25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Mfoungo

Mfoungo

L’introduction de la philosophie en classe de seconde A4, le retrait de l’histoire et de la géographie des programmes des premières et terminales scientifiques sont entres autres innovations prises par le ministère des enseignements secondaires.
C’est la substance d’un arrêté du ministre des enseignements secondaires portant redéfinition des séries et disciplines de l’enseignement général. Dès la rentrée scolaire le 3 septembre 2018, de nouvelles approches pédagogiques seront expérimentées. Les séries seront désormais reparties en trois catégories. Pour la grande famille littéraire, ce sera les séries A1, A2, A3, A4 et A5 avec les matières telles que les lettres, le latin, le grec, les 2ème et 3ème langues vivantes et la section bilingue spéciale. La grande famille scientifique et technologique comportera les mathématiques et physique-chimie pour la série C, les sciences de la vie et de la terre pour la série D et les technologies de l’information pour la série TI. De nouvelles séries telles que les sciences humaines et l’art cinématographique apparaitront. A noter également l’introduction de la philosophie en classe de seconde A4, conjuguée à la sortie de l’histoire et de la géographie des programmes des premières et terminales scientifiques. De même, les sciences de la vie et de la terre et physique-chimie sont supprimées pour les séries A4, ainsi que l’histoire pour les classes de première et terminales D. Ces différentes réformes s’appliqueront pour les classes de seconde dès la rentrée scolaire prochaine et se poursuivront graduellement les années suivantes.
Le nouvel officier du centre d’état civil secondaire de Nnemeyong III a prêté serment à Ebolowa le 24 Août dernier. Le président du tribunal de première instance d’Ebolowa a prescrit à Sa Majesté Hermann Roméo Mengue loyalisme et probité dans l’exercice de ses fonctions.C’est l’arrêté N°00000014/A/MINDDEVEL /SG du 24 Avril 2018 signé du Ministre de la Décentralisation et du Développement Local, George ELANGA Obam, qui donne les prérogatives à Sa Majesté Hermann Roméo Mengue, Chef de deuxième degré, de remplir, conformément à la loi, les fonctions d’officier d’état civil dans tout le groupement Fale II qui compte dix villages dans l’arrondissement de Mengong, région du Sud. Le renvoyant à l’exercice de ses fonctions le président du tribunal de première instance, Daniel Tchihikou lui a bien rappelé qu’au moment où le Cameroun entreprend la réforme et la réhabilitation de l’état civil, il est question pour lui d’apporter sa pierre à l’édifice de cette révolution impérative. Concrètement, Sa Majesté Hermann Roméo Mengue doit contribuer à bannir des mentalités des camerounais la pratique des faux actes de naissance, de décès ou de mariage. «Je vous recommande probité, intégrité, rigueur dans la tenue, la conservation et l’archivage des registres. Votre expérience doublée de vos qualités de rassembleur devront être des atouts nécessaires au bon exercice de vos fonctions», a indiqué le président du tribunal de première instance d’Ebolowa a prescrit à Sa Majesté Hermann Roméo Mengue. Exemples à l’appui, Daniel Tchihikou, le président du tribunal de première instance d’Ebolowa, lui a déroulé un chapelet d’astuces utilisés par les camerounais pour tricher sur les actes de naissance, de décès et de mariage, tout en lui rappelant les risques qu’il y a à être complice des fraudeurs. «Dans la région du Sud, le mal est profond et son ampleur réelle. Soyez vigilant, méritez cette haute et grande confiance faite en vous par les pouvoirs publics», lui a martelé le président du tribunal de première instance d’Ebolowa. Chef de deuxième degré par arrêté ministériel signé du Ministre de l’administration Territoriale et de la Décentralisation le 12 Janvier 2016, Président du tribunal coutumier de Nnemeyong III, membre du Conseil Régional des Chefs Traditionnels du Sud, Sa Majesté Hermann Roméo Mengue est né le 21 Février 1979 à Nnemeyong III. Sportif de haut niveau, manager général de Young Stars d’Ebolowa, centre de formation de football de la région du Sud, il est marié et père de cinq enfants.
Ils indiquent qu’il ne faut pas se laisser endormir par le préjugé qui dit que tout est connu d’avance au Cameroun.La Conférence épiscopale nationale du Cameroun n’a pas dérogé à la règle. Elle vient de rendre public sa lettre pastorale qu’elle écrit à chaque année de Présidentielle. Deux points à retenir dans ladite lettre. Pour les évêques, rien n’est joué d’avance. Les camerounais doivent aller choisir leur Président le 7 octobre 2018. «En effet, pour le chrétien, la politique est une expression noble et exigeante de son engagement au service des autres (…) Dans cette ligne, nous invitons tous les chrétiens et tous les citoyens à ne pas se résigner et à ne pas céder aux préjugés selon lesquels les résultats sont déjà connus, mais à aller voter pour doter notre pays de dirigeants responsables et intègres», ont-ils écrit. Autre point, les évêques pensent que des neufs candidats en lice pour cette Présidentielle, celui qu’il faut voter, doit être à mesure de résoudre la crise anglophone. Il doit comporter un projet de société qui apporte des solutions pour lutter contre les maux du Cameroun, qui sont entre autres la corruption, le