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Le 23 avril 2020, le Directeur général (DG) de la compagnie aérienne nationale, Louis Georges Njipendi Kuotu a saisi à travers une correspondance le ministre en charge des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe. De cette correspondance, l’on apprend que la Camair-Co envisage suspendre des contrats de travail de certains de ses personnels en recourant au chômage technique. 

 

Dans sa correspondance adressée au Ministre des Transports, le DG de la Camair-Co écrit, « la mise en œuvre de ladite mesure qui couvre une période de six mois, pour compter de la deuxième semaine du mois de mai 2020, devrait concerner 371 employés (sur 577, soit 64% du personnel. Il s’agit principalement du personnel dont l’activité est directement impactée par la suspension de l’exploitation, à savoir le personnel de vente, le personnel d’escale et le personnel navigant d’une part, mais également le personnel  administratif et support, non essentiel au cours de cette période de ralentissement des activités, d’autre part ». 

Sous réserve de la prise en compte des variables du salaire dans cette période, le coût total du chômage technique est de 1.479 milliards de FCFA, selon Louis Georges Njipendi. Ce coût est réparti ainsi qu’il suit : 938,79 millions de FCFA pour les 206 personnels qui resteront travailler et 540,49 millions de FCFA pour les 371 personnels qui vont se retrouver en chômage technique. 

Le directeur général de la Camair-Co indique également avoir saisi le ministre des finances pour solliciter un appui financier. Il est question à travers ce financement souhaité, d’assurer la prise en charge des dépenses y afférentes. Toute chose qui vise à permettre à la compagnie nationale de transport aérien de faire face aux conséquences économiques du Covid-19, elle qui, avant cette crise sanitaire était pleinement engagé dans la mise en œuvre de son plan de relance. 

 

Innocent D H

 

Published in Corona Virus
vendredi, 11 octobre 2019 07:24

Transport aérien : réunion de crise à Camair-Co

Les dirigeants de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) sont conviés à une réunion de crise, mardi prochain, 15 septembre 2019 à Yaoundé. Cette réunion intervient au moment où plane sur la compagnie un « risque d’arrêt des activités ».

 

La rencontre du 15 octobre 2019 à Yaoundé, précise le ministre Louis Paul Motazé, vise à examiner « les modalités relatives à la négociation d’un concours bancaire à contracter au profit de Camair-Co ». Le 22 mai 2019, le ministre des Finances avait déjà autorisé le déblocage par le Trésor public d’une enveloppe d’un peu plus de 1,5 milliard de FCFA pour oxygéner la trésorerie de Camair-Co.

Cette enveloppe faisait partie d’une enveloppe globale de 6 milliards de FCFA que l’État ambitionnait d’injecter dans cette compagnie aérienne en zone de turbulences financières depuis le lancement de ses activités en 2011.

Cette réunion survient après que le patron de l’entreprise, Louis Georges Njipendi, a sollicité du gouvernement le déblocage d’une enveloppe de plus de 2,6 milliards FCfa afin de faire face aux besoins les plus pressants. Mais, indique APA News, pour le gouvernement, lui-même en proie à une crise de trésorerie, la solution idoine serait la négociation d’un concours bancaire couvert par l’État.

Presque toujours déficitaire depuis son lancement, en 2011, la Camair-Co croule sous un endettement de quelque 35 milliards FCFA, ses employés réclamant par ailleurs 3 mois d’arriérés de salaire actuellement.

Lire aussi : Transport aérien : Camair-Co bientôt au garage ?

En septembre dernier, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a sommé la compagnie de régler ses arriérés de redevances s’élevant à 100,390 millions FCFA au plus tard le 13 septembre du même mois, sous peine de suspension des services de la navigation aérienne, le même jour dès minuit.

En dépit d’une promesse d’ouverture du capital, jamais concrétisée par les pouvoirs publics depuis 6 années, la compagnie nationale aérienne a fait, en 2016, l’objet d’un plan de redressement proposé par le cabinet américain Boeing Consulting, lui aussi resté sans effet.

Cette stratégie de relance prévoit, outre l’apurement de la dette, l’injection de 60 milliards FCFA, le redimensionnement du réseau ainsi que la modernisation de la flotte, composée actuellement de six appareils dont la plupart sont cloués au sol.

