Depuis le samedi 04 mai 2019, la ville de Dschang dans la région de l’Ouest abrite la 22e édition des Jeux universitaires. La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) a été marquée par des discours promouvant le vivre-ensemble, la cohésion sociale et la paix. Les 19 délégations prenant part aux Jeux et qui ont défilé devant un parterre de membres du gouvernement, ont porté au-devant de la scène, des messages autour de la construction d’«un Cameroun, un et indivisible».
L’occasion s’est donc révélée idoine pour le Minesup, qui a tenu à présenter l’image de cette 22e édition des Jeux universitaires. Une image basée sur l’honnêteté, le fair-play entre autres. «Les Jeux de la dynamique collective s’articulent autour de quatre paradigmes fondamentaux et complémentaires. Primo, le paradigme sportif. Il a trait à une compétition faite de dextérité, de combativité et d’honnêteté. Il allie la camaraderie, le fair-play, la discipline et le respect des règlements des Jeux sans déviance, sans défiance et sans méfiance.
Nous le savons et nous le proclamons haut et fort, les Jeux de Dschang seront les jeux de la rectitude. Le bureau de la Fenasu a pris des dispositions idoines dans ce sens. Et le conseil fédéral a approuvé cette proposition pertinente. Désormais nous combattrons de manière légale et disciplinaire avec la dernière énergie le mercenariat, la tricherie, le marchandage et le tripatouillage », a-t-il déclaré.
Le Pr Jacques Fame Ndongo pense qu’au plan culturel, les Jeux universitaires vont montrer la créativité artistique qui est sous-tendue par la vitalité du génie inventif estudiantin. «Les fans clubs dont nous connaissons tous l’inventivité, les concerts géants, les mouvements d’ensemble, les spectacles mais aussi ce que l’on pouvait appeler prosaïquement la surprise du chef de l’institution universitaire de Dschang», explique le Ministre.
Pour le Pr Jacques Fame Ndongo, il y a également un paradigme entrepreneurial qui compose ces Jeux universitaires. «Il est mis en valeur par la foire économique ce qu’on appelle habituellement le village des Jeux. Elle permet en milieu estudiantin de créer de la richesse et de participer ainsi dans l’honnêteté et la modernité économique à l’effort national de maximisation de la croissance et du Pnd voire du Pib en vue du mieux-être de tous», déclare le Minesup.
Liliane N.
A en croire le Comité d’organisation des Jeux universitaires 2019, qui a à sa tête Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest, tout est fin prêt pour la compétition qui va commencer samedi prochain. Le 30 avril dernier, ledit Comité a inspecté les différents sites retenus pour cette compétition. « Nous avions l’avantage que quasiment toutes les infrastructures ayant accueilli les derniers Jeux universitaires ici à Dschang sont là. Le travail essentiel a consisté jusqu’à présent à améliorer les aires de jeu, les tribunes et les vestiaires », a indiqué Thomas Tatietse Tamo le président de la Commission des infrastructures sportives, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune paru ce jour.
Les sites de Bandjoun, Foumban et de Dschang d’après le Comité sont à même d’accueillir toutes les délégations attendues et la compétition elle-même. « Ce qui reste à faire sera bouclé dans les prochaines 48 heures, bien avant l’arrivée des premières délégations », a déclaré le gouverneur. Lors de la réunion d’évaluation qui a eu lieu mardi dernier, les 19 Commissions mises en place ont fait le point des préparatifs. Les réflexions ont été axées sur des solutions urgentes et collégiales qui peuvent être adoptées pour répondre à des difficultés observées. Ces solutions sont par exemple l’acquisition des groupes électrogènes pour faire face aux possibles délestages. L’acquisition de deux citernes d’eau.
En ce qui concerne les soucis de restauration, de loisirs autres désagréments auxquels font parfois face les participants à cette compétition annuelle, il a été dit que le village de Jeux est paré pour affronter chacune de ces situations désagréables. Le volet sécuritaire loin d’être moins important a été aussi au menu des échanges à la réunion d’évaluation des préparatifs. « Les stratégies ont été déployées en partenariat avec les Forces de maintien de l’ordre et les collaborateurs. Nous invitons toutefois, la population et la communauté universitaire à participer activement, individuellement et collectivement au maintien de l’ordre », a déclaré le gouverneur de la région de l’Ouest.
A titre de rappel, les Jeux universitaires vont s’achever le 11 mai 2019.
