Alors qu’ils revenaient du champ avec leur papa leur vie s’est brusquement arrêtée à cause du conducteur d’une benne qui n’a pas voulu respecter la limitation de vitesse sur cette route de forte affluence malgré la présence des dos d’âne
Vision d’horreur, images traumatisantes et stupeur générale. La moto sur laquelle étaient installés les enfants, respectivement âgés de 6 à 9 ans est encore sur la chaussée avec le sang des victimes et quelques gouttes d’essence qui s’échappe du réservoir. Leur papa, conducteur de l’engin de deux roues est quant à lui à l’hôpital régional de Bertoua avec les deux jambes broyées.
La foule, traumatisée est incapable de s’exprimer. Tous ces Hommes et Femmes sont encore sous le choc de ce qui vient de se dérouler sous leurs yeux alors que quelques uns forment un groupe pour aller avertir la mère et l’épouse des victimes.
Moment de tension, autre choc émotionnel. Elle n’arrive pas à bien intégrer le message qui lui est délivré. Pendant ce temps, les autres membres de la famille crient et se lamentent. Des cris de détresse qui font accourir les voisins qui viennent partager l’immense douleur et la mortification de celle qui vient de voir sa vie s’écrouler.
Rester à pleurer ses enfants qui à cause des mesures prises par le gouvernement afin de prévenir le corona virus sont restés à la maison et ont voulu accompagner leur géniteur au champ ce matin, ou alors, se rendre à l’hôpital afin de soutenir son époux qui ne marchera plus jamais dans le cas où ses jours ne sont pas en danger.
Le conducteur de la benne, responsable de ce malheur a quant à lui trouvé refuge dans les locaux de la gendarmerie car il craignait pour sa vie. De ce côté, les enquêtes ont été ouvertes afin d’établir les causes réelles de cet accident mortel.
Un autre cas pour les habitants de la petite ville, c’est une route très accidentogène
« La mise en place de ces dos d’âne n’a jamais été un frein pour les chauffards qui roulent sur cette route. On voit un flux permanent de véhicules et gros porteurs avec des gens qui roulent comme s’ils sont les rois ici. Je ne veux pas invoquer le comportement des conducteurs des camions qui font fi des dos d’âne et lorsqu’ils arrivent, c’est le klaxon pour ceux qui prennent le temps d’avertir qui vous informe que vous êtes en danger et alors, c’est le sauve qui peut… ».
« Ici chez nous, les champs dans la plupart des cas sont éloignés et pour y aller on est obligé d’emprunter. Et c’est certainement le cas de ce brave homme qui vient de perdre ses enfants dans de si graves circonstances. Peut être que cet accident va faire prendre conscience à tout le monde et tous ceux qui prennent cette route doivent désormais faire montre de prudence… ».
Sincères condoléances à la famille.
Nicole Ricci Minyem
En mauvais état et très accidentogène, cette route qui relie les deux capitales du Cameroun (politique et économique) vient encore de faire des morts et des blessés graves.
L'agence de transport Buca Voyages a fait un accident ce mercredi 20 novembre 2019, au niveau du péage d'Edéa (région du Littoral). Les causes de cet accident qu'on dit grave, restent encore inconnues. Selon nos informations, l'accident a fait quelques morts et plusieurs blessés. Ces derniers ont été évacués à l'hôpital régional d'Edéa. La circulation a été interrompue pendant presque 30 minutes, sur cette route à très grand trafic.
Selon plusieurs sources, l’accident survenu à Edéa impliquait dans un premier temps deux camions gros porteurs. Le bus de la compagnie Buca Voyages en provenance de Yaoundé, roulant à vive allure, aurait été surpris par les deux camions qui ont bloqué la route.
Dans sa tentative d’esquiver le danger, le chauffeur aurait brusquement freiné. Le bus serait alors dérouté, la route devenant particulièrement glissante après la pluie. Selon le bilan encore provisoire, deux personnes ont perdu la vie et plusieurs blessés sont recensés.
Selon une estimation publiée en décembre 2018 par le ministère des Transports, le Cameroun a enregistré 8 669 morts, soit une moyenne d'environ 1 000 morts par an, dans 22 314 accidents de la route, au cours des huit dernières années.
L’axe Douala-Yaoundé fait parti du circuit routier Douala-Yaoundé-Bafoussam-
En 2011, plus de 2600 accidents ayant causé la mort de 1113 personnes ont été enregistrés contre près de 2200 accidents et 721 décès en 2012. Une petite baisse qui permet d’espérer pour l’avenir.
N.O
Les résultats de l’enquête ouverte, devront conduire à la sanction des personnes reconnues coupables dans cet accident.
Le Ministre des Transports (Mintransports) Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena n’a pas seulement adressé ses condoléances aux familles des personnes décédées, dans l’accident de circulation survenu sur l’axe Douala–Yaoundé, précisément au lieu-dit Gwei II. Le Ministre a instruit l’ouverture d’une enquête. Il est question qu’au travers de ladite enquête, qu’on dégage les responsabilités, qu’on détermine les responsables de cet accident. Une fois que ceux-ci seront connus, le Mintransports rassure sur le fait qu’ils seront sanctionnés «sévèrement». Les sanctions seront prises sur la base de la réglementation en vigueur.
