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Mfoungo

Mfoungo

Une proposition de code de conduite en période électorale a été élaborée la semaine dernière au terme d’une plateforme de concertation qui s’est tenue à l’Assemblée nationale.Un atelier de haut niveau de formation des leaders politiques et autres acteurs impliqués dans le processus électoral s’est tenu du 23 au 24 août à l’Assemblée nationale du Cameroun. Les travaux se sont déroulés sous le thème : « L’utilisation des réseaux sociaux et la sincérité de la communication politique en contexte électoral ». Cet atelier a été organisé grâce à un partenariat entre l’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé (Ecpy) et l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA International). Au terme de deux journées d’échanges sur le comportement des internautes sur les réseaux sociaux, un projet de code de bonne conduite sur les médias sociaux a été adopté. Les recommandations provisoires proposées au cours de cet atelier ont pour objectif principal de réguler l’usage des réseaux sociaux au Cameroun en contexte électoral, à quelques semaines de la présidentielle du 07 octobre prochain. Le code de bonne conduite sur les médias sociaux tel que reformulé et adopté par l’Assemblée nationale ou par le gouvernement est attendu avant le début officiel de la campagne électorale. Le conseil électoral, les partis politiques et leurs candidats, les médias et tous les autres internautes seront soumis à un règlement sur toutes les plateformes numériques. Entre autres recommandations, on note : « l’obligation de signer ses publications, le respect de la vie privée des candidats, l’engagement à citer ses sources, à éviter les plagiats et les publications de haine ». Maurice Engueleguele, représentant de IDEA, au cours de son intervention, a également insisté sur la période d’embargo électoral, période au cours de laquelle tous les acteurs cessent de parler des élections « pour laisser les électeurs se décider sans être influencés ». Dans ce code, un accent est également mis sur l’éducation des usagers et les sanctions réservées aux médias sociaux en cas de non-respect de ses dispositions. Ce projet a été confié aux autorités compétentes qui vont décider de son statut final. Le projet final pourra être contraignant c’est-à-dire comportant des sanctions autres que celles prévues par la loi.
L’alerte a été donnée aux environs de 7h du matin par un éleveur de porcs qui cherchait de la nourriture pour ses animaux.La tête d’un enfant âgé de neuf ans environ a été retrouvée ce matin dans une poubelle au quartier Éleveur, dans l’arrondissement de Yaoundé Vème. La population dudit quartier était dans l’émoi à la suite de cette découverte macabre. « Il y a un homme qui fouille les poubelles chaque matin pour nourrir ses porcs. C’est lui qui a fait la découverte ce matin. Les enfants qui venaient verser les ordures ont alors répandu la nouvelle en faisant appel à leurs parents », raconte un témoin qui a vécu la scène.« On ne sait pas d’où vient l’enfant ni comment il a fait pour se retrouver là, encore moins où est le reste du corps. Mais une chose est sûre c’est que c’est arrivé-là cette nuit, puisque je n’ai pas vu ça quand je fouillais hier », explique l’éleveur qui a fait la découverte. Le bac à ordures dans lequel la tête a été posée se trouve sur la route de Soa. En quelques minutes, l’attroupement des populations venues vivre la scène a rendu la circulation difficile. Le sous-préfet, le préfet et les forces de maintien de l’ordre ont été alertés et sont descendus sur les lieux, accompagnés d’un médecin légiste. Le constat a été fait sous le regard interrogateur des populations.  Au moment où les autorités emportaient la tête, personne n’avait identifié l’enfant. La scène continue d’alimenter les commentaires dans le quartier. Les habitants craignent que cet enfant ait été décapité et que l’on retrouve les autres parties à d’autres endroits de la ville de Yaoundé. Cet événement survient à la veille de la rentrée scolaire et les parents craignent qu’il s’agisse de crimes rituels.
Dans le cadre de la préparation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, le Cameroun est invité à prendre part au tournoi amical de football féminin du Conseil des Associations de Football d’Afrique Australe (COSAFA) 2018.
