Les sélections de football féminin seniors de la Sous-région Afrique Centrale s’affronteront du 4 au 13 octobre 2019 dans le cadre du tournoi féminin de l’Uniffac en Guinée-Equatoriale.
C’est le premier grand challenge du nouveau Comité exécutif de l’Union des fédérations de football d’Afrique Centrale (Uniffac). Du 4 au 13 octobre 2019, les équipes nationales seniors du football féminin de la sous-région Afrique Centrale s’affronteront en Guinée-Equatoriale dans le cadre de leur tournoi régional.
Pendant dix jours, le Cameroun, Gabon, République Démocratique du Congo, Tchad, Congo, République Centrafricaine, Guinée-Equatoriale Et Sao-Tome-Et-Principe se battront pour le titre de l’Afrique Centrale. Les Lionnes Indomptables seront probablement de cette expédition après leur dernière sortie dans le cadre des Éliminatoires des Jeux Olympique, Rio 2020. La sélection camerounaise est la troisième meilleure équipe africaine en titre, derrière le Nigeria et l’Afrique du Sud.
Le tournoi féminin de l’Uniffac fait partie des grands événements programmés par cette association. Son but est de vulgariser et d’impulser le développement du football féminin dans la sous-région Afrique Centrale, à travers l’organisation de compétitions. Ce calendrier avait été défini au mois de juillet dernier à Douala, au cours d’une réunion du Comité exécutif de l’Uniffac. Initialement prévu du 16 au 25 septembre 2019, le Tournoi féminin de l’Uniffac a été reporté de quelques semaines.
On se souvient que le bureau de l’Uniffac a été renouvelle le 31 août dernier. Gustavo Ndong Edu, président de la Fédération équato-guinéenne de football (Feguifut) a été élu par acclamation président de cette association, pour un mandat de 4 ans. Ceci après le désistement de Seidou Mbombo Njoya, président de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot).
Le calendrier des compétitions de l’Uniffac de l’année 2019 :
Même s’il n’a pas voulu dévoiler à la presse, le contenu du pli fermé remis à Joseph Dion Ngute, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la Guinée équatoriale a indiqué que les échanges ont porté entre autres, sur les consultations régionales et les relations bilatérales entretenues entre les deux pays.
C’est le vendredi 16 août 2019, que Simeon Oyono Esono Angue le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la Guinée équatoriale, a été reçu en audience par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Envoyé au Cameroun par S.E Obiang Nguema Mbasogo, Chef de l'Etat de la Guinée équatoriale, il a eu cinquante minutes d'échange avec le chef du gouvernement. Peu disert sur le contenu du pli fermé, au terme de l’audience, le Ministre Simeon Oyono Esono Angue face à la presse a déclaré « je suis porteur d'un message de S.E Obiang Nguema Mbasogo, Chef de l'Etat de la Guinée équatoriale à S.E Paul Biya, Président de la République du Cameroun concernant les consultations régionales, mais aussi pour renforcer nos liens de coopération et d'amitié ».
En parlant justement des liens de coopération et d’amitié, Joseph Dion Ngute et l’émissaire équato-guinéen sont revenus sur l’épineuse question de l’annexion du territoire camerounais par les Forces armées du pays d’Obiang Nguema Mbasogo au niveau de la frontière. Une fois de plus, la Guinée équatoriale se veut très ferme sur cette question. Il n’en est rien de tel, a déclaré le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, qui était accompagné pour la circonstance de Juan Antonio Bibang Nchuchuma son collègue de la Sécurité extérieure et de S.E Anastasio Asumu Mum-Munoz l'Ambassadeur de son pays au Cameroun.
« Parler d'un projet de mur, c'est un manque d'informations. Nous sommes des pays frères, nous avons des relations d'amitié et de coopération, mais surtout, nous avons des relations de famille. La Guinée équatoriale et le Cameroun entretiennent de bonnes relations. Comme pays voisins, nous sommes condamnés à vivre toujours ensemble », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, pour ce même sujet, S.E Anastasio Asumu Mum-Munoz l'Ambassadeur de la Guinée équatoriale au Cameroun a été reçu en date du 08 août 2019 au Ministère des Relations extérieures. Il avait apporté des éclairages similaires à ceux faits pas le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de son pays au Premier Ministère.
