La star égyptienne, Mohamed Salah a débloqué son compteur de but de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can), ce mercredi 26 juin 2019 au Caire, lors de la deuxième journée du groupe A. Le sociétaire de Liverpool a marqué son premier but du tournoi et le deuxième égyptien, en concluant un contre initié par Mahmoud Trezeguet à la 43e min du duel contre la République démocratique du Congo. 20 min plus tôt, cet attaquant a délivré le centre qui a débouché sur l'ouverture du score des Pharaons par Ahmed Elmohamady (25). Soutenus par un public impressionnant, les Egyptiens ont embauché les trois points nécessaires (2-0) pour se propulser aux huitièmes de finale.
L’Egypte conserve la première place du groupe A avec 6 points, après son succès inaugural face au Zimbabwe vendredi dernier (1-0). L’équipe du technicien mexicain, Javier Aguirre, grande favorite pour le titre, rejoint ainsi le Nigeria, premier qualifié dans l'après-midi, au prochain tour de la compétition. Un nul dimanche face à l'Ouganda lui suffira pour assurer la première place. Les Congolais par contre, se maintiennent au bas du tableau avec zéro point et zéro but marqué en deux sorties. Les hommes de Florent Ibengé ont reçu le coup de grâce et de trop sur la pelouse du stade international du Caire, qui compromet leur chance de jouer les huitièmes de finale. L’objectif était pourtant simple pour les Congolais, s’imposer face au pays hôte, pour améliorer leur position dans le tableau. Mais, malgré plusieurs occasions en deuxième période, Cédric Bakambu et ses coéquipiers n’ont malheureusement été pas récompensés. Ils ont laissé filer les trois points nécessaires qui pouvaient les aider dans leur course pour la prochaine étape.
En attendant le match contre l’Ouganda, deuxième du groupe A avec 4 points, après son nul contre le Zimbabwe (1-1), Mohamed Salah et ses coéquipiers sont déjà à l’abri des calculs. Les Léopards de leur côté, défieront le Zimbabwe le 30 juin prochain au Caire. Les congolais doivent absolument s’imposer pour essayer de faire partie des meilleurs troisièmes de cette Can qui iront au prochain tour. En cas de défaite, la sélection congolaise fera ses adieux précoces à cette compétition.
Marie MGUE
Les ministres en charge des questions de Sport et de l’Éducation physique africains, se sont réunis dimanche dernier, 23 juin 2019 au Caire en Égypte, en marge de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) Total 2019 qui a débuté le 21 juin dernier. Le Cameroun était représenté à ces assises par son Ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), le Pr Narcisse Mouelle Kombi. Selon le Minsep, sur sa page Facebook, un tour d'horizon de diverses questions d'intérêt commun touchant au sport a été fait pendant cette réunion organisé par le Pr. Ashraf Sobhy, Ministre égyptien de la Jeunesse et des Sports. Un échange qui a permis de mettre en évidence, l'importance et la pertinence des questions de sport sur le continent.
Le Minsep en a profité pour exposer la vision du gouvernement camerounais sur la question. « Nous avons présenté la vision positive du Président Paul Biya du sport en tant que facteur de paix et de développement, instrument de cohésion, d'inclusion sociale et de vivre-ensemble harmonieux entre les communautés, les peuples et les nations. Aussi bien, toute initiative allant dans le sens de la consolidation de cette vision trouve un écho favorable auprès du gouvernement camerounais. Nous avons également remercié le Gouvernement égyptien pour la qualité de l'accueil et de l'hospitalité réservés aux Lions Indomptables », a relevé le Minsep.
C’était également l’occasion pour le pays hôte du Chan 2020 et de la CAN 2021, de s’inspirer de l’expérience égyptienne dans l’organisation de ces prochaines échéances. « Nous avons promis de nous inspirer des meilleurs acquis et pratiques en matière d'organisation de la CAN par l'Egypte, berceau d'une civilisation ancienne, prestigieuse, foyer ardent du panafricanisme et de la fraternité africaine », souligne le Pr Narcisse Mouelle Kombi.