A titre de rappel, c’est dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 septembre 2019, que l’accident suscité a eu lieu. Le bilan annoncé provisoire, a fait état de «09 morts et seize blessés ». Les blessés ont été pris en charge dans les hôpitaux de district et catholique de Pouma. Le Ministre Ernest Ngalle Bibehe Massena a invité les familles des victimes, à se rendre à la morgue annexe de l’hôpital régional d’Edea pour rentrer en possession des corps. L’accident a été causé par la collision d’un camion semi-remorque immatriculé LT TR329 AE et un bus VIP de l’agence de voyage Garanti Express immatriculé CE076IG qui venait d’Edea.
Il convient de souligner que depuis son arrivée à la tête du Ministère en charge des Transports, Ernest Ngalle Bibehe Massena s’est montré assez actif dans la lutte contre les accidents de la route, et le transport clandestin. Pour ce qui est de la lutte contre les accidents de circulation, le Mintransport s’est souvent trouvé dans l’obligation de suspendre des agences de voyage. Au mois de février dernier, plus de 100 autos écoles ont été fermées suspendues. Et en mars 2019, des bus de 85 opérateurs de transport sanctionnés avaient été immobilisés.
Liliane N.
Les images sont cauchemardesques, de part et d'autre, on voit encore quelques flaques de sang et, les carcasses des deux voitures accidentées ne laissent subsister aucun doute sur le drame qui s’est déroulé aux premières heures de cette matinée, sur la route de Soa à Yaoundé.
Le témoignage de quelques témoins
Simplice Bopda, technicien à radio Bonne Nouvelle : « Il était presque 8h, quand l’on a entendu le bruit causé par un grand fracas et, de là où j’étais, j’ai vu le cargo se retourner pour se retrouver dans le sens contraire de sa destination première. Une petite voiture, de marque Ford, sortant de la ville universitaire de Soa, a brusquement quitté la route et est venue percuter le car de Soa qui lui, venait de Yaoundé et a garé pour déposer les clients…’accident s’est produit au lieu dit Maison Rose, à quelques mètres de RBN».
Le Pasteur Franklin Yebga, lui aussi témoin de la scène revient sur ce qu’il a vécu : « J’avais une émission à radio Bonne Nouvelle ce matin. C’est horrible, le moteur du mini bus a carrément sauté. Il y’a du sang partout. Le choc était très violent… ».
Plusieurs morts sur le carreau
« Je ne peux pas dire avec exactitude le nombre de morts là sur place », affirme Simple Bopda « Cependant, j’en ai vu trois. Le convoyeur du car de Soa qui, je crois n’avait aucune chance de s’en sortir, au regard du choc et, les deux passagers de la petite voiture. Si vous voyez même dans quel état elle est, c’est évident qu’ils n’auraient pu s’en sortir vivants… Les autres personnes ont été conduites à l’hôpital».
Le trafic a connu quelques perturbations. Dans les deux sens, les voitures étaient obligées de ralentir, évitant elles aussi de heurter les nombreux curieux qui ont pris d’assaut, les lieux du sinistre. Fort heureusement, assure Clavère Ngog, technicien dans un chantier : « Les camerounais n’ont de cesse de me surprendre, vraiment. Alors qu’on venait à peine de vivre cet accident mortel, j’ai vu les gens sortir de partout, terrible… ».
Accident de la circulation : deuxième cause de mortalité au Cameroun en dehors du paludisme
Dans un rapport publié par l’Organisation Mondiale de la Santé, près de deux mille personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation au cours de l’année 2018 et, six mille autres ont été blessées ou mutilées. Depuis le début de l’année en cours, malgré les dispositions sécuritaires prises au niveau du ministère des Transports en plus des réformes entreprises par tous ceux qui ont la charge du respect du code de la route, l’on n’est pas loin d’atteindre ces chiffres.
L’on n’est pas en mesure d’établir les causes exactes de l’accident de ce jour, sur la route qui mène dans cette banlieue de Yaoundé mais, tout porte à croire que le petit véhicule a eu un problème technique et, le conducteur n’a pas pu la maîtriser.
Ce qui a malheureusement apporté le deuil dans de nombreuses familles
Nicole Ricci Minyem
Ces derniers temps, les nouvelles des accidents de circulation survenues sur nos routes, sont relayées de façon récurrente par la presse. Il se trouve qu’en dépit des actions entreprises par le Ministère des Transports pour mettre fin au phénomène, des passagers continuent de perdre la vie, sur la route. Au cours de la réunion qu’il a eue avec les promoteurs de compagnies de transport interurbain, le Ministre Ngalle Bibehe ne s’est pas abstenu de dire que l’heure est grave, vu les chiffres enregistrés.
