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L'expert politique Georges Mindja Zam, conseiller municipal à la commune de Bertoua 2e analyse l'audience accordé par Paul Biya au Sous Secrétaire d'État Américain chargé des affaires de l'Afrique. 

 

Reçu en audience par le Président de la République au Palais de l'unité, le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines ne faisait pas mystère, au Perón dudit palais, lors de l'interview, de son bonheur d'avoir échangé avec un sage d'Afrique, écouté et respecté. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les choses se sont plutôt bien passées entre les deux personnalités. Pour plusieurs personnes, l'entretien en tête à tête des deux hommes augurait de mésentente aux sujets de l'heure, particulièrement la crise dite anglophone et l'incarcération du leader du Mrc et de ses comparses.

Comme à l'accoutumée, le président de la République du Cameroun, selon les informations puisées à bonne source, a accueilli ce missionnaire américain, avec des propos empreints de mesure et de modération, de chaleur et de convivialité, à son image d'homme très réservé qu'il est.

Les échanges qui ont duré plus d'une heure, ont, en n'en point douté, montré le reflet d'une relation solide entre le pays de l'oncle Sam et le pays de Roger Milla. Pour certains, cette audience aurait pu être l'occasion idéale et idoine pour faire plier le chef de l'État, de libérer les personnes incarcérées dans le cadre des infractions de droit commun et considérées à tort, comme des prisonniers politiques. Ce fut aussi le moment de demander l'accélération du processus du dialogue inclusif, en ce qui concerne la crise dite  anglophone.

Malheureusement, mal leur en a pris, car à la fin de l'audience, le représentant des États-Unis a simplement parlé d'une coopération toujours renforcée, lors de son interview au Perón du palais d'Etoudi, ne faisant point allusion des attentes sus citées. Pour lui, sa visite s'est située à cet effet, étant donné que le Cameroun fait partie des partenaires privilégiés des États-Unis. Il a confirmé la volonté de Washington de continuer à développer une coopération exemplaire.

Pourtant, ce dernier, qui  au départ, se voulait le plus critique à l'égard du régime de Yaoundé, est désormais conscient des actions entreprises par le Gouvernement de la République et de la gravité des faits qui sont reprochés aux uns et aux autres. 

À l'évidence, nous savons que le chef de l'État camerounais tient en estime tous les pays amis, mais ce n'est pas pour autant que ceux-ci vont lui dicter une conduite à tenir, par rapport aux problèmes Camerouno-camerounais. Bien que le Cameroun souffre d'une campagne permanente de désinformation, tant à l'échelle nationale, qu’à l'échelle internationale, nous allons résoudre nos problèmes, sans l'aval des étrangers. Certes, le Cameroun constitue un partenaire  clé dans le golfe de guinée, avec une grande importance géostratégique, d'où l'intérêt de nos amis extérieurs de nous aider à préserver la stabilité et la sécurité. 

N'en déplaise aux analystes malveillants, qui apprécient diversement les incarcérations du leader du Mrc et de certains de ses militants, nous pensons que ces personnes soupçonnées de délit de droit commun devraient plutôt se préparer à aller se défendre au tribunal, où l'on dit le droit, et non s'attendre à ce que la communauté internationale vienne les défendre ou mieux encore les réseaux sociaux. 

Dans l'ensemble, les mis en cause doivent convaincre le juge le moment venu, car jusqu'à présent, ils bénéficient toujours de la présomption d'innocence reconnue par la loi.

Nous ne cesserons donc de clamer très haut et fort, de par les dispositions de la constitution, que la justice est rendue sur le territoire de la République, au nom du peuple camerounais en toute indépendance, en son article 37. Cela ne sert donc à rien de jeter l'anathème sur le chef de l'État camerounais, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire, en croyant qu'il sera influencé par le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines. Seul le pouvoir judiciaire fera son travail. Il est donc de bon ton pour tous les camerounais républicains, d'attendre sans passion ou avec leurs humeurs personnelles, les décisions de la justice, compte tenu du fait que la séparation des pouvoirs est effective au Cameroun. 