manque d’infrastructures, les inégalités sociales, le chômage des jeunes, les défis dans le monde judiciaire, la santé, l’éducation. Rappelons que les évêques au vu de l’importance qui leur est accordée au Cameroun, ont prennent activement part à la vie socio-politico-économique du pays. Pour ce qui est de la politique, par exemple, l’archevêque métropolitain de Douala Mgr Jean Kleda avait demandé au Chef de l’Etat de ne pas écouter les voix de ceux qui lui demandent de briguer un nouveau mandat. «Si réellement le Président Biya aime ce pays, il penserait plutôt à une transition pacifique en passant le pouvoir à une autre personne soit au sein de son parti le Rdpc, soit au sein d’un parti de l’opposition. Je suis convaincu que s’il y a des élections libres et démocratiques au Cameroun, la vérité sera surprenante», déclarait-il dans une interview accordée à notre confrère La Nouvelle Expression.
Le gouvernement camerounais se prépare à durcir la loi portant répression du non-remboursement du crédit bancaire et de la microfinance.
Réunis au cours d’une séance du Conseil national du crédit, les membres ont remis une mouture de cet avant-projet de loi à Louis Paul Motaze, ministre des Finances et président dudit Conseil. Dans le document en cours d’étude, dont quelques extraits sont relayés par Le Financier d’Afrique du lundi 27 août 2018, ce qui frappe c’est le durcissement des peines prévues à l’encontre des mauvais emprunteurs. L’article 28 dispose en son alinéa 1 par exemple que: «Est puni d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende de cent mille à dix millions de FCFA ou d’une de ces deux peines seulement, toute personne qui, de mauvaise foi, n’a pas remboursé le crédit qui lui a été accordé par un établissement assujetti». Au sens de l’article 29 (1) du texte, la mauvaise fois s’entend notamment comme le but de tromper l’établissement assujetti, dont on est débiteur, sur sa situation financière. Ou encore, «donner, livrer, transférer, grever, soustraire ou dissimuler tout ou partie de ses biens pour ne pas s’acquitter de la dette contractée à l’égard d’un établissement assujetti». L’article 30 propose un emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de cent mille à cinq millions de FCFA, ou de l’une de ces deux peines seulement, à l’encontre de toute personne qui, avec l’intention de porter atteinte aux droits, fait usage ou tente de faire usage de faux documents, en vue de la conclusion d’une opération de crédit. Même sanction pour celui qui conclut une opération de crédit au mépris d’une interdiction de crédit qui lui a été dûment notifiée. L’article 31 prévoit un emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de cent mille à cinq millions de FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, contre toute personne dont l’accès ou le maintien frauduleux entraîne la suppression ou la modification des données contenues dans le système de traitement automatisé de données relatives au crédit ou encore une altération du fonctionnement du système. Du côté du prêteur, le texte dispose en son article 36 que: «Est passible d’une amende d’un million à quatre millions de FCFA, l’établissement assujetti qui conclut une opération de crédit avec une personne frappée d’interdiction de crédit». L’article suivant dispose que: «Est passible d’une amende de cinq cent mille à quatre millions de FCFA, l’établissement assujetti qui, en connaissance de cause, encourage de manière directe ou indirecte une personne en situation de surendettement à se livrer à un système de cavalerie en lui accordant de nouveau prêts dont la finalité est de rembourser les anciens». Sans préjudice de l’application des astreintes prévues par la règlementation en vigueur, l’article 38 prévoit une amende de cent mille à un million de FCFA à l’encontre de l’établissement assujetti qui n’a pas déclaré le non-remboursement de crédit dans les conditions fixées par le présent avant-projet de loi. Sur la forme, l’avant-projet est constitué de 45 articles et 7 titres. Il traite de la responsabilité des personnalités morales, de la prescription et de la réhabilitation, du non-respect des obligations de prêteurs et de la responsabilité du personnel et des dirigeants sociaux.
Paul et Chantal Biya sont invités à Pékin par Xi Jinping, le président de la République populaire de Chine, pour assister au sommet Chine – Afrique, qu’abritera la capitale de l’empire du milieu du lundi 03 au mardi 04 septembre 2018.
Mais avant la rencontre de tous les chefs d’Etat et de gouvernement invités à ce sommet, le président camerounais aura un tête-à-tête avec son homologue chinois le vendredi 31 août 2018. Une ambiance des retrouvailles en perspective entre les deux Chefs d’Etat qui s’étaient déjà rencontrés le 18 mars 2018 à la faveur d’une visite d’Etat à Beijing. En plus de la première dame, le président Paul Biya qui a quitté Yaoundé dans la matinée de ce mardi 28 août 2018 pour son second voyage en Chine en l’espace de cinq mois, a dans sa suite des personnalités suivantes: – Lejeune Mbella Mbella, Ministre des Relations extérieures – Samuel Mvondo Ayolo, Ministre. Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République – Emmanuel Nganou Djoumessi, Ministre des Travaux publics – Mengot Victor Arrey Nkongho, Ministre chargé de Mission à la présidence de la République – Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire – Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, ministre des transports – Ernest Ngwaboubou, Ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique – Joseph Jon Ngute, Ministre chargé de mission à la présidence de la République – Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’eau et de l’énergie – Contre-Amiral Joseph Fouda, Conseiller spécial à la Présidence de la République – Martin Mpana Ambassadeur du Cameroun en République populaire de Chine – Simon Pierre Bikele, chef du protocole d’Etat – Christophe Eken, président de la chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat. -Célestin Tawamba, Président du Groupement inter Patronal du Cameroun
