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Mfoungo

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Ces chefs traditionnels musulmans ont promis de réitérer leur attachement à Paul Biya et à sa politique lundi dernier lors d’une rencontre avec le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, à Ngaoundéré.
«Aujourd’hui que le Chef de l’Etat a dit oui, nous lui en savons gré et la balle est dans notre camp maintenant. Nous attendons le jour dit pour manifester notre attachement à sa personne et à sa politique. Nos populations ne comprendraient pas que les chefs traditionnels ne soient pas en avant-garde de ce défi de voter le Chef de l’Etat plus que par le passé à 100%. En plus de ce choix du cœur et de la raison, il s’agit d’un défi», a indiqué le porte-parole des lamibé de l’Adamaoua, Mohaman Galdo. Après cette prise de position, rapporte Cameroon Tribune du mercredi 29 août 2018, Paul Atanga Nji a promis de transmettre leur engagement politique à son illustre destinataire. Avant la rencontre avec les chefs traditionnels musulmans de la région de l’Adamaoua, le ministre de l’Administration territoriale a présidé une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire dans la salle des conférences des services du gouverneur. Le ministre a déclaré à la presse qu’il avait transmis aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité les encouragements du Chef de l’Etat pour «le bon travail» fait par les autorités administratives et pour le «professionnalisme» des forces de défense et de sécurité. Parlant des exactions des coupeurs de route et des preneurs d’otages avec demande de rançons dans la région, Paul Atanga Nji a déclaré que «l’efficacité de nos forces de défense a permis de neutraliser les malfaiteurs d’une manière chirurgicale parce que la plupart du temps, la population est protégée et les preneurs d’otages sont neutralisés dans dégâts». A propos de l’organisation de la présidentielle du 7 octobre prochain, «les autorités devront accompagner Elecam dans le processus. Elles doivent protéger les bureaux de vote, assurer la sécurité du matériel électoral ainsi que celle de tous les démembrements d’Elecam, car la présidentielle doit se tenir dans un climat apaisé selon le vœu du président de la République», a fait savoir le ministre de l’Administration territoriale.
L’économie camerounaise connaitra, au cours du troisième trimestre de cette année, un ralentissement de ses activités, selon une note de conjoncture de la direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) dont a APA a obtenu copie mardi.D’après cette étude, les principales tendances du comportement des activités économiques pour le troisième trimestre de l’année 2018, convergent vers une tendance baissière. Pour le secteur primaire, la production agricole devrait connaître une stagnation, avec une baisse des rendements notamment du fait du désintéressement de certains agriculteurs du café, mais aussi de la crise socio-économique dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest qui affecte surtout l’huile de palme, sans oublier la saison pluvieuse qui a une tendance négative sur la pêche. Pour le secteur primaire, le cacao, le caoutchouc, les cultures vivrières, la banane d’exportation et l’élevage devraient bien se comporter, avec « des raffermissements ou des augmentations de production » en raison de la remontée des cours et de l’arrivée précoce des pluies, entre autres. Dans le secteur secondaire, le gaz domestique, les bières et boissons rafraichissantes sans alcool, l’énergie électrique, le ciment connaitront une embellie dans leurs ventes et production. Toutefois, l’industrie du cycle et du petit matériel agricole devrait enregistrer un recul dans la production et les ventes, du fait de la contrebande et de la fin des campagnes agricoles. Le secteur tertiaire devrait enregistrer « des hauts et des bas » dans les transports, le tourisme et l’hôtellerie, ainsi que le commerce et la distribution. Si le domaine des transports peur s’attendre à un regain d’activités avec les vacances et la rentrée scolaire, le commerce et la distribution connaitraient, elles, une évolution mitigée. La vente des produits de construction enregistre des perspectives en hausse, en rapport avec les investissements publics et privés, alors que les biens d’équipement et le commerce général vont régresser, sous l’effet de la concurrence des produits importés. Pour ce qui est du tourisme et de l’hôtellerie, l’activité devrait connaître une régression à cause de la saison des pluies qui rend des sites touristiques inaccessibles, ce à quoi il convient d’ajouter la psychose sécuritaire.
Invités pour l’édition 2018 de la Coupe des nations féminine du COSAFA (Conseil des associations de football d’Afrique australe), le Cameroun et l’Ouganda sont fixés sur leur sort ce mercredi à l’issue du tirage des groupes de la compétition. Vice-championnes d’Afrique en titre, les Lionnes indomptables seront logés dans la poule B avec la Zambie, Lesotho et le Mozambique. Pays hôte et tenant du titre, l’Afrique du Sud défiera le Botswana, Madagascar et Malawi. Enfin dans le groupe C, on retrouve le Zimbabwe, l’Ouganda, pays du CECAFA, Swaziland et la Namibie.