 

Otric N.

 

Published in Entreprises

L’entreprise est sous la menace de plusieurs suspensions par des instances internationales. De plus, elle ne compte plus que deux aéronefs opérationnels, ploie sous les arriérés de salaires et ne parvient plus à régler certaines factures courantes.

 

Selon des informations du journal EcoMatin, la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) serait au bord de la faillite. La compagnie nationale de transport aérien traverse une grande zone de turbulences. Financièrement à l’agonie, elle n’arrive plus à éponger ses dettes et créances.

L’on apprend ainsi qu’il y a une dizaine de jours, SITA, entreprise chargée de l’hébergement du système de réservation et de gestion des enregistrements a menacé de la suspendre : pendant plus de 24 heures, aucun billet n’a été émis sur les réseaux domestique et régional de la compagnie. « Une première depuis le début des opérations de Camair-Co en mars 2011 », commente-t-on.

Cette menace a précédé celle de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA), qui réclamait 107 millions de FCFA d’arriérés sur les prestations à la société camerounaise. Ces retards de paiement n’étaient pas effectués jusqu’en fin septembre.

« Camair-Co accumule en tout cas les dettes un peu partout », indique le journal. Sans mentionner le montant exact des impayés, nos confrères soulignent que la compagnie est, par exemple, dans l’incapacité de payer les factures d’hôtel pour le personnel naviguant. C’est dire le niveau de déficit de liquidités auquel elle fait face.

La météo est d’autant plus contraignante pour l’Etoile du Cameroun que sa flotte aérienne serait considérablement réduite. La compagnie annonce officiellement détenir six appareils : un Boeing 767-300 ER, « Le Dja » avec une configuration de 30 places business et 180 places en classe économique ; deux Boeing 737-700 avec une configuration de 12 places business et 116 places en classe économique, utilisés en leasing au départ, et propriété de la compagnie depuis le 19 avril 2017 ; deux MA60, « The Mantung » et « Le Logone », avec une configuration de 45 places ; et un Q400 avec une configuration de 78 places.

Selon le journal qui cite des sources internes, elle ne dispose plus que deux avions opérationnels : un Q400 de 78 places et un MA60 de 48 places. «L’environnement du travail reste pour sa part délétère. Il plane sur Camair-Co un nouveau mot d’ordre de grève de la part des syndicalistes, surtout que le directeur général a refusé, récemment, de rencontrer les délégués du personnel, pour discuter de la situation peu reluisante des employés. Lesquels, selon leurs déclarations, accusent plusieurs mois d’arriérés de salaires s’élevant à plus d’un milliard de francs CFA.

Ils dénoncent également le top management de ne pas verser normalement les cotisations dues à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), et de n’avoir pas renouvelé leur assurance maladie suspendue depuis plusieurs mois par la compagnie Zénith.

Ces nouvelles révélations tombent après les grandes annonces des dirigeants de la compagnie à capitaux publics. Louis Georges Njipendi Kouotou et son équipe festoyaient récemment des résultats de la « Transahélienne », ligne desservant Maroua et Ngaoundéré à partir de l’aéroport de Garoua et qui avait enregistré quelque 2 000 passagers deux semaines après son lancement. Ils avançaient aussi un chiffre d’affaires en augmentation de 341 millions de FCFA à 937 millions de FCFA de mai à juillet 2019, soit une hausse de 150%. Des statistiques d’exploitation que certains en interne estiment avoir été « grossièrement surestimées ».

 

Otric N.

 

Published in Entreprises

Le nouveau concept a été lancé ce 17 septembre 2019 par Louis Georges Njipendi, Directeur général de Camair Co.

 

Le lancement du nouveau service courrier de Camair-Co a drainé du beau monde lundi dernier à Douala, la capitale économique du pays. Plusieurs Chefs d’entreprises publiques, parapubliques, et privées étaient présents lors de cette cérémonie organisée par la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), en vue de présenter son nouveau produit : la Dhl, Campost, Esico, Bolloré, Jumia, Mta, Csm,Transimex, Ups, Chronopost etc.

