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La petite Valéry, dont les parents sont originaires de la localité de Mabonji est né le 08 Septembre dernier, grâce à un élément de la patrouille du 6ème BIR qui a conduit sa maman à l'hôpital de District de Kumba. 

 

D’après les faits relatés par les témoins qui ont vécu la scène, la dame enceinte et à terme ressentait déjà les premières contractions. C’est grâce à la promptitude de la réaction d’un élément des Forces de Défense et de Sécurité qu’elle a pu arriver à temps, dans ce centre hospitalier et recevoir en urgence les soins indiqués.

Quelques heures plus tard, le soldat est revenu prendre les nouvelles de la maman et de son bébé et, selon les médecins, tout s’est bien passé : « la dame a accouché dans de bonnes conditions… ».

En reconnaissance du geste de ce vaillant combattant la jeune maman lui a demandé de prénommer le bébé. Valéry est le prénom choisi.

Le lendemain sans l’après-midi, c'est le Chef bureau Renseignement/Opérations du 6ème BIR qui s'est rendu au chevet de la jeune maman. L'occasion a été saisie pour transmettre le message de paix, d'expliquer le bien fondé de l'action des forces de défense et de sécurité déployées par les autorités dans les régions du Nord et du Sud Ouest et, la nécessité pour les populations de collaborer avec ces forces. Un appui financier a été apporté à la famille pour les besoins de la petite Valéry.

 

Au-delà des combats contre les terroristes

Valéry n’est pas le premier bébé né grâce à l’intervention des Forces de Défense et de Sécurité, déployées dans ces régions en crise. C’est pratiquement le même scénario à chaque fois. Les terroristes de l’état imaginaire de l’ambazonie décrètent des villes mortes, menaçant tous ceux qui seront vus en dehors de leur domicile, sans tenir compte des « aléas » de la vie.  

Lire aussi : Crise anglophone : Des soldats sauvent une future mère lors de la Journée de villes mortes

Mais, rien de surprenant avec des individus qui n’hésitent pas à s’en prendre à des hôpitaux et, comme c’est le cas depuis trois ans, à des élèves en quête d’instruction.

Fort heureusement, au-delà de ces vecteurs de la terreur, l’on retrouve en face, des êtres humains, parents qui ont fait le vœu de mettre leur existence au service des autres, au-delà de ce qui leur est demandé. Ils construisent des écoles, des hôpitaux, des ponts, dispensent des cours aux jeunes apprenants, veillent pendant que les populations qui leur font confiance dorment en toute quiétude, apportent un soutien multiforme à leurs compatriotes.

Certes, dans leur rang, il existe quelques brebis galeuses mais, ce n’est pas à la famille du bébé Valéry qu’on ira peindre en noire, le Bataillon d’Intervention Rapide.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

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Les boutiques du marché principal de Kumba qui sont restées fermées depuis le lundi 02 septembre 2019 à la suite des villes mortes d'une semaine ordonnées par les séparatistes ont été scellées par les autorités municipales.

 

Accompagné par les forces de sécurité, Victor Nkelle Ngoh, délégué du gouvernement au conseil municipal de Kumba, a supervisé la fermeture de tous les magasins du marché principal de Kumba le mardi 03 septembre 2019.

S'adressant aux journalistes peu après avoir apposé les scellés sur les magasins, Victor Nkelle Ngoh a déclaré que la décision de sceller les magasins est destinée à punir les commerçants qui respectent un verrouillage imposé par les combattants séparatistes et leurs promoteurs. Il s'attend à ce que cette action ait un effet dissuasif sur les autres opérateurs économiques.

Pour le délégué du gouvernement, la situation sociopolitique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun n'a rien à voir avec les commerçants et rien n'explique donc leur décision de garder leurs magasins fermés pendant une journée de travail normale.

Victor Nkelle Ngoh indique que tous ceux dont les locaux commerciaux et les magasins ont été scellés doivent payer une amende de 25.000 FCFA avant de pouvoir reprendre l'accès à leurs magasins.

Sur la raison pour laquelle l'action arrive si tard et si la sécurité des commerçants et de leurs entreprises peut être garantie, le délégué du gouvernement de Kumba a déclaré que l'Etat a pris des mesures pour assurer la sécurité. Il a regretté que le respect continu de la fermeture et des appels des villes fantômes ait été un énorme revers pour le potentiel de génération de revenus du conseil municipal.

