Selon l’organisation des Nations Unies (ONU), il n’y a pas de « génocide anglophone » dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest secouées depuis octobre 2016, par des revendications sociopolitiques qui ont débouché sur des affrontements entre séparatistes et armée régulière.
A la suite des nombreuses exactions attribuées à l’armée les séparatistes ont accusé les forces loyalistes de « génocide » des anglophones.
Ces accusations viennent d’être démenties par l’attachée de l’ONU basée au Cameroun qui a félicité cette semaine le gouvernement Biya pour son plan humanitaire en faveur des populations du Nord-ouest et du Sud-ouest, « ce plan confirme la reconnaissance de la situation humanitaire par le gouvernement et sa responsabilité d’assurer le bien-être et la protection des populations touchées », fait savoir le diplomate onusien.La guerre contre les séparatistes armésLes autorités camerounaises l’ont toujours clamé, « l’armée ne tue pas les civils. Les forces de l’ordre et de sécurité ripostent aux attaques des sécessionnistes armés qui commettent des exactions contre les civils. Elle a l’obligation de préserver l’intégrité du territoire national », a récemment expliqué Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
La position de la communauté internationale, qui a décidé de ne pas se ranger aux côtés des séparatistes qui privent les élèves et enseignants d’école, intervient dans un contexte où le Cameroun prépare l’élection présidentielle prévue le 7 octobre 2018.
Les choses sont donc désormais bien claires, aussi bien pour les Etats-Unis que l’ONU, il s’agit des terroristes armés qui affrontent les forces loyalistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et commettent des exactions sur les civils.
Les séparatistes ont commis plusieurs erreurs d’abord la publication d’images des soldats tués et décapités sur internet, le rançonnement des populations, l’incendie des bâtiments administratifs et la chasse à l’homme contre les élèves et enseignants qui défiaient leurs mots d’ ordre.
Ensuite les leaders séparatistes ou leurs soutiens dont l’écrivain et activiste camerounais patrice Nganang, se sont illustrés par la diffusion de la haine sur internet et l’appel au meurtre des soldats de l’ethnie Beti-Bulu proche du président Paul Biya.
Ces erreurs visiblement leur ont été fatales.