« L'information qui circule sur les réseaux sociaux et fait état de ce que les soldats équato-guinéens ont traversé la frontière pour aller mettre la borne, je vous assure que ce n'est pas vrai. Nos soldats ne peuvent pas traverser la frontière à deux kilomètres pour aller mettre des bornes », avait déclaré le Diplomate.
Liliane N.
Au moins 100 migrants du Togo, du Burkina Faso, du Nigeria et du Bénin en route vers la Guinée équatoriale et le Gabon sont actuellement bloqués au Cameroun, après avoir été sauvés d’un naufrage dans l'océan Atlantique.
La Voix de l'Amérique rapporte que c'est l'une des raisons pour lesquelles la Guinée équatoriale a décidé de construire un mur contre le Cameroun, ce qui a mis en colère de nombreux Camerounais, et a conduit à des rumeurs selon lesquelles la Guinée équatoriale construisait un mur sur le sol du Cameroun.
L'Ambassadeur de Guinée Equatoriale au Cameroun, Son Excellence Anastasio Asumu Mum Munoz, a nié que son pays construisait un mur au Cameroun, mais plutôt sur ses terres près de Kye-Ossi, au Cameroun.
Peu après une audience avec le Ministre des Relations Extérieures le 8 août 2019, le diplomate a mis l'accent sur une collaboration continue avec le Cameroun. La Guinée équatoriale a toujours accusé le Cameroun de laisser ses citoyens et les Africains de l'Ouest entrer illégalement sur son territoire.
« En tant que pays voisins et frères, on est condamnés à être ensemble. C’est la nature qui nous l’impose. C’est donc normal, quand il y a une mésentente, qu’on s’assoit pour voir et corriger les défauts. Tout le monde sait ce qui se passe entre les deux pays. Le ministre des Relations extérieures m’a invité à une réunion pour demander des explications sur ce qui se passe », a indiqué M. Munoz.
Officiellement, Malabo veut empêcher les ressortissants ouest-africains de traverser le Cameroun pour retourner illégalement en Guinée équatoriale. Le diplomate a assuré que le mur que son pays est en train de construire, n'est pas à la frontière, mais sur le territoire équato-guinéen.
« Je peux vous assurer que l’information qui est sur les réseaux sociaux, faisant état de ce que les soldats équato-guinéens ont traversé la frontière pour aller mettre les bornes, n’est pas vraie. Nos soldats ne peuvent pas traverser la frontière pour poser les bornes. »
Malgré cette assurance, les autorités camerounaises semblent mal à l'aise face à cette situation, puisque le chef d'état-major de l'armée, René Claude Meka, s'est récemment rendu à la frontière et a demandé aux soldats de ne permettre aucune intrusion illégale de soldats étrangers au Cameroun.
Certains experts font valoir la démarche de la Guinée équatoriale comme une tentative d'empiétement sur le territoire camerounais. Ceci intervient à un moment où les acteurs de la zone Afrique centrale sont sur le point de mettre en œuvre un accord de libre-échange (dont la Guinée équatoriale est membre), afin de stimuler le développement économique.
Otric N.
Reçu en audience le 08 août 2019 au Ministère des Relations extérieures, Anastasio Asuma-Mum Munos l’Ambassadeur de la Guinée équatoriale au Cameroun, a précisé que son pays n’a ni annexé, ni empiété notre territoire.
C’était une audience aux airs de clarifications. L’audience accordée hier au Diplomate équato-guinéen Anastasio Asuma-Mum Munos par Félix Mbayu, le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Commonwealth. La Guinée équatoriale n’a pas annexé le Cameroun au niveau de leur frontière. Le pays de Theodoro Obiang Nguema ne s’est pas permis d’empiété le territoire camerounais. C’est ce qu’est venu dire M. l’Ambassadeur équato-guinéen au Ministère des Relations extérieures.
