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Invité par le premier ministre japonais Abe Shinzo, à chanter devant les invités et autres chefs d’États africains à l’occasion de la conférence sur le développement de l’Afrique qui se tiendra du 28 au 30 août 2019 à Yokahama au Japon, le célèbre artiste camerounais Richard Bona a décliné l’invitation.

 

Selon les informations collectées, l’artiste camerounais Richard Bona, qui a la nationalité américaine  ne se produira plus devant les invités et autres chefs d’Etats attendus au Japon à l’occasion de la conférence sur le développement de l’Afrique qui se tiendra demain mercredi 28 août 2019.

La présence du président de la République du Cameroun, son excellence Paul Biya serait à l’origine de ce refus a-t-on appris. En effet, il se trouve que Richard Bona, qui a soutenu la candidature de Maurice Kamto aux dernière élections présidentielles a une dent contre Paul Biya et son régime. Ce dernier reproche au régime Biya d’avoir rejeté sa demande de visa alors qu’il voulait assister aux obsèques de sa mère au Cameroun.

Il faut noter que, les rapports entre le régime Biya et l’artiste se détériorent au fil du temps. Les premiers indices apparaissent lorsque, le président de la République, en 2015, décide d’attribuer une médaille d’Officier de l’Ordre et de la Valeur  à Bona, en guise de reconnaissance de la Nation pour l’ensemble de son œuvre artistique. Mais ce dernier va décliner cette reconnaissance.

Il s’avère donc que Richard Bona ne veut plus associer son image à celui du Cameroun. On se souvient qu’en juillet 2017,  après la  publication sur la page officielle du président Paul Biya, d’une vidéo présentant la richesse culturelle, géographique, agricole ainsi que quelques icones camerounais telles que Roger Milla,  Richard Bona, Adolphe Teikeu, Manu Dibango, Grâce Decca etc. Bona avait crié sa colère  « A M. Biya et son gouvernement… je vous prie immédiatement de retirer mon image de votre vidéo. Le droit à l’image oblige !!! »

« Et c’est toujours vous qui recommencez. Encore et encore… Que cherchez-vous ? Je n’ai pas pu accompagner ma mère vers sa dernière demeure parce que certains membres du régime ont décidé qu’officieusement ou officiellement je suis personne ‘’NON GRATA’’ au Cameroun… Ce que j’ai respecté en silence. Aussi, j’avais dit ne plus revenir tant qu’on exige un visa à l’un et pas à d’autres. Maintenant de voir ce gouvernement afficher mon image ?? U got to be… Kidding me. Non non non je n’en veux pas…. Avait-il écrit sur son Facebook.

 « Ou sont passés vos grands artistes ??? Et votre nouvelle génération aux abonnés INCULTE… ?? Ou encore vos chanteuses qui brillent que par leur nudité ?? Tel est réellement le nouvel ordre culturel 237. Ceux-là feront un beau casting pour vous vidéos. Pas moi (…) » Avait-il conclut. On comprend dès lors la réaction de Richard Bona face à l’État du Cameroun.

 

A propos de TICAD

La Conférence Internationale sur le Développement de l’Afrique (TICAD), est une conférence organisée à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec les Nations Unies, le programme des Nations unies  pour le développement, la commission de l’Union africaine et la banque mondiale.

Après les 4èmes et les 5èmes conférences organisées en 2008 et 2013, la 7ème édition se tiendra également à Yokohama, du 28 au 30 août 2019. Plus de 4 500 participants sont attendus.

 

Danielle Ngono Efondo

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Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire a signé une convention relative à ce don avec S.E Tsutomu Osawo, l’Ambassadeur du Japon au Cameroun. La cérémonie qui a eu lieu le 20 août 2019 s’est déroulée dans les locaux du ministère en charge de l’Economie.

 

200 millions de yens soit, un milliard de nos Francs Cfa. C’est l’enveloppe que le Japon vient de disposer pour son apport dans le développement de la riziculture au Cameroun. Le don a été officialisé par la signature de la convention qui a eu lieu le 20 août 2019, en présence du Ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader) et la représentante résidente de l'Agence japonaise de coopération internationale (Koica).