Liliane N.
Cette infrastructure inaugurée samedi 23 mars 2019, abrite également le siège du programme « Vaccin-social » initié par la première dame pour lutter contre le Sida.
Le programme «Vaccin social», pour faire reculer les Infections sexuellement transmissibles et le Sida (IST/Sida) en milieu éducatif, a été lancé à Dschang dans le département de la Menoua, région de l’Ouest, le 23 mars 2019. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le Dr Vivian Kilo Asheri, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education de base, représentante personnelle du Minedub, président de la commission nationale de l’Unesco.
Selon le Dr Vivian Kilo Asheri, dont les propos sont relayés par Cameroon Tribune, l’objectif du programme «Vaccin-social» initié par la première dame, Chantal Biya, est d’atteindre rapidement le cap de zéro infection à l’avenir, en s’appuyant sur une jeunesse bien formée, qui saura éviter cette pandémie et sa propagation.
D’après Rose Jaji Mbah, coordonnatrice nationale du programme « Vaccinsocial », le procédé consiste en un ensemble de stratégies et de méthodes didactiques pour former, sensibiliser les jeunes et les pousser à adopter des comportements sains.
Le programme s’est donné pour objectif à court terme, de former 130 000 enseignants et 5,5 millions d’élèves de la maternelle et du primaire principalement. Sans oublier les autres jeunes et l’ensemble de la population. Les bénéficiaires de cette formation, mieux informés sur cette maladie (son mode de transmission, la prévention), le test sérologique, de séropositivité, de traitement, de bannissement des différents stéréotypes et formes de stigmatisations, vont constituer une masse critique qui va contribuer de manière forte à bouter définitivement le Sida hors du Cameroun.
Le Centre multimédia et vidéo conférence Chantal Biya de Dschang, inauguré à l’occasion, va contribuer à l’atteinte de cet objectif. Cette infrastructure, située en face de la sous-préfecture de Dschang, a été conçue comme espace stratégique pour la formation à distance.
Le matériel de pointe installé dans la salle principale qui peut accueillir une centaine de personnes, va aussi, selon le Minpostel, Minette Libom Li Likeng, servir au développement des formations, susciter des vocations en vue de l’éclosion du génie créateur des jeunes dans le numérique, créer des emplois dans le digital.
Avec l’inauguration de cette infrastructure, les populations en général et les étudiants en particulier se voient dotées d’une offre de qualité en connexion Internet pour se mouvoir dans le monde numérique étant sur place. Au comité de gestion, conduit par le maire de Dschang, Baudelaire Donfack, d’en faire bon usage, pour que ce centre contribue au développement du Cameroun, selon l’esprit de la donatrice, Mme Chantal.
Otric N.
Le projet intitulé «Partenariat en actions universités-communautés locales pour le développement de systèmes agro forestiers résilients aux changements climatiques au Cameroun (Padesar3c) », va contribuer à la formation du personnel camerounais, notamment trois PhD et six Masters 2. Ces derniers seront outillés sur des sujets tels que la séquestration du Carbone forestier reposant sur la gestion durable des systèmes agro forestiers, en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, on va leur donner des arguments afin qu’ils puissent réaliser les objets de développement durable des Nations Unies d’ici 2030.
De ce fait, l’Université Laval et ses nouveaux partenaires (ABIOGet et l’Université de Dschang) vont travailler au renforcement des capacités des agriculteurs camerounais, ils auront l’opportunité de collaborer afin de rendre effectif, le développement local. Des travaux de recherche seront par ailleurs menés sur la notion de séquestration du Carbone dans le cadre de la gestion durable des systèmes agro forestiers, ce qui va permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Avant la rencontre de ce lundi, le ministre de l’environnement et de la Protection de la Nature Hélé Pierre avait au préalable, organisé un atelier d’imprégnation. A cet effet, il a eu à préciser qu’ « Il s’agit d’un atelier extrêmement bénéfique et rentable pour le Cameroun. Les différents acteurs y trouveront concrètement des éléments à capitaliser. Le partenariat que nous avons signé avec ABIOGet consiste à amener les acteurs du système agro forestier à prendre des actions qui son résilientes aux changements climatiques. Un deuxième avantage que je relève et, qui est bénéfique pour notre pays, c’est ce côté encadrement académique qui nous est apporté par les Universités de Dschang et LAVAL du Québec. Nous avons également ABIOGet qui est une ONG camerounaise, qui va s’étendre sur terrain avec les populations, pour le reboisement et qui va donc viser à réduire et à l’acte ».