L’une des propositions de cette réunion, a été la création d'une plateforme numérique de collaboration et de concertation entre ministres africains en charge du sport. Une proposition, suggérée par le Ministre Camerounais, qui fera l'objet d'échanges en marge des prochains jeux africains à Rabat au Maroc.
Marie MGUE
C’est sur le plateau de la télévision Times Sports comme le rapporte le site internet afriquesports, que, Samuel Eto’o a exprimé sa déception devant la performance de l’Égypte contre le Zimbabwe et a estimé qu’ils doivent s’améliorer sinon ils vont se débattre.
« Si l’Egypte continue à jouer de cette manière, elle souffrira lors des prochains matches », a déclaré Eto’o à la chaîne de télévision Times Sports. « L’équipe nationale égyptienne a particulièrement souffert en attaque, car Salah était toujours loin des attaquants et c’est pourquoi il n’était pas très présent lors du match. Tout le monde passait le ballon à Salah, l’équipe doit commencer à jouer comme une unité, ce qui n’était pas le cas. Marwan Mohsen n’a pas non plus très bien performé parce que personne ne lui a passé le ballon et c’est pourquoi il se débattait pendant le match », a-t-il conclu.
Pour rappel, l’Égypte et le Zimbabwe se sont affronté dans le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 vendredi 21 juin. L’Égypte s’est imposée face au Zimbabwe (1-0). Un succès arraché d’un petit but, signé Trezeguet. En effet, c’est après s’être appuyé sur un coéquipier, que Trezeguet a mystifié son vis-à-vis avant de décocher une merveille de frappe du droit, qui a trouvé le fond des filets d’un Sibanda finalement impuissant à la 41eme minute, remplissant leur contrat d’entrée en empochant les trois premiers points du groupe A et surtout de la compétition.
On espère donc que les pharaons d’Egypte vont suivre le conseil du grand neuf et améliorer leur technique de jeu.
Danielle Ngono Efondo
Agé de 67 ans, l’ex président égyptien Mohamed Morsi a tiré sa révérence lundi alors qu’il était entendu par la justice lors d’une audience à Tora au Caire. En effet, ses conditions de détention sont pointées du doigt. Ainsi, hier mardi, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a réclamé une enquête rapide et transparente sur les causes de son décès.
« Alors que l'ancien Président Mohamed Morsi était détenu par les autorités égyptiennes au moment de son décès, il incombait à l'État de veiller à ce qu'il soit traité avec humanité et à ce que son droit à la vie et à la santé soit respecté. Toute mort subite en détention doit être suivie d'une enquête rapide, impartiale, approfondie et transparente menée par un organe indépendant afin de clarifier les causes du décès. Ce sont des principes généraux élaborés par divers organismes internationaux de défense des droits de l'homme, y compris la Commission africaine des droits de l'homme, avec lesquels nous souscrivons pleinement », a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, dans une note à la presse.
« Les États, y compris l’Égypte, qui ont ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ont également le devoir de prendre des mesures pour protéger la vie des personnes privées de liberté », a-t-il ajouté.
Le porte-parole du HCDH a indiqué que des préoccupations avaient été exprimées concernant les conditions de détention de M. Morsi, notamment l’accès à des soins médicaux adéquats, ainsi qu’un accès suffisant à ses avocats et à sa famille, au cours de ses six années de détention. « Il semble également avoir été maintenu en isolement cellulaire prolongé. L’enquête devrait donc également englober tous les aspects du traitement réservé à M. Morsi par les autorités afin de déterminer si les conditions de sa détention ont eu une incidence sur son décès », a dit M. Colville.
« Nous pensons qu’il est clair qu’une enquête indépendante et approfondie doit être ouverte sur les circonstances du décès de M. Morsi, y compris sur les conditions de sa détention. L'enquête devrait être menée par une autorité judiciaire ou une autre autorité compétente, indépendante de l'autorité de détention et habilitée à mener rapidement une enquête impartiale et efficace sur les circonstances et les causes de son décès », a-t-il conclut.
