25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Fifa

Le but visé par la  Fédération internationale de football association (Fifa) est de combler l’écart entre les individus en termes de pouvoir financier, en aidant ceux qui disposent de moyens financiers insuffisants lors de procédures juridiques devant la Commission de Discipline, la Commission de Recours et la Commission d’Éthique.

 

La Fédération internationale de football association (Fifa) vient d’introduire un nouveau système d’assistance juridique, afin d’aider les personnes dans l’incapacité financière de suivre  leur procédure juridique devant ses commissions disciplinaires. « Pour le respect des droits des personnes impliquées et la transparence des procédures disciplinaires, la FIFA a décidé de combler l’écart entre les individus en termes de pouvoir financier en aidant ceux qui disposent de moyens financiers insuffisants lors de procédures juridiques devant la Commission de Discipline, la Commission de Recours et la Commission d’Éthique », a communiqué cette instance de gestion de football mondial.

La Fifa explique à cet effet, que les nouveaux Codes disciplinaire et d’éthique, introduits récemment, prévoient un soutien financier ainsi qu’un accès à des conseillers juridiques opérant gratuitement. A cet effet, l’association dirigée par Gianni Infantino est actuellement en train de dresser la liste des conseillers bénévoles potentiels et aspire à garantir que seuls des juristes indépendants ayant l’expérience et l’expertise adéquates en droit du sport, et principalement du football,  soient sélectionnés.

Dans cette logique, la FIFA recherche des juristes bénévoles. Les candidats doivent entre autres, être juriste du sport en activité, attestant d’au moins 7 ans d’expérience dans le droit du sport ; avoir 3 à 5 ans d’expérience auprès d’organisations sportives,  d’expérience en matière de procédures d’arbitrage dans le domaine sportif, maîtriser à l’oral deux des langues officielles de la FIFA (allemand, anglais, espagnol et français) serait un avantage. Les candidatures sont attendues à la jusqu’au 30 septembre 2019 au plus tard.

 

Marie MGUE 

Published in Sport

La Commission des Arbitres de la FIFA a publié mercredi dernier, la liste des 20 trios arbitraux désignés pour diriger les matchs de la 18e édition de la Coupe du Monde U-17, qui aura lieu du 26 octobre au 17 novembre 2019 au Brésil.

 

Moins de trois mois avant le coup d’envoi de la 18ème édition de la Coupe du Monde de football des moins de 17 ans, la Commission des Arbitres de la Fédération Internationale de Football Association (Fifa) a publié le mercredi 21 août 2019, la liste  des hommes en noir qui dirigeront les différentes rencontres de ce tournoi mondial. Il s’agit de 20 trios arbitraux, 5 arbitres assistants et 17 arbitres assistants vidéo (Var) issus des six confédérations membre de la Fifa.

Comme à la Coupe du Monde senior, Russie 2018, la grande surprise est l’absence des arbitres camerounais dont certains ont pourtant participé avec brio, à la dernière Coupe d’Afrique des nations (Can). La Confédération africaine de football (Caf) dispose la plus petit équipe avec seulement neuf arbitres. Le Sud-Africain Gomes Victor, l’Egyptien Mohamed Amin Mohamed et le Marocain Jiyed Redouane sont les trois arbitraux centraux africains de la liste.  Les six autres sont des assistants.  L'Union des associations européennes de football, (UEFA) alignera  le plus grand groupe avec 22 personnes.  

Comme en 2017, la Fifa a décidé de sélectionner à nouveau des arbitres féminines pour officier dans une compétition masculine. Les Uruguayennes Claudia Umpierrez et Luciana Mascarana formeront un trio avec Monica Amboya (Équateur). De son côté, la Brésilienne Edina Alves Batista a été choisie comme arbitre de soutien. En outre, Bibiana Steinhaus (Allemagne) et Quetzalli Alvarado (Mexique) feront partie de l’équipe des VAR.

Selon la Fifa, la préparation des arbitres pour cette prestigieuse compétition de jeunes footballeur sera gérée par le département de l’arbitrage de la FIFA et se concentrera sur des sujets aussi divers que la lecture et la compréhension du jeu, le positionnement pour bien évaluer les situations de hors-jeu, la collaboration, la prise de décision et l’importance d’avoir le meilleur angle de vue.