La compagnie aérienne a procédé au lancement de «Camair-Co Express Courrier», 03 mois seulement après la prise de fonction de Louis Georges Njipendi Kuoto, le Directeur général de la Camair-Co. « Camair-Co Express Courrier est un produit qui consiste à transporter sous le régime d’une lettre de transport express, les envois de faible poids déposés dans les centres définis et livrables dans les mêmes centres à destination », a présenté le Directeur général, en présence également d’André Kouam, Président de la Commission Finances et des PME au Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam). Des propos relayés par le journal Eco Matin.

Ce dernier a réagi positivement à l’initiative de la Camair-Co : « elle vient à point nommé car elle répond aux besoins réels de la société et de l’économie camerounaise ». André Kouam a solennellement appelé les ménages, les entreprises, et autres acteurs « à une solidarité patriotique » à l’endroit du projet Camair-Co Express Courrier.

Selon le journal, si le concept a été favorablement accueilli par la Cameroon Postal Services (Campost) compte tenu « des difficultés de transport par voie terrestre », Yomba Nana, Son Directeur général, se prononçant au nom des partenaires-métiers invités, requiert de Camair-Co, une activité « Airport to Airport », afin de préserver les activités menées par les entreprises spécialisées dans le transport et l’envoi des colis postaux, ainsi que celles dont l’activité est réservée à la messagerie postale.

Des activités « Door and Door » dont le volume de marché oscille bon an mal an entre 20.000 et 30.000 tonnes de fret annuellement. Louis Georges Njipenji Kuoto, a d’ailleurs rassuré ses potentiels partenaires-métiers sur le strict respect de cette exigence : « il ne s’agit aucunement pour la Camair-Co de prendre les parts de marchés aux entreprises spécialisées dans ce secteur… Cette nouvelle activité est conforme au Décret n° 2006/293 du 11 septembre 2006 portant création de Camair-Co. Décret qui stipule que la compagnie est habileté à transporter des biens en plus des personnes ».

Le service « Camair-Co Express Courrier » est réservé à des envois spécifiques : « les enveloppes et autres plis fermés, les documents, les diplômes, les dossiers d’appels d’offres, les lettres, cartes postales, imprimés, les journaux, écrits périodiques, livres, les envois prioritaires et non prioritaires contenant des petits objets.

La Camair-Co a davantage rassuré par les restrictions apportées à ce nouveau service : « l’acceptation du courrier express est soumise à des restrictions portant sur le poids (maximum par colis 5 kg), les dimensions (la plus grande dimension de l’envoi ne doit excéder 50 cm) », a indiqué Louis Georges Njipendi Kuoto.

 

Otric N.

 

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L'on se rappelle encore, le Directeur général la compagnie aérienne nationale avait opposé une fin de non recevoir aux instructions formulées à son endroit par la haute hiérarchie. Aujourd'hui voilà Louis Georges Njipendi qui revient sur ses propres décisions dans un contexte où le conseil d'administration de Camair-Co est prévu pour le 05 septembre 2019.

 

Les faits sont par nature têtus, mais ils restent cependant des faits. Louis Georges Njipendi s'est retrouvé selon la lecture des faits dans une posture irréversible, avec pour choix unique dans ce bras de fer avec le Président du conseil d'administration de la Cameroon airlines corporation que d'annuler sa propre décision de nomination. Il a été ainsi mis sous les feux de la rampe par Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe du haut de son poste de PCA.

En effet, le DG a annulé le 29 août ses décisions de nomination des responsables au sein de la Camair-Co, des actes nomination datant des 19 et 20 août. Mais, contre toute imagination, Louis Georges Njipendi n'a pas motivé l'acte d'annulation de ses décisions. Il a instruit néanmoins à " la Direction de l'administration centrale, l'application de la présente décision d'annulation " .

 

Un conseil d'administration convoqué

Indiquons qu'avant l'annulation intervenue, le PCA de Camair-Co avait déjà convoqué un conseil d'administration à Yaoundé le 05 septembre 2019. L'objectif phare dudit conseil, " l'examen de la situation administrative, financière et technique de la compagnie".