A l’issue du premier tour, les premiers de chaque groupe ainsi que le meilleur second de tous les groupes disputeront les demi-finales. Un match pour la médaille de bronze est prévue avant la grande finale La COSAFA Women Cup 2018 est prévue du 12 au 22 septembre à Port Elizabeth.Le tirageGroupe AAfrique du Sud Botswana Madagascar MalawiGroupe BZambie Cameroun Lesotho MozambiqueGroupe CZimbabwe Ouganda Swaziland Namibie
Le Couple présidentiel camerounais s’est envolé hier, à destination de la Chine où se tiendra le sommet Afrique Chine les 3 et 4 septembre 2018 à Beijing.Paul Biya aura des entretiens bilatéraux dans ce pays dès le 31 août. L’avion transportant le Chef de l’État a quitté l’aéroport de Yaoundé Nsimalen ce mardi à 12h50. Le président du Cameroun est invité par son homologue chinois Xi Jinping à prendre part au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). L’information claire et nette .Le thème de cette édition est : « La Chine et l’Afrique : construire une communauté de destin encore plus solidaire par la coopération gagnant-gagnant ». Cette année, le FOCAC visera, entre autres, un nouvel appel à la construction d’une communauté sinoafricaine unie, un nouveau chapitre dans la connexion entre l’initiative « la Ceinture et la Route » et le développement de l’Afrique. L’invitation formelle de Paul Biya a été transmise depuis le 24 mai 2018, par Sun Wei, chargé d’Affaires de l’ambassade de Chine près le Cameroun, au ministre délégué des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le monde islamique, Adoum Gargoum. Le chef de l’État camerounais avait déjà effectué une visite en Chine du 22 au 24 mars 2018. Dans la suite du président Paul Biya, on se dit satisfait de l’accueil qui lui a été réservé et du bilan de cette visite. Au plan économique, outre la visite du siège de l’Organisation internationale pour la recherche sur le bambou et le rotin, le président camerounais avait également visité l’entreprise de télécommunications Huawei, partenaire du Cameroun à travers la société “Cameroon Telecommunications” (Camtel), le groupe multimédia StarTimes, partenaire du Gouvernement dans la réhabilitation de la Crtv. On retiendra surtout que le Gouvernement chinois avait promis d’annuler une partie de la dette du Cameroun. Par ailleurs cinq accords avaient été signés par les deux gouvernements. Il s’agit de l’accord de coopération économique et technique, le mémorandum d’accord sur le développement des ressources humaines, le protocole d’accord sur le renforcement de la coopération en matière d’infrastructures.
Le parti politique de Ni John Fru Ndi prévoyait faire une marche de protestation dans les rues de la ville de Douala.
Il n’y a plus de raison pour que la marche de protestation du Social democratic front (SDF) prévue pour le 15 septembre à Douala ait lieu. En tout cas le 27 août 2018, Jean Michel Ninctheu le président régional du SDF pour le Littoral a déclaré en mondovision sur les antennes de Canal 2 international, que ladite marche est annulée. Du fait qu’après moult revendications, Elections cameroon a fini par lui donner gain de cause, en procédant au retrait des bureaux de vote logés dans les casernes militaires et les chefferies traditionnelles. «Le mot d’ordre est levé. Notre manifestation du 15 septembre n’aura plus lieu», a-t-il déclaré au journal du 28 août 2018 de Canal 2 international. Pour Cyrille Sam Mbaka le premier vice-président de de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), la décision d’Elections cameroon (ELECAM) est motivée par le contexte actuel du pays, qui faut prioritairement tenir compte. Il est question de préservation de la paix, et de la stabilité du Cameroun. «C’est une intervention de bon sens. Parce qu’en réalité nous traversons une période difficile et des conflits doivent être évités au maximum. Et si ELECAM a retiré les bureaux des casernes miliatires, c’est une très bonne chose. Parce qu’au moins on est sûr que le consensus a pris le pas sur les position systématiques des choses et sémantiques», a-t-il déclaré sur les antennes de Canal 2 international. Un point de vue que partagent des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qui estiment que loger les bureaux de vote dans les casernes militaires n’est pas contraire à la loi. Pour rappel Enow Abrams Egbe le président du Conseil électoral a annoncé le retrait des bureaux de vote dans les casernes le 27 août 2018 au cours du déjeuner qu’ELECAM offrait aux membres du corps diplomatique accrédité au Cameroun. «Je voudrais rassurer la communauté internationale que des dispositions ont été prises lors des dernières assises du Conseil électoral. Le problème clairement dit est celui des bureaux de vote dans les casernes militaires et les chefferies traditionnelles. Certains aménagements ont été faits. Nous avons opté de transférer ces bureaux hors des enceintes des casernes militaires et des chefferies traditionnelles. Dans le grand Nord, la plupart des chefferies sont dans les clôtures. Les bureaux de vote vont quitter ces enceintes pour permettre aux populations de voter sans inquiétude», a indiqué Enow Abrams Egbe.
jeudi, 30 août 2018 08:45