Dix jours pour célébrer le football fémininDu 12 au 22 septembre ! Retenez bien la date car durant ces 10 jours, la partie sud de l’Afrique vibrera au rythme du football féminin. En effet, la COSAFA tiendra la 6e édition de la COSAFAWomen’s Championship 2018. Cet évènement phare se déroulera à Port Elizabeth, ville d’Afrique du Sud située dans la province du Cap-Oriental. Elle permettra notamment aux dames de s’exprimer et de faire montre de leur potentiel balle au pied. Pour l’heure, le tirage au sort n’a pas encore désigné les formations qui s’affronteront au premier tour. Mais nous avons toutefois une certaine idée des formations qui y prendront part. L’Afrique du Sud, championne en titre et hôte du tournoi sera bien évidemment de la partie. Les Banyana Banyana comme on les surnomme tenteront de tout mettre en œuvre afin de conserver leur titre. Tout le continent aura donc les yeux rivés sur ce qui se passe dans cette partie de l’Afrique. Il est bon de noter que le football féminin a pris de l’ampleur partout dans le monde ces dernières années. L’Afrique n’est pas en reste et propose d’ailleurs ce genre de tournoi pour permettre aux filles de vivre leur passion. Les joutes se dérouleront dans deux enceintes, à savoir le Wilfson Stadium, d’une capacité de 10,000 places et les Gelvandale Stadium. La Zambie s’alignera également à cette compétition de plus en plus prisée tout comme le Zimbabwe, les Zèbres du Botswana, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, la Namibie et le Swaziland. Ce n’est pas tout puisque l’organisation s’attend à voir deux autres nations y prendre part. Ces derniers n’ont pas encore répondu à l’invitation lancée par la COSAFA et devrait le faire sous peu. Au total 12 formations prendront part à ce championnat. Le tirage au sort aura lieu le mercredi 29 août et les 12 formations seront réparties dans trois poules constituées chacune de quatre équipes. Les trois pays qui termineront premier de leur groupe accéderont en finale et seront rejoints par le meilleur second de l’ensemble des trois poules. Un petit résumé permet de voir que la première édition de la COSAFA Women’s Championship a eu lieu en 2002 au Zimbabwe et a vu l’Afrique du Sud l’emporter. Les Sud-Africaines restent d’ailleurs candidates à leur propre succession. Elles comptent au total quatre victoires dans la COSAFA (2002, 2006, 2008 and 2017).
Source : Camfoot
En fin de semaine dernière le ministre des Travaux publics a convoqué les hommes de médias pour lever des équivoques sur les ouvrages routiers réalisés dans la ville de Douala. Découvrez-ci-dessous l’intégralité de l’échange.Quel est l’état actuel des travaux de l’entrée Est de la ville de Douala ?«L’aménagement de l’Entrée Est de Douala, a été divisé en deux phases. La première phase des travaux, déjà achevés, a concerné le PK0+000 (Carrefour des Fleurs) au PK10+200, soit 10,2 kilomètres. Le coût total des travaux pour cette phase est de 60,901 millions de FCFA TTC. Il est plus aisé désormais de circuler du Carrefour Boko au Carrefour des fleurs. La deuxième phase des travaux de ce projet concerne l’élargissement de la chaussée du PK10+200 au PK19+200 (pont sur la Dibamba) en une chaussée à six voies, soit un linéaire de 9 kilomètres X3, de chaussée à aménager. Outre l’élargissement, la consistance des travaux comprend la construction de cinq giratoires, d’un passage inférieur au niveau du giratoire de Yassa et d’un passage supérieur au niveau du giratoire de Japoma, pour faciliter l’accès au Complexe sportif de Japoma en cours d’aménagement. L’éclairage public et le mobilier urbain sont pris en compte. Les travaux de la phase 2 de l’entrée Est de Douala viennent d’être attribués, pour un coût de 33,144 milliards de FCFA au groupement Wehai international economic and technical cooperative Co Ltd/China railways 14th bureau group Co Ltd (WEITC/CRCC14). Les travaux devraient démarrer, sans autre délai, dès que le Maître d’œuvre sera choisi par le ministre délégué à la Présidence, chargé des Marchés publics. Sans doute convient-il de vous faire connaître qu’à l’issue de l’appel d’Offres, 16 propositions financières ont été faites, allant de 26,107 millions de FCFA à 43,920 milliards».  En quoi ce projet est-il important dans le programme routier du Cameroun d’une part, et dans le développement de la ville de Douala, en particulier ?