Aussi vrai que nous le savons, il est de tradition que les États-Unis veuillent édicter des principes d'éthiques ,de bonne gouvernance et de démocratie à certains pays, en échange de son soutien, tant sur le plan socioéconomique, que sur le plan politique. Donc, nous ne sommes pas stupéfaits des mécanismes très politisés que ce responsable américain a voulu démontrer au pouvoir en place, faisant croire à l'opinion publique, que la crise sociale actuelle est due à une crise du manque d'emploi des jeunes, d'où la nécessité d'une nouvelle stratégie basée sur la création d'emplois. C'est pour cela, qu'il serait judicieux que les milieux d'affaires américains marquent leurs intérêts aussi dans les secteurs des mines ,de l'agriculture, de l'énergie et bien d'autres, ce qui pourrait créer plusieurs emplois aux emplois aux jeunes. Ce sont donc les prémices d'une nouvelle relation parfaite, malgré que sur le plan politique, leur supposé objectif de changer le pouvoir en place, n'a pas été atteint. 

Pour comprendre la symbolique de la photo souvenir remise au chef de l'État du Cameroun, par l'émissaire américain, lui seul est vraiment conscient de ce qu'il pensait à cet instant là. Mais, de notre modeste position de pseudo analyste des faits, nous pensons qu'il voulait rappeler au Président de la République, que les relations américano-camerounaises sont vieilles de plus de 60 ans, et de ce point de vue, il a déjà eu à effectuer des visites officielles et de travail aux États-Unis, marquées par des entretiens à la maison blanche, avec leurs Présidents. Il souhaiterait peut-être à cet effet que ces relations bilatérales demeurent toujours stables et constantes, malgré que celles-ci aient été rarement exemptes d'ambiguïté en matière de gouvernance. En dépit de quelques détériorations, sa doléance serait que les liens solides pour la construction d'une nouvelle coopération plus étroite, continuent entre les deux pays. Enfin, la dernière analyse serait que : " Les vrais amis se sentent toujours proches", bien que le régime de Yaoundé soit peu maîtrisable.

 

Bossis Ebo'o

 

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Selon Some Enrique Emmanuel, membre de l'association des amis solidaires pour la prévention des infractions et de la récidive carcérale (ASPIRCA), le Pr Maurice Kamto doit comprend que dans son cas actuel « C’est la force qui fait le droit et non le droit qui fait la force ». Car pour lui : « Maurice Kamto a péché par l’excès l’autosuffisance ».

 

L’imminent prof de droit est l’exemple typique d’un homme rempli de connaissance mais sans sagesse.

Ça me rappelle le dernier slogan de campagne de Paul Biya : “ LA FORCE DE L’EXPÉRIENCE”

Comment comprendre que Maurice Kamto qui lui même a relu le code pénal camerounais puisse pécher par l’exemple ?

L’expérience n’est pas comparable au nombre de procès gagnés devant les plus grandes juridictions du monde,

Ce n’est non plus le long Cv rempli d’attributs académiques et autre titre honorifique, mais il s’agit de la capacité à récupérer « la somme utile » de toutes ces expériences bonnes ou mauvaises et en faire une base préalable d’appui pour affronter les obstacles.

Au delà de tout ce qu’on dira, l’arrestation de Kamto est justifiée.

-Manifestation interdite est égale une sanction prévue par le code que le prof, le désormais prisonnier à lui même relu au frais de l’Etat du Cameroun.

Il est était inutile de miser sur l’arrivée annoncée en grande pompe de Tibor Nagy au Cameroun pour que Kamto soit libre.

En le faisant, tout porte à croire qu’il pensait pouvoir défier l’autorité de l’état et briser par là le mythe d’invincibilité de l’homme du 6 novembre.

Il faut toujours de demander « où se trouve la force et non où se trouve le droit », surtout dans notre contexte où les relations inter-états dépendent du gain que chaque partie tire de la relation.

Au diable les droits de l’homme : l’Amérique n’aurait pas bombardé l’Irak-la Syrie et bien d’autres...

Au feu la démocratie souveraine : la France ne serait pas venue déloger Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire alors que la cour constitutionnelle avait déjà proclamé le vainqueur.

Ceux qui s’appuient sur les principes du « Sissia international » doivent se demander où se trouve la force, parlant de force, il

S’agit de se rassurer que l’état a les mains liées et ne peut plus rien offrir aux mercenaires sur qui vous vous appuyez!