Il est également annoncé, un audit interne complet au sein de la Camair-co. Un audit qui est sensé mettre toute la lumière sur la gestion des infrastructures, des ressources matérielles, financières et humaines. Un autre pan important qui sera passé au peigne fin, c'est celui de la situation globale de l'entreprise précisément, la gestion actuelle des ressources humaines, le point sur les départs en retraite en vue du rajeunissement des effectifs, mais aussi et surtout, la question de la formation annuelle des personnels techniques et navigants de Camair-Co. 

 

Innocent D H

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Le 20 Août dernier, le ministre des transports, par ailleurs PCA de Camair-Co a adressé une injonction au Directeur Général de revenir sur les décisions prises par ce dernier la veille. Des décisions de nominations de nouveaux personnels à des postes de responsabilités. Des nominations qui selon le ministre augmente la masse salariale de l’entreprise.

 

Dans une lettre marquée très confidentielle te qui s’est retrouvée sur les réseaux sociaux, l’actuel Directeur Général de la Camair –Co a opposé une fin de non recevoir aux injonctions de son ministre de tutelle, par ailleurs Président du Conseil d’Administration de la société d’Etat. Louis Georges Njipendi a ses raisons. Et ses arguments, il les a fait savoir à sa hiérarchie. Pour lui, « ces décisions (…) ont été prises dans le strict respect d’une part, des prérogatives de chaque organe dirigeant, tel que le stipule la réglementation en vigueur, et d’autre part, les statuts de la compagnie »

De plus, ces nominations répondent à des exigences de fonctionnement dont ne peut se départir une entreprise qui se veut compétitive. Le Directeur Général précise, « à titre d’illustration, des postes stratégiques tels que ceux de directeur commercial et de chefs de départements de la régulation centrale, de la tarification et distribution, du contrôle des recettes commerciales, etc. étaient vacants alors que ces structures sont appelées à gérer au quotidien, des questions d’une importance névralgique pour les opérations de la compagnie. C’est aussi le cas de nombreux postes de chef de service non pourvus pourtant indispensable pour l’atteinte de nouveaux objectifs ».

Toutes choses qui ne sont pas de nature à permettre à l’entreprise de se déployer comme cela se doit. Sans oublier que la Camair–Co se trouve aujourd’hui dans un contexte qui lui impose d’impulser un dynamisme qui puisse lui permettre de présenter un meilleur visage à moyen terme. Il est urgent de stabiliser la Camair-Co. Pour le DG, la réaction du PCA est d’autant incompréhensible qu’il a présenté sa stratégie de déploiement lors du conseil d’Administration du 25 juin 2019. Et celle-ci avait été validée par ledit conseil.

Lire aussi : Ce que cachent les dissensions entre le PCA et le DG de Camair Co 

L’occasion était toute donnée pour le DG de présenter le bilan de ses trois mois d’activités à la tête de la compagnie aérienne. Il s’agit de la hausse du chiffre d’affaires qui est passé de 341 millions de FCFA en mai 2019 à 937 millions en juillet 2019. Par ailleurs, le DG revendique la densification du réseau national et la réouverture des dessertes de Libreville, Bangui, et Cotonou ainsi que la reconquête progressive de la clientèle sur ces lignes ; le lancement de la ligne « la Transahélienne » qui a à sa 15e journée d’opération avait déjà enregistré plus de 2000 passagers. Sans oublier la qualification de deux pilotes sur l’aéronef de type Bombardier Q400 pour optimiser l’exploitation dudit appareil. M. Njipendi Kouotu pense que ses nominations du 19 août dernier ont pour objectifs de remobiliser le personnel au sein duquel il s’était installé une certaine démotivation avec des cas notoires d’indisciplines dus en partie, à la non-désignation par acte formel de certains responsables.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le redéploiement du personnel ne serait pour certains, que l’arbre qui cache la forêt. Des sources internes évoquent la thèse des rétro–commissions issues de la location des aéronefs et, les deux personnalités aimeraient avoir des coudées franches pour mieux gérer les « transactions ». 

 

Selon nos confrères de Actu Cameroun, les données ont changé entre Jean Ernest Ngalle Bibehe et Louis Georges Njipendi depuis quelques semaines car, ils n’arrivent plus à s’accorder sur les profits qui découlent des contrats signés après la location des aéronefs utilisés par la Camair Co. 