La phase finale du Mondial  U-17 se déroulera au  Brésil du 26 octobre au 17 novembre prochain. La finale se  disputera à l’Estadio Bezerrao de Brasilia. Les Lions U-17, champions d’Afrique en titre sont logés dans le groupe E avec l’Argentine, l’Espagne et le Tadjikistan, leur premier adversaire. Le Cameroun jouera  son premier match le 28 octobre 2019.

 

Marie MGUE 

 

Published in Sport

Le Bureau du Conseil de la FIFA a décidé le 20 août 2019 denier,  de nommer un comité de normalisation pour la Fédération Égyptienne de Football  qui gérera ses affaires courantes jusqu’en juillet 2020.

 

Tout comme la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) il y a quelques années, la Fédération internationale de football et association (Fifa) vient de nommer un Comité de normalisation pour gérer la Fédération Égyptienne de Football (EFA). C’est le 20 août dernier, que  le Bureau du Conseil de la FIFA a décidé de mettre ce Comité en place conformément à ses  Statuts. Cette décision fait  suite à la récente démission du président de l’EFA et de l’ensemble du Comité exécutif, ainsi qu’à la visite d’une délégation de la FIFA au Caire.

Ce  comité de normalisation sera conduit par Amr Youssef Hassan El Ganainy. Le poste du vice-président a été  confié à M. Gamal Mohamed Ali. Sahar Abdel Hak Ahmed, Mohamed Fadl Zahran et Ahmed Abdallah Rady sont les membres de cette équipe. Le groupe aura la charge jusqu’au 31 juillet 2020 (ou plus tôt s’il a rempli sa mission avant cette date), de gérer les affaires courantes de la fédération égyptienne, de réviser ses  statuts et d’autres règlements si nécessaire,  afin de garantir leur conformité avec les Statuts et exigences de la fédération dirigeante, ainsi que  de veiller à ce qu’ils soient adoptés par le congrès de l’EFA.

Amr Youssef Hassan et son groupe doivent également réviser les statuts des membres de l’EFA de sorte qu’ils soient conformes aux nouveaux statuts ainsi qu’aux Statuts et aux exigences de la FIFA, organiser des élections pour tous les membres sur la base de leurs nouveaux statuts  et d’ agir en qualité de commission électorale pour l’organisation de l’élection d’un nouveau comité exécutif sur la base des nouveaux statuts.

A en croire l’instance de gestion du football mondial, si ces personnes prennent leurs fonctions avec effet immédiat, elles feront toutes l’objet d’un contrôle d’éligibilité, conformément au Règlement de Gouvernance de la FIFA. La confirmation à leur poste sera soumise au résultat dudit contrôle d’éligibilité. Le comité de normalisation œuvrera en qualité de commission électorale et aucun de ses membres ne sera éligible pour les postes à pourvoir lors des élections.

 

Marie MGUE 

 

Published in Sport

L’attaquante camerounaise, Nchout Ajara fait partie des dix joueuses et joueurs en lice pour le prix Puskas du but de l'année décerné par la FIFA, a annoncé l'instance lundi.

 

Le 19 août, la FIFA a annoncé les joueurs en lice pour le prix Puskas du plus beau but de l'année. Parmi eux, on retrouve notamment Nchout Ajara. La camerounaise a été retenu pour un but inscrit lors de la Coupe du monde 2019, face à la Nouvelle-Zélande le 20 juin dernier. Ce même but qui lui a valu d’être nominée pour le top but du Mondial 2019 en juillet dernier.

Alors que le score était de 1-1 et que les Lionnes indomptables étaient éliminées, l’attaquante Ajara Nchout avait dribblé deux fois la Néo-Zélandaise Ria Percival avant de tromper la gardienne Erin Nayler à la 95ème minute. Un but splendide qui avait permis au Cameroun d’arracher la victoire et sa qualification pour les huitièmes de finale de la compétition (2-1).

Ce magnifique but d’Ajara sera en compétition avec celui du Brésilien Matheus Cunha (avec le RB Leipzig), le Suédois Zlatan Ibrahimovic (avec le Los Angeles Galaxy), l’Argentin Lionel Messi (avec le FC Barcelone), l’Italien Fabio Quagliarella (avec la Sampdoria de Gênes), le Colombien Juan Fernando Quintero (avec River Plate), l’Américaine Amy Rodriguez (avec les Utah Royals), la Nord-Irlandaise Billie Simpson (avec Cliftonville), l’Anglais Andros Townsend (avec Crystal Palace) et enfin le Hongrois Daniel Zsori (avec le FC Debrecen).

