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Celui qui est aussi 1er adjoint au Maire de Yaoundé VI, pense que le Président de la République et les siens doivent secourir les membres de la brigade qui a perturbé le dernier séjour du Chef de l’Etat et de son épouse à Genève en Suisse. Il a à cet effet commis une tribune publiée dans le journal Le Soir du 09 juillet 2019. St Eloi Bidoung affirme que les membres de ladite brigade forment une bande d’aigris. Ils les comparent à des âmes en peine qui ont besoin d’être sauvées.

Découvrez ci-dessous sa tribune dans son intégralité.

 

« Les autorités camerounaises ont le devoir de protéger les citoyens vivants sur le territoire et hors de l’étendue du territoire. C’est un devoir absolu, un devoir régalien ! Pourtant, des compatriotes souffrent dans leur chair de mille douleurs et mille détresses en Suisse ; sans le secours de l’Etat et dans l’indifférence totale du couple présidentiel. Moi Saint Eloi Bidoung, je plaide Pour la Brigade Anti-Sardinard (Bas) j’accuse, j’indexe Paul Biya et les siens pour non-assistance à tribu et ethnie de frontaliers en danger !

 

J'indexe, je dénonce, j'insiste, je persiste, je signe et j'accuse Paul Biya et son épouse Chantal Biya : Je me demande où est partie leur légendaire magnanimité en faveur des sinistrés ; pourquoi ne font-ils rien en faveur des sans-papiers qui aboient dans les rue en Europe ? Où est parti le grand cœur de maman Chantal Biya qui a toujours eu des soucis pour les personnes vulnérables, qui subissent ; froid hivernal et température caniculaire? Il n'ya pas pire aveugle que celui qui refuse de voir, Monsieur et Madame Biya, Ne voient-ils pas ces dynamiques compatriotes tontinards et autres déshérités de la Brigade anti-sardinards qui inscrivent l'honneur du Cameroun au tableau d'honneur du déshonneur international.

 

Bande d'aigris qui doivent leur survie à l'intelligence qu'ils mettent au service du mal à l'étranger (système «D», Fee-mania, planche à billets, Zoophilie, nécrophilie, Homosexualité, comme Mimi de Londres reconvertie en prostituée de luxe exilée) ? Donatien Kouagne, «fee-mann» devant l'éternel et pour l'éternité, doit méditer son sort dans sa tombe et pourrait leurs dire et à leur dépend que l'argent n'aime pas le bruit.

 

Comment le gouvernement de Paul Biya fait-il dans un élan de pro-activité pour ne pas penser à une opération coup de cœur national pour soutenir ces compatriotes en détresse en Europe ? Pourquoi face à toute cette indifférence me reproche-t-on à moi Saint-Eloi Bidoung de penser comme beaucoup d'autres que Paul Biya, en vieillissant, devient de plus en plus radin et méchant. Monsieur le président, même la diaspora fut-ce la «racaille» ne peut cracher sur la main tendue fournie et garnie d'un frère, ce frère soit-il Paul Biya.

 

Des âmes en peine à sauver

 

Voilà la «Brigade anti-sardinards», la (BAS) Comme le font les enfants abandonnés de nos rues d'Akwa ou de l'avenue Kennedy la nuit, pour se réchauffer mutuellement. Ils se collent, s'entrelacent, se battent pour lutter contre le froid et la tristesse. Le stress et le malheur d'être sans papiers en Europe les hante! Au point d'Habiter des maisons abandonnées au fond des campagnes à l'ombre ou en dessous de ponts qui en fait sont des hôtels de luxe pour eux. Surtout pour les tontinards majoritaires au front des aventuriers d'Europe. Les halls de gares, sont pour les plus téméraires qui n'ont pas trop peur du froid et des flics des logis de fortune. La belle étoile leur va si bien. Accoutumés du froid, certains parmi les tontinards, qui à force d'avoir faim et soif, sont devenus comme immunisés contre la peur d'être interpellés et expulsés ; Je suis certain que ces affrontement réguliers à chaque voyage du Chef de l'Etat leur ferait un grand bien ; celui de ne pas devoir acheter un billet d'avion pour venir continuer la galère au pays.