On ne sait pas si le délégué du gouvernement et son équipe de responsables de la sécurité, de l'administration et de la municipalité entreprendront une mission similaire dans d'autres marchés et locaux commerciaux à Kumba. Le marché Fiango et d'autres centres d'affaires de la ville sont restés fermés, car les opérateurs économiques ont depuis lors fait état de problèmes de sécurité suite aux menaces des séparatistes.

Kumba est la capitale économique de la région du Sud-Ouest du Cameroun et aussi la capitale administrative du département de la Meme. Les responsables de l'administration et de l'éducation se sont battus pour donner le coup d'envoi de la rentrée scolaire pour le premier trimestre de l'année scolaire 2019/2020.

 

Otric N. 

 

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N’ayant pas réussi à tendre une embuscade, selon notre source, ils ont été pris de cours par la riposte des forces de Défense et de Sécurité et en s’enfuyant, les rescapés n’ont pas réussi à emporter les corps de leurs complices. 

 

« Je ne peux vous donner le nom de la personnalité qui passait et brusquement, les amba boys sont apparus devant le cortège et ont ouvert le feu. Malheureusement pour eux, la riposte ne s’est pas fait attendre. Dans le cortège, il y avait les Gendarmes, les éléments du BIM et ceux du BIR… Vous savez, ils ont décidé d’imiter les boko haram. Quand ils peuvent, ils ne veulent plus abandonner les corps de leurs camarades sur les champs de bataille…».

 

Un regain de violence, malgré les dispositions gouvernementales prises pour un retour à la paix

La condamnation d’Ayuk Tabe et Cie à la prison à perpétuité est aujourd’hui, le prétexte utilisé par ces individus assoiffés de sang. Pour accomplir leur sombre dessein, ils n’hésitent pas à avancer n’importe quelle allégation, pour justifier leurs actes barbares.

Certainement, le cortège qu’ils ont voulu attaquer ce Mercredi, fait partie des caravanes qui sillonnent le Nord et le Sud Ouest, afin d’inciter les parents à envoyer leurs enfants à l’école.

Ces derniers, depuis le début de la crise, n’ont pu avoir accès à la moindre éducation, ce qui, selon le Arsène Onana, Homme politique est une atteinte à leur Droits les plus fondamentaux : « les faits sont là, les actes sont là, nous en sommes tous témoins. Tout enfant a droit à la vie, à l’éducation, à la santé, à la sécurité. Il est donc du devoir des pouvoirs publics, mais aussi de la communauté nationale toute entière de faire tout ce qui est humainement possible pour que ces droits fondamentaux soient assurés… Cette année encore, les apôtres de la division, veulent semer la peur dans les esprits, pour empêcher les enfants innocents d’avoir une année scolaire normale. Force est de regretter, que principalement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des esprits malveillants semblent déterminés à faire usage de violence extrême, au but que le droit fondamental à l’éducation ne soit pas une réalité pour les enfants de ces régions, cette année encore.
C’est inacceptable ! C’est inadmissible ! Je choisis de me tenir loin des considérations socio-politico-judiciaires sous-jacentes, pour décrier ces actes qui mettent en danger, l’avenir de ces enfants qui ne demandent qu’à construire leur avenir… ».

 

Des Forces de Défenses et de Sécurité toujours professionnelles

Ces dernières, en dehors de quelques brebis galeuses, se tiennent à côté des populations, dans un esprit de sacrifice afin de leur donner la possibilité de vivre normalement. Fort heureusement, assure notre source, « Ces dernières ne se laissent pratiquement plus influencer par es annonces de villes mortes. Elles ne demandent qu’à reprendre le cours normal de leur vie et refusent désormais de servir de couverture aux terroristes qui essayent de se fondre dans la masse… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C'est l'histoire des personnes inondant les agences de voyages et les gares routières pour fuir les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun suite aux menaces des séparatistes.

 

Au moins 7 000 personnes auraient quitté Kumba en une semaine pour échapper à une opération de bouclage controversée annoncée par des militants séparatistes. Les familles craignent que la mesure visant à entraver la reprise efficace des cours et à protester contre la peine de prison à vie infligée aux dirigeants de l'Ambazonie n'entraîne des fusillades.