Notons ici que, le grand public peut voter pour leur but préféré sur le site de la Fifa jusqu’au 1er septembre 2019 à minuit. Une fois le scrutin clôturé, les trois buts ayant retenu le plus de suffrages seront ensuite soumis à un jury composé des Légendes de la Fifa, un groupe d'anciens joueurs internationaux qui désigneront le plus beau but de l’année, le lauréat 2019. Le nom du grand gagnant - ou de la grande gagnante si la joueuse de Valerenga en Norvège l'emporte - sera ainsi dévoilé à Milan le 23 septembre 2019 lors d’une cérémonie.

Pour rappel, en 2018, c’est l’égyptien Mohamed Salah qui est devenu le premier Africain à obtenir le prix Puskas, pour un but marqué avec Liverpool contre Everton. La Lionne Indomptable succédera donc peut-être à ce dernier.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Sport

Le Conseil de la Fifa a approuvé ce mercredi,  la nouvelle formule de la Coupe du Monde féminine, qui se déroulera à partir de  2023 avec 32 équipes nationales  reparties en huit groupes de quatre équipes.

 

La Coupe du Monde féminine a enregistré de nouvelles reformes ce mercredi 31 juillet 2019.  Le Conseil de la Fédération internationale de football association (FIFA) a validé  à l’unanimité la  proposition qui avait pour but de  faire passer de 24 à 32 le nombre d’équipes participant à la Coupe du Monde Féminine de la Fifa. Le nouveau format entrera en vigueur dès la prochaine édition de la compétition, prévue en 2023. « Le succès retentissant de la Coupe du Monde Féminine cette année en France a montré qu’il était important de surfer sur cette vague et de prendre des mesures concrètes afin d’encourager la croissance de la discipline. Je suis heureux de voir cette proposition  qui ne sera pas la dernière, devenir une réalité », a déclaré Gianni Infantino, le Président de la FIFA sur Fifa.com.

 

A en croire Gianni Infantino l’élargissement ne se limite pas aux huit équipes supplémentaires, mais cette réforme  implique aussi de nouvelle politique de développement du football féminin dans les différentes associations membres. « Les dizaines d’autres associations membres mettront en place des programmes de développement du football féminin en sachant qu’elles ont de réelles chances de se qualifier. La Coupe du Monde Féminine est le levier le plus important pour la professionnalisation de ce sport, mais elle n’a lieu que tous les quatre ans et ne constitue que le sommet d’une gigantesque pyramide. D’ici à la prochaine édition, il est de notre devoir à toutes et à tous de poser les bases nécessaires et de renforcer les infrastructures dédiées au football féminin dans toutes les confédérations », souligne-t-il. L’administration de la FIFA lancera également un processus de consultation avec les confédérations afin de mettre au point une proposition concernant la répartition des places, laquelle sera ensuite soumise à l’approbation du Conseil.

 

Selon la Fifa, la procédure de candidature pour le prochain  grand rendez-vous du Mondial de cette discipline sportive,  est  déjà en cours.  Les neuf candidats en lice devaient initialement déposer leur dossier d’ici au 4 octobre 2019. Cependant, cette échéance a été prorogée jusqu’en décembre 2019 en raison de l’adoption du nouveau format. Le temps pour les différents candidats, de  reconfirmer leur intérêt et pour les autres associations membres éligibles de déposer une déclaration d’intérêt le cas échéant. Le pays organisateur du Mondial féminin 2023,  sera connu en mai 2020.

 

Marie MGUE

 

Published in Sport

Dans une interview accordée à Rfi, la président de la Caf a expliqué que la présence  de la déléguée générale de la Fifa pour l’Afrique, Fatma Samoura, à la Caf entre dans le cadre d’une  « collaboration » et non d’une « mise sous tutelle ».

 

« Je rectifie d’abord : ce n’est pas une mise sous tutelle. C’est une collaboration et avec une feuille de route bien claire que nous avons fixée ensemble, et pour qu’on puisse aller de l’avant ». A rétorqué le    président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad Ahmad à la question suivante : « Comment vivez-vous cette mise sous tutelle qui va durer six mois, qui va démarrer à partir du 01er août ? » C’était dans  une interview accordée à Rfi ce mercredi 17 juillet 2019. Le président de la Caf a  ainsi clarifié, une situation qui a alimenté les débats depuis l’arrivée de la déléguée générale de la Fédération internationale de football association (Fifa) pour l’Afrique, la Sénégalaise Fatma Samoura à la Caf.

