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Mfoungo

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Selon le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji, l’argent donné volontairement par des Camerounais a servi à la construction de salles de classe, des centres de santé, etc.L’argent collecté, il y a trois ans, dans un effort de guerre contre Boko Haram a servi à la construction d’infrastructures sociales et à la relève des activités économiques dans la région de l’Extrême-Nord. C’est ce qu’a fait savoir le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, dans une interview publiée lundi dans la presse publique. Des salles de classe, des centres de santé, des points d’eau, ont été construit grâce à ces financements, a révélé Atanga Nji. Ils ont, par ailleurs, servi à appuyer la relance des activités des agriculteurs et des éleveurs de l’Extrême-Nord et à soutenir les différents comités de vigilance présents dans les villages. « Les populations camerounaises avaient décidé spontanément de cotiser de l’argent pour soutenir les forces de défense déployées au front et les populations civiles victimes des atrocités des terroristes. Je peux vous dire que ces édifices ont été bien réalisés et dans les localités où les écoles avaient été détruites, elles ont été reconstruites ou réhabilitées », indique Atanga Nji qui ne donne aucune précision sur le montant des travaux. Une forte mobilisation de Camerounais de toutes les couches sociales avait eu lieu au cours de l’année 2015. Tous se sont rangés derrière les forces de défense et de sécurité camerounaises qui affrontaient alors la secte terroriste Boko Haram depuis plusieurs mois. Plus d’un milliard de francs CFA a été collecté, ainsi que des milliers de tonnes de denrées alimentaires. Une augmentation des droits d’accises avait par ailleurs été imposée sur le prix des boissons alcoolisés, notamment 100 francs CFA pour les bouteilles de 65 cl et 20 francs CFA pour celles de 33 cl. Aucune explication sur la destination des fonds collectés n’avait jusqu’ici été fournie. Pas même après les nombreuses allégations de détournements qui avaient quelquefois été soulevées.
Officiellement fermé, le port fluvial de Garoua qui faisait la fierté du Nord-Cameroun est devenu la chasse gardée de quelques individus qui ont formé un lobby pour sa gestion et y gagnent des centaines de millions au détriment de l’État.Ce qui attire un visiteur lorsqu’il débarque pour la première fois à Garoua est sans doute le pont sur la Bénoué et le fleuve qui porte le même nom –un fleuve desséché de deux tiers par le climat, selon les spécialistes–. Non loin de ce pont, de nombreux bâtiments construits à  l’époque coloniale se font aussi remarquer. C’est bien là que se trouve le fameux port fluvial. Une bonne partie de ces bâtiments est fermée tandis que d’autres servent d’entrepôts aux nombreuses organisations et sociétés de la place. Le quai où stationnaient les navires est encore visible et a même servi lors des récentes inondations de 2012. Le port fluvial de Garoua, dont parlent tous les livres de géographie du Cameroun et très actif autrefois, a perdu de sa substance. Il n’est malheureusement pas encore «mort», comme l’annonce des discours suspects. C’est le cas du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Garoua. Ahmadou El Hadj Bouba, devant le ministre des Transports le 17 décembre 2012, a clairement laissé entendre que les activités du port fluvial de Garoua étaient aux arrêts. Au même moment, une pirogue à moteur venue du Nigeria déchargeait des tonnes de marchandises. Comment comprendre que les activités au port de Garoua sont aux arrêts depuis des années alors qu’une pirogue est chargée sous nos yeux ? C’est la réponse à cette interrogation qui nous a guidés. L’enquête a duré des mois. Interrogées, des sources ont révélé les «manigances» qui se déroulent au port, devenu depuis la chasse gardée de quelques autorités de la ville de Garoua. Certes, les activités ne sont plus à leur niveau florissant, mais les activités du port fluvial ne sont en aucun cas aux arrêts. «Ce port a encore la possibilité de renflouer les caisses de l’État pour le bonheur de tous si et seulement si le gouvernement décide de lui donner