Il convient de préciser que c’est sur invitation du Ministère des Relations extérieures, que le Diplomate guinéen s’y est rendu. Car, depuis un certain temps, il circule l’information selon laquelle, les forces armées de la Guinée équatoriale ont empiété le territoire camerounais, en repoussant la frontière à plus de 25 mètres. S’adressant à notre confrère de l’AFP, un dénommé Gustave Ondo habitant la frontière Cameroun-Guinée équatoriale laisse entendre que le pays de Théodoro Obiang Nguema qui s’est décidé à construire un mur à ladite frontière, a déjà entamé les travaux de cet ouvrage. «Tout le long de la frontière, tout est déjà décidé. On nous dit que c’est la clôture ou le mur qui va être construit pour notre frontière avec le Cameroun», déclare ce dernier.
Besoin de clarifications et d’éclaircis, Anastasio Asuma-Mum Munos ne dément guère le projet de construction d’un mur initié par son pays. Cependant il affirme que ledit mur ne se construit pas sur le sol camerounais. « Ce n'est pas sur la frontière. C'est dans le territoire équato-guinéen », affirme-t-il de façon formelle. « L'information qui circule sur les réseaux sociaux et fait état de ce que les soldats équato-guinéens ont traversé la frontière pour aller mettre la borne, je vous assure que ce n'est pas vrai. Nos soldats ne peuvent pas traverser la frontière à deux kilomètres pour aller mettre des bornes », ajoute le Diplomate.
Lire aussi : Région du Sud : la Guinée Equatoriale tente d’annexer une partie de Kye-Ossi
D’où est donc sortie la rumeur indiquant l’empiétement du territoire camerounais par la Guinée équatoriale, Anastasio Asuma-Mum Munos répond « je crois qu'il peut s'agir d'un montage des gens, surtout les femmes, qui discutent les plantations ».
Toutefois, pour le Diplomate équato-guinéen, il est important que le Cameroun et son pays consolide chaque jour leur relation de fraternité. « En tant que pays voisins et frères, on est condamné à être ensemble. C'est la nature qui nous l'impose. C'est donc normal, quand il y a une mésentente, qu'on s'assoie pour voir et corriger les défauts. Tout le monde sait ce qui se passe entre les deux pays », indique-t-il.
Liliane N.
Suite aux évènements de la semaine dernière à la frontière Cameroun-Guinée Equatoriale, le haut commandement de l’armée sous la diligence du général René Claude Meka a déployé des troupes d’élite pour la préservation de l’intégrité territoriale.
Le général René Claude Meka, chef d’Etat-major des armées, était au début du mois d’août 2019 à Kye-Ossi à la frontière entre le Cameroun et la Guinée équatoriale. Dans l’urgence, une mission commando a été déployée le long des layons tracés par l’armée guinéenne en territoire camerounais. Le haut-commandement camerounais qualifie cet acte de « provocation ». Les responsables de la préfecture vont dans le même sens. « Ils sont carrément entrés en territoire camerounais », se plaint Joseph Happy De Nguiamba, le sous-préfet de Kye-Ossi.
L’intégration sous-régionale remise en question
Cet incident ne préoccupe pas encore les autorités guinéennes. Elles n’ont pour l’instant pas fait recours aux voies diplomatiques pour réduire à sa plus simple expression cet incident. Elles temporisent leur projet d’ériger un mur à la frontière des deux pays.
C’est dire qu’une fois de plus, les relations entre Yaoundé et Malabo, déjà très complexes, sont à nouveau tendues. L’histoire entre les deux pays n’a jamais été un long fleuve tranquille. Par exemple en 2018, alors que les soldats guinéens se battent contre des assaillants non-identifiés à Ebibeyin, la principale ville de la province du Nkié-Ntem dans le Nord-Est de la Guinée Equatoriale, des voix se lèvent dans l’administration guinéenne pour accuser les pays voisins de « tentative de déstabilisation ».