 

La déléguée Afrique de la Fifa, mènera à partir du 1er août prochain, un audit des systèmes financiers et juridiques de la Caf. « Le but, c’est de clarifier tout ce qui touche à la CAF. Depuis deux ans, lors de ma prise de fonction, lorsqu’on a entamé les différentes réformes, nous avons rencontré pas mal d’obstacles. Si je vous dis par exemple, l’institution de la CAF aujourd’hui, je peux dire que c’est une institution qui ne répond plus aux exigences modernes d’une organisation comme telle », relève Ahmad Ahmad. Cet audit de la Fifa est précédé par un congrès de la Caf, qui se tient au Caire en Egypte avec les  54 présidents de fédération.

 

A en croire la Caf, au bout de cet audit  dont la   finalité est  d’introduire plus de transparence en son sein,  il faudrait s’attendre à voir des têtes tomber. «  Il y a des mécanismes internes au niveau de l’organisation aujourd’hui. Cela a déjà commencé, c’est au niveau de la CAF, mais surtout au niveau de notre institution mère qui est la Fifa avec l’assainissement qu’ils ont entrepris. Et c’est pour cela d’ailleurs que j’ai choisi la Fifa pour nous aider dans ce sens », a-t-il expliqué.

 

Concernant son interpellation à Paris le 6 juin dernier, le président de la Caf indique qu’il a eu l’opportunité d’expliquer à un organisme légitime et légal ce qui s’est passé. « Je rectifie en terme sportif. C’est tout simplement un accord d’achat. Et nous, nous voulons aller avec Adidas, on s’est rendu compte qu’acheter chez quelqu’un d’autre et aller négocier avec un autre équipementier, ce n’était pas correct. C’est pour cela que le comité exécutif a tranché : il faut qu’on aille acheter chez Adidas tout d’abord. Voilà la situation », précise le successeur du Camerounais Issa Hayatou qui relève par ailleurs, que la Can 2019 a déjà rapporté près  21 millions de dollars dans les caisses de la Caf.

 

Marie MGUE

 

Published in Sport

L'ancien vice-président de la Fifa Jack Warner a reçu hier jeudi 11 juillet, l'ordre d'un juge fédéral américain de verser 79 millions de dollars (soit environ 43 milliards 450 millions de Fcfa) d'indemnités dans le cadre d'une procédure civile. Le juge William Kuntz a statué par défaut car celui qui a également été patron de la confédération CONCACAF (regroupant les fédérations d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes) n'a pas contesté mardi les faits lui était reprochés dans le cadre de poursuites lancées au civil en 2017.

 

En effet, Jack Warner était accusé d’avoir détourné plusieurs millions de dollars de la fédération régionale, notamment en acceptant des pots-de-vin lors de la négociation de contrats de droits télévisés pour des événements de la CONCACAF ou lors du vote au niveau de la Fifa pour l’attribution de la Coupe du monde de 2010 qui s’est déroulée en Afrique du Sud. Apprend-on des médias internationaux.

 

La CONCACAF entend viser les actifs de M. Warner pour récupérer cette somme, a indiqué un avocat. L’ancien dirigeant, aujourd’hui âgé de 76 ans, a été débarqué dès 2011 pour des soupçons de corruption et inculpé par la justice américaine en mai 2015. Selon la FIFA, « cette décision avait été prise sur la base des enquêtes effectuées par la chambre d’instruction de la commission d’éthique, consécutives au rapport d’enquête portant sur la procédure de candidature à l’organisation des éditions 2018 et 2022 [respectivement à la Russie et au Qatar] de la Coupe du monde. »

 

L’acte d’accusation de la justice américaine affirmait en outre que M. Warner avait reçu 10 millions de dollars du gouvernement sud-africain en échange de trois voix en faveur de l’organisation de la Coupe du monde en Afrique du Sud en 2010. De plus, le département de justice avançait que « M. Warner avait entre autres sollicité et obtenu des pots-de-vin dans le cadre du processus d’attribution pour la Coupe du monde 1998 ».

 

Les fils de Jack Warner, Darryl et Daryan, avaient plaidé coupable en 2013 devant les autorités américaines, reconnaissant avoir bénéficié de versements illégaux de plus d'un million de dollars sur des comptes bancaires.