un nouveau souffle en vidant ses profondeurs de sable et surtout en permettant à l’État et non à un particulier  comme c’est le cas en ce moment, de le gérer tout seul», suggère une source.Business à plein tempsChaque semaine en effet, de nombreuses pirogues, 4 voire 5, déchargent du carburant, des cartons de bonbons, de biscuits ou encore des chaussures venus du Nigeria. Tout comme du  riz, des huiles et bien d’autres denrées prennent la voie fluviale pour rallier Yola au Nigeria. Le gouvernement camerounais entend bien réhabiliter le port fluvial de Garoua. Deux avis à manifestation d’intérêt ont été lancés en 2015 à travers le ministère des Travaux publics, afin de sélectionner les cabinets qui réaliseront les études préalables à ce projet. Le premier concerne la restauration de la voie navigable sur la Benoué, entre Garoua et la frontière avec le Nigéria. Le second vise les études techniques pour la réhabilitation et la modernisation du Port fluvial. Dans le détail, il sera question pour le (s) cabinet(s) sélectionné(s) de fournir des données sur la situation physique actuelle du Port de Garoua (état technique des équipements, délimitation du périmètre domanial, situation hydrologique, topographique, hydraulique et géotechnique du site, etc.), les paramètres de navigabilité ou encore l’organisation de la structure. Des études économiques sont également prévues dans le cadre de ces consultations sur la base desquelles, de premières propositions seront formulées pour un schéma directeur de l’aménagement et de la modernisation du Port de Garoua. Selon le délégué régional des Travaux publics du Nord, Pabame Dang, il s’agit d’un projet intégrateur sous-régional qui rentre dans le cadre plus global de la Commission du Bassin du Lac Tchad pour une gestion plus optimale de la Benoué, puisque dans le même temps, un autre marché d’étude a été lancé, cette fois à Lagdo, en vue du désensablement du bassin du barrage.
Ils sont 1100 soldats camerounais, dont 750 militaires et 350 gendarmes à avoir pris le chemin de la République centrafricaine (RCA) vendredi dernier pour contribuer au maintien de la paix dans ce pays. C’est dans le cadre de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).
Le Cinquième contingent réuni à la Brigade du Quartier général pour la cérémonie de prise d’armes vendredi, a reçu l’onction du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo. Ce dernier, dont les propos sont relayés par Cameroon Tribune du lundi 27 août 2018, se joint aux Nations Unies pour sortir ce pays frère et voisin d’un conflit dont les incidences n’épargnent pas la sous-région toute entière. «Le premier principe que je voudrai vous donner est celui du non usage de la force, excepté en cas de légitime défense. Vous devez garder à l’esprit que le Minusca agit sur le chapitre 7 de la charte des Nations Unies et que son mandat intègre la protection des civils avec comme corollaire, l’extension de la légitime défense au tiers», a recommandé Joseph Beti Assomo. Les unités de police constituées vont renforcer les 11.000 soldats des Nations Unies déjà présents en RCA. Et pour porter haut le flambeau national, c’est au Colonel Martin Prosper Bayemi qu’a été remis le drapeau de la République, qui représente le symbole de l’honneur, de la notoriété, et du prestige du Cameroun. «Nous comprenons la responsabilité qui est la nôtre de représenter le Cameroun dans le concert des nations, dans le cadre de la Minusca, de protéger les populations, d’aider les agences humanitaires à faire leur travail et restaurer définitivement la légitimité en République centrafricaine», a-t-il assuré. Le Mindef a saisi l’occasion pour interpeler les soldats sur la tolérance zéro qui sera appliquée  pour tout acte d’indiscipline avéré. «Souvenez-vous en permanence que chacun de vous a signé un contrat individuel pour cette mission. Lequel lui confère des droits sur lesquels nous veillerons de près. Il exige également de lui le respect des obligations professionnelles liées à votre métier de soldat». Ce sont des soldats ayant bénéficié des appuis multiformes et conséquents du Président de la république, chef des armées qui relèveront la touche camerounaise parmi les Casques bleus qui ont pris le chemin de la RCA.