«Comme vous le savez, le complexe sportif de Japoma abritera les compétitions de la Can Total de juin 2019. Conformément aux engagements du Chef de l’Etat, son Excellence monsieur Paul Biya, toutes les infrastructures d’accueil et d’approches doivent être livrées, dans le respect du calendrier convenu avec les instances d’organisation. En effet, au lendemain de la réception générale des travaux de la première phase, intervenue le 16 mars 2018, le Maître d’Ouvrage, ministre des Travaux publics a saisi le ministre délégué à la Présidence, chargé des Marchés publics d’un dossier d’Appel d’Offres, en vue de la sélection d’une entreprise des Travaux devant aménager cette importante section de route, dans un esprit de continuité et de capitalisation des effets induits des travaux de la première phase ; en même temps, des entretiens étaient engagés avec le potentiel partenaire financier l’Agence française de développement, pour un éventuel accompagnement financier. Cependant, avec les ajustements des calendriers de livraison des infrastructures routières dédiées, il a été rendu incontournable de livrer, au plus tard le 31 mars 2019, une chaussée de 3 x2 voies, avec ses aménagements de fonctionnalité, pour desservir le complexe sportif de Japoma. L’urgence entourant désormais l’exécution de ces travaux a fondé le recours au mode de commande publique qui sied le mieux. Par conséquent, j’ai demandé au ministre délégué à la Présidence, chargé des Marchés publics de bien vouloir acter pour une entente directe, l’on dira contrat de gré à gré au bénéfice du groupement Razel-Bec/Razel Cameroun».Qu’est-ce qui explique que sur 16 propositions financières faites, le ministère des Travaux publics porte son choix sur Razel ?«Le choix de Razel se justifiait par au moins quatre raisons. La première raison est l’urgence. Il faut livrer une chaussée avec des aménagements de fonctionnalité de 3X 2 voies, devant desservir le complexe sportif de Japoma, au plus tard le 31 mars 2018, d’où l’urgence. La deuxième raison, était d’ordre rationnel. Le groupement Razel-BEC/Razel Cameroun qui a réalisé les travaux pour la première phase, dont la réception générale a été prononcée le 16 mars 2018 est encore mobilisée sur le site. Il y conduit des travaux de remplacement d’une batterie de 04 buses par un dalot triple. Ces travaux résultent d’un contrat de gré à gré accordé par le Minmap. La troisième raison est que ledit groupement exploite, non loin du site, une carrière de pierres. Donc les agrégats seront disponibles dès le début des travaux, donnant lieu à un gain dans les délais de traitement des différentes couches de chaussée. Enfin, la quatrième raison, est que ledit groupement qui a réalisé les travaux de première phase devrait proposer des prix unitaires de même ordre. Car agissant dans le même environnement économique, étant entendu que son prix d’installation et de mobilisera serait maîtrisé. Il ne devrait pas facturer son installation et sa mobilisation, comme le ferait une entreprise qui s’installe à titre initial».Quelle est votre explication sur le prix des travaux qui a le plus irrité l’opinion. 42,865 milliards pour 9 km de routes.«S’agissant de l’allocation de 42, 865 milliards de FCFA, c’est l’estimation financière résultant des études techniques. Elle ne saurait être le coût des travaux, dès lors qu’il ne s’agit pas d’un marché à prix forfaitaire, mais d’un contrat à prix unitaire. Dans ce cas, l’entreprise fait sa proposition financière qui est examinée par les commissions compétentes. Les projections financières font l’objet d’optimisation. Lesquelles appréhendent les coûts unitaires et l’environnement économique des travaux pour maîtriser les coûts à des seuils compatibles avec les débouchés secs. C’est-à-dire que le montant de plus de 42,865 milliards de FCFA ne saurait être le coût des travaux, puisqu’il n’a pas été connu d’aucune commission d’analyse et d’évaluation compétente. Bien plus, il ne résulte d’aucune proposition d’entreprise. La brève revue à laquelle je viens de procéder, démontre à suffisance que les travaux d’infrastructures routières en cours dans la ville de Douala s’exécutent au mieux des attentes des bénéficiaires, pour concrétiser les engagements politiques du Chef de l’Etat, son Excellence monsieur Paul Biya. La transformation infrastructurelle impulsée par l’achèvement de ces travaux donne à reconnaître notre marche irréversible vers une économie de croissance durable et soutenue.»