L’on se souvient encore de l’annonce faite après l’acquisition de deux « nouveaux avions », un Embraer CRJ145LR et, les spécialistes affirment que pour en louer un, il faut débourser 3.5 milliards de FCFA sur un an. Un bon pactole à grappiller au passage, pour les personnes ayant négocié le contrat. 

Et nos confrères croient savoir que ce sont les raisons pour lesquelles le Top management de la Camair Co privilégie la location de ces aéronefs à 1.2 milliards, tous les quatre mois alors que cette somme aurait permis de redonner un nouveau souffle à un cloué sur le sol depuis longtemps. 

Le deuxième avion est un Bombardier 400.  

 

Les nominations 

Les mêmes sources indiquent que les interpellations du ministre des Transports paraissent pertinentes, parce qu’elles s’appuient sur la feuille de route donnée à Louis Georges Njipendi, alors qu’on l’installait le 27 Mai dernier.

Le nouveau directeur général de Camair Co avait reçu pour instructions de faire un audit interne sur le plan des infrastructures, des ressources financières, matérielles et humaines, mais, beaucoup plus d’établir un plan commercial qui va permettre de relancer les activités de l’entreprise. Des tâches et bien d’autres auxquelles il devait s’atteler, afin de stabiliser la compagnie aérienne camerounaise, avant de penser à quelque nomination.

Des initiatives qui lui auraient permis de mieux s’acclimater et d’asseoir l’autonomie financière de la Camair Co et, redonner un souffle nouveau à cette compagnie dont les états de service font la honte du Cameroun. 

Le « rappel à l’ordre » du ministre des Transports signé le 19 Août dernier intervient après celui du Coordinateur de la direction Commerciale et Marketing de la Camair Co.

Dans sa lettre, Hiob Ngoua – Elembe voulait avoir plus d’informations, relatives à l’appel à candidatures internes lancée le 19 Juin, pour les postes de Directeur Commercial et Marketing, le Directeur de la Planification, des Systèmes d’Informations et du Contrôles de Gestion, en relevant au passage les irrégularités qui émaillaient les actes du Directeur Général.  

Louis Georges Njipendi, Directeur Général de Camir Co, a décidé de passer outre les interpellations et les injonctions de ces courriers et, de procéder à des nominations qui vont lui permettre, selon ses proches, de mieux asseoir sa politique managériale : « Il a besoin de compter sur des collaborateurs qui vont l’aider à atteindre les objectifs qu’il s’est fixé ».

L’on attend la suite de ce feuilleton qui vient remettre au devant de la scène, les attributions fixées aux PCA et aux Directeurs Généraux au sein des entreprises étatiques. Quel est le véritable rôle du Président du Conseil d’Administration ? Doit–il influer sur les décisions prises par le Directeur Général lorsque ce dernier veut implémenter sa politique ?

Partage ou non des rétro–commissions, le fond débat semble être ailleurs. 

 

Nicole Ricci Minyem 



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Lundi 27 mai, trois décrets du Chef de l’Etat, portant nomination de nouveaux dirigeants à la tête de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) ont été rendu public au cours d’une session extraordinaire du conseil d’administration de la dite compagnie.

 

C’était au cours d’une brève réunion du conseil d’administration de la Cameroon Airlines Corporation, (Camair-Co), présidé par le ministre des transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, que, le communiqué du réaménagement décidé par le Chef de l’État a été communiqué à la presse.

Ainsi, dans ce décret signé le 27 mai 2019, le président de la république Paul Biya nomme : le Président du Conseil d’Administration de la société camerounaise Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), le Directeur Général de ladite société et le Directeur Général Adjoint de cette structure.

Il s’agit entre autre de : Ngalle Bibehe Massena Jean Ernest, au poste de Président du conseil d’administration en remplacement de Louis Georges Njipendi, devenu DG de la compagnie. Et de Max Constant Mve au poste de Directeur général adjoint en remplacement de Moussa Abouba.

Les nouvelles recrues, ont reçu pour mission de piloter à bon port le nouveau plan de relance de la compagnie qui est replongée depuis plusieurs mois une terrifiante zone de turbulence. On espère qu’ils viendront changer l’image de cette entreprise qui a longtemps été ternie par les prédécesseurs.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01