En tant qu’acteur principal de ladite cérémonie de signature de convention, S.E Tsutomu Osawo, l’Ambassadeur du Japon au Cameroun, a indiqué qu’il s’agit pour son pays par ce geste, de promouvoir l’industrie primaire. Et cette promotion passera donc par le Projet de développement de la riziculture pluviale de plateaux en zone de forêt et à pluviométrie bimodale (Proderip). Il faut noter que le Proderip est un projet dont la visée est de parvenir à l’amélioration de la production et de la qualité de riz dans notre pays. Ledit projet s’inscrit sur une période de cinq ans.

Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) a pour sa part salué et remercié le Japon pour cet appui. Dans sa prise de parole, le Minepat est revenu sur l’importance de ce milliard de F que le Cameroun vient de recevoir grâce à son partenariat avec le Japon. « Il va favoriser la mise à disposition, des riziculteurs camerounais, mais aussi des techniciens japonais devant accompagner nos experts dans l'appropriation des techniques agricoles susceptibles d'améliorer les rendements et partant, la production nationale de riz, des équipements et matériels agricoles », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

 

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L’incident s’est déroulé aux premières heures de ce vendredi, dans un studio d'animation de Kyoto. Des témoins décrivent des scènes d'enfer et disent leur tristesse devant tant de jeunes vies fauchées.

 

La tragédie, vraisemblablement d'origine criminelle, a suscité l'émoi au Japon et au-delà, des fans du monde entier envoyant sur internet des messages de soutien à la société endeuillée, Kyoto Animation, qui produit des dessins animés à succès.

 

Dans le quartier résidentiel de Kyoto, ville de l'ouest de l'archipel, où est survenu le drame, l'odeur de brûlé imprègne toujours les lieux, tandis que des passants viennent déposer des fleurs sous un ciel gris et lourd.

 

« Que des jeunes gens qui dessinaient en équipe et promouvaient l'animation japonaise à l'étranger se soient fait tuer sans la moindre raison par une seule et même personne, c'est insupportable, cela me met hors de moi », lance Yasuko Tomita.

 

Cette riveraine de 59 ans, les mains jointes, est venue se recueillir pour aider les victimes à trouver la paix, tant leur mort a été soudaine d'après les premiers éléments de l'enquête.

 

L'incendie, déclenché avec du carburant, s'est apparemment propagé à une vitesse fulgurante, prenant au piège de nombreux employés. Parmi les plus de 70 personnes présentes, 33 ont trouvé la mort, apparemment intoxiquées pour la plupart au monoxyde de carbone en tentant en vain de fuir la suffocante fumée.

 

Peu de détails ont émergé à ce stade sur le profil des victimes, mais « la plupart des salariés de la compagnie sont âgés d'un vingtaine d'années » selon un riverain interrogé par TV Asahi.

 

On déplore aussi 36 blessés, dont 10 grièvement atteints. De nombreux corps ont été trouvés sur les escaliers menant au toit-terrasse, ont raconté les pompiers qui ont exclu un dysfonctionnement des dispositifs anti-incendie.

 

Des victimes piégées  

 

« Le bâtiment était aux normes. Nous avons un registre de données en attestant. Il y avait des escaliers en colimaçon du rez-de-chaussée au toit, la fumée et les flammes s'y sont engouffrées en l'espace d'un instant. Ceux qui travaillaient aux premier et deuxième étages ont donc dû être pris par surprise sans savoir ce qui s'était passé en bas », a assuré un porte-parole du service des secours.

 

 Un avis partagé par les experts : « Les flammes avancent beaucoup plus vite avec l'essence que dans le cas d'un feu normal. Une fois le feu déclenché, il était difficile de s'échapper », soulignait jeudi soir sur la chaîne publique NHK Keizo Harafuji, ancien enquêteur de la police de Tokyo.

 

Un suspect appréhendé même si les investigations semblent compliquées

 

L'auteur présumé, un homme de 41 ans qui aurait aussi apporté des couteaux et un marteau sur les lieux, n'était pas en mesure d'être entendu par la police du fait de son état.