Relevons que, l’ancien Président issu des Frères musulmans était en détention depuis juillet 2013, après sa destitution par son successeur Abdel Fattah Al-Sissi, alors chef de l’armée. Mohamed Morsi comparaissait au sein du complexe pénitentiaire de Tora dans le sud de la capitale égyptienne. Au lendemain de son décès, il a été enterré à Medinat Nasr, un quartier de l'est du Caire.
Danielle Ngono Efondo
Selon la télévision d'Etat, Mohamed Morsi a été victime d'un malaise pendant l'audience et son décès a été constaté peu après. « Il a parlé devant le juge pendant 20 minutes puis il s'est animé et s'est évanoui. On l'a vite emmené à l'hôpital où il est mort plus tard », a déclaré une source judiciaire à l'Agence France-Presse (AFP). Selon le parquet, l'autopsie n'aurait rien révélé d'anormal. Son avocat, Abdel-Menem Abdel-Maksoud, estime qu'il n'était pas en bonne santé. « Nous avons fait plusieurs demandes de traitement. Certaines ont été acceptées mais pas d'autres », a-t-il déclaré à Reuters. Marié et père de cinq enfants, Mohamed Morsi avait 67 ans.
Elu président en 2012, un an après la révolution qui avait conduit à la chute de son prédécesseur Hosni Moubarak, Mohamed Morsi était le premier civil à devenir président d'Égypte, et le premier démocratiquement élu. Issu des Frères musulmans, il s'était affiché lors de la présidentielle de 2012 comme le garant des idéaux démocratiques de la révolution de 2011 à laquelle les Frères s'étaient ralliés, par opportunisme selon leurs détracteurs. Surnommé « la roue de secours » de la confrérie, qui lui avait d'abord préféré l'homme d'affaires Khairat al-Chater, inéligible, Mohamed Morsi avait remporté le scrutin de justesse face à un cacique du régime de Hosni Moubarak.
Issue d’une famille d’agriculteurs, Morsi avait bénéficié durant les premiers mois de sa présidence d'un état de grâce, auquel avaient contribué ses manières simples et son air affable. Puis il s'est rapidement attiré les foudres d'une grande partie de la population, qui l'accusait d'être une « marionnette » aux mains des Frères musulmans en les aidant à accaparer tous les pouvoirs, tout en étant incapable de rétablir la sécurité ou de relancer une économie à genoux. Dans un pays sous la férule de l'armée depuis des décennies, les pro-Morsi soulignent qu'il a tenté d'évincer les militaires des principaux rouages de l'Etat, ce qui a causé sa perte. Les crises se sont succédé, et un an après son élection, le 30 juin 2013, des millions d'Egyptiens sont descendus dans la rue pour réclamer son départ. L'ex-chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, avait invoqué ce mouvement pour justifier sa destitution, avant de lui succéder à la tête du pays et de lancer une sanglante répression contre ses partisans.
Mohamed Morsi avait par la suite été condamné à 45 ans de prison pour incitation à la violence contre des manifestants fin 2012 et espionnage au profit du Qatar.
Les hommages
D’après le site internet le Figaro, Le chef d'Etat turc Recep Tayyip Erdogan, dont il était l'un des principaux soutiens, a été le premier à lui rendre hommage lundi soir. « L'histoire n'oubliera jamais les tyrans qui l'ont conduit vers la mort en le mettant en prison et en le menaçant de l'exécuter », a déclaré Erdogan lors d'un discours télévisé à Istanbul. L'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a également exprimé sa profonde tristesse après la mort « subite » de Morsi. Le mouvement islamiste palestinien Hamas s'est déclaré en deuil.
L'organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a également réagi. Sa directrice pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Sarah Leah Whitson, a dénoncé sur Twitter « l'échec du gouvernement à lui accorder des soins médicaux adéquats, encore moins des visites de sa famille. »
Dans un communiqué, l'ONG Amnesty International a demandé aux autorités une « enquête immédiate » sur la mort de Mohamed Morsi, qualifiée de « profondément choquante ».