Léon Theiller Onana : Tibor Nagy savait pertinemment que l’affaire Kamto offrait une nouvelle porte d’entrée à son pays et il fallait donc jouer les Goliaths Modérés et venir commercer sous vent d’échange politique.

Les annonces ont apaisé et encouragé d’avantage les partisans de Maurice Kamto, qui semblent oublier que le Cameroun occupe une place stratégique dans le golf de Guinée qui reste un lieu prisé et stratégiquement convoité pour ses grandes puissances. Il est clair que les gouvernements occidentaux ne sont plus en harmonie avec le vieux régime, mais ils savent tout de même que Biya reste une valve pour le Cameroun en l’Etat. Kamto a été dérouté de son objectif initial, qui était la prise du pouvoir par tous les moyens. Seulement l’étiquette de tribaliste que ses propres partisans ont contribué à lui coller sur la peau ne l’a pas aidé à séduire la communauté internationale guerrière.

Par contre, si les États Unis incitent le Cameroun à plus de libertés d’expression et les encouragent à dialoguer, d’une part c’est à raison. Je rejoins donc la position de Tibor Nagy qui affirme que les investisseurs américains  conditionneraient leur arrivée au Cameroun si certains préalables liés à la stabilité du pays leur était garanti.

Sur ce principe, tout investisseur se rassure que le pays où il s’en va investir peut lui garantir son retour d’investissement.

En l’état actuel du Cameroun, le climat de tension qui règne n’aide pas notre pays et le gouvernement devrait s’empresser de gérer les dossiers urgents qui participent à ternir l’image de notre pays.

Ceci pour dire que même si Kamto a été arrêté dans le strict respect des lois de notre république, sa détention n’aide vraiment pas notre jeune démocratie et le Cameroun n’a pas besoin de traîner l’image d’un pays permanent sous tension sociale.

 

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Le ton acerbe du diplomate américain a curieusement laissé place ce lundi, suite à sa rencontre avec le président Paul Biya, à un discours plus mesuré empreint de hauteur et respectant les règles diplomatiques.

 

Elle n’a pas eu lieu la rencontre houleuse que certains envisageaient ou alors appelaient de tous leurs vœux. Bien que rien de substantiel n’ait filtré de cette rencontre entre « le monsieur Afrique » des États-Unis et le Président Paul Biya, selon toute vraisemblance, le ton des échanges était serein et l’atmosphère détendue.

Plus encore, n’aurait pas été au menu des échanges entre Tibor Nagy et Paul Biya, la question des opposants politiques actuellement en détention pour avoir bravé l’autorité de l’Etat et pour lesquels le diplomate américain avait tenu des propos pour le moins inamicaux et empreints de menace à l’encontre du Cameroun sur certains médias étrangers avant sa venue.

Sur Radio France international le 04 mars 2019, mettant en doute les raisons de l’incarcération de ces opposants, il déclarait : « Il serait très sage de  libérer Maurice Kamto. »

« Parce que ce, que ce soit vrai ou faux, il est perçu comme ayant été incarcéré pour ses activités politiques et cela est inacceptable. Ses militants et lui doivent être libérés et nous ne passerons pas par 4 chemins pour le dire » renchérissait-il.

Ces propos avaient alors suscité dans l’opinion camerounaise, une levée de boucliers et un renforcement de la solidarité nationale autour du Président Paul Biya. Cette solidarité, selon ce qu’il nous a semblé, était une invite au président à ne pas céder au « dictat » des États-Unis... Des appels à le huer dès sa descente d’avion avaient même été lancés.

A l’issue de sa rencontre avec Paul Biya ce lundi, c’est un Tibor Nagy aux antipodes de celui qui était attendu qui s’exprimait sur le perron du palais d’Etoudi. Evoquant le ton des échanges qui selon lui était « « franc, direct et honnête » ; rappelant que « les conversations diplomatiques sont confidentielles », celui qui était redevenu diplomate dans le vrai sens du terme, tenait à l’endroit de Paul de Biya, des propos empreints d'amabilité et d’égards à la surprise tous : patriotes camerounais et partisans du chaos confondus.