Noah Mkwo, président de la gare routière de « Buea Road Bus » à Kumba a déclaré aux journalistes qu'au jeudi 22 août 2019, plus de 7000 personnes avaient quitté la ville. Il a déclaré que le nombre sans précédent de passagers pourrait être lié à l'arrêt rendu le mardi 20 août par le tribunal militaire de Yaoundé. Le tribunal a imposé une peine d'emprisonnement à perpétuité à des militants séparatistes de première ligne, ce qui a créé un climat d'insécurité dans les régions anglophones.

"Jusqu'à présent, nous avons beaucoup de confusion à la gare routière. Les gens s'enfuient et nous ne savons pas pourquoi ils s'enfuient. Vous venez à la gare routière le matin, les gens sont pressés de voyager et tous se rendent à Douala, Yaoundé et d'autres villes francophones. Nous essayons donc de demander au gouvernement d'agir. Peut-être ont-ils peur de ce qui s'est passé dans la matinée de mardi", a dit Mkwo.

"Nous essayons de savoir quel est le problème. Tout le monde emmène tous ses enfants hors de la ville. Nous espérons que les écoles reprendront ici, mais nous ne savons pas vraiment ce qui se passe. Nous supplions le gouvernement de voir comment il peut résoudre cette situation", a imploré Mkwo.

Fombang Nelson, directeur de l'agence de voyage Mondial, a déclaré aux journalistes que les passagers se dirigeaient également vers les régions du Centre et de l’Ouest. Il a dit que les femmes et les enfants constituent la majorité de ceux qui ont voyagé au cours des deux derniers jours.

Fombang a déclaré que ceux qui s'échappent prévoient un environnement hostile dans les semaines à venir, ce qui pourrait entraver la reprise de l'école. La frénésie des voyages d'urgence était la même dans les autres gares routières. Des dizaines de personnes se sont mises en route pour se rendre dans les agences, se précipitant pour réserver un billet pour le voyage au départ de Kumba.

Le trafic humain dans les rues de Kumba a considérablement diminué. On ne voit que peu de motos et de taxis municipaux en circulation. Les marchés étaient plutôt surpeuplés, les familles achetant de la nourriture en prévision du confinement.

 

Otric N. 

 

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Les déplacés internes présents à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, ont salué le ministre camerounais de l'Administration territoriale, Atanga Nji Paul, pour avoir assuré la "traçabilité" et la transparence dans la gestion de l’aide humanitaire d'urgence mis à leur disposition par le chef de l'Etat Paul Biya.

 

Ils ont pris la parole le vendredi 19 juillet 2019 au parc d'attractions de Kumba, peu après avoir reçu la quatrième phase de matériel d'aide humanitaire d'urgence destiné à pas moins de 2 000 déplacés internes de la région du Sud-Ouest. "Nous sommes plus que jamais reconnaissants que le gouvernement, par l'intermédiaire du ministre Atanga Nji Paul, prenne des mesures pour améliorer notre bien-être. Nous nous sommes plaints au sujet des personnes qui ont reçu de l'aide plus d'une fois et du fait que certaines personnes qui n'en ont pas besoin en bénéficient", a déclaré une personne déplacée qui ne voudrait pas être nommée par crainte de représailles.

 

A la suite de plusieurs appréhensions enregistrées dans la distribution de l'aide humanitaire aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, victimes des bouleversements sociopolitiques dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, le ministre a dépêché sur le terrain des fonctionnaires du département de la protection civile pour surveiller la distribution de l'aide présidentielle.

 

Gilbert Tchuinte, sous-directeur à la Direction de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale, a assuré, le 19 juillet, aux personnes déplacées, que le Ministre était déterminé à faire en sorte que chaque pièce d'équipement destinée aux personnes déplacées aille aux personnes dans le besoin.

 

Il a déclaré que le ministre était au courant de plaintes suggérant que certains fonctionnaires et politiciens sans scrupules, ainsi que d'allégations selon lesquelles des personnes en position d'autorité, auraient bénéficié de l'aide réservée aux personnes déplacées, certains de ces articles étant vendus à bas prix sur les marchés locaux. Tchuinte postule que le département de la protection civile du ministère de l'Administration territoriale est plus que jamais déterminé à soutenir le plan humanitaire d'urgence mis en place par le gouvernement.

 

Le ministre Atanga Nji a depuis lors déclaré que le gouvernement travaille d'arrache-pied pour s'assurer que les 152 000 personnes déplacées enregistrées à l'intérieur du pays, réparties dans tout le pays, soient touchées par cette aide. En tant que tel, le Département de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale complète les efforts des Centres régionaux du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence.