 

La (BAS) ces malades qui s'ignorent

 

Les psychologues et psychanalystes s'accordent pour affirmer que la faim, le manque d'occupation et l'incertitude du lendemain causent des lésions très graves dans le comportement des individus. Certains souffriraient de jalousie extrême, à la limite d'une pathologique, qui peut les pousser à des actes incontrôlés, tels défoncer les portes d'un hôtel de luxe, juste par jalousie maniaco-dépressive. Certains individus de la Brigade anti sardinards ont manifesté cette pathologie, très grave et lourde de conséquences, qui devraient préoccuper les médecins camerounais, avec la collaboration des spécialistes suisses et européens en général. Le ministre de la Santé publique Malachie Manaouda a du pain sur la planche et serait d'ailleurs en train d'étudier avec attention ma proposition qu'on dit brillante d'intelligence, de créer une direction de la Santé mentale des sans-abris camerounais d'Europe et d'Amérique du nord. Une structure qui devra être au chevet des camerounais comme ceux de la Brigade tontinarde et anti-sardinards. J'insiste sur cette proposition, pour le bien de tous les camerounais.

 

Haine viscérale et pathologique

 

Des spécialistes ayant observé les vidéos des manifestations de bas étage d'un ramassis de tontinard arborant de camisoles de pyromanes à l'hôtel Continental de Genève croient avoir décelé plusieurs manifestations sur les manifestants. Certains souffriraient visiblement du «mal du pays». Dans la confusion mentale créée par les âpres épreuves du quotidien de la vie de clandestins en Europe, ils se perdent entre la mal gouvernance du pays et le mal du pays. La deuxième, qui est celle qui les tourmente, est une affection due à plusieurs facteurs. Par exemple, quand un camerounais de la Brigade anti-sardinards ne vit que des restes jetés dans les poubelles des restaurants en Europe, son mental lui fait croire qu'il y a la malnutrition au Cameroun. Au lieu de s'en prendre au chien errant qui lui discute les restes de repas à la poubelle dans les quartiers de Genève de Londres, de Paris ou de Bonn, une illusion d'optique lui fait voir plutôt le visage de Paul Biya. Cela devient obsessionnel, au point qu'il est capable de faire plus d'une centaine de kilomètres, à pieds ou en auto-stop, à travers l'Europe pour aller fouiller les poubelles de l'hôtel où logent Paul Biya et sa suite.

 

Un hôtel de luxe à 3 600 000 Fcfa la nuitée, à forcément de beaux restes dans ses poubelles. Alors les gars de la Brigade anti-sardinards, venus des quatre coins de l'Europe semble t-ils, se regroupent autour de l'hôtel Intercontinental de Genève ; comme des corbeaux, espérant pouvoir avoir accès aux poubelles si bien garnies de l'un des hôtels les plus chers d'Europe voire du monde.

 

Monsieur le Président, votre indifférence, votre silence complice est reprochable et blâmable. Ayez une meilleure écoute, une meilleure attention pour les camerounais de la Brigade anti sardinards qui n'expriment que leurs besoins et lancent des cris d'appels au secours que personne ne veut comprendre ; ni vous, ni votre belle, tendre et charmante épouse, encore moins votre gouvernement. Plusieurs veulent rentrer au pays mais pas le moindre sou. Une expulsion, un rapatriement pourrait les sauver en cas d'interpellation au cours d'une manifestation contre Paul Biya et en Suisse notamment.

 

Plusieurs veulent sortir de leurs cachots, où ils dorment à même le sol entre rats, froid hivernal et canicule estival ; ils veulent obtenir un asile, sinon politique du moins humanitaire dans leurs pays d'accueil pour enfin vivre comme des hommes. Quoi de plus efficace pour eux que d'insulter Chantal Biya et sa coiffure sous les fenêtres de l'Hôtel Continental de Genève, provoquer la soldatesque qui garde le couple présidentiel et faire le dangereux devant les flics suisses. D'autres encore, sinon la grande majorité des tontinards, ne comprennent rien du tout à ce qui se passe. Pauvres « camerounais de la diaspora » tels qu'ils ont été baptisés, ils croient que diaspora est l'autre nom de « Brigade ». Donc l'expression se manifeste par : la force, la violence, la rébellion, la destruction, la contestation systématique, les marche, la casse. C'est la diaspora tontinarde qui s'exprime : de la pire « racaille » en face d'une diaspora sardinarde responsable pondérée.