Si pour les premiers, la surprise fut agréable, pour les seconds en revanche, la déception était à son comble, eux qui voyaient, selon leurs déclarations, l’américain venir sortir Paul Biya d’Etoudi manu militari. Tibor Nagy a dit apprécier la « Sagesse » du président de la République qu’il a qualifié « d’Homme d’Etat Exceptionnel. »

Espérons que son lobbying pour contrer l’influence de la chine comme le pense Joseph Léa Ngoula, spécialiste des questions sécuritaires cité par Jeune Afrique portera des fruits.

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Le secrétaire adjoint du Bureau des affaires africaines, Tibor Nagy, a rencontré le président Paul Biya ce 18 mars 2019.

 

L’audience qui a duré près d’une heure au Palais de l’unité a été une autre occasion pour les deux hauts responsables de discuter de questions d’intérêt commun et de réorganiser les liens de coopération de longue date entre Washington et Yaoundé.

Le diplomate américain a répondu aux questions de la presse au sortir de l’échange. Tout en gardant secret le cœur de la discussion et fidèle aux principes diplomatiques, il n’a pas révélé tous les détails de son échange avec son hôte.

Il a déclaré que les discussions avec le président Paul Biya ont porté sur un large éventail de sujets, notamment l'investissement et la création d'emplois pour la population, essentiellement camerounaise.

Réagissant aux reportages de la presse locale sur ses déclarations concernant certains événements politiques au Cameroun, M. Tibor Nagy a déclaré que « les citations peuvent être interprétées de différentes manières » et décrit la presse camerounaise comme « enthousiaste et dynamique ».

En tant que chargé des affaires africaines aux États-Unis, Tibor Nagy s'intéresse de près au développement des problèmes politiques au Cameroun. D’après lui, « tout le monde veut voir un Cameroun prospère, pacifique et stable ».

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Tibor Nagy, le sous-secrétaire américain chargé des Affaires africaines est à Yaoundé. Il doit rencontrer ce lundi 18 mars le président camerounais Paul Biya. Sa visite intervient dans un contexte tendu entre Yaoundé et Washington.

 

Au Cameroun depuis samedi dernier, l'agenda du « Monsieur Afrique » de l'administration américaine avec les officiels du gouvernement ne prend effet que ce lundi 18 mars 2019. Son premier arrêt, en milieu de matinée, aura lieu au ministère des Relations extérieures pour une audience avec le patron des lieux. Le clou de la visite interviendra quelques heures plus tard en début d’après-midi au palais présidentiel, avec la rencontre très attendue avec le président Paul Biya.

En parcourant les rues de Yaoundé, Tibor Nagy a dû être saisi de la présence des forces anti-émeutes à plusieurs endroits stratégiques de la capitale, signe d'un contexte particulièrement tendu depuis la fin de l’élection présidentielle du 7 octobre.

Tibor Nagy, qui a déjà fait part dans divers médias de la préoccupation de Washington de la persistance de ces tensions, aura le loisir d'en discuter avec le président Paul Biya ; notamment des inculpations de plusieurs leaders politiques, dont Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ( MRC ), considéré par une partie de l'opinion publique camerounaise et internationale comme un prisonnier politique.

Au cœur des préoccupations aussi, la crise dite « anglophone » qui s'enlise, et dont Washington estime que les solutions jusqu’ici engagées par le pouvoir camerounais sont insuffisantes. Et sûrement des échanges commerciaux entre les États-Unis et le Cameroun.

 Yaoundé, pour sa part, s'est régulièrement ému ces dernières semaines des sorties du sous-secrétaire américain chargé des Affaires africaines qui sont considérées comme une ingérence flagrante dans les affaires internes du pays et d'une méconnaissance des réalités locales. La rencontre avec Paul Biya permettra-t-elle de concilier les points de vue ? Rien n'est moins sûr.

Rappelons que « Monsieur Afrique » est arrivé au Cameroun par l’aéroport international de Douala en début de soirée de samedi 16 mars 2019. Il a été chaleureusement accueilli par le gouverneur de la Région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et l’Ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin. Il a passé une nuit dans la capitale économique avant de prendre la route de Yaoundé dimanche en fin de matinée.

 

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Les Etats-Unis affirment que l’élection présidentielle de 2018  a été entachée d'irrégularités, notamment d'intimidation des électeurs et des représentants des candidats sur les lieux de vote, d'affichage tardif des lieux de vote et des listes.