 

Le ministre de l'Administration territoriale, qui est responsable du Plan d'aide humanitaire d'urgence de 18 mois, affirme que même si le gouvernement a tant fait, il est toujours prêt à faire plus pour que le monde entier voie ce qui a été fait. "Mais il n'y a pas que l'action qui compte. Les gens devraient savoir ce qui se fait et nous devons faire en sorte que les gens comprennent et voient ce qui se fait. C'est pourquoi nous essayons autant que possible d'associer nos partenaires."

 

Le gouvernement affirme qu'environ 152 000 personnes sont déplacées à l'intérieur du pays en raison de la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest et qu'il a distribué de l'aide à pas moins de 104 000 personnes déplacées.

 

Otric N. 

 

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Les séparatistes ont attaqué les conducteurs de motos taxis alors que ceux-ci se rendaient dans les services du Préfet.  

 

La journée du 15 juillet 2019 a plutôt été mouvementée à Kumba dans la région du Sud-Ouest. Il se trouve que les séparatistes sont venus intercepter les conducteurs de motos taxis, qui ne veulent plus respecter leur opération de ville morte. Lesdits conducteurs de motos taxis appelés généralement dans le terroir benskineurs, devaient se rendre dans les services du Préfet du département de la Mémé. En fait, ils devaient recevoir des bons de carburant de 2000 Fcfa et 3000 Fcfa promis par l’autorité administrative. Il faut noter que les pouvoirs publics cherchent par tous les moyens possibles à encourager les populations à braver l’opération ville morte initiée par les séparatistes.  

 

Sur le chemin menant donc à la préfecture de Mémé, les conducteurs de motos taxis ont été attaqués par les séparatistes, qui ont ouvert le feu sur eux. Des sources du quotidien Mutations rapportent que, « les tirs provenaient des séparatistes qui s’opposaient à l’action des conducteurs de mototaxis. Surtout que dans le communiqué signé du préfet, quelques jours plus tôt, l’autorité administrative précisait que ces bons de carburant devaient être distribués à tous les conducteurs de mototaxis désireux d’exercer leur activité le lundi, jour de ville morte, afin de perturber le déroulement du « Ghost town » instauré dans la région du Sud-Ouest depuis le début de la crise sociopolitique ».

 

A titre de rappel, samedi dernier, les benskineurs sont sortis en grande pompe pour dénoncer l’opération ville morte que leur imposent les séparatistes. Ils ont indiqué en avoir assez. Surtout après l’assassinat de l’un des leurs, le regretté Junior Itoe au lieu-dit « Saint Francis Street » par les sécessionnistes. Ils ont précisé lors de leur manifestation, qu’ils ne se plieraient plus jamais à cette opération qui paralyse la ville tous les lundis, mercredis et jeudi. C’est avec des klaxons et les vrombissements des motos de leurs engins, qu’ils ont rythmé leur manifestation dans les artères de la ville de Kumba.

 

Liliane N.

 

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Ils ont exprimé leur ras-le-bol vendredi dernier par une manifestation faite dans les artères de la capitale départementale de la Meme, région du Sud-Ouest.

 

Près de 7 000 moto-taximen de Kumba ont juré qu'il n'y aurait plus de ville fantôme à Kumba le lundi, comme le proclament et le font respecter les groupes séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les moto-taximen ont pris d'assaut les rues de la ville de Kumba, siège du département de la Meme, samedi matin (13 juillet 2019) pour protester contre le meurtre d'un des leurs par des combattants séparatistes présumés à Fiango (arrondissement de Kumba IIe). Ils ont dénoncé le fait que plus de 200 motos avaient été saisies par des membres des groupes séparatistes présumés dans la ville sans aucune réaction des moto-taximen.

 

Selon, Ngu Thomas, moto-taximan à Kumba, le vendredi 12 juillet vers 21h, des hommes armés ont arrêté un des leurs et lui ont demandé de leur remettre son engin.  Le jeune homme de 19 ans a refusé.  Alors qu'il se débattait avec eux, l'un des hommes armés a sorti une arme fabriquée localement et a tiré sur le garçon sur sa poitrine. Il est immédiatement tombé et est mort et les assaillants ont disparu avec la moto.

 

Après avoir appris la triste nouvelle le lendemain matin, le samedi 13 juillet, des milliers de moto-taximen sont descendus dans la rue pour protester et dire "assez, ça suffit, plus de ville fantôme à Kumba".