 

De la Suisse, je n'aime que ma cousine Mengue cette dynamique sardinarde. Elle vit à Genève, où elle a obtenu son permis de travail comme prostituée. Mais alors une très imposante prostituée camerounaise. Les affaires marchent très bien pour elle. Tout le monde est passé sur elle, du moins presque. Quand elle vient en vacances au pays, elle vient toujours construire un nouveau duplex pour la famille. Et il y a des chocolats pour tout le monde. Elle est plus importante pour moi que ces malades de la Brigade anti-sardinards qui prétendent lutter pour mon bonheur. C'est trop bas !. Il faut sauver ces tontinards qui animent la Bas, il faut sauver la diaspora racaille. Monsieur le Président un pardon de plus ne vous ferait aucun mal. Que Dieu vous bénisse».

 

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Après les lettres des élites de l’Ouest et des Députés du Sud, les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais du Mayo-Banyo viennent aussi de monter au créneau.

 

Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) du département de Mayo-Banyo dans la région de l’Adamaoua désapprouvent l’ensemble des manifestations orchestrées par la « brigade anti sardinards (BAS) » en terre suisse, lors du récent séjour du couple présidentiel. La semaine dernière, ils se sont mobilisés pour exprimer leur mécontentement. Ils ont été suivis dans cette initiative par les forces vives dudit département. De cette manifestation, on retient que tous ensemble, ils condamnent fermement les agissements de ce groupuscule.

 

Ils tenaient par la même occasion à dire « non » aux manœuvres de déstabilisation des institutions républicaines orchestrées par ce groupuscule agissant sous le couvert d'une association dénommée la « brigade anti sardinards ». Ils ont particulièrement été touchés négativement par les manifestations à l’Hôtel intercontinental dans lequel a séjourné le Président de la République et son épouse, Paul et Chantal Biya. Cette manifestation de la section Mayo-Banyo nord, a reçu l’onction et le soutien de la délégation permanente départementale du Rdpc du département.

 

Lire aussi : Menaces contre le Chef de l’Etat : Les élites de la région de l’Ouest condamnent ces actes de barbarie 

 

Pour ces militants du Rdpc, ces manifestations ont contribué à ternir l'image du Cameroun à l'étranger. Les responsables locaux du RDPC ont invité de ce fait les militants du parti, les forces vives du département et tous les compatriotes épris de paix à condamner massivement de tels actes qui mettent à mal la cohésion nationale. L’occasion s’est également révélée idoine pour réaffirmer au Chef de l’Etat, leur attachement indéfectible. Ils ont rappelé que l'élection présidentielle du 07 octobre 2018 conclue par la victoire de Paul Biya est derrière eux. A la fin de la marche, une motion de soutien au chef de l'Etat Paul Biya, a été remise à Charles Gall Préfet du Mayo-Banyo.

 

Liliane N.

 

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Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais sont sortis en masse accueillir le Chef de l'État ce vendredi.

 
Carrefour Warda au centre ville de Yaoundé, la mobilisation est perceptible. Ils sont venus en grand nombre. Comme on n'en voyait plus depuis quelques temps lors des déplacements du Président de la République. Les militants du RDPC de toutes les strates. Ojrdpc, Ofrdpc et RDPC. Ainsi que ses associations de jeunes venus de partout témoigner leur soutien au Chef de l'État. Pancarte bien mis en évidence, on peut lire, section RDPC du Mfoundi 6. Chaque démembrement du parti est bien représenté. On remarque également de nombreux militants qui arborent les tissus de campagne à effigie de Paul Biya. Le reste c'est en tenue traditionnelle du parti selon la section. 
 
A la présence il faut ajouter le vacarme qui accompagne de tels moments. Des orchestres de balafon, tam-tam et tambours, agrémentés de sifflets du chef d'orchestre, jouent des rythmes du terroir tout en chantant des chants à la gloire de Paul Biya. La mobilisation est celle des grands jours.
 
Malheureusement, comme on pouvait bien s'y attendre la plupart de ceux qui s'agiteront sur le parcours du Chef de l'État ce vendredi ne sont pas forcément des militants convaincus du parti du flambeau. Le journaliste Saint Merlin Youdom a été témoin ce mad'une scène qui illustre bien la mascarade qui se fera à l'occasion du retour de Paul Biya. Notamment, des jeunes étudiants et badeaux à qui on distribuaient des tee-shirts vert, rouge ou jaune et qu'on préparait à prendre place dans des bus affrété pour l'aéroport international de Nsimalen. Le journaliste ayant interrogé quelques uns de ces jeunes va avoir comme réponse "grand je ne sais même pas où on nous emmène, mais je suis là pour le pointage". Il est donc évident que les pontes du régime vont instrumentalisés à coup d'argent de nombreux jeunes qui iront accueillir Paul Biya au pied de la passerelle et les caméras de la CRTV, la télévision nationale fera le reste.
 