Après le sacre du Zimbabwe dans la compétition masculine au début de l’été, place aux dames. La COSAFA regroupe 12 nations dont 2 invités pour l’édition 2018 de la Coupe des nations féminine du Conseil des Associations de Football d’Afrique Australe. C’est l’Afrique du Sud qui abrite le tournoi du 12 au 22 septembre à Port Elizabeth. Zambie, Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mozambique, Namibie, Swaziland, et les invités Cameroun (Afrique centrale) et Ouganda (Afrique de l’est) sont les autres pays participants."Dans le cadre de la préparation de la prochaine CAN, le Cameroun est invité à prendre part au tournoi amical de football féminin du Conseil des Associations de Football d’Afrique Australe (COSAFA) 2018. Ledit tournoi se déroulera du 12 au 22/09 au Nelson Mandela Bay Municipality." — Fecafoot-Officiel (@FecafootOfficie) 27 août 2018 Tous à l’assaut des Banyana Banyana, détentrices du trophée après le succès 2-1 sur le Zimbabwe l’année dernière.
Selon l’organisation des Nations Unies (ONU), il n’y a pas de « génocide anglophone » dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest secouées depuis octobre 2016, par des revendications sociopolitiques qui ont débouché sur des affrontements entre séparatistes et armée régulière. A la suite des nombreuses exactions attribuées à l’armée les séparatistes ont accusé les forces loyalistes de « génocide » des anglophones. Ces accusations viennent d’être démenties par l’attachée de l’ONU basée au Cameroun qui a félicité cette semaine le gouvernement Biya pour son plan humanitaire en faveur des populations du Nord-ouest et du Sud-ouest, « ce plan confirme la reconnaissance de la situation humanitaire par le gouvernement et sa responsabilité d’assurer le bien-être et la protection des populations touchées », fait savoir le diplomate onusien.La guerre contre les séparatistes armésLes autorités camerounaises l’ont toujours clamé, « l’armée ne tue pas les civils. Les forces de l’ordre et de sécurité ripostent aux attaques des sécessionnistes armés qui commettent des exactions contre les civils. Elle a l’obligation de préserver l’intégrité du territoire national », a récemment expliqué Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. La position de la communauté internationale, qui a décidé de ne pas se ranger aux côtés des séparatistes qui privent les élèves et enseignants d’école, intervient dans un contexte où le Cameroun prépare l’élection présidentielle prévue le 7 octobre 2018. Les choses sont donc désormais bien claires, aussi bien pour les Etats-Unis que l’ONU, il s’agit des terroristes armés qui affrontent les forces loyalistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et commettent des exactions sur les civils. Les séparatistes ont commis plusieurs erreurs d’abord la publication d’images des soldats tués et décapités sur internet, le rançonnement des populations, l’incendie des bâtiments administratifs et la chasse à l’homme contre les élèves et enseignants qui défiaient leurs mots d’ ordre. Ensuite les leaders séparatistes ou leurs soutiens dont l’écrivain et activiste camerounais patrice Nganang, se sont illustrés par la diffusion de la haine sur internet et l’appel au meurtre des soldats de l’ethnie Beti-Bulu proche du président Paul Biya. Ces erreurs visiblement leur ont été fatales.
Le président du Conseil électoral d’Election Cameroon (Elecam) l’a assuré au cours de la session de plein droit de l’organe vendredi dernier à Yaoundé.
Pour le scrutin du 7 octobre prochain, les bureaux de vote seront bien installés dans les casernes militaires. Une affirmation du Conseil électoral d’Elecam qui vient trancher sur le débat en cours actuellement au Cameroun. Les partis de l’opposition ont réclamé la suppression de ces bureaux de vote sous le prétexte qu’ils ne sont pas «ouverts au public». Le SDF a même initié une marche de protestation qui a été interdite par un sous-préfet à Douala. A Elecam, l’organe en charge de l’organisation, on est formel: «Ce n’est pas une innovation au Cameroun. Les bureaux de vote sont mis à la disposition des électeurs. Il y a des casernes dans lesquelles résident certaines familles civiles. Nous ne sommes pas dans les pays où les casernes militaires sont éloignées des habitations. C’est une réalité au Cameroun, nous vivons avec les populations voisines des casernes», assure Enow Abrams Egbe, président du Conseil électoral. Le second argument brandi par ce dernier, lors de la session de plein droit vendredi dernier, et relayé par La Nouvelle Expression du lundi 27 août 2018, est les mesures de sécurité. «Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, nous avions des problèmes à cause de la concentration des postes de police. Toutes les parties sont désormais unanimes sur le fait qu’en raison des problèmes de sécurité, les bureaux de vote doivent être situés dans les postes de police. Pour la protection des hommes et des biens», a-t-il fait savoir. Ainsi, pour le Conseil électoral, tout débat autour des lieux des bureaux de vote est vain. Même s’il promet de faire des efforts pour les rendre accessibles. «Pour qu’il n’y ait pas de discutions inutiles avec les acteurs du processus, nous avons décidé que ces bureaux de vote seront mis à un point accessible à tout le monde. Ce qui est important c’est l’accessibilité des bureaux de vote. Nous avons donc à faire à des endroits suggérés par le Code électoral. Il s’agit d’un faux débat. N’oubliez pas que dans les bureaux de vote tous les partis politiques sont représentés. Je ne vois pas où se trouve le problème du vote dans les casernes», s’agace Enow Abrams Egbe.