« En août 2017, 117 cas d’accidents de la circulation ont été enregistrés dans les axes routiers du Cameroun. Entre janvier (21 cas), février (4) et mars (32) 2018, 57 cas de décès ont été enregistrés. En avril 2019, 4 cas de décès et en juin de l’année en cours, près de 30 personnes ont perdu la vie sur les axes routiers du Cameroun», a déclaré le Ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe. A ces chiffres du membre du gouvernement, il faut ajouter que 7 passagers sont morts le 1er juillet 2019 à Boumneybel sur le tronçon Yaoundé-Douala. Cet autre accident avait été causé par une violente collision entre un bus de l’agence « Général express voyages » en provenance de la ville de Douala et une Hiace, roulant en sens inverse.
Lors de cette rencontre qui lui aura permis de rappeler à l’ordre les promoteurs de compagnies de transport interurbain, Jean Ernest Ngalle Bibehe a indiqué que les conducteurs qui seront désormais pris en excès de vitesse seront sanctionnés par une suspension de leur permis de conduire et le retrait de ceux-ci en cas de récidive. Il a également fait savoir que son département ministériel vient d’acquérir de nouveaux radars semi-portraits de dernière génération. Lesdits radars serviront dans les prochains jours pour lutter contre les accidents de la circulation liés à l’excès de vitesse. Il est aussi prévu la mise place des descentes inopinées sur les axes routiers et dans les différents terminaux.
Entre autres et par ailleurs, le Ministre a fait savoir qu’un accent sera mis sur la tenue du planning de rotation des chauffeurs et sur l’existence des salles de repos.
Liliane N.
Près de 10 jours après le grave accident de la circulation routière qui a fait 22 morts sur la national N°5, dans la localité de Lagoue par Baham, chef-lieu du département des Haut-Plateaux, région de l’Ouest Cameroun, le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a rendu les résultats de l’enquête ouverte après ce drame. Ce grave accident, à en croire le Mintransports, est la conséquence « des manquements graves au non-respect des consignes de sécurité et aux règles de la circulation routière ». Ce rapport indique également que l’un des deux chauffeurs décédés n’avait pas de permis de conduire. Il s’agit de Guy Bertrand Mojieka, le conducteur du car coaster qui transportait la majorité des victimes. Le deuxième chauffeur, André Foning, était le conducteur du Camion.
Le ministre a également sanctionné les propriétaires desdits véhicules. André Eudes Soh Merinox, le propriétaire du car coaster a écopé de 12 mois de suspension, et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires en cours de la licence ordinaire de transport public de 3e catégorie « pour utilisation des services d’un chauffeur non titulaire d’un permis de conduire ». Chez Jean Tioyem, le propriétaire du camion incriminé, le Mintransports a décidé de retirer la licence ordinaire de transport public de 2e catégorie « pour usage de ladite licence dans le cadre d’une cession, contrairement à la réglementation en vigueur ».
Selon Jean Ernest Ngalle Bibehe, des campagnes intensives de sensibilisation, visant à rappeler aux conducteurs automobiles la nécessité d’observer scrupuleusement, les règles du code de la route ont été prescrites aux équipes de prévention et de sécurité routière de son département ministériel.
Pour rappel, ce drame avait été causé par une collision entre un car coaster immatriculé NW 284 AF qui se rendait à Douala et un camion immatriculé OU 629 AO qui revenaient, lui de Batié. Après avoir perdu le contrôle de son véhicule, le chauffeur du camion s’est retrouvé sur la voie du chauffeur du car Coaster qui roulait, lui, à vive allure, sur une descente. La violence du choc a entraîné la mort de 19 personnes sur le champ, 11 hommes, 5 femmes, et trois enfants. Parmi les 18 blessés transportés d’urgence à l’hôpital de district de Baham, où les trois sont décédés. 22 morts au total, dont les chauffeurs du car Coaster et celui du camion avaient été enregistrés.
Marie MGUE
Selon le Ministre des Transports (Minstranports), dans un communiqué publié ce mardi 26 mars 2019, un accident de circulation routière s’est produit dans la nuit du 25 mars dernier, aux environs de 21 heures, dans la localité de Mamb, arrondissement de Ngog-Mapubi, département du Nyong et Kelle dans la région du Centre, sur la nationale n° 3, non loin de Boumnyebel. Cet accident a laissé sur le carreau, un blessé grave et plusieurs dégâts matériels.
Dans ledit communiqué, le ministre Jean Ernest Ngallé Bibehé, fait savoir que les mesures ont été prises pour rétablir la circulation sur cet axe et rassure les usagers de la route de la reprise effective de la circulation. Dans un autre communiqué, publié toujours ce mardi, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, relève que le rétablissement de la circulation sur l'axe Yaoundé-Douala a été fait après les travaux qui ont été effectués en urgence.
Selon le Minstransport, cet accident de la circulation a impliqué un véhicule de tourisme sans immatriculation, et un camion des produits de Guinness appartenant à la société Guinness Cameroun S.A. Une enquête a été ouverte auprès du peloton motorisé de Boumnyebel en vue d’établir les responsabilités qui permettront de sanctionner les auteurs de cet accident. Les usagers de cet axe ont été appelés à plus de responsabilité et de civisme, pour éviter des événements aussi fâcheux.
Marie MGUE