Le Cameroun et la Gabon sont pointés du doigt, sans aucune preuve matérielle. L’affaire a rapidement été oubliée, la diplomatie équato-guinéenne s’étant chargée de temporiser la situation.
Innocent D H
Un avion-cargo de l'armée équato-guinéenne, n'a plus donné signe de vie. L'appareil serait parti de l’aéroport de la capitale équato-guinéenne, Malabo pour relier la ville portuaire de Bata située à proximité du Golfe de Guinée dans la région du Rio Muni. Selon Actu Cameroun. « Cet avion aurait crashé dans les eaux territoriales camerounaises porche de Campo, ville côtière du Cameroun située dans la région du Sud et le département de l'Océan, à proximité de la frontière avec la Guinée équatoriale », aurait confié une source au même site.
Une opération de secours a immédiatement été lancée autour des eaux de Campo. Des patrouilleurs équato-guinéens appuyés par des bateaux de secours du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) sont partis à la recherche de l’avion et de ses sept occupants. Les causes de ce crash n’ont pas encore été révélées.
Notons que le dernier crash au Cameroun date du 13 mai 2019. En effet, un hélicoptère de l’armée camerounaise s’était écrasé dans la mi-journée du 13 mai à Oku, dans la région du Nord-Ouest. L’on avait enregistré un mort et six blessés. Un officier de la police camerounaise, avait été tué ainsi que trois membres de l'équipage et trois sous-préfets.
Danielle Ngono Efondo
Pour Annie Claire Ntamack, analyste politique, « un mur comme frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale est une véritable honte, une infrastructure comme celle là est aux antipodes des conventions et traités internationaux, sans oublier les principes de l’Union Africaine de même que ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, des instances internationales à laquelle les deux pays appartiennent… ».
Point de vue que partage Michael Didama, journaliste Tchadien et promoteur du site Tchadinfo.com « C’est une mauvaise idée, au moment même où l’Afrique porte sous les fonds baptismaux, la ZLECA à Niamey. Les murs finissent toujours par s’écrouler. Les Africains doivent avoir un seul objectif : La construction de l’Unité Africaine. La ZLECA est un grand bond vers cet objectif. Tous comme la monnaie unique Ouest Africaine, l’éco, qui entre en vigueur en 2010. Je ne connais pas les raisons profondes et souveraines qui président à la construction de ce mur mais, je soutiens que le 21ème siècle est celui de l’Afrique. Celui d’une Afrique intégrée, unie et une… ».
Il ajoute que : « Le FCFA est appelé à disparaître un jour, sous le coup de butoir de l’intégration africaine. L’Eco est un premier pas vers la fin de ce FCFA, même si certains chefs d’Etat Ouest Africains sont sceptiques ou même réticents quant à l’avènement de cet Eco qui fera sûrement écho en Afrique Centrale… ».
Que recherche véritablement la Guinée Equatoriale ?
Les nombreuses sollicitations engagées au niveau de la représentation diplomatique de ce pays a Yaoundé sont restées lettres mortes. Néanmoins, au sortir de l’audience qui lui a été accordée par le Chef de l’Etat Camerounais il y’a quelques semaines, le Ministre d'Etat équato-guinéen chargé de l'Intégration régionale, Baltasar Engonga Edjo'o a, devant la presse, affirmé que l’entretien a porté sur des sujets liés au renforcement de l’intégration au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), dont le Chef de l’Etat est le Président en exercice… ».
Comment dès lors expliquer et comprendre l’idée de construction d’un mur qui va séparer le Cameroun et ce pays ? D’autant plus que depuis de nombreuses années, le pays dirigé par Obiang Nguema Mbasogo s’adonne au jeu de la fermeture et de l’ouverture de la frontière au niveau de Kyé Ossi. Au mois de Janvier 2019, devant les plaintes des commerçants, les autorités équato guinéenne ont décidé de l’ouvrir deux fois par semaine, afin de permettre les échanges très denses entre les deux pays.