Un des cambrioleurs était leur voisin

Il est 2 heures du matin lorsque deux hommes armés s’introduisent dans la maison de monsieur Eric Matip au quartier dit Titi-garage à Yaoundé.Selon les témoins, ils se sont introduits dans la maison par la porte de derrière qui mène vers la cuisine. « Ils pensaient qu’on était tous endormis », nous confie le propriétaire. Il va aussitôt alerter le quartier en criant « oh voleur ! » ce qui entraînera la fuite de ces derniers. Mais, sur le carrelage de la cuisine, quelques gouttes de sang étaient visibles. Le lendemain matin, il aperçoit le maçon travaillant dans une maison en chantier juste en face de chez lui, blessé à la main gauche. Cet ouvrier a essayé de cacher sa main au moment lorsqu’il voit monsieur Eric Matip. Ce dernier interpelle une fois de plus ses voisins avec l’aide de qui, il conduit le bandit au poste de police.Elle refuse la « prison » du mariageAu quartier Etoa-Meki, une femme prénommée Florine a été victime de violence conjugale. Selon son mari, monsieur Balla, elle est sortie depuis la veille et est rentrée au petit matin ivre car elle revenait d’une virée avec ses copines. « Mon mari ne me laisse jamais sortir, il m’enferme toujours à la maison. Le mariage ne veut pas dire la prison ! », Déclare-t-elle. Cette dernière est ainsi allée au poste de police de Nlongkak pour porter plainte à son mari ; puis hier matin, elle est revenue retirer sa plainte.

Dans une déclaration publiée depuis Washington D.C. aux États-Unis, Chris Anu, responsable de la communication du gouvernement intérimaire auto-proclamé Ambazonie” par les sécessionnistes séparatistes, a souhaité faire une tentative de clarification de la position de leur groupuscule concernant l’école.

En effet, soumis aux pressions des ONG qui pointent du doigt les exactions commises contre les établissement scolaires par les milices “ambazoniennes” obéissant aux ordres venues de l’étranger, les responsables séparatistes tentent de se dédouaner.

Une déclaration ambiguë et inquiétante

Dans le texte reçu par les différents organes de presse, Chris Anu s’empresse de rappeler la priorité accordée à l’éducation par les “Ambazoniens”.

Il indique ainsi “La position du Gouvernement Intérimaire (Interim Government, IG) et des dirigeants de la ligne de front est très clair depuis le AACC (All Ambazonia Consultative Conference) à Washington D.C.. Cette position est que le droit à l’éducation est inaliénable.” Il rappelle cependant que la présence de la langue française ou même d’enseignants francophones doit être néanmoins bannie.

L'ambiguïté du message ne s’arrête cependant pas à cette phrase, et le message de Chris Anu se poursuit ainsi: “Cependant, le IG ne peut pas se porter garant de la sécurité de chacun des enfants qui se rendront à l’école ou dans un établissement scolaire durant les heures d’ouverture. La décision d’envoyer un enfant à l’école pour la rentrée ne peut être qu’à la seule discrétion de ses parents.”