Les autorités camerounaises ont accordé, début août 2018, la prolongation de la concession portant sur la distribution d’électricité à l’entreprise.Actis a officiellement obtenu la prorogation de sa concession au Cameroun. Le fonds d’investissements britannique propriétaire d’Eneo, entreprise chargée de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun, attendait la « bonne nouvelle » du gouvernement depuis plusieurs mois. Celui-ci en avait fait l’annonce le 27 septembre 2017. Basile Atangana Kouna, alors ministre de l’Eau et de l’Energie, avait affirmé que cette prorogation serait signée au plus tard le 15 octobre 2017. Le membre du gouvernement avait ajouté que le président de la République avait marqué son « très haut accord » pour cette opération. Il aura fallu attendre dix mois pour ce renouvèlement de contrat.  Selon « La lettre du continent », cette issue a été rendue possible au bout d’âpres négociations. Actis, qui détient 56% des parts d’Eneo, avait freiné un plan d’investissement en attendant l’accord de la prolongation de son bail. L’entreprise demandait, depuis plusieurs mois, l’extension de sa concession afin de lever officiellement un emprunt à long terme de près de 200 milliards de F CFA pour son programme d’investissement. Les prêteurs exigeraient d’avoir une durée de la concession qui couvre la durée du remboursement.
Après la découverte effroyable d'une école incendiée dans la localité de Kamba dans la région Sud-Ouest du pays, une manifestation spontanée a eu lieu ce mercredi 29 août et a eu comme objectif de condamné tout type de violence, touchant les écoles situées dans la région Sud-Ouest. Ce mouvement, composé majoritairement de femmes, a eu lieu dans la localité de Buea. Ils exigent aux sécessionnistes d’arrêter tout type de violence et surtout de ne pas empêcher leurs enfants  d'aller à l’école et demandent au gouvernement camerounais, plus de protection militaire. Selon un rapport d'Amnesty International 44 écoles ont été incendiées ou détruites par des terroristes sécessionniste depuis septembre 2018 a mai 2018. Le droit à l’éducation est un droit universel d'après la déclaration des droits de l'homme écrite en 1789 après la révolution française. [video width="400" height="224" mp4="http://agencecamerounpresse.com/wp-content/uploads/2018/08/WhatsApp-Video-2018-08-29-at-18.41.07.mp4"][/video]
Arte Journal a décidé, dans un documentaire sur la crise anglophone au Cameroun, de jouer les ambassadeurs de l'ONU et de crée de toute pièce un pays qui n'existe pas.
L'ambazonie, étant au centre du conflit au Cameroun, a déclaré sont indépendance illégalement et donc n'a pas été reconnus les organisations internationals comme l'ONU et encore moins du gouvernement camerounais.
Cette république fédéral d'Ambazonie n'est autre qu'une invention des terroristes sécessionnistes qui tuent et torturent la population camerounaise et les Forces de Défenses et de Sécurité (F.D.S.).
  • "En Ambazonie, à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, sévit un conflit oublié voire ignoré, qui pousse des milliers de personnes sur les routes de l'exil et qui, avec des élections présidentielles décisives dans quelques semaines, fera immanquablement son entrée dans la presse internationale. Retour sur la violente crise identitaire de cette région anglophone et séparatiste."  description du petit documentaire de Arte Journal
Des hommes armés ont attaqué des employés d’une plantation de bananes le 24 août à Tiko, dans le sud-ouest du Cameroun, faisant de nombreux blessés. Il s’agit de la deuxième attaque en l’espace d’un mois visant cette plantation, qui appartient à une entreprise publique. Un employé, victime de l’attaque du 24 août, témoigne du climat d’insécurité qui règne dans la région, à majorité anglophone."Nous étions en train de travailler lorsque des hommes sont arrivés, en toute fin de matinée. Ils portaient des armes à feu, des machettes et des vêtements assez rustiques. Certains avaient le visage masqué. Je dirais qu’ils étaient entre 30 et 40. Ils ont commencé à frapper des travailleurs, donc j’ai pris la fuite, comme beaucoup d’employés. Ils ont brûlé une partie de l’endroit où les bananes étaient traitées.Selon certains employés, les hommes armés leur ont demandé : "Pourquoi vous continuez à travailler, puisque vous n’êtes pas payés ?" De fait, nous n’avons pas été payés depuis juin en raison de la crise qui affecte la zone et qui a frappé notre production. D’ailleurs, la production de caoutchouc et d’huile de palme a également diminué, en raison des attaques fréquentes.