En plus de cette « danse Bafia » à laquelle s’adonnent le président équato – guinéen et ses compatriotes, l’on ne compte plus le nombre d’expulsions subies par les camerounais qui ont pourtant abandonné depuis des lustres, leur pays pour s’installer dans ce pays.
Les prétextes donnés par Malabo pour justifier leurs actes
Le coup d’état manqué et l’arrestation en 2017, par la police camerounaise d’un groupe de présumés mercenaires d’origine centrafricaine soudanaise et tchadienne, accusés d’avoir voulu renverser le régime de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à Malabo est l’un des motifs sur lequel s’appuient les autorités de ce pays, pour justifier leur refus d’implémenter l’intégration sous régionale. Elles exigent du Cameroun, la fermeture des voies clandestines de contournement du principal poste frontalier de Kye-Ossi, mais aussi l’usage des couloirs normaux par les opérateurs économiques et les transporteurs…
Ce qui est fait, affirme Ditcheu Robert, commerçant, qui indique par ailleurs que : « Je vends des liqueurs au Cameroun, je les achète en guinée équatoriale. Je suis dans ce commerce depuis bientôt sept ou huit ans et, nous avons toujours subi les mêmes problèmes. Vous vous souvenez, en 2018, lorsqu’ils ont décidé de fermer la frontière, nous avons subi de nombreuses pertes, malgré le fait que nous nous plions à tous les contrôles qu’ils mettent partout et sous n’’importe quel prétexte. Ces gens veulent vivre en vase clos et, ils vont tout mettre en place pour que l’intégration, telle que la souhaite les autres pays ne soit pas effective… ».
Que peut – on préconiser comme solutions ?
Selon Annie Claire Ntamack, analyste politique « Le Cameroun a une politique d’intégration sous régionale et, les autorités de ce pays ne sauraient répondre par la fermeture de la frontière de ce côté. Lors des assises auxquelles nous avons assisté, nous avons toujours travaillé en pensant à tous ces camerounais, installés des deux côtés de la frontière qui ont construit leur vie autour des échanges commerciaux entre les deux pays. En plus, et je ne fais pas de démagogie, le Président de la République Paul Biya a toujours sollicité que nous œuvrons dans un esprit d’apaisement, malgré les envies grégaires de quelques compatriotes qui sont pour la fermeture définitive de la frontière entre le Cameroun et la guinée équatoriale. Malgré les attaques subies par notre pays, la fermeture de cette frontière à mon humble avis ne va pas nous empêcher de connaître l’essor économique que nous visons mais, le ministre des Relations Extérieures l’a relevé plus d’une fois, le Cameroun a ratifié des accords et, il se doit de les respecter… ».
Nicole Ricci Minyem
Le premier contrôle fait état d'absence du Certificat de Conformité aux normes NC 100 et NC 101 sur les tôles en alliage d'aluminium et sur l'acier revêtu, normes d'application obligatoire au Cameroun.
Un deuxième contrôle présente une non conformité de l'épaisseur. Ces tôles font moins de 0,35 millimètres d’épaisseur. L’opératrice économique, propriétaire de cette cargaison, interviewée par certains confrères déclare qu’elle l’a acquise en Guinée Équatoriale et qu’elle était destinée aux marchés de la ville de Douala et des environs. La tôle ondulée de trois mètres coûtent 5995 FCFA sur le marché camerounais.
Un produit dont l’absence et la cherté sont décriés par les consommateurs
D’après les informations recueillies auprès de la Brigade Nationale des Contrôles et de la répression du ministère du Commerce, les tôles sont comme des perles rares dans les quincailleries : « En parcourant une bonne partie de la ville de Yaoundé, on se rend compte que SOREPCO et Baticam sont parmi les rares quincailleries qui disposent d'un maigre stock de tôles ondulées alors que dans les autres grandes surfaces, notamment Quiferou, Cogeni, quincaillerie
Quelques réactions
« Si ces tôles proviennent de la Guinée Equatoriale, cela suppose qu’elles respectent sans doute les normes de ce pays et peut–être même pour d’autres pays voisins. Faudrait pas qu’on détruise cette cargaison car cela représente sans doute un capital énorme pour l’opérateur et même bien pour notre tissu économique. Donc renvoyer les tôles de leur provenance serait une bonne chose… ».