 

De son côté, M. Warner crie son « innocence » et jure qu’il n’a rien à se reprocher. Les Etats-Unis réclament son extradition de Trinité-et-Tobago, son pays d’origine où il vit depuis son expulsion à vie de la Fifa en 2015.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Sport
Tagged under

La première demi-finale  de la Coupe du Monde féminine de football opposera ce mardi 2 juillet 2019, les tenantes du titre à la sélection anglaise à Lyon en France.

 

Si l’Angleterre va à la quête de sa première finale d’une Coupe du Monde féminine, ce n’est pas le cas pour les Etats-Unis, qui espèrent conserver leur titre. Ce mardi 2 juillet 2019, ces deux sélections favorites de la  12e édition du Mondial féminin 2019 qui se déroule en France depuis le 7 juin dernier s’affronteront dans le cadre de la première demi-finale de la compétition, qui s’annonce comme une finale avant l’heure. Un duel très compliqué pour ces deux nations, qui ont réalisé chacune un parcours exemplaire depuis le début de la compétition.  

 

Avec leurs trois titres mondiaux, les américaines vainqueurs de leurs dix derniers matches dans l'épreuve, sont logiquement les favorites de cette rencontre. Toutefois, Nikita Parris et ses coéquipières ne sont pas pour autant à la portée de la sélection américaine, avec une équipe tactiquement solide conduite  par une attaque impressionnante. Avec un peu plus d’audace, les Lionesses peuvent empêcher à leur adversaire, d’aller cueillir leur deuxième titre consécutif. « Les États-Unis n'ont pas beaucoup de points faibles, mais dans le dernier carré, entre les quatre meilleures équipes du monde, la différence se fait sur des détails.  On se concentre sur soi, et non sur les capacités de l'adversaire. Avec un bon plan de jeu tactique et physique, une équipe à son meilleur niveau et des joueuses en pleine confiance, nous aurons de bonnes chances de l'emporter. Mais nous devrons faire jeu égal et prendre le dessus. C'est la semaine à laquelle je me suis préparé depuis que j'ai été nommé par la Fédération. Et je brûlais d'y être depuis trois mois », explique Neville à FIFA.com.

 

Après le  duel  Angleterre vs Etats-Unis, la deuxième demi-finale opposera le 3 juillet prochain, la Suède  et les Pays-Bas, champion d’Europe en titre qui livreront  leur première demi-finale.  Ces deux équipes occupent respectivement la neuvième et la huitième place au classement  Fifa. Les Suédoises ont décroché  leur  qualification surprise en prenant le meilleur sur l'Allemagne après avoir été menées au score. Elles n'avaient plus battu les doubles champions du monde depuis 24 ans.  Contrairement à leur adversaire, les Scandinaves sont en revanche des habituées de ce genre de rendez-vous : finalistes en 2003, elles se sont déjà qualifiées pour les demi-finales en 1991 et 2011.

 

Marie MGUE

 

Published in Sport

Pierluigi Collina, le patron de l'arbitrage à la Fédération internationale de football association indique fermement qu’aucune équipe n’est favorisée à cette compétition.

 

On se rappelle qu’un doigt accusateur avait été pointé contre Qin Liang l’arbitre chinois qui a dirigé le match Cameroun-Angleterre en Huitième de finale de la Coupe du Monde féminine. Durant toute la période de la partie, les Lionnes indomptables avaient remis en cause l’arbitrage. Le plus dur pour elles, a été à la 49e minute du match, lorsque l’arbitre décide de ne pas valider le but de Nchout Ajara la Joueuse de Valerenga en Norvège.

 

Ce but validé devait permettre aux pouliches d’Alain Djeumfa de réduire le score qui était de 2 buts contre 1. Au terme de ce match, Raïssa Feudjio, milieu de terrain de l’équipe des Lionnes avait déclaré « depuis le tout début de la compétition, on a l’impression que le VAR est uniquement dirigé contre les pays africains et spécifiquement contre nous. On l’a encore vu ce soir. C’est frustrant pour nous et pour les pays africains ».

 

Pour Pierluigi Collina, le patron de l'arbitrage à la Fédération internationale de football association (Fifa), il n’en est rien de tel. Aucune équipe n’est favorisée dans le mondial 2019. Toutes les sélections ont droit à leur attention maximum et aucune n'est désavantagée, a-t-il laissé entendre mercredi dernier, alors qu’il réfutait catégoriquement l’idée selon laquelle, l’arbitrage est favorable aux nations européennes. « Tout le monde est libre de se plaindre s'il le souhaite, mais ce qu'il faut quand on se plaint, c'est se baser sur des faits. S'il n'y a pas de faits, je n'ai rien à dire », a déclaré M. Collina.