Le président de l’Assemblée nationale du Cameroun était censé accueillir officiellement des transfuges du parti de Maurice Kamto le week-end dernier à Tokombéré. Seulement, personne ne s’est présenté.Cavaye Yeguie Djibril, le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, a présidé un meeting le week-end dernier à Tokombéré, son fief, dans le Mayo-Sava (région de l’Extrême-nord). La troisième personnalité du pays était censée accueillir officiellement des transfuges du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti présidé par le Pr Maurice Kamto, candidat à la présidentielle de 2018. Seulement, les choses ne se sont pas passées comme prévues. Les militants annoncés comme les démissionnaires du MRC et censés revêtir les couleurs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ne se sont pas présentés. Pourtant, affirme le quotidien Mutations, le président de l’Assemblée nationale aurait décaissé plusieurs millions de francs CFA pour rallier ces partisans du MRC ayant répondu aux abonnés absents. D’après des sources introduites, tout cela n’était qu’une stratégie de Cavaye Yeguie Djibril pour rassembler des foules. Quelques jours avant ce meeting, des rumeurs ont circulé à Tokombéré annonçant que Ferdinand Tsayankaba, le représentant du MRC dans cet arrondissement, rejoindrait le RDPC. Or, il n’en était rien. Il n’y avait, en fait, aucun démissionnaire. Cela n’a pas suffi pour attirer les populations de Tokombéré au meeting organisé par le président de l’Assemblée nationale. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une faible affluence. Cavaye Yeguie Djibril perçoit visiblement le MRC comme un adversaire sérieux. Le 11 juillet dernier, en sa qualité de chef traditionnel, il a refusé de recevoir Maurice Kamto qui se trouvait à Tokombéré pour un meeting politique. Des tee-shirts et symboles du MRC avaient été brûlés à Maroua, en la présence du président de l’Assemblée nationale quelques jours après. Un geste pour lequel Maurice Kamto a demandé à ses partisans de ne pas réagir.
La meilleure équipe de la compétition a reçu un chèque de 150 000 Fcfa. La finale de la 1ère édition du jeu MooExams s’est déroulée le 25 août 2018 à la salle Canal Olympia, sise dans l’enceinte de l’université de Yaoundé I. La compétition officiellement lancée le 16 juillet 2018, s’est achevée sous le regard du représentant du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, des enseignants, des élèves et des proches des finalistes qui ont montré leur savoir dans le secteur de la réalité virtuelle. Pour la finale, il y a eu deux équipes qui se sont affrontées, en démontrant à l’assistance sus présentée, le côté ludique de MooExams et l’importance des technologies comme la réalité virtuelle et réalité augmentée pour l’éducation. La meilleure des équipes composée d’une dizaine de jeunes a reçu un chèque de 150 000 Fcfa. Selon Christian-Yves Fongang, initiateur du jeu, de juillet à août 2018, de milliers de jeunes camerounais à travers l’étendue du territoire national, ont pris part à la compétition individuellement ou en équipe, via l’application MooExams. Ils ont été interrogés sur des questions relatives à leurs programmes scolaires. C’est de ce groupe que sont sortis les trois meilleurs élèves des classes de 3ème, de 1ère et de Terminale qui ont eu chacun un  chèque de 100 000 Fcfa. Sur les raisons ayant suscité la mise en place du jeu MooExams, Christian-Yves Fongang déclare «l’organisation du jeu part d’abord de la réception de l’application Moo exams. Nous avons lancé la deuxième phase de notre application en avril 2018. Et nous avons constaté un très grand taux d’utilisation surtout au cours du mois de mai. Ça veut dire que beaucoup d’enfants qui préparaient leurs examens, se sont rendus sur l’application et l’ont beaucoup utilisée. Après on a senti un certain désengagement au fur et à mesure que les examens passaient. On s’est dit qu’il faudrait pouvoir les garder occupés pendant les vacances. C’est d’où est partie l’idée du Moo exams battle. On a créé le concept, on a relevé le challenge de garder au moins un millier de jeunes à occuper leur vacances, à réviser leurs leçons. Et je veux dire que nous sommes satisfaits du résultat que nous avons obtenu». Rappelons que MooExams est la toute la première application d’E-Learning 100% camerounaise et adaptée aux programmes scolaires camerounais et francophones. Elle a été conçue par des camerounais parmi lesquels Christian-Yves Fongang. Elle facilite la révision des leçons aux élèves des classes d’examen. Elle se veut une plateforme excellente d’échanges entre les apprenants et les enseignants. Elle offre par ailleurs et entre autres la possibilité aux élèves de découvrir les offres de formation qui existent dans l’enseignement supérieur, les débouchés.