Danielle Ngono Efondo
Selon un communiqué de la présidence égyptienne lundi 22 avril, le président Abdel Sissi recevra ses homologues Idriss Déby (Tchad), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Paul Kagame (Rwanda), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Mohamed Abdullahi Mohamed (Somalie) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), pour le premier sommet qui portera sur la situation au Soudan où la contestation populaire se poursuit malgré la destitution du président Omar el-Béchir par l’armée. Toutefois, les manifestants toujours mobilisés réclament un gouvernement totalement civil et les militaires refusent de le faire jusqu'à présent.
Pour rappel, l'UA a menacé le 15 avril dernier de suspendre le Soudan si l'armée ne quittait pas le pouvoir d'ici 15 jours, au profit d'une « autorité politique civile. »
Par ailleurs, Le second sommet portera sur la situation en Libye où, le chef de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a lancé depuis trois semaines une vaste offensive contre Tripoli tenue par le gouvernement d’union nationale, soutenu par la communauté internationale. Plus de 200 personnes dont des civils ont péri dans les violences, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour ce dernier, Sissi recevra les présidents d’Afrique du Sud, du Tchad, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de Djibouti et de Somalie, ainsi que de hauts responsables éthiopiens, sud-soudanais et le président de la commission de l’UA, Moussa Faki.
Toujours selon le même communiqué de la présidence, le sommet sur le Soudan « a pour objectif de discuter (…) des moyens les plus appropriés pour faire face à l‘évolution de la situation et de contribuer à la stabilité et à la paix. » Et la réunion sur la Libye « abordera les moyens d’endiguer la crise actuelle et de relancer le processus politique ainsi que l‘élimination du terrorisme », a-t-elle ajouté.
Rappelons que, le Soudan est secoué par des manifestations d'une ampleur inédite depuis le 19 décembre 2018 ce qui a provoqué le renversement du président déchu Béchir le 11 avril 2019. La Libye, pays du nord de l'Afrique, riche en pétrole, est plongée dans le chaos depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi renversé par une révolte populaire qui a provoqué sa mort.
Danielle Ngono Efondo
La présence du Cameroun à la phase finale de la CAN est incertaine. En effet, suite à la décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) de retirer l’organisation de l’édition 2019 au pays des Lions Indomptables, les Iles Comores ont saisi la balle au bond pour demander la disqualification du Cameroun de la phase finale. Le fait est qu’en vertu des dispositions des textes de la CAF, le Cameroun aurait dû être sanctionné du fait de son incapacité démontrée à ne pas organiser l’édition 2019. La procédure suit son cours devant le Tribunal Arbitral des Sports de Lausanne. Qu’adviendrait-il si les Iles Comores avaient raison devant le TAS ?
Les textes qui organisent la compétition de la CAN ne sont pas très précis sur la question de savoir le traitement réservé à une équipe disqualifiée après le tirage au sort. Nous avons trouvé un soupçon de référence juridique dans le chapitre 35 des textes de la CAN. Il est précisément dit dans l’Article 82 : « Si, pour n’importe quelle raison, une équipe se retire de la compétition ou ne se présente pas à un match, ou refuse de jouer ou quitte le terrain avant la fin réglementaire du match sans l’autorisation de l’arbitre, elle sera considérée perdante et sera définitivement éliminée de la compétition en cours. Il en est de même pour les équipes préalablement disqualifiées par décision de la CAF. »
Il est dit ici qu’un pays disqualifié par la CAF sera considéré comme ayant perdu tous ses matches. En d’autres termes, si le TAS donnait raison aux Iles Comores, il faudrait alors que la CAF entérine la décision du TAS pour que le mécanisme d’expulsion du Cameroun de la compétition soit mis en place. Mais la question qui demeure est celle de savoir si la CAF s’empressera de virer la Cameroun de la compétition. Le Cameroun tenant du titre et grand atout marketing pour le succès commercial de la CAN.
Si le Cameroun est reconnu avoir perdu tous ses matches au finish, les Iles Comores rejoindront la Mauritanie, Madagascar et le Burundi dans le lot des novices de la compétition.
Stéphane Nzesseu
« L’Égypte soutient les choix du peuple soudanais », a déclaré le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères. L'Égypte a également appelé la communauté internationale à soutenir le choix du peuple soudanais et la décision qu'il prendra à cette étape historique décisive. Elle a également appelé tous les pays amis à soutenir le Soudan pour réaliser une transition pacifique vers un avenir meilleur.