La somme emportée est le fruit des quêtes, des cotisations des communautés chrétiennes. Une enquête est en cour.
Le 16 août dernier, des malfrats armés ont fait irruption à l’économat de l’évêché de Ngaoundéré entre 12h et 13h. Ils ont tenu en respect le personnel qui était en pause à cette heure de la journée et ont intimé l’ordre à la caissière principale de leur remettre tous les fonds disponibles. C’est apeurée que cette dernière a obéît sans opposer de résistance. «C’était comme dans les films. Ils sont allés vers la caisse, la suite on la connaît. Les malfrats sont repartis avec 10.900.000 FCFA. Il s’agit de l’argent destiné pour les travaux et la paie du personnel», raconte une source proche du diocèse de Ngaoundéré dans les colonnes de Repères du lundi 27 août 2018. Après le braquage, apprend-on, les hors la loi sont repartis sans inquiétude. C’est environ 30 minutes plus tard que les éléments de l’équipe spéciale d’intervention rapide (Esir) de la police débarquent sur les lieux. Le gang de braqueurs c’était déjà évaporé dans la nature. Approché par nos confrères de Repères, l’Evêque du diocèse de Ngaoundéré, Emmanuel Abbo confirme le braquage. «Une enquête a été ouverte par la police. Nous ne savons pas ce qui s’est passé. Seuls les éléments de l’enquête permettront de faire la lumière sur ce vol». Depuis jeudi dernier, la caissière et un agent d’entretien qui a vécu la scène sont entre les mains de la police pour besoin d’enquête. Selon une source proche de l’enquête, la jeune dame est considérée comme suspect dans ce braquage. D’autres employés du Diocèse de Ngaoundéré ont été aussi entendus par les enquêteurs de la police.
Le meilleur footballeur africain du siècle dernier vole au secours des nouveaux sélectionneurs des Lions Indomptables. Roger Milla estime les deux néerlandais nommés récemment sur le banc de touche de l’équipe fanion du Cameroun sont de «très grands professionnels».
La nomination, le 4 août dernier de Clarence Seedorf et de Patrick Kluivert, respectivement comme sélectionneur et sélectionneur adjoint des Lions Indomptable, a tôt fait de susciter la polémique au sein du public sportif camerounais. Mais plus encore la première sélection de ce duo dévoilée le 20 août 2018 dans laquelle ne figurent pas Benjamin Moukandjo, capitaine de l’équipe, et Christian Bassogog, meilleur joueur de la CAN 2018. Si les deux «sorciers noirs» ont justifié leurs choix du mieux qu’ils pouvaient, Roger Milla, lui, est formel: «se sont de très grands professionnels». Et c’est sur cette base qu’ils ont été choisis. «Il ne faut pas les mêler dans les affaires du quartier ou que les managers et autres personnes extérieures à la tanière appellent pour dire qu’il faut convoquer leur personne. Je condamne cela», a-t-il fait savoir dans une interview accordée à La Nouvelle Expression du lundi 27 août 2018. Le «vieux lion» pense également que les joueurs devraient intégrer l’équipe nationale par mérite. «C’est celui qui mérite sur le terrain dans son championnat qui doit faire partie de l’équipe nationale du Cameroun. On ne doit pas y faire entrer n’importe quel individu», argue-t-il. Pour Roger Milla, Clarence Seedorf et Patrick Kluivert doivent résider au Cameroun, «parce que c’est qu’ils vont entraîner». «Il faut qu’ils viennent s’installer au Cameroun pendant deux, trois ou quatre mois et faire le tour pour chercher des joueurs». Interrogé sur le retour en sélection des «bannis», l’ambassadeur itinérant estime que la porte ne doit pas leur être fermée. «Si dans leurs club aujourd’hui ils sont en forme et qu’ils jouent, il faut aller vers eux. Ils ont claqué la porte parce qu’il y avait du désordre. Je leur avais donné raison. Quand il y désordre, ce n’est pas la peine. Maintenant que les choses sont en train de vouloir changer, il faut aller vers eux».