L’argument avancé par le responsable de la communication des séparatistes est que les écoles de la région sont à 99,9% pas assez sûres, alors même que cette insécurité est du fait des milices “ambazoniennes”.

Il affirme que le danger proviendrait des soldats camerounais, alors même que les ONG et les Nations Unies ont dénoncé la responsabilité exclusive des séparatistes anglophones dans la situation scolaire des régions Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Le texte se finit par cette phrase “Vos enfants vont à l’école à leurs risques et périls.”

Une responsabilité des groupuscules terroristes “ambazoniens”

Ce texte a été publié le 28 août alors que l’école publique de Ntam Kba III à Kumba a été détruite le matin du même jour dans la région du Sud-Ouest. La méthode de destruction signe la responsabilité des séparatistes anglophones. Ainsi, selon Human Right Watch et Bede Sheppard, son directeur adjoint de la division “Droits des enfants”, ce ne sont pas moins de 58 écoles qui ont été incendiés par les sécessionnistes. Ceci prouve indéniablement que les chefs ambazoniens non aucune intention d’améliorer les conditions des école, et de ce fait, arrêter d'intimider les élèves ou pire encore de continuer de les incendier
Au moins deux gendarmes et près d’une dizaine de combattants sécessionnistes ont été tués vendredi à Wum, dans la Menchum, au cours d’affrontements armés.La région anglophone du Nord-Ouest a connu un nouveau week-end de violence, avec des affrontements entre forces de défense et sécessionnistes dans la localité de Zhoa, à 20 km de la ville de Wum. De source locale, des assaillants ont attaqué le poste de gendarmerie de Zhoa par surprise. Il s’en est suivi des échanges de coups de feu entre les sécessionnistes et les 9 gendarmes en faction. L’attaque aurait particulièrement duré, car les militants sécessionnistes avaient pris le soin de barricader l’axe menant à ce village, rendant difficile l’arrivée des renforts. A la fin des combats, les sécessionnistes ont tout d’abord affirmé avoir tué les neuf gendarmes. Des allégations rapidement démenties par l’armée camerounaise, qui affirme que seuls deux gendarmes ont été tués. Par la voix de son porte-parole, le colonel Didier Badjeck, l’armée révèle également avoir « neutralisé 12 sécessionnistes ». Dans la foulée, neuf ambazoniens auraient également été tués à Bafmen, et 10 autres neutralisés dans les villages de Bekora et Lipenja. Parmi le butin de guerre récupéré par les soldats camerounais, on dénombre entre autres des armes de chasse, des bouteilles de gris-gris, des drapeaux ambazoniens et des cartes nationales d’identité camerounaises. Les militaires et gendarmes blessés ont été conduits dans des formations hospitalières de la région.
Les malfrats ont profité des obsèques qui se déroulaient non loin de la maison de ce tchadien.Dans la nuit du samedi 23 août au dimanche 24 août 2018, le tchadien dont l’identité est gardée secrète, a eu la visite des malfrats chez lui. De ce passage, il a eu cinq véhicules vandalisés, un téléviseur de 46 pouces volé, un téléphone portable et une montre emportés. Le voisin de la victime affirme que les bandits ont même consommé des produits stupéfiants derrière sa maison. Notre source rapporte que le cambriolage dont a été victime l’homme d’affaires, s’est produit alors que dans le quartier se tenait des obsèques. Et à la veillée une femme a déclaré avoir perdu son sac à main, qui contenait les pièces d’identité, le passeport, les téléphones portables et la clé du véhicule. Toutefois aux dernières nouvelles, il est dit que la police a interpellé deux individus et sont actuellement exploités. D’après les premières informations, les malfrats auraient une bonne maîtrise des lieux et seraient habitués à perpétrer les coups de vol dans les domiciles logés au quartier Nlongkak.