 

Le patron de l'arbitrage à la Fifa s’est exprimé sur l'imbroglio du match Cameroun-Angleterre susmentionné. « Je crains que vous ne deviez mieux analyser les règles du jeu et le protocole, nous serions plus qu'heureux de vous fournir des livres où vous pourrez mieux analyser et savoir dans quelles situations un arbitre peut aller voir la vidéo ou non », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

 

Published in Sport

Selon le journal le Monde, la Numéro 2 de la FIFA, la sénégalaise Fatma Samoura a été chargée, pendant au moins six mois, de remettre de l’ordre à la Confédération africaine, tout en conservant son poste. Une décision que L’UEFA considère comme un  possible conflit d’intérêt.

 

Mission exceptionnelle et temporaire

 

« A compter du 1er Août et pour une durée de six mois renouvelable avec l’accord des deux organisations, Mme Samoura sera au chevet de la CAF et de son président, également visé par une enquête du comité d’éthique de la FIFA. Sa mission exceptionnelle et temporaire, consiste à remettre de l’ordre à la CAF, d’évaluer la situation actuelle au sein de la confédération et de contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours, destiné à assurer à la CAF un fonctionnement de manière transparente, efficace et selon les standards de gouvernance les plus élevés.


L’ancienne diplomate à l’ONU conservera toutefois son poste de secrétaire générale de la Fédération internationale et pourra déléguer ses fonctions au sein de l’administration de la FIFA. Dans les faits, selon le journal le Monde, ses responsabilités seront attribuées à la garde rapprochée de M. Infantino, réélu le 5 juin, et composée de ses anciens collaborateurs à l’Union des associations européennes de football (UEFA).

 

Une exfiltration par le haut ?

 

Plusieurs sources, contactées par ce média, voient dans cette nomination la volonté de M. Infantino d’exfiltrer par le haut Mme Samoura, de plus en plus isolée depuis qu’elle a été critiquée dans un rapport interne et confidentiel réalisé, en 2018, par un proche conseiller du président de la FIFA.

 

Alors que l’état-major de la FIFA est déjà chamboulé par le départ vers le Milan AC du secrétaire général adjoint Zvonimir Boban, certains observateurs avisés de l’instance décrivent la manœuvre comme un  moyen pour M. Infantino, qui aura les mains libres, de se débarrasser de sa numéro 2 en déguisant son exfiltration en mission de sauvetage de la CAF. 
D’autres experts estiment que M. Infantino souhaite prendre le contrôle de la CAF, sans renverser dans l’immédiat son allié Ahmad Ahmad, qu’il avait contribué à porter à la tête de la Confédération africaine, en 2017, face à l’inamovible camerounais Issa Hayatou, au pouvoir durant trois décennies.

A Zurich, au siège de la FIFA, on assure que M. Infantino, qui a été réélu sur le thème de la transparence, souhaite « nettoyer la maison, taper du poing sur la table et remettre de l’ordre à la CAF en mettant en place une sorte de comité de normalisation ».

 

Or, statutairement, les confédérations continentales ne sont pas membres de la FIFA. Laquelle ne peut intervenir qu’en cas de crise politique ou d’ingérence gouvernementale au sein des 211 fédérations nationales. En ce sens, la décision de M. Infantino est sans précédent.

 

L’opposition d’Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA

 

Dans un courrier envoyé à Infantino, que Le Monde a consulté, le président de l’UEFA Aleksander Ceferin s’est demandé si la désignation de Mme Samoura était conforme  aux statuts de la FIFA et de la CAF.

 

Contactée, la FIFA  ne fait pas de commentaire, mais renvoie aux arguments juridiques expliqués dans sa lettre par M. Infantino. Ses réticences ont été motivées par le fait qu’aucun document n’a attesté de la volonté de la CAF de s’en remettre à l’expertise de Mme Samoura. Par ailleurs, le patron du foot européen pointe un possible conflit d’intérêt dans la mesure où, la Sénégalaise conserverait son poste de numéro 2 de la FIFA tout en œuvrant auprès de la CAF.

 

A Nyon, au siège de l’UEFA, on ironise sur l’étrange timing imposé par M. Infantino : « On nous a mis le couteau sous la gorge. On n’avait pas assez de temps pour analyser la proposition dans le détail sur le plan juridique.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Sport
Page 4 sur 5






Sunday, 05 June 2022 11:01