Son nom est apparu dans un fichier rendu public et présentant des journalistes de la presse privée dont les noms figuraient dans le fichier solde de l’Etat du Cameroun. Des noms soustraient par l’actuel ministre des finances Louis Paul Motaze dans l’opération d’assainissement du fichier solde qu’il vient d’effectuer dans son département ministériel.
C’est sur ces entre faits que l’ancien journaliste de Canal 2 international a choisi de réagir pour se dédouaner de cette pratique qu’il condamne tout aussi.
C’est sur son compte Facebook que l’ancien membre du conseil national de la communication va éclairer la lanterne des camerounais sur ce qu’il en est véritablement. Il dit précisément :
« J’ai appris à ne pas me laisser distraire par toutes sortes de ragots que l’on publie sur moi dans les réseaux sociaux. Il y en a tellement que si je devais y réagir systématiquement, cela me prendrait un précieux temps que je peux occuper utilement.
Le dernier fantasme en date et qui fait le buzz - comme on dit aujourd’hui - est que je serais un fonctionnaire fictif, que j’aurais pendant mes années à Canal 2 International perçu un salaire comme fonctionnaire, que je ne suis évidemment pas. Pas moins que ça.
Tout ceci relève du mensonge éhonté, de la calomnie et de la distraction pure et simple. »
Dans la suite de sa défense, l’auteur de Programmés pour échouer revêt sa cape de défenseur des pauvres camerounais spoliés par cette pratique ayant pignon sur rue dans notre pays. Pour lui, « ce problème (réel) de salaire fictif dans la fonction publique est si sérieux qu’il ne mérite pas d’être traité avec autant de légèreté. Plusieurs milliards de francs cfa ont été volés aux Camerounais et au lieu d’identifier très clairement les responsables de ce crime, de les juger publiquement et de les châtier de façon exemplaire, des apprentis sorciers balancent des noms à tort et à travers dans le seul but de salir d’honnêtes gens et surtout de noyer le poisson. Et après cette petite distraction, on passera à autre chose et on ne saura jamais qui a fait quoi dans ce vol à grande échelle.
Serons-nous un jour sérieux dans ce pays ?
Mon souhait le plus ardent est que tous ceux qui ont perçu des salaires fictifs soient traduits devant les tribunaux et qu’ils rendent gorge ».
Au finish, pour comprendre pourquoi le nom de Jean Bruno Tagne figure dans ces listes qui circulent, il faudrait peut-être lorgner du côté des méthodes opaques de financement des activités de certains médias de notre pays.
Stéphane NZESSEU