saturé de la capitale économique sont bonnes. «L’aménagement du secteur de Ndokoti. En centre secondaire de services pour un montant – puisque les études de faisabilité sont bouclées – pour un montant de 80 milliards de Fcfa. Donc 52 milliards de francs pour les seuls équipements commerciaux, puis que la Smid s’occupe essentiellement des projets générateurs de revenus », annonce le délégué du gouvernement auprès de la Cud. D’autres projets sont dans le pipe pour Douala 3e. « Le plan du secteur Yassa aussi est déjà connu, en centre moderne également, pour un montant de 58 milliards de Fcfa. » Le fondateur de la Smid communique l’aménagement d’un centre d’affaires sur le plateau Joss, répondant aux normes internationales, connecté au projet Sawa Beach (Newlook), en partenariat avec le port autonome de Douala. Les études de faisabilité sont aussi disponibles. Le fondateur de la Smid informe de la construction d’un immeuble R+11 qui aura des bureaux haut standing et des services sur le site actuel de l’hôtel de ville, pour un montant de huit milliards de Fcfa et la construction d’un centre international de conférences intégré pour un montant de 15 milliards de Fcfa. On signale aussi la construction d’un centre international des expositions, « désormais indispensable pour une ville qui ambitionne de camper parmi les métropoles économiques africaines, afin que les opérateurs économiques ne soient plus obligés de s’exiler dans d’autres villes non économiques pour faire étalage de leurs talents.
Le Gabon a suspendu pour un an la diffusion de la chaine publique française France 2, accusée d’avoir rediffusé un documentaire critique sur le président Ali Bongo Ondimba, et pour un mois un journal d’opposition.
“S’interrogeant sur l’opportunité” pour France 2 “de rediffuser la veille du 17 août (fête de l’indépendance) un documentaire subversif sur le Gabon”, la Haute autorité gabonaise de la communication (HAC), a décidé de suspendre pour 12 mois les programmes de la chaîne publique française, selon un communiqué lu mercredi à la télévision nationale. Lors de sa première diffusion en juillet 2017, le documentaire “Le clan Bongo, une histoire française” avait créé la polémique dans ce pays d’Afrique centrale de moins de 2 millions d’habitants en proie à de graves difficultés économiques. Il dressait un portrait peu flatteur de l’actuel président Ali Bongo, fils d’Omar Bongo, chef de l’Etat gabonais de 1967 à sa mort en 2009, et ancien pilier de la Françafrique. Le reportage donnait en particulier la parole à l’ancien PDG de la compagnie pétrolière française Elf Aquitaine, Loïk Le Floch-Prigent, qui affirmait qu’un accord secret réservait 18% des actions d’Elf Gabon à Omar Bongo, en plus des bonus. La HAC a jugé que la rediffusion du reportage était “répréhensible” et qu’elle portait “atteinte aux institutions de la République, à la dignité d’autrui (…) de nature à troubler l’ordre publique”. La HAC a en outre suspendu pour un mois le journal Echos du Nord, l’un des principaux médias d’opposition du Gabon, à quelques semaines d’élections législatives prévues le 6 octobre après plusieurs reports. Le régulateur des médias avait été saisi par le vice-président gabonais, Pierre Claver Maganga Moussavou, pour “atteinte à sa personne et défaut de preuves” après la publication dans ce journal d’articles révélant des achats de véhicules de luxe par M. Moussavou. La HAC a également suspendu pour trois mois la société de diffusion de chaînes câblées SatCon, accusée de pirater beIN Sports.






Sunday, 05 June 2022 11:01