 

Le suspect, dont le mobile reste inconnu, est accusé d'avoir répandu de l'essence, ou un liquide similaire et d'avoir hurlé «vous allez mourir» avant de mettre le feu.

 

Visiblement il n'avait pas de liens avec le studio d'animation visé : « Nous avions reçu des e-mails de menaces de meurtre », avait indiqué jeudi Hideaki Hatta, PDG de Kyoto Animation, mais ce n'est pas rare dans le monde de l'animation.

 

Les différents témoignages recueillis décrivent une situation apocalyptique

 

« Une personne a sauté du second étage, essayant désespérément de s'échapper, mais nous n'avons même pas pu accourir pour l'aider tant le feu était fort. Parmi les blessés, certains criaient violemment, d'autres étaient hébétés », a raconté une voisine à un journal en ligne, affilié au grand quotidien Asahi.

 

« C'était comme voir l'enfer. Des victimes avaient perdu leurs cheveux et sourcils et ne pouvaient même pas tenir un verre d'eau à la main en raison de leurs brûlures, donc je les ai aidés à boire », a détaillé une sexagénaire à l'agence de presse Kyodo.

« Ces jeunes avaient l'âge de mes petits-enfants. Si mes petits-enfants venaient à mourir dans ces conditions, je n'aurais plus envie de vivre », confiait sur les lieux une retraitée, Sachiko Konishi.

 

Dans cette vague de solidarité, une compagnie américaine du secteur a lancé sur internet un appel aux fonds, qui avait déjà réuni plus d'un million de dollars vendredi matin.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Japon est décrit comme un pays où la discrimination basée sur le sexe est toujours un problème majeur. Ainsi, pour remédier à ce dernier, la police a dernièrement lancé, une fonctionnalité permettant de signaler les agressions sexuelles dans le métro.

 

À Tokyo, pour éviter le harcèlement dans les transports publics, des mesures avaient déjà été mises en place comme des wagons séparés non mixtes dans le métro aux heures de pointe. La police de Tokyo a décidé d'aller un cran plus loin en proposant une fonctionnalité sur leur application Digipolice, permettant de signaler qu'une agression est en train de se dérouler.

 

En effet, l’application, facilement téléchargeable, émet un « Stop » à fort volume, dissuadant ainsi les pervers et autres voleurs de s’approcher davantage de leurs victimes. Cette application est très utiles surtout quand on sait qu’au Japon il est mal vu de parler dans le métro et que les victimes de harcèlement ont parfois peur de s’exprimer. « En 2017, environ 900 cas de harcèlement et d’agressions ont été dénoncés dans les métros et trains de la seule ville de Tokyo. Ce chiffre n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les femmes victimes de ce type d’agressions restent silencieuses, préférant ne pas porter plainte. » A déclaré une responsable du département de police japonaise. Or, la loi japonaise prévoit pourtant de lourdes peines à l’encontre des agresseurs qui s’adonnent à ce genre d’activités : six mois de prison et une amende de 4.000 euros. Si des violences et des menaces sont dénoncées, la peine peut s‘étendre jusqu‘à dix ans de prison.

 

Depuis l'apparition de cette fonctionnalité, Digipolice est devenue l’application la plus téléchargée du moment par les japonaises. Et les chiffres le disent d’eux-mêmes.  Plus de 237.000 téléchargements selon la police. « Il s’agit d’un chiffre inhabituellement élevé. Sa popularité est telle que le nombre d’abonnés augmente d’environ 10.000 chaque mois ». a indiqué cette même responsable aux médias.

 

Le succès de Digipolice s’explique non seulement par le nombre de pervers qui rôdent dans le métro de Tokyo, mais aussi par un autre fait, culturel qui interdit de parler fort dans le métro de peur de déranger les voisins. Mais, pour résoudre le problème, il faudra cependant aller plus loin qu'une simple application et passer par un changement de mentalité dans le pays tout entier.