« Je crois plutôt qu’on doit renvoyer les tôles en Guinée si elles ne remplissent pas les normes camerounaises, certainement, elles sont aux normes de plusieurs autres pays, les normes des produits de construction sont généralement fixées sur la base des critères comme le climat, la géotechnique… Pourquoi là, vous fragilisez plutôt l’économie, vous ne pouvez pas détruire un tel capital, voyons. Il faut accompagner et protéger nos opérateurs économiques… ».
« Le problème c’est le prix appliqué sur nos marchés. Je ne comprends pas pourquoi les tôles de même qualité importées reviennent à presque moitié prix au port de Douala mais, après les formalités de Douane, on est obligé d’appliquer le double du prix pour s’en sortir… ».
Depuis quelques semaines, les équipes du ministère du commerce sillonnent le territoire national. Il s’agit de mettre en exécution, les instructions de Luc Magloire Mbarga Atangana, qui veut veiller à un assainissement permanent du marché camerounais, afin d’assurer aux populations la jouissance paisible des produits achetés.
Nicole Ricci Minyem
Il était un émissaire d’Obiang Nguema Mbasogo, le Président de la Guinée équatoriale. A en croire Baltasar Engonga Edjo'o le Ministre d'Etat équato-guinéen chargé de l'Intégration régionale, il était porteur d’un message d’amitié et de fraternité adressé à Paul Biya par son homologue équato-guinéen. Au sortir de l’audience qui a duré près d’une heure, Baltasar Engonga Edjo'o a indiqué à la presse qu’il est impossible de parler aujourd’hui de l’intégration régionale sans faire appel à Paul Biya le Chef de l’Etat.
Il convient de rappeler que la Guinée équatoriale et le Cameroun font partie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). Et le Chef de l’Etat Paul Biya a été porté en mars dernier par ses pairs à la tête de cette organisation sous-régionale. «Tous les Chefs d’Etat sont dans l’obligation de se concerter avec lui sur certains sujets d’importance en la matière», a déclaré l’envoyé spécial d’Obiang Nguema Mbasogo.
En parlant toujours de l’intégration régionale face aux hommes des médias, Baltasar Engonga Edjo'o a indiqué que celle-ci marche plutôt très bien dans la sous-région. Il faut indiquer qu’au cours du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Cemac tenu dans la capitale tchadienne le 31 octobre 2017, un certain nombre de décisions ou disons plutôt de mesures avaient été prises pour l’accélération de l’intégration régionale.
Ces mesures sont entre autres l’ouverture intégrale des frontières. Une mesure arrêtée depuis 2013. Et celle-ci devait se concrétiser par la suppression des visas pour tous les ressortissants de la Cemac circulant dans l’espace communautaire. Il faut préciser que les Chefs d’Etat des six pays membres de la Cemac avaient non seulement pris part au Sommet extraordinaire de Djamena mais aussi avaient pris acte de la décision d’ouverture intégrale de leurs frontières. « La Guinée équatoriale ne peut pas travailler de façon isolée. Les actions de la communauté se font dans le cadre du groupe », a ajouté Baltasar Engonga Edjo'o.
L’émissaire du Président équato-guinéen a profité de l’audience pour transmettre au Chef de l’Etat Paul Biya, les condoléances d’Obiang Nguema Mbasogo pour le décès de Martin Belinga Eboutou l’ancien Directeur du Cabinet civil, inhumé le weekend dernier.
Liliane N.