Dans le but d’accroitre son efficacité sur le terrain, le Président de la République a instruit un recrutement massif à la Police en 2017.Divers concours ont alors été lancés. Les candidats ayant réussi les admissibilités ont passé, en juin 2018, les dernières épreuves. Entre autres : les visites médicales, l’enquête de moralité et les tests pratiques. Le chef de l’Etat, chef suprême des Forces de Police, dans le souci de renforcer les effectifs de la Police camerounaise d’une part, et de donner une possibilité d’emploi à la fonction publique, aux jeunes Camerounais au chômage d’autre part, a en effet décidé en 2017, d’augmenter les effectifs à recruter au sein de la Sûreté Nationale de 1 050 places supplémentaires. Ces effectifs sont donc passés pour ces concours, de 4 700 initialement, à 5 750. Le cadre des gardiens de la paix a été le grand bénéficiaire de cette augmentation des effectifs. La Délégation Générale à la Sûreté Nationale a été autorisée à recruter 5 020 élèves gardiens de la paix au lieu de 3 000, comme lors des précédents concours. Dans le détail, il faut par ailleurs 415 élèves-inspecteurs de police, 110 élèves-officiers de police et 80 élèves-commissaires de police. A l’observation, les résultats définitifs se font toujours attendre. Une attente qui pourrait susciter quelques interprétations tendancieuses. Et pourtant, la réalité est tout autre. A la Délégation Générale à la Sûreté Nationale, il s’imposait tout simplement de réajuster les prévisions en ce qui concerne les effets d’habillement, les outils didactiques et la remise à niveau des infrastructures d’accueil dans les centres de formation de la Sûreté Nationale. L’ouverture sur le Cameroun. Par ailleurs, il était nécessaire d’éviter que les candidats définitivement admis traînent encore dans les quartiers avant de rejoindre les centres de formation. C’est ce qui explique principalement la publication relativement tardive des résultats d’admissibilités à ce concours, qui étaient disponibles, il convient de le préciser, deux semaines après les épreuves écrites.OBJECTIVITEEn conséquence, toute suspicion est donc à balayer au plus vite car les concours d’entrée à la Police font l’objet d’un processus transparent, fiable, rigoureux, et soutenu par un système informatisé de l’enregistrement des candidatures jusqu’à l’admission définitive. De manière concrète, une batterie de mesures a été prise en vue de garantir l’objectivité du processus de sélection des candidats. Il s’agit entre autres de : l’informatisation totale du processus de recrutement ; l’anonymisation des cahiers de composition des candidats par l’apposition des étiquettes de codes à barres, aussi bien lors des épreuves écrites de tous les concours, qu’au cours des épreuves orales des élèves-commissaires et officiers de police ; la correction, par deux examinateurs différents, des cahiers de composition des candidats lors des épreuves écrites pour le concours des élèves-commissaires de police ; l’orientation, séance tenante et de façon aléatoire, des candidats dans les sous-jurys mis en place pour les épreuves orales.MOYENS SUBSTANTIELSBien plus, les délibérations sont faites par un Comité restreint de trois (03) hauts responsables à l’intégrité avérée. On peut également relever que le taux appréciable de candidats admissibles à au moins deux concours, est un indicateur non négligeable de la fiabilité et de l’objectivité du processus moderne de recrutement mis en place à la Sûreté nationale. Concernant certaines interrogations sur la capacité du Centre d’Instruction et d’Application de la Police de Mutengene à accueillir près de 6000 jeunes, il convient de relever sans doute qu’en décidant d’augmenter les effectifs à recruter à la Police pour la période 2017-2018, le chef de l’Etat a autorisé le déblocage des moyens substantiels pour renforcer les capacités d’accueil des Centres de formation de la Police. A cet effet, le Centre d’instruction et d’application de la Police de Mutengene a bénéficié de la construction de nouvelles infrastructures (salles de