 

Avant d'aller dans les rues, les moto-taximen avaient auparavant transporté le corps du défunt à la morgue de l'hôpital du district de Kumba. Lorsque le sous-préfet de l’arrondissement de Kumba III, Verkline Epolewane, qui participait à ses activités sportives, a appris que des motocyclistes protestaient, elle est allée dans les rues du quartier général Mambanda de Kumba III et a invité les moto-taximen à son bureau pour une brève réunion. 

 

Lors de la réunion qui s'est tenue devant son bureau, elle a supplié les jeunes gens de cesser de protester et de reprendre leurs activités normales. Epolewane Verkline, a également profité de l'occasion pour avertir les moto-taximen de s'assurer qu'ils acquièrent des documents authentiques qui les aideront à travailler.

 

La situation sécuritaire critique dans la ville de Kumba a obligé depuis quelques mois des habitants à fuir les troubles pour trouver refuge dans les autres régions. Il faudra souligner que la ville de Mbanga dans le littoral était fortement sollicitée au début de la crise mais, aujourd'hui, est complètement coupée de la ville d'Ediki et de Kumba (Sud-Ouest). Les trains ne circulent plus et sont tous à l'arrêt. On redoute qu’à l’allure des choses, la montée de l'insécurité inquiète dans le Sud-ouest.

 

Selon L’Anecdote paru en kiosque ce jour, les motos taximen de la ville de Kumba ont fait un « vacarme assourdissant » vendredi dernier. Le vacarme a été tel que les populations de la capitale départementale de la Meme, curieuses de savoir ce que qui se passait, se sont massées dans les rues, laissant leurs occupations de l’instant. Les motos taximen se sont servis de leur klaxon. Ils ont tellement utilisé leur engin, qu’à un moment de leur manifestation, les moteurs émettaient des sons dérangeant. Loin d’eux l’idée de faire passer un sale quart d’heure aux populations, ils voulaient tout simplement montrer qu’ils n’en pouvaient plus de l’opération ville morte que leur impose les séparatistes qui prônent la sécession du Cameroun. Avec arbre de la paix en main, les motos taximen de Kumba ont scandé en chœur «no ghost town, no ghost town ». En français, ce message signifie «pas de villes mortes, pas de villes mortes ».

  

A titre de rappel, il faut souligner que Patrick Ekema le Maire de Buea a toujours appelé les populations à braver cette opération. Il a parfois sanctionné les commerçants qui se sont pliés aux exigences des séparatistes en gardant leurs échoppes fermées.

 

Liliane N.    

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L'opération Chacal a effectué une ACM le 09 mars 2019 à Mambanda à Kumba dans le Sud-Ouest du Cameroun, comprenant une opération psychologique et un don en denrées aux déplacés de la crise anglophone.

 

Initialement conçue pour être un KLE visant le chef de quartier et ses notables, cette action a vu la participation spontanée de plus de 100 hommes, femmes et jeunes gens de Mambanda.
La première partie de la rencontre a consisté en un échange prometteur sur l'engagement à ne plus respecter les mots d'ordre de Ghost-town et autres Lockdown.
La seconde partie a consisté en la remise des denrées et boissons, entourée de joie et de chants.
La cérémonie s'est déroulée en présence de Mme le Sous-Prefet de Kumba 3, du Chef de quartier de Mambanda et de ses Notables.

Plus tôt dans la matinée, une rencontre a eu lieu dans le bureau du Sous-prefet de Kumba 2 entre le responsable de l'opération Ops Chacal et la famille de M. Nguifor, employé de la mairie de Kumba 2 assassiné sauvagement par les terroristes il y a un mois à Kumba et dont le corps avait été exposé par les assaillants sur la place publique. Réconfort, soutien en denrées et enveloppe financière à pour marquer la sympathie ses déplacés internes. Les membres de la famille n'ont souhaité aucune prise de vue par peur de se voir exposés. 

L'opération Chacal est l'une des opérations engagées dans la lutte contre le sécessionisme dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Elle a été mise au point au même moment que les opérations : Emergence 5, Scorpion, Storm 1 et 2. C'était en novembre 2018 suite à une visite du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, dans les camps des soldats. 

Les dons de ces soldats viennent à nouveau conforter la confiance des populations en l'armée camerounaise ainsi que sur le gouvernement. 

Voir plus en images : 

  

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01