Dans la matinée de ce mardi 28 août, l’école publique Ntam Kba III a été brûlée dans la ville de Kumba dans le Sud-Ouest du pays. Tout porte à croire que cet acte terroriste aurait été perpétré par des terroristes sécessionnistes « ambazoniens ». Un bilan désastreux avec plusieurs salles de classe inutilisables. La toiture, quant à elle, est totalement détruite. De ce fait, l’école ne pourra pas ouvrir à temps pour la rentrée scolaire prévue le 3 septembre.  [video width="640" height="352" mp4="http://agencecamerounpresse.com/wp-content/uploads/2018/08/WhatsApp-Video-2018-08-28-at-10.37.19.mp4"][/video]

Les populations riveraines du barrage hydroélectrique « Grand Eweng » (1 800 MW), d’un coût d’investissement de 1 500 milliards FCFA et dont les travaux de construction démarrent en 2020 dénoncent le manque de transparence des initiateurs du projet et une procédure d’expropriation frauduleuse en cours.

Pour les populations de l’ensemble des 29 villages, de l’arrondissement de Dibang traversé de plein fouet par le gigantesque projet, ces manquements ouvriraient la voie à la violation de leurs droits.Droits lésésA lire le manifeste adressé au président Biya, l’ambitieux projet hydroélectrique, qui sera le 4e plus grand barrage d’Afrique, charrie des frustrations et pourraient déboucher sur un nouveau front de mécontentements populaires et de soulèvements. « Nous ne sommes pas contre le développement du Cameroun. Mais ce que nous reprochons à ce projet, c’est d’une part le manque de transparence sur les documents et informations. Les populations ignorent en effet tout de la transaction secrète entre Hydromine et le gouvernement », déclare Pierre Minkeng, « Mbombog » entendez, gardien des traditions. Il ajoute, « ce projet est apparu comme une génération spontanée. Il ne respecte aucune règlementation tant locale qu’internationale. Figurez-vous que l’arrêté le déclarant d’utilité publique, n’a jamais fait l’objet de publication pourtant selon la loi il y a une procédure à suivre ». Le gardien de la tradition reproche aux autorités chargées de l’exécution du projet de vouloir faire main basse sur les indemnisations des populations. « Certains fonctionnaires véreux tentent de négocier avec les populations. Ces pauvres gens qui vivent de pêche traditionnelle dont les terres vont être expropriées n’ont même pas de site de recasement. Ces autorités essaient de faire main basse sur les indemnisations. Nous avons écrit au président. Nous attendons sa réaction. S’il nous laisse dans le flou, nous ne laisserons pas ce projet se réaliser. Nous sommes prêts à sortir les machettes », promet le gardien de la tradition. A Dibang, l’arrondissement (475 km), dans le département du Nyong-et-Kellé région du Centre, la rue gronde.Un projet gigantesqueLe projet hydroélectrique « Grand Eweng », sera réalisé par Hydromine. L’énergie sera disponible en 2025. Les autorités annoncent un important barrage hydroélectrique parmi les plus grands d’Afrique qui permettra au pays de vendre l’électricité à ses voisins d’Afrique centrale et de l’ouest, dont le Nigeria, et bien d’autres. En effet, le projet « Grand Eweng » comportera un barrage de type BCR (béton compacté au rouleau) d’environ 95 mètres de haut et 1,9 km de long. Il sera doté d’un réservoir d’une capacité de 2 milliards m3 d’eau d’une superficie de 104 km2. L’usine hydroélectrique aura une capacité de 1800 MW (Mégawatts). Il prévoit également la construction et l’exploitation des lignes hautes tensions d’une capacité de 400 KV (kilovolts). Il sera le plus important projet de l’histoire du Cameroun et plus grand projet privé en Afrique dans le secteur hydroélectrique.






Sunday, 05 June 2022 11:01