classe, dortoirs, réfectoires) de la dotation des effets d’habillement, du matériel didactique, et d’autres commodités. Grâce à cet appui spécial, ce Centre peut aujourd’hui accueillir 7 000 recrues. Il est par conséquent prêt à héberger, dans des conditions convenables et modernes, tous les candidats qui seront appelés en formation dans les prochaines semaines.EQUILIBRE REGIONALLes concours d’entrée à la Police ne font pas exception à la règle de la prise en compte de l’équilibre régional. La Police camerounaise est républicaine et représentative des grandes composantes sociologiques du pays, à l’instar des autres forces de défense et de sécurité. Les candidats sont déclarés définitivement admis sur la base du mérite, de l’équilibre régional et du poids démographique des différentes circonscriptions administratives. Ils sont classés par ordre de mérite au niveau national, régional, départemental et de l’arrondissement. S’agissant du processus de recrutement en cours, l’équilibre régional sera appliqué au niveau de la région pour les élèves-commissaires et officiers de police, du département pour les élèves-inspecteurs de police, et de l’arrondissement pour les élèves-gardiens de la paix. Ces critères s’appliquent uniquement pour les concours directs. Quant aux concours spéciaux, les résultats définitifs pour cette catégorie seront arrêtés strictement par ordre de mérite, à l’échelle nationale. En clair, on prendra les meilleurs à l’échelon national et par unité administrative, selon la nature du concours.PAS DE MONNAYAGELorsque l’on parle de concours au Cameroun, l’opinion pense tout de suite, chose malheureuse, au monnayage des places et à toutes sortes de passe-droits. Chaque fois que les concours sont organisés par la Délégation Générale à la Sûreté Nationale, les dirigeants prennent pourtant la peine de sensibiliser l’opinion publique par rapport à la corruption et autres passe-droits. Aussi, a-t-on observé que lors des derniers concours organisés par la Police, il a été mentionné sur les fiches d’inscription, les récépissés, ainsi que sur les cahiers de composition, que « Le concours à la police ne se monnaie pas. Le corrupteur et le corrompu seront poursuivis par la Justice ». En dépit de cela, certains parents et candidats se livrent à ces jeux d’arnaque et de corruption. Chaque fois que la Délégation Générale à la Sûreté Nationale reçoit des plaintes ou des dénonciations portant sur des faits de cette nature, des enquêtes pénales sont menées et les procédures y relatives transmises aux instances compétentes. Prenant toujours une longueur d’avance, le Délégué Général à la Sureté Nationale a toujours exhorté les candidats à compter sur leurs propres potentiels pour les différents concours de la Police et à ne pas se laisser arnaquer par les vendeurs d’illusions qui n’ont pour seul objectif que de leur soutirer des espèces sonnantes et trébuchantes. De même, dans le collège des examinateurs et des correcteurs, tout un système de sécurisation des épreuves et une véritable nomenclature de la chaine des corrections donnent à comprendre la sérénité qui encadre cet espace. L’intégrité des examinateurs, la fermeté de ceux qui anonymement les copies et la quiétude des correcteurs aux concours d’entrée à la Police ne peuvent que conforter la fiabilité et la crédibilité des résultats en fin de parcours. C’est dans cette option que les arnaqueurs, qui se retrouvent même parfois à occuper des postes de responsabilités dans le landerneau politico-administratif, sont tournés en bourrique puisque ne pouvant intégrer aucun maillon de la chaine de ces concours. De manière générale, le mécanisme de recrutement mis en place vise à faire échec aux multiples réseaux de corruption et d’arnaque construits par des individus de tous bords. Il est donc évident qu’aucun candidat ne pourra être admis parce qu’il aura payé. Dont acte !
Actuellement suspendus de leurs fonctions par la hiérarchie de l’entreprises, les mis en cause ont été sommé de rembourser intégralement la somme extorquée sous peine de sanctions disciplinaires.