Ils accusent le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou, d’arnaque.Le secteur du transport routier broie du noir depuis plusieurs mois aujourd’hui. Pour cause, les membres des syndicats nationaux des transports routiers au Cameroun et les conducteurs de camions bennes, transporteurs et vendeurs de sables et graviers sont forcés de payer un impôt. Toute chose qui, à bien regarder, « n’est qu’une arnaque à grande échelle, du banditisme et de l’escroquerie à ciel ouvert au vu et au su de tout le monde, car les opérations s’effectuent sur la voie publique sous la coordination des autorités administratives (préfets) et au détriment de l’application de certains textes juridiques », fulmine un syndicaliste. C’est le cas par exemple des contrats de concession passés entre la République du Cameroun, représentée par le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt) et les sociétés privées Emergence 2000 et Alternative Consult Cameroon. Ayant épuisé tous les recours possibles pour remédier à la situation, le collectif a choisi la voie des médias cette fois pour parler de leur calvaire retracé dans une plainte déposée au ministère du Travail et de la sécurité sociale (Mintss) le 14 aout dernier. Ce collectif précise d’ailleurs que, si demain, la situation n’est pas trouvée, les syndicats observeront une grève sur toute l’étendue du territoire national.Contribution au budget de l’EtatEn effet, le 21 août dernier, il est 12h lorsque les présidents et membres de ces syndicats sont arrivés au quotidien Le Messager. Venus nombreux pour la circonstance, l’on pouvait déjà au travers des mines lire le courroux et de ras-le-bol qui se dessinaient sur leurs visages, imaginer qu’ils avaient un sérieux problème à défendre. Après avoir expliqué de manière verbale la quintessence de leur souci, ces derniers ont remis au reporter du Messager la photocopie de la plainte qu’ils ont déposé au ministère du Travail et de la sécurité sociale (Mintss) le 14 aout dernier contre le ministre des Mines de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou, accusé d’arnaque. « Sous le fallacieux prétexte d’accroitre la contribution de la mine solide au budget de l’Etat, et contribuer à l’atteinte des objectifs du Dsce, une colossale somme de quatre mille FCFA nous est désormais prélevée par voyage et par produit au titre de la Lettre de voiture sécurisée (Lvs) » indique le collectif des Syndicats des transports routiers du Cameroun dans ledit document.Circulaire du Premier ministreEt d’ajouter « Ces sommes collectées ne sont pas reversées dans le trésor public, mais curieusement dans les comptes privés et secrets dont deux seulement ont été dévoilés par monsieur le délégué départemental des mines du Nyong et So’o ( Cbc :100080003037231043201-34 et Express union :100063011918260001501- 19) appartenant à la société Emergence 2000 Sarl ». Dans leurs multiples investigations sur le terrain, ils ont constaté que cette escroquerie se fait sur la base des documents (Lettres des voitures sécurisées) contrefaits et importées à partir de la République française. Car les timbres fiscaux visibles sur ces documents sont des faux timbres disent-ils. Ce faisant, le Minmidt met ainsi en péril la circulaire no007/Cab/Pm du 13 aout 2007 portant sur la commande des imprimés administratifs. En effet, à travers cette circulaire, le premier ministre de l’époque, Inoni Ephraïm, demandait aux administrateurs de veiller à adresser dorénavant leurs commandes des imprimés administratifs uniquement à l’imprimerie nationale statutairement compétente pour la réalisation de ce type de documents. « Le texte du premier ministre dit qu’on ne peut pas imprimer un document officiel hors du Cameroun. ; Ça s’imprime au Cameroun et à l’imprimerie nationale. Mais nous sommes surpris que le ministre est parti plutôt imprimer ses lettres de voitures en France et à coups de milliards alors que notre imprimerie est en train de mourir », révèle Eboula Mathieu, secrétaire général du Syndicat national des camionneurs du Cameroun (Synacac). Et d’ajouter « sur ces documents il y a un timbre. Donc nous voulons savoir si le Cameroun a un trésor public en France. Nous voulons vraiment savoir quelle est la provenance de ces timbres-là ». Face à ce calvaire qui ne fait que perdurer, les membres des syndicats ne cessent d’être colériques. Après avoir essayé de calmer ces derniers, le collectif a tenu une réunion au sortir de laquelle ils demandent l’annulation pure et simple de cet impôt institué par Minmidt. Auquel cas, ils mettront à exécution leur mot d’ordre de grève dans les huit jours qui suivent leur dénonciation. « Nous ne pouvons pas accepter que cette arnaque prospère. C’est la raison pour laquelle nous avons saisi qui de droit afin que quelque chose soit faite pour éviter que nous soyons obligés d’engager nos camarades dans une grève qui devra prendre effet d’ici là », indique Jean Collins Ndefossokeng, président national des employés du secteur des transports terrestres (Synester).






Sunday, 05 June 2022 11:01