Manifestement, la BAS aura réussi son coup médiatique. Toutes les actions de ce jour visent un seul but : démontrer aux yeux du monde que Paul Biya est très aimé chez lui. De plus, le gouvernement veut donner une réponse à la Brigade Anti Sardinards (BAS) comme quoi 
 
Stéphane Nzesseu
 
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vendredi, 05 juillet 2019 11:36

Cameroun : Paul Biya rentre à Yaoundé

Le séjour tumultueux du Chef de l'Etat en Suisse s'achève brusquement. Le Président de la République regagne ses appartements d'Etoudi ce jour.

 
 
Parti de Yaoundé le dimanche 21 juin 2019 pour un court séjour privé à l'étranger, le Président de la République du Cameroun atterri à l'aéroport international de Yaoundé Nsimalen ce vendredi autour de 14 heures.
 
Pour une fois, le court séjour privé du Chef de l'Etat aura été vraiment court. De sources informelles, le N'nom Gui'i était allé en Suisse suivre des soins particuliers. Selon le lanceur d'alerte J. Rémy Ngono, Paul Biya devait subir une opération urgente du fait de son état de santé actuel. Par ailleurs, il a filtré, et les officiels suisses et ambazoniens l'ont confirmé, Paul Biya a personnellement initié des discussions avec les groupes séparatistes camerounais sous l'égide de l'État helvétique. Des discussions qui se voulaient secrètes mais qui vont être révélées à la presse internationale par les participants à cette réunion.
 
Mais le moment fort de la présence du Chef de l'État en Suisse reste les mouvements d'humeur et de force orchestrés par les membres de la Brigade Anti Sardinards. Tous les observateurs sont d'accord, la BAS a fait perdre le sommeil à l'homme du 06 novembre 1982. 
 
D'abord avec l'incursion du Général Martin Tadjo et une quarantaine de lieutenant dans le hall de l'hôtel Intercontinental de Genève. La rixe qui s'en est suivi a mis en difficulté la garde rapprochée de Paul Biya. Garde rapprochée dont certains agents se sont retrouvés à porter main sur un journaliste de la radio télévision Suisse. A Genève, le siège des institutions des droits de l'homme, c'est impardonnable. Quelques uns de ces agents se sont vu obligés d'être reconduits à la frontière pour ne pas subir les affres de la justice suisse. Toutefois, une plainte court contre ces agents de la direction de la sécurité présidentielle. Martin Tadjo et ses lieutenants ont réussi à pousser la sécurité du président de la République à la faute.
 
Cette vague contre le chef de l'État camerounais a connu son paroxysme le samedi 29 juin dernier. Les membres de la Brigade Anti Sardinards venus de tout l'Europe et même des États Unis et du Canada ont pris d'assaut la place des Nations Unies à Genève. S'en est suivi une marche qui restera pendant longtemps mémorable pour ces révolutionnaires d'un autre genre. Une marche réprimée par la police suisse à coup de gaz lacrymogène, de jets d'eau et de matraque.
Ils avaient, disaient-ils, l'intention de déloger Paul Biya de l'hôtel Intercontinental je Genève. Un séjour grandement mouvementé dont les réactions de désapprobation continuent de fuser de partout.
 
C'est donc un séjour bien chargé et sans repos que le Président achève ce jour.
 
 
Stéphane NZESSEU
 
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Elles sont descendues dans les artères de la ville de Kribi, à l’occasion d’une marche de soutien au Président de la République.

 

Le 28 juin 2019, la Place des fêtes de Kribi a été prise d’assaut par plus d’un millier de femmes qui ont laissé leur demeure, pour venir témoigner leur soutien à Paul Biya, le Président de la République. Ces femmes, pour la plupart, font partie de l’association dénommée « Les amazones de Paul Biya ». La marche qu’elles ont initiée dans les artères de la ville, visaient aussi à dénoncer les agissements de la brigade anti-sadinard (Bas) qui cherche à perturber le séjour du couple présidentiel à Genève en Suisse. Pour mieux véhiculer leur message, elles l’ont à cet effet inscrit sur des pancartes brandies lors de la marche. « Le Cameroun a son Président. Il s’appelle Paul Biya. Respectons-le. Halte au désordre ! Oui à une diaspora responsable », pouvait-on lire sur lesdites pancartes. Des chansons en l’honneur du Chef de l’Etat ont été entonnées.

