Son procès est actuellement en cours au tribunal de première instance de Douala -Bonanjo.
Des sources bien introduites révèlent que le rappeur camerounais Thierry Mengoumou Ayia alias Tenor devant les juges ce 06 septembre aurait plaidé coupable pour « homicide involontaire », dans le cadre de l’affaire Erica Mouliom, jeune étudiante décédée en juillet dernier dans un accident de circulation alors qu’elle se trouvait dans le véhicule de la star. L’audience est toujours en cours au tribunal de première instance de Douala-Bonanjo.
La famille de la jeune fille avait promis porter plainte contre l’artiste qu’elle a toujours considéré comme étant responsable du décès de cette dernière. Menaces qu’elle a vite fait de passer à exécution. C’est ainsi que le 30 juillet 2021, Tenor a été arrêté par les forces de l'ordre pour « homicide involontaire » alors qu’il se rétablissait à peine du choc de l’accident et déféré à Bonanjo.
On se souvient que le 12 août 2021, l’avocat de l’artiste avait plaidé pour sa mise en liberté provisoire pour des motifs de santé.
Le rappeur Tenor ainsi qu'un autre occupant du véhicule sont actuellement pris en charge à l’hôpital Laquintinie de Douala.
L’artiste camerounais Tenor a été victime d'un accident de la circulation ce jeudi jeudi 15 juillet 2021. Il revenait d’un concert organisé par la slameuse Lydol à l'Institut français de Douala. L'accident est survenu au niveau du rond-point Bessengue, sur le chemin de retour après sa prestation.
Une jeune dame, âgée de 22 ans selon les premiers recoupements, étant à bord du véhicule de l’artiste a perdu la vie sur le champ. Le chauffeur et l'artiste ont été blessés et transportés à l’hôpital Laquintinie de Douala. L'artiste s'en serait sorti avec un bras cassé et quelques brûlures. Selon son manager, ils subissent actuellement une batterie d'examens afin de cerner d'autres éventuelles séquelles du choc.
Quelques heures après l'annonce de cet accident, l'équipe managériale a publié un communiqué afin de revenir sur les circonstances de l'incident. "Il (Tenor, ndlr) était accompagné d'un chauffeur, un ami et ils prenaient le soin de raccompagner certains fans après une séance de photos à la suite de son spectacle", peut-on lire dans la note.
Seulement, celui-ci a été très mal reçu par le public qui estime qu'il est sujet à plus d'ambigüité. Depuis lors, les questions se multiplient sur la toile. Le nombre exact d'occupants du véhicule restent aussi confus. Selon le communiqué controversé et certains médias, quatre personnes étaient dans le véhicule et le chauffeur des circonstances reste introuvable. Tous ces détails ont suscité la curiosité de plusieurs internautes. Des influenceurs se sont d'ailleurs engagés à élucider l'affaire et à retransmettre dans plusieurs directs annoncés.
Liliane N.
La veillée au stade Félix Houphouët Boigny a tenu en haleine toute la nuit durant les téléspectateurs et fans de Dj Arafat du monde entier. Parmi les prestations qui ont retenu l’attention du public et mis le feu au stade, les chinois gardent encore à l’esprit le passage du camerounais TENOR.
EBANFLANG comme il aime aussi à se faire appeler est un fan de Dj Arafat. Ils ont produit en featuring u tube en 2017. La chanson « chicoter les tympans » a permis aux deux artistes de partager leur sympathie et leur amour pour les rythmes urbains africains.
Au cours de la soirée, plusieurs artistes vont se succéder sur le plateau de circonstances. C’est alors que vient le tour de l’un des leaders de la musique urbaine en Afrique. TENOR commence son passage en saluant les chinois venus nombreux. D’ailleurs pour coller à l’affinité et signifier sa sympathie pour le club des fans d’Arafat, TENOR arbore un t-shirt avec le drapeau de la Chine. Il ouvre le show par un refrain qu’il fait reprendre en cœur aux fans : « Arafat n’est pas mort ».
Dans la foulée, il enchaine avec une série de ces phrasées dont seul a le secret le « Yorobor ». Il le reprend tellement bien qu’il a l’approbation de toute la « chine ». Par leurs applaudissements, ils adoubent EBANFLANG. Ce dernier se sent dans le bain et poursuit avec les pas de danse du Daïshikan. D’abord quelques pas de « zoropoto » pour ensuite esquisser d’autres gestes bien connus de tous les fans. Il le fait si bien que le temps de quelques secondes, on semble voir renaître le « Commandant Zabra ».
Après cette séquence bien enflammée où il fait lever tout le stade, TENOR poursuit avec le titre qu’il avait en 2017 réalisé en featuring avec Dj Arafat. Le titre « chicoter les tympans ». Comme pour recevoir son baptême d’intronisation, TENOR va se diriger vers les gradins du stade Houphouët Boigny, en direction des chinois. Il sera adoubé et béni de toute l’assistance. Serait-ce un passage de témoins ?
De toutes les façons, ils se ressemblent vraiment. TENOR et ARAFAT sont jeunes, passionnés de musiques, des styles pas très éloignés. Certes le camerounais semblent plus réservé que l’ivoirien mais peut-être s’agirait – il de la meilleure version de l’autre.
Stéphane NZESSEU