Pierluigi Collina, le patron de l'arbitrage à la Fédération internationale de football association indique fermement qu’aucune équipe n’est favorisée à cette compétition.
On se rappelle qu’un doigt accusateur avait été pointé contre Qin Liang l’arbitre chinois qui a dirigé le match Cameroun-Angleterre en Huitième de finale de la Coupe du Monde féminine. Durant toute la période de la partie, les Lionnes indomptables avaient remis en cause l’arbitrage. Le plus dur pour elles, a été à la 49e minute du match, lorsque l’arbitre décide de ne pas valider le but de Nchout Ajara la Joueuse de Valerenga en Norvège.
Ce but validé devait permettre aux pouliches d’Alain Djeumfa de réduire le score qui était de 2 buts contre 1. Au terme de ce match, Raïssa Feudjio, milieu de terrain de l’équipe des Lionnes avait déclaré « depuis le tout début de la compétition, on a l’impression que le VAR est uniquement dirigé contre les pays africains et spécifiquement contre nous. On l’a encore vu ce soir. C’est frustrant pour nous et pour les pays africains ».
Pour Pierluigi Collina, le patron de l'arbitrage à la Fédération internationale de football association (Fifa), il n’en est rien de tel. Aucune équipe n’est favorisée dans le mondial 2019. Toutes les sélections ont droit à leur attention maximum et aucune n'est désavantagée, a-t-il laissé entendre mercredi dernier, alors qu’il réfutait catégoriquement l’idée selon laquelle, l’arbitrage est favorable aux nations européennes. « Tout le monde est libre de se plaindre s'il le souhaite, mais ce qu'il faut quand on se plaint, c'est se baser sur des faits. S'il n'y a pas de faits, je n'ai rien à dire », a déclaré M. Collina.
Le patron de l'arbitrage à la Fifa s’est exprimé sur l'imbroglio du match Cameroun-Angleterre susmentionné. « Je crains que vous ne deviez mieux analyser les règles du jeu et le protocole, nous serions plus qu'heureux de vous fournir des livres où vous pourrez mieux analyser et savoir dans quelles situations un arbitre peut aller voir la vidéo ou non », a-t-il déclaré.
Liliane N.