 

La marche s‘est étendue sur une distance d’une dizaine de kilomètres. Elle a connu la participation du Sénateur Grégoire Mba Mba. Les hommes de la ville de Kribi ont fini par emboîter le pas à ce millier de femmes. « Le peuple camerounais a fait son choix. Et Paul Biya est le président de tous les camerounais sans exception. Alors, nous n’accepterons jamais qu’on vienne à lui manquer de respect », a déclaré le Sénateur Grégoire Mba Mba. Pour ce dernier les éléments de la brigade anti sadinards sont tout simplement les vrais ennemis de la nation camerounaise. Il  a profité de cette manifestation, pour demander aux populations de la ville de Kribi de ne pas se laisser manipuler.

 

A titre de rappel, mardi et samedi dernier, les éléments de la brigade anti sadinards ont cherché à prendre d’assaut l’Hôtel intercontinental de Genève, dans lequel sont logés le Président de la République et son épouse qui y sont, dans le cadre d’un séjour privé.

 

Liliane N.

 

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Selon des sources bien introduites, les six membres affectés à la sécurité du président de la République du Cameroun sont soupçonnés d’avoir pris part à l’agression d’un journaliste travaillant pour le compte d'un média suisse, la Rts.

 

Dans l’affaire de l’agression du journaliste de la Rts, le ministère public de Genève a fait l'annonce ce 03 juillet 2019, de l’interpellation de six membres du service de sécurité du président Paul Biya. Des informations publiées par le site en ligne, letemps.ch, indique qu’une femme, porteuse d’un passeport diplomatique, a été rapidement libérée alors que les cinq hommes étaient encore entendus et confrontés ce mercredi par le procureur général Olivier Jornot.

 

En effet, Adrien Krause, journaliste filmait une manifestation menée par la Brigade anti-sardinadrs (Bas) devant l’entrée de l’hôtel Intercontinental le 25 juin 2019. Le journaliste a été légèrement blessé lors de cette intervention. Selon certaines informations, des gardes du corps l’auraient immobilisé. Dans la foulée, son téléphone, son porte-monnaie et son sac aurait été confisqués par la garde rapprochée du Président.

 

Des effets du journaliste, qui lui ont été restitués suite à l’intervention d’un agent de police. Ces objets ont été endommagés, selon les précisions du parquet.

 

Le journaliste concerné a introduit une plainte pénale sans tarder. La police judiciaire a identifié six personnes impliquées dans cette agression, constitués de cinq hommes et une femme, qui ont été interpellés le 02 juillet 2019 et placés en garde à vue.

 

Après la première audition effectuée par la police et une nuit passée cellule, les messieurs ont été mis à la disposition du Ministère public, et le procureur général, chargé de diligenter cette procédure judiciaire délicate, a entendu et confronté les parties toute la journée de mercredi.

 

Cette affaire a déjà suscité des protestations de la part de plusieurs autorités helvétiques dont Antonio Hodgers, président du gouvernement genevois qui a qualifié le traitement infligé au journaliste de « totalement inacceptable ».

 

Innocent D H

 

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Tout en saluant l’intervention de la police suisse, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès condamne ces manifestations de la brigade antisadinards qui ont visé le Président de la République et son épouse à Genève.

 

Tout comme le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) condamne les manifestations de la brigade anti sadinards. Si ce parti politique reconnaît que les manifestations sont autorisées au Cameroun et en Suisse, il précise que dans le cas des deux pays, elles sont règlementées et les organisateurs doivent se soumettre aux règles. Pour l’Undp il est important d’avoir un respect pour la légalité.

 

Ci-dessous le communiqué parvenu à notre rédaction

 

« Des manifestations violentes se sont déroulées le samedi 29 juin 2019 à Genève en Suisse, orchestrées par un groupe de personnes baptisé « brigade anti sardinards », qui entendait s'opposer à la présence sur le sol suisse du président de la République, Son Excellence Paul Biya, en séjour privé dans ce pays ami depuis quelques jours.