 

 Le Cameroun est une république dominée par une présidence forte. Le pays a un système de gouvernement multipartite, mais le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est au pouvoir depuis sa création en 1985. En pratique, le président conserve le pouvoir de contrôler la législation. Le 07 octobre, les citoyens ont réélu Paul Biya, président du Rdpc, poste qu'il occupe depuis 1982.

 

Les élections ont été entachées d'irrégularités, notamment d'intimidation des électeurs et des représentants des candidats sur les lieux de vote, d'affichage tardif des lieux de vote et des listes électorales, bourrage de bulletins de vote, électeurs avec plusieurs inscriptions et manipulation présumée des résultats de vote. Le 25 mars 2018, le pays a organisé les deuxièmes élections sénatoriales de son histoire. Ils étaient pacifiques et considérés généralement libres et justes. En 2013, des élections législatives et municipales ont été organisées simultanément. 

Et la plupart des observateurs les ont considérés libres et justes. De nouvelles élections législatives et municipales devraient avoir lieu au cours de l’année ; Cependant, en consultation avec le parlement et le conseil constitutionnel, le président Biya a prolongé de 12 mois le mandat des parlementaires et des conseillers municipaux et des élections générales devaient avoir lieu à l'automne 2019 ou au début de 2020.

Les autorités civiles n’ont parfois pas contrôlé efficacement les forces de sécurité, notamment la police et la gendarmerie.

La crise sociopolitique qui a commencé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à la fin de 2016 en raison de la marginalisation apparente s'est transformée en un conflit armé entre les forces gouvernementales et des groupes séparatistes. Le conflit a entraîné de graves violations des droits de l'homme et des exactions commises par les forces gouvernementales et les séparatistes anglophones.

Les questions relatives aux droits de l'homme comprenaient des homicides arbitraires et illégaux perpétrés par les forces de sécurité et des séparatistes armés anglophones ; disparitions forcées imputables aux forces de sécurité, à Boko Haram et à des séparatistes; torture par les forces de sécurité et les séparatistes anglophones ; les détentions arbitraires prolongées, notamment de séparatistes anglophones présumés, par les forces de sécurité ; des conditions de détention difficiles et mettant la vie en danger ; atteinte arbitraire ou illégale à la vie privée ; violence et harcèlement à l'encontre de journalistes par des agents du gouvernement ; restrictions périodiques imposées par le gouvernement sur l'accès à Internet; lois autorisant la diffamation criminelle ; atteinte substantielle au droit de réunion pacifique ; le refoulement des réfugiés et des demandeurs d'asile par le gouvernement ; restrictions à la participation politique; la violence à l'égard des femmes, due en partie à l'inaction du gouvernement ; recrutement ou utilisation illégale d'enfants soldats par des séparatistes anglophones, des comités de vigilance appuyés par le gouvernement et Boko Haram; la violence ou les menaces de violence ciblant les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) et la criminalisation des relations consensuelles entre personnes du même sexe; le travail des enfants, y compris le travail forcé des enfants ; et violations des droits des travailleurs.

 

Bien que le gouvernement ait pris certaines mesures pour identifier, enquêter, poursuivre en justice ou punir les responsables d'atteintes aux droits humains commises dans les forces de sécurité et la fonction publique, il n'a pas souvent rendu publiques ces procédures, et certains auteurs d'infractions, notamment des auteurs d'infractions en série, ont continué agir en toute impunité.

 

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Près de deux semaines après le début de la chronique sur Tibor Nagy et ses interventions sur la situation sociopolitique et sécuritaire du Cameroun, le Mrc que l’on croyait derrière sa motivation vient de lever le doute.

 

Les multiples sorties de Tibor Nagy, secrétaire d’Etat américain chargé des affaires de l’Afrique, ont semé un vrai trouble dans l’opinion camerounaise. Pendant un temps, de nombreuses versions de rumeurs ont circulé, cherchant à expliciter le camp pour lequel il jouait. « Au départ, l’on a eu l’impression qu’il suivait les instructions de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Balerin, qui avait déjà déclaré son soutien Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et qui prenait des positions plutôt insaisissables dans le conflit en cours dans les régions anglophones du pays.