Le projet « Partenariat en actions universités-communautés locales pour le développement de systèmes agro forestiers résilients aux changements climatiques au Cameroun (Padesar3c) va aller au-delà de deux ans. Il est financé sur fond vert, par le gouvernement du Québec, comme l’indique Myriam Fortin, Conseillère à la coopération et à la Francophonie et représentante du Gouvernement du Québec : « Ce projet a véritablement été lancé en 2015, lors de la Cop 21 à Paris, par le Premier Ministre du Québec de l’époque. Il y a eu deux appels à projets et une douzaine ont été financés par le fond vert du Québec, dont les revenus proviennent de notre marché du carbone. Présentement, il y a une analyse en cours, en vue de poursuivre ce programme de coopération climatique internationale. Pour le moment ce sont des programmes qui sont en démarrage. On souhaite dès à présent, voir les résultats concrets de ces projets-là, en adaptation aux changements climatiques. Notre ambition est de vivre concrètement les impacts souhaités dans les pays où ils sont mis en œuvre. Jusqu’ici, nous sommes très satisfaits de l’engagement du Ministère de l’Environnement du Cameroun, qui ne ménage pas ses efforts dans la mise en œuvre ainsi que la capitalisation de ce projet. Nous continuons, quant à nous, à la mise en place d’une coopération climatique avec les autres pays francophones d’Afrique, qui sont nos partenaires privilégiés pour atteindre le développement durable ».
Cette responsable est également revenue sur l’aspect financier du projet : « Il est aussi important de souligner que la contribution du Gouvernement du Québec pour ce projet est de l’ordre de 860 000 dollars canadien. C’est un projet en partenariat avec l’Université LAVAL ce qui fait un total d’environ 1 200 000 de dollars canadien, soit une contribution de près de 375 millions de Fcfa».
Nicole Ricci Minyem
Depuis lundi dernier, la région de l’Ouest a officiellement lancé les préparatifs de la 22ème édition des Jeux Universitaires. La compétition qui est annuelle va se dérouler cette fois-ci dans la ville de Dschang. Elle va s’étendre du 4 au 11 mai 2019. Fières donc d’accueillir ce grand évènement sportif dans leur localité, les autorités de la région veulent mettre toutes les chances de leur côté pour pouvoir remporter la compétition.
«On n’accueille pas une compétition pour perdre. Nous devons gagner au moins le défi de l’organisation, chacun à son niveau, à ce que les Jeux universitaires se déroulent dans des conditions optimales de réussite, pour notre fierté à tous, tant individuelle que collective», a déclaré Augustine Awa Fonka, le gouverneur de la région de l’Ouest lors de son allocution de lancement des préparatifs de la 22ème édition des Jeux universitaires.
En prenant la parole à son tour, le Pr Roger Tsafack Nanfosso le Recteur de l’Université de Dschang a indiqué qu’il y aura des innovations lors de cette édition des Jeux. La principale est que la compétition va se dérouler sur trois sites à savoir les campus de l’institution universitaire installés dans les localités de Foumban, Bandjoun et Foumban. Le but de cette innovation est de faire des jeux de la «dynamique collective», un moment de partage entre la communauté universitaire et les populations et une autre occasion de consolidation du vivre-ensemble entre les camerounais qui, d’horizons divers, vont vivre cette compétition sportive nationale.
Le gouverneur a souligné que tous les acteurs de l’Etat doivent s’impliquer du fait de la multiplication des sites devant abriter la compétition. Les autorités ont procédé de ce fait à la mise en place de 23 commissions. Leur but est de se mettre en ordre de bataille pour une bonne préparation sur tous les plans. Le plan interne est centré sur la préparation des athlètes de l’institution hôte. Et le plan global renvoie à la mise en concordance des moindres détails liés à l’organisation.
En sa qualité de président du comité local d’organisation des Jeux universitaires, Augustine Awa Fonka a convié chacune des commissions constituée à achever au plus vite son plan d’action. Les commissions qui s’occupent de la sécurité, de logistique, d’hébergement et de restauration ont été appelées à être plus pointues dans leur tâche, pour éviter tout couac. Des couacs qui pourraient salir l’image de la 22ème édition des Jeux universitaires tant attendue à l’Ouest.
Liliane N.