 

Notons que, l’histoire de DigiPolice a en fait commencé en 2016. A l‘époque, la police de Tokyo avait le souci de protéger les personnes âgées et les familles contre les voleurs, les arnaqueurs, ainsi que les rôdeurs. Puis s’est ajouté le projet de protection des femmes contre les pervers sexuels, aussi appelés « frotteurs », adeptes du plaisir par frottement (souvent contre l’avis de leurs proies), pullulent dans le métro de la mégalopole nipponne.

 

Danielle Ngono Efondo

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À l’instar de la France, le Royaume-Uni, de nombreux pays ont décidé de fermer leur espace aérien aux Boeing 737 MAX. A son tour, le Japon a annoncé l'interdiction d'entrée dans son espace aérien des avions américains Boeing 737 MAX.  Une décision qui fait suite au crash d’un avion d’Ethiopian Airlines le dimanche dernier près d’Addis Abeba.

 

Le Royaume-Uni a été le premier pays européen à suspendre les vols des Boeing 737 MAX dans son espace aérien, par mesure de précaution. Peu après, l’Allemagne, assurant que « la sécurité passe avant tout », a pris pareille décision. Dans la foulée, la France a également interdit les Boeing 737 MAX dans son espace aérien. L’Irlande, l’Autriche et les Pays-Bas en ont fait de même, tout comme l’Italie, à compter de 21 heures le mardi soir.

Par la suite, Le ministère japonais des Transports a annoncé jeudi qu'il interdisait l'entrée dans son espace aérien des avions américains Boeing 737 MAX, dont la plupart sont cloués au sol après deux accidents. Les compagnies japonaises ne possèdent pas encore ce type d'appareil, mais des transporteurs étrangers sont susceptibles de les utiliser, d'où la nouvelle instruction transmise par l'autorité nippone.

Etats-Unis compris, de nombreux pays ont fermé leur espace aérien aux Boeing 737 MAX 8 et 9 et, ou demandé à leurs compagnies d'immobiliser ces modèles, à la suite du crash d'un avion d'Ethiopian Airlines, dimanche près d'Addis Abeba.

De fait, cet accident survenu dimanche à Addis Abeba, et qui a fait 157 morts, est le deuxième en moins de six mois pour le Boeing 737 MAX 8. Dans des circonstances similaires, un avion identique de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer au large de l'Indonésie en octobre dernier, faisant 189 morts. Selon les experts qui ont comparé le profil du vol d'Ethiopian Airlines avec le profil de Lion air, il y a des parallèles dans leurs trajectoires et leurs variations, qui dépassent un seuil de ressemblance quant aux causes possibles de l'écrasement en Éthiopie.

Le groupe japonais ANA Holdings a annoncé en janvier une commande à Boeing de 30 appareils 737 MAX 8 dont 10 en option, mais n'a pas à ce jour remis en cause cet achat, les livraisons étant prévues au-delà de 2021. Aucune autre compagnie japonaise n'a pour le moment fait le choix de cet appareil.

Une avalanche d’interdictions et de suspensions qui mettent en mal la compagnie aérienne.

 

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Le Gouvernement japonais a renouvelé son soutien aux personnes déplacées et aux réfugiés du Cameroun avec une nouvelle contribution de 4,9 millions de dollars US (2,7 milliards de FCFA) en 2019 au profit des programmes des agences des Nations Unies.

 

Cette aide financière du Gouvernement japonais constitue, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), une contribution essentielle pour soutenir la résilience des personnes déplacées et touchées par la violence dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Selon l’ambassadeur du Japon, S.E. Tsutomu Osawa: «cette contribution réaffirme le soutien et la solidarité du peuple japonais envers le Cameroun et témoigne d’un grand respect pour le travail accompli par le Gouvernement camerounais et les organisations des Nations Unies pour apporter des solutions durables aux besoins croissants et urgents de populations telles que les personnes déplacées, les réfugiés et les communautés d’accueil affectés par les crises».

Depuis 2015, la contribution japonaise aux efforts humanitaires au Cameroun s’est élevée à plus de 45 millions de dollars US (24,7 milliards de FCFA). Grâce à ces contributions, les agences des Nations Unies ont été en mesure de réduire considérablement la vulnérabilité des populations touchées, en particulier les jeunes et les femmes, et de renforcer leurs capacités et leur autonomisation.