Le MRC a été le plus pointé du doigt dans cette affaire. Les leaders de ce partis ont tantôt été accusés d’avoir fait appel à ce « Monsieur Afrique », tantôt d’avoir reçu des financements de campagne de ce dernier lors de la présidentielle de 2018.

Seulement, tous les doutes viennent d’être élucidés par une publication du MRC qui se défend de toutes les prises de position du diplomate américain. « Non à l'interventionnisme des USA, nous sommes un état souverain ! ! ! Nous, accordons une attention particulière à l'évolution des activités du sous secrétaire des USA. Le MRC est patriote et refuse de servir de prétexte à ses manœuvres », peut-on lire dans ladite publication.

Le statut de M. Nagy devient donc plus incertain. Pour qui est-ce qu’il roule à la fin ? En faveur de qui tient sa position devant les problèmes que rencontre le Cameroun ?

Quoi qu’il en soit, les « camerounais l’attendent de pied ferme » et les attentes varient des uns aux autres. « Pas besoin de le huer. Laissons-le faire son show à la suite des mensonges qu’on lui rapporte. Il se rendra compte par lui même que c'est faux et rentrera dans son pays se délecter de l'assassinat des noirs par la police. Mon seul espoir est qu'une fois rentré dans son paradis, qu'il n'échappe pas aux balles d'un tireur fou venu se venger parce que son "chien chaud" lui a été servi froid dans une machine à fabrique de "gros plein de graisse" », déplore un camerounais sur la toile. 

Devant les menaces proférées à l’endroit du Cameroun et de ses dirigeants, un autre réagit : « Il va faire quoi ? Ni lui, ni Dupont ne feront rien, le Cameroun ce n'est pas le Zaïre. Ils repartiront la queue entre les jambes, le Cameroun reste et restera debout et les camerounais ne les suivront pas ».

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Alors que le pays traverse de nombreux événements ces dernières semaines, avec l’arrivée annoncée du « Monsieur Afrique » du président des Etats-Unis, le peuple camerounais est uni autour de la même cause, celle de défendre les intérêts de la Nation.

 

Depuis le début de la tournée de Tibor Nagy la semaine dernière en Afrique de l’Ouest, sa décente au Cameroun n’a cessé de défrayer les chroniques, tant sur le plan national qu’international. Les prises de position de ce diplomate américain chargé des affaires africaines, tel que présenté par son cahier de charge.

 

Les camerounais sont très remontés contre les positions de ce pseudo diplomate qui pour certains, jouerait pour ses propres intérêts. Les camerounais auraient-il été de sang chaud et impulsif comme les citoyens de certains pays d’Afrique et même d’Afrique et même d’Amérique, qu’il aurait été accueilli par des jets, « non pas de pierre, mais de tomates et d’œufs pourris ».

 

Rageux de voir des puissances étrangères s’ingérer dans les affaires du pays, non pas pour aider à s’en sortir mais pour soutenir les personnes qui sont à l’origine de tous les troubles, les camerounais s’invectivent contre toute tentative de soutien orienté vers ce « Monsieur Afrique » qui est attendu dans deux jours.

 

Sur la toile, le patriotisme se manifeste de diverses manières. Des menaces ne manquent pas d’être avancées et de nombreuses questions plus ou moins « rhétoriques » sont adressées à ceux là qui semblent soutenir l’opposition et tous ces acteurs planeurs. « Ceux qui s'attaquent au Cameroun finissent toujours par périr... Si ce monsieur s'amuse il aura ce qu'il cherche... », affirme un citoyen. Furieux, un autre manifeste sa rage par des menaces plus sérieuses encore : « M.Timor(tibor) vient il timorer le Cameroun? Qu'il fasse attention car mes ancêtres risquent lui donner une maladie incurable. Monsieur, on ne joue pas avec le Cameroun. Tes complices actuellement incarcérés en savent quelque chose ».

 

A certains de s’inquiéter si la situation du Cameroun ne serait pas pire si le président Paul Biya venait à quitter le pouvoir aujourd’hui, étant donné que ceux qui prétendent vouloir le bien du pays font à nouveau appel à ces envahisseurs sous prétexte de venir les défendre contre les « injustices du régime en place ». Ainsi, à la question de savoir si le Cameroun est indépendant et libre, c’est un internaute qui rétorque : « Indépendant et libre depuis près de 60 ans. C est cette liberté que Kamto voudrait fouler aux pieds en ramenant des colons à cols blancs chez nous ».  