Établit le premier hub gazier du méga hub prévu en Guinée équatoriale; Sonagas augmente sa participation dans l’usine EGLNG
Le ministère des Mines et des Hydrocarbures, agissant pour le compte du gouvernement de la République de Guinée équatoriale, a signé les Accords définitifs sur le champ d’Alen et les propriétaires respectifs de l'usine de Punta Europa afin de monétiser le gaz provenant du champ gazier, situé dans les blocs O et I au large des côtes de la Guinée équatoriale et exploité par Noble Energy EG Ltd. Les Accords définitifs prévoient la vente de gaz d’Alen via l’usine de traitement du gaz de pétrole liquéfié (GPL) d’Alba et l’usine de production de gaz naturel liquéfié (GNL) d’EG LNG, toutes deux situées à Punta Europa. Marathon Oil est l'actionnaire majoritaire de l’unité d’Alba et d’EG LNG. Cet accord verra Sonagas GE, la participation de la Société nationale du gaz de Guinée équatoriale augmentée de 25% à 30%.
Existing production and processing facilities are already in place at the Alen Platform and in Punta Europa. The Alen offshore platform will undergo minor modifications to export gas while primary condensate will continue to be produced and lifted offshore via the Aseng FPSO. The Alen Unit joint venture will install and operate a 70-kilometer pipeline to transport gas from the Alen Platform to Punta Europa, where it will be processed and transported for sales on the global market. The pipeline will be capable of transporting approximately 950 MMscfd of gas. First gas is expected in 1Q 2021. The Alen Unit gas monetization project will leverage the capacity of the world class Punta Europa facilities. Modifications are already underway at Alba Plant in order to receive Alen Unit gas. No process modifications are expected at EG LNG in order to process Alen Unit gas.
Le projet fournira une source supplémentaire de gaz pour les installations de Punta Europa et transformera la plate-forme d'Alen en un hub gazier offshore permettant le développement de son gaz, d'autres découvertes de blocs O et I et potentiellement d'autres gisements de gaz du golfe de Guinée. Le hub gazier offshore à Alen sera le premier pilier de la vision du gouvernement de développer la Guinée équatoriale en tant que méga hub gazier, comprenant de nouveaux hubs gaziers en mer, qui alimenteront tous les installations de Punta Europa en gaz.
« C’est le coup d’envoi de notre méga hub gazier et nous signerons davantage d’accords sur d’autres actifs gaziers du pays qui doivent être développées. Le développement du méga hub de gaz assurera la prospérité future de l'industrie gazière de la Guinée équatoriale. Je suis convaincu que cela créera des opportunités de développement pour nos citoyens dans les segments amont et aval de l’industrie pétrolière et gazière du pays », a déclaré le ministre des Mines et des Hydrocarbures, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima.
« La monétisation du gaz d'Alen pourrait générer environ 1,5 à 2 milliards de dollars de recettes supplémentaires pour l'État sur la durée du projet, y compris les recettes provenant de l'unité d'Alen et des usines respectives de Punta Europa. Le contenu local fera partie intégrante de la mise en œuvre du projet en ce qui concerne les contrats et les emplois pour nos citoyens. Je suis heureux que ce projet soutienne l'emploi d'Equatoguinéens employés par les usines de Punta Europa et la plate-forme Alen, qui compte actuellement environ 1 400 employés », a ajouté le ministre.
L'unité Alen est composée des groupes contractants du bloc O et du bloc I. Les membres du groupe du bloc O sont Noble Energy, qui est l'opérateur technique, Glencore Exploration Limited et Compañía Nacional de Petróleos de Guinea Ecuatorial (« GEPetrol »). Les membres du groupe du bloc I sont Noble Energy, qui est l’opérateur technique, Glencore Exploration (EG), Atlas-Oranto Petroleum International, Gunvor Resources et GEPetrol.
Les parties à Punta Europa comprennent l’Alba Plant LLC, l’unité d’Alba et le train 1 d’EG LNG. Les actionnaires d’Alba Plant LLC sont notamment Marathon Oil, Samedan of North Africa, LLC (une filiale de Noble Energy Inc.) et la Sociedad Nacional de Gas de Guinée Equatorial (Sonagas G.E. S.A.). Les actionnaires de la société d’EG LNG comprennent Marathon Oil, Sonagas, Mitsui & Co. Ltd. et Marubeni Gas Development UK Limited.