Certains disent que les hommes armés étaient des Ambazoniens [une appellation faisant référence à l’Ambazonie, le nom donné par les séparatistes camerounais anglophones aux régions anglophones du pays, qui s’en prennent notamment aux symboles de l’État, NDLR]. Mais on ne peut pas le savoir, vu qu’ils n’ont pas dit qui ils étaient." 

   "Des employés m’ont dit que des militaires étaient ensuite arrivés sur place. De mon côté, après l’attaque, je me suis rendue à l’hôpital de la CDC, à Tiko. [La compagnie possède ses propres hôpitaux, NDLR.] Il était rempli de travailleurs blessés – des hommes et des femmes – même si je ne sais pas combien ils étaient précisément [44 selon la BBC, NDLR]. Personne n’a été blessé par arme à feu, mais ils avaient des coupures au niveau des mains, de la tête, des fesses et des jambes. Certaines coupures étaient profondes et ont été refermées avec des points de suture. Certaines personnes avaient des bleus. Actuellement, il y a toujours des blessés à l’hôpital.

"En juillet, notre plantation de bananes avait déjà été attaquée"

En juillet, notre plantation de bananes avait déjà été attaquée. Un chauffeur conduisant des travailleurs sur le lieu de travail avait été blessé, de même que d’autres employés. Je n’étais pas présent au moment de l’attaque, mais j’ai rendu visite aux blessés à l’hôpital après, même s’ils étaient moins nombreux qu’à la suite de l’attaque du 24 août. [Selon les médias camerounais, ce sont des individus se réclamant du groupe armé séparatiste "Amba Boys" qui les avaient agressés, faisant une douzaine de blessés, NDLR.]La situation est vraiment compliquée ici… Nous vivons dans la peur, en raison de l’insécurité qui règne dans la zone. Il faudrait que le gouvernement essaye de résoudre cette crise. Nous ne savons même pas quand nous allons être payés la prochaine fois, car la compagnie ne dit rien." 
Le centre administratif, les marchés, les agences de voyages et même les couturiers sont dans la mouvance de la rentrée scolaire.Des embouteillages interminables à des heures inhabituelles au centre-ville de la capitale économique ce mardi, 28 août 2018, à cause des parents qui font les courses de la rentrée scolaire au sein des grandes surfaces. Marthe Essong, parent: «Je suis en train de faire les courses  de la rentrée scolaire. Je cherche les sacs, surtout ceux avec une marque pour mon fils qui est très exigeant. Ce n’est pas facile parce que c’est cher. Mais on discute quand même». Dans les marchés, les étalages des commerçants sont achalandés, mais ces derniers affichent mines grises, car mécontents des bénéfices à quelques jours du début effectif des classes. Sophie vendeuse à bord d’un pousse-pousse: «La période ci c’est le feu. Il y a pas beaucoup de clients qui achètent les marchandises pour les enfants, alors que la rentrée est proche». Dans les agences de voyages, c’est également la grande affluence. De nombreuses files d’élèves et de parents qui attendent des heures pour pouvoir obtenir un ticket afin de rejoindre leurs résidences habituelles, situées dans des régions autres que celle du Littoral. Marc Ndongo, voyageur: «Je suis arrivé à l’agence depuis 8 heures, il est 10 heures et on m’annonce que c’est à 14h que je vais quitter Douala pour Yaoundé, dans le 16ième bus. C’est assez épuisant pour les nerfs». Les couturiers quant à eux passent des nuits blanches ne sachant où donner de la tête. Surchargés par les commandes. Au Lycée Boss à Bonanjo, où la collaboration n’a pas été Facile, on a pu observer malgré des salles de classes hermétiquement fermées, des aller et retours des parents dans le bureau du proviseur. Comme quoi les préparatifs de la rentrée scolaire 2018-2019 se révèlent être un parcours de combattant.






Sunday, 05 June 2022 11:01