 

Comment comprendre que dans un Etat, l’on crée des démembrements ministériels au point d’en créer un qui soit en charge des affaires de tout un continent si ce n’est pour mieux planifier des ingérences discrètes et rusées ? Quoi qu’il en soit, le Cameroun n’est pas prêt à se laisser faire.

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Les élections présidentielles au Cameroun au mois d’octobre 2018, ont vu la victoire du Paul Biya.

 

Il s’agissait de sa 6ème réélection. Comme souvent en ce qui concerne l’Afrique, la suspicion et l’incompréhension ont émergé certaines chancelleries occidentales, montrant une méconnaissance profonde des liens entre la population locale et son chef d’Etat, et plus généralement la manière dont les Africains appréhendent leur relation avec l’autorité.

Le 07 octobre dernier, des observateurs venus d’Afrique et du monde entier, ont été présents afin de s’assurer de la validité du scrutin. Lors des résultats, à l’exception notable de la région Littoral, le président Paul Biya avait réunis la très grande majorité des voix. Les observateurs n’ont constaté aucune fraude majeure, et mise à part le candidat Maurice Kamto, arrivé en tête à Douala, preuve par ailleurs de l’absence de fraudes massives, aucune instance n’a relevé de quoi remettre en cause le scrutin.

Si en occident, une telle longévité politique à la tête d’un état soulève les doutes, il n’en est rien en Afrique. Tout voyageur traversant le pays comprend le lien qui unit le chef de l’État à son peuple, et l’on y retrouve la même relation entre les habitants d’un village et le chef traditionnel.

Ce parallèle avec le chef traditionnel est sans nul doute le meilleur moyen de faire comprendre le rapport de respect face à l’autorité d’un président qui a l’expérience, concept qui a disparu et est ignoré dans d’autres parties du monde. L’idée même que le pouvoir soit un élément d’usure ne s’adapte pas à la situation africaine dans laquelle l’expérience accumulée au cours des années consolident les capacités à prendre des décisions... Pour le plus grand désespoir de certains diplomates étrangers qui, depuis l'élection présidentielle, s'agitent afin de mener à un renouvellement politique sur place.

Et malgré le haussement de ton des américains et de l'Union Européenne, les camerounais sont toujours nombreux derrière leur président. En témoigne une campagne de soutien active sur les réseaux sociaux, dénonçant l'arrivée de Tibor Nagy, le Monsieur Afrique de Donald Trump, et appelant à s'unir contre "l'ingérence américaine qui mène trop souvent des pays au chaos."

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jeudi, 14 mars 2019 18:20

Tibor Nagy, un oiseau de mauvais augure

Tibor Nagy, le “Monsieur Afrique” du président Donald Trump risque d’avoir un séjour très mouvementé au Cameroun.

 

En effet, depuis l’annonce de sa venue et depuis qu’il s’est exprimé sur les affaires sensibles du Cameroun à savoir la crise anglophone et la libération du Professeur Maurice Kamto, certains camerounais n’ont pas du tout digéré les propos de ce dernier qui dans un premier temps a taxé les décisions prises dans la crise anglophone de “mesures symboliques". Par ailleurs il dit que « Le gouvernement camerounais assure qu'il a été arrêté et emprisonné pour des raisons légitimes. Moi, je pense vraiment qu'il serait très sage de le libérer. Parce que, que ce soit vrai ou faux, il est perçu comme ayant été incarcéré pour ses activités politiques et cela est inacceptable. Ses militants et lui doivent être libérés et nous ne passerons pas par quatre chemins pour le dire ».

De ces deux interventions radicales, les camerounais ont exprimé leur indignation. Tandis que les uns acclament sa venue, d’autres la redoutent complètement et font même appel à des contre manifestations à l’ambassade des Etats Unis à Yaoundé.
De cela peut découler des affrontements entre des “pro” et des “anti” Tibor Nagy. A cette allure "Monsieur Afrique" n’aura qu’à récolter ce qu’il aura lui même semé.

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