Les nommés Edzoe Toulou Eugène Emygde, matricule 101188 et Tchana Mbatcham Clément Blaise, matricule 100843, deux employés de la Cameroon Telecommunications (Camtel) sont actuellement suspendus de leurs fonctions. Les deux hommes occupaient respectivement les postes de chauffeur et de chef de centre d’exploitation des systèmes d’information et des réseaux IP à la représentation régionale de Camtel dans la région de l’Est. Ils sont soupçonnés «d’arnaque de la clientèle» et «d’extorsion des fonds» d’un montant de 2.920.000 FCFA à l’Evêque du Diocèse de Doumé-Abong-Mbang le 20 juillet 2018. D’après Le Messager du lundi 27 août 2018, les deux mis en cause n’ont pas pu se justifier face à l’accusation. Toute chose qui a poussé  la hiérarchie de l’entreprise à signer, le 21 août 2018, deux notes de suspension provisoire à leur encontre. Selon le journal, cette suspension court sans préjudices des autres actions disciplinaires qui pourraient être engagées à leur encontre jusqu’à la production des documents justifiant le remboursement intégral de la somme extorquée et actuellement réclamée par Mgr Jan Ozga, Evêque du Diocèse de Doumé-Abong-Mbang. Au cas où cette somme d’argent ne sera pas remboursée après cette mise en débet, d’autres sanctions pourraient venir de la direction générale de Camtel. Notamment licenciement ou des poursuites judiciaires contre ces employés. Les missions régulièrement assignées à ces employés de terrain de Camtel se résument le plus souvent à l’étude, l’installation, l’exploitation et l’entretien des infrastructures nécessaires à la fourniture des services de télécommunication ainsi que la connexion des réseaux nationaux aux réseaux étrangers. Malheureusement, certains employés profitent de l’ignorance des usagers pour leur extorquer d’énormes sommes d’argent en contre partie de leurs services.
Les populations des localités sinistrées de Gakle et Katouala ont reçu jeudi dernier le don du couple présidentiel.Le don du couple présidentiel est composé des matelas, des denrées alimentaires notamment riz, mil, huile végétale, des boîtes de sardine. Il y a aussi les produits ménagers à l’instar des savons et une enveloppe financière. Cet appui du Chef de l’Etat et de son épouse a été remis à 187 familles sinistrées par le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji. Prenant part à la cérémonie de remise de ces dons qui s’est déroulée à l’esplanade de l’école publique de Gakle, le maire de la commune Hamadou Idou a tenu à remercier le couple présidentiel pour le geste. Et il a souhaité que le Chef de l’Etat vienne lancer sa campagne électorale à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. Rappelons que dans la nuit du 24 au 25 juillet 2018 cette région a connu des pluies diluviennes. Celles-ci ont laissé des familles sans domicile. Elles ont détruit des biens et emporté le bétail à Gakle et à katouala.
Le retour à la paix dans cette région anglophone a été le principal message des intervenants de cette réunion.Le Forum du Sud-Ouest qui a eu lieu le 25 août 2018 dans la ville de Buea, chef-lieu de la région, a été présidé par Peter Mafany Musonge, le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Le Forum qui a connu la participation du gouverneur du Sud-Ouest Bernard Okalia Bilaï, les élites, les forces vives et les populations de la région, a été placé sous le thème «South west region: facing our challenges together». Son objectif était de réfléchir sur les voies et moyens à adopter pour mettre fin à la crise. Car le problème anglophone paralyse aujourd’hui le quotidien des populations, la productivité des entreprises, le fonctionnement de l’école, les services de santé, l’activité économique. Le Forum a été axé sur quatre aspects notamment l’impact socio économique, les choix politiques du Sud-Ouest, l’urgence de promouvoir les jeunes et les femmes, le réveil culturel et la préservation de la région. Il a également été l’occasion de souligner l’urgence de la situation. Surtout au vu des violences enregistrées ces derniers mois dans cette localité. Ces violences étant entre autres des enlèvements et meurtres des chefs traditionnels, assassinats des civils, intimidations des élèves et parents, destructions de biens et de projets d’investissement public, incendies de stations de service, de banques, d’infrastructures de la Cdc.






Sunday, 05 June 2022 11:01