« Aujourd’hui dans le pays, des centaines de milliers de personnes ont besoin d’une aide et d’une protection urgentes. Les attaques contre les civils se sont multipliées et avec plus d’un million de personnes déplacées, soit deux fois plus qu’en 2018, le Cameroun fait face à l’une des crises de déplacement les plus rapide en Afrique. La contribution du Gouvernement japonais nous permettra d’atteindre les femmes, les hommes et les enfants dans le besoin, de sauver des vies et de les aider à se relever. Cette promesse est particulièrement bienvenue compte tenu du sous-financement dramatique de notre réponse humanitaire », a déclaré la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.

Ces fonds seront alloués au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au Programme alimentaire mondial (PAM) et au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Grâce à cette généreuse contribution, le HCR, qui recevra 700 000 dollars de cette aide (38,5 millions de FCFA), continuera de fournir aux réfugiés centrafricains, nigérians et aux déplacés internes une protection internationale, grâce à un enregistrement individuel et biométrique et à la fourniture de documents. Le HCR fournira également aux personnes ciblées une assistance essentielle pour sauver des vies, notamment grâce à l’utilisation d’une aide monétaire directe, et favorisera l’accès aux moyens de subsistance et à une cohabitation pacifique avec les communautés hôtes.

Otric N.

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La Fédération internationale des droits de l’Homme (Fidh) et le Centre pour les droits des prisonniers ont appelé mercredi le gouvernement japonais à réformer le système judiciaire, dont l’affaire Ghosn  a mis en lumière les défaillances  selon ces Organisations Non Gouvernementales.

 

« Mettre le système en conformité avec les droits humains »

Les deux ONG demandent aux autorités de « prendre des mesures concrètes de manière urgente » pour mettre le système en conformité avec les normes internationales des droits humains.

« Une première étape devrait être la mise en place d’un dialogue sincère et constructif avec les organismes de l’Organisation des Nations Unies », soulignent-elles, ajoutant que le gouvernement japonais « n’a pas dûment soumis » les rapports qu’il est censé présenter régulièrement.

Dans un entretien accordé aux médias à la fin du mois de janvier, Carlos Ghosn avait fustigé sa détention prolongée et les refus répétés par le tribunal de sa libération sous caution. Un tel traitement « ne serait normal », selon lui, « dans aucune autre démocratie ».

L’ancien patron de l’alliance automobile Renault – Nissan-Mitsubishi Motors a été arrêté le 19 novembre à Tokyo.  Il a depuis été inculpé pour minoration de revenus déclarés aux autorités boursières et abus de confiance : « Le refus du droit à l’assistance d’un avocat pendant les interrogatoires, sa détention prolongée avant inculpation et les conditions d’emprisonnement exposent certaines défaillances graves qui caractérisent le système judiciaire japonais depuis trop longtemps », a commenté dans un communiqué en anglais Maiko Tagusari, secrétaire générale de l’organisation japonaise Centre des droits des prisonniers (CPR).

 

La position de la France

En janvier 2019, une équipe française, conduite par Emmanuel Moulin, le directeur du cabinet du ministre de l'Économie Bruno Le Maire et, de Martin Vial, directeur de l'agence des participations de l'État (APE).Bercy avait expliqué que ce déplacement s'inscrivait dans le cadre des fonctions normales d'actionnaire : « L'État assume totalement son rôle d'actionnaire de référence et suit la situation au quotidien au plus haut niveau », avait assuré le cabinet du ministre de l'Économie.

Depuis le début de l'affaire, l'État français se montre prudent sur l’avenir de Carlos Ghosn à la tête de Renault. Bercy n'a jamais demandé son remplacement en tant que PDG, mais Bruno Le Maire avait reconnu que l'homme d'affaires n'était plus en état de diriger le groupe depuis sa cellule

Une position qui découle du fait que les autorités japonaises ont reconnu que le chef d'entreprise pouvait encore rester plusieurs mois en prison pour éclaircir la question de la gouvernance du constructeur automobile français.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01