Le communiqué est survenu plusieurs heures après que l'armée soudanaise ait annoncé avoir destitué et placé en détention Omar el-Béchir, qui dirigeait le pays depuis trente ans, suite à des manifestations massives qui duraient depuis plusieurs mois.
La position de l'Égypte se base sur le principe établi par ce pays de « respect total de la souveraineté du Soudan et de sa décision nationale ». « L'Égypte suit de près avec attention les développements rapides que traverse actuellement le Soudan à cette étape décisive de son histoire moderne », indique le même communiqué.
Toutefois, l’Égypte craint d’avoir au Soudan un chaos comparable à celui de la Libye. C’est la raison pour laquelle Le Caire incite le peuple et l’armée à coopérer pour surmonter les défis.
Le Caire souhaiterait que le Soudan applique le scénario qui avait suivi la destitution de l’ex-président Moubarak : une armée chargée de la présidence et un gouvernement de civils technocrates chargé de promulguer une Constitution provisoire en vue de la tenue d’élections.
Pour rappel, après plus de trois mois de contestation, le président Omar el-Béchir a été contraint de quitter le pouvoir. Le ministre de la Défense a annoncé sa destitution à la télévision publique, le jeudi 11 avril. C’est désormais le général Awad Benawf, ministre de la Défense et vice-président soudanais qui a été nommé à la tête du Conseil militaire de transition, a annoncé la télévision d’État dans la soirée. Plutôt dans la journée, ce général qui sert aussi de vice-président dans le pays avait annoncé la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef Omar el-Béchir.
Danielle Ngono Efondo
Le Cameroun sur la route du Caire. Les Lions Indomptables de football ont décroché ce samedi 23 mars 2019 au Stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, leur ticket de qualification pour la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 qu’abritera l’Egypte. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un point, les hommes de Clarence Seedorf se sont imposés sans trembler face aux Comores, sur un score de 3-0, lors de la 6e journée des éliminatoires de la Can Total 2019.
Les hommes d’Amir Abdou ont essayé pendant les vingt premières minutes de tenir face à une équipe camerounaise offensivement solide, dans ce duel qui s’est déroulé sous une pluie accompagnée d’un vent plutôt violent. Il a fallu attendre la 38e minute de jeu pour que le tenant du titre, ouvre le score, devant un public fortement mobilisé. Une prouesse du capitaine Choupo-Moting qui a exploité avec succès un bon service de Tageu. Les visiteurs vont essayer de revenir au score, mais la défense camerounaise a déjoué toutes leurs tentatives.
De retour des vestiaires, les champions d’Afrique en titre, ont repris le jeu à leur compte. Christian Bassogog, le meilleur joueur de la dernière Can, a réconforté ses coéquipiers en inscrivant le deuxième but camerounais sur une belle frappe. Le Cameroun dont un nul était satisfaisant, est déjà à l’abri de toute surprise (2-0). Les Comoriens quant à eux, sont au bord du gouffre, leur rêve de participer à la Can, s'est envolé. Les Camerounais très en forme dans leur dispositif, ont perpétué leur menace dans la défense adverse déjà déstabilisée.
Entré en jeu, le Lion Indomptable de l’Olympique de Marseille Clinton N’jie a alourdi l’addition vers la fin du match (89e) avec la troisième réalisation. Avec une victoire à la clé, le pays hôte de la Can 2021, fait désormais partie des nations déjà qualifiées pour la prochaine Can prévue du 15 juin au 13 juillet prochain en Egypte. Les Comoriens éliminés sur le terrain, espèrent une suite heureuse au Tas. En effet, les Comores ont saisi le Tas pour demander la disqualification du Cameroun suite à la perte de son statut de pays hôte de la Can 2019. Une plainte qui selon certains observateurs de la scène sportive camerounaise ne pourra pas aboutir pour la simple raison que le Cameroun n’a pas signé son accord cadre. Affaire à suivre…
Marie Mgué