 

Ces manifestations, d'une violence inouïe, ont été heureusement maîtrisées par les forces de police locales. L'Undp salue le professionnalisme des autorités suisses qui ont empêché la situation de dégénérer et ont rapidement rétabli l'ordre et la sécurité sur les lieux.

 

Ces manifestations se sont produites alors que l'on n'avait pas encore oublié que des manifestants se réclamant du même groupe, avaient saccagé les ambassades de notre pays à Paris (France) et Berlin (Allemagne) le 26 janvier dernier, détruisant les symboles de République, les équipements, le mobilier et des documents précieux et parfois uniques des Camerounais et des étrangers conservés dans ces ambassades (passeports, actes de mariage, actes de naissance, etc).

 

1- L'Undp rappelle qu'au Cameroun comme en Suisse, la liberté de manifestation est garantie mais, celle-ci, dans les deux pays, est encadrée par des règles auxquelles doivent se soumettre les organisateurs de la manifestation autorisée afin que celle-ci reste pacifique.

 

2- L'Undp regrette l'exportation à l'étranger des questions purement camerounaises qui devraient, selon elle, trouver leurs solutions d'abord au Cameroun et entre Camerounais.

 

3- L'Undp condamne avec la plus grande énergie l'expression des idées par la violence ainsi que toute action qui aurait pour conséquence de ternir l'image de marque de notre pays à l'intérieur comme à l'extérieur.

 

4- L'Undp rappelle que la liberté d'aller et de venir et le droit à la tranquillité sont inviolables et devraient par conséquent être respectés par tous nos compatriotes de la diaspora que les pays amis hébergent chez eux.

 

5- Face à ces actes répétés et regrettables, l’Undp demande :

- Que tout le monde revienne à la raison ;

- Que nous acceptions tous que le chapitre de l'élection présidentielle du 7 octobre 2018, qui s'est déroulée sans aucune violence ni avant ni pendant, est tourné ;

- Que nous acceptions tous qu'un président de la République est sorti de cette élection vainqueur, selon les procédures constitutionnelles connues de tous avant le scrutin ;

- Que tous, filles et fils du Cameroun, de l'intérieur comme de la diaspora, nous nous attelions à résoudre nos problèmes entre Camerounais et au Cameroun et à relever les défis importants de la construction d'une Nation par le développement et le vivre ensemble.

 

Yaoundé, le 01er juillet 2019

Le secrétaire général, (é)

Pierre Flambeau NGAYAP »

 

Liliane N.

 

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Lors d’une sortie sur sa page Facebook, l’ancien directeur de la communication au ministère de la défense affirme entre autres que « Nul n’a le monopole de la violence ».

 

« A tous ceux qui se prévalent d'être les dépositaires de la violence, il sommeille en chacun de nous, un esprit grégaire dont la révolte pourrait créer des secousses dommageables.

 

C'est ce qui est arrivé à Genève. Vous avez convenu que nul n'a le monopole de la violence. Ceux qui viennent de recevoir une correction de la part des patriotes outrés et provoqués comme tout le Cameroun entier ont maintenant j'espère, la preuve que la gesticulation n'est pas synonyme de virilité, et que l'amplification de la bêtise ne réussit pas forcément à convaincre tous les crédules.

 

Même ces crédules en ont mare de vos agissements, et cette-fois, vous avez atteint le Rubicon, celui d'aller insulter les institutions du Cameroun. Ne provoquez pas l'inimitié et le courroux de 99% des Camerounais qui sont calmes, car le peuple camerounais est d'un ADN aimable... l'autre ADN que les instigateurs de cette mascarade politicienne à relents de prédation ignore, est la résilience et le bon sens du peuple.

 

Soldat dans l'âme et pour toujours, je ne sais que trop les effets pernicieux de cette spirale de la violence entretenue par le centre de gravité d'une convoitise politicienne démesurée et non conventionnelle. Mais nous n'allons pas vous permettre de réaliser votre sale besogne où, chaque jour, vous démontrez que vous n'aimez pas votre pays. Vos commanditaires sont suffisamment intelligents pour comprendre que le peuple vous a opposé un rejet catégorique.

 

C'est un cinglant camouflet qui devrait vous enseigner et à tous vos commanditaires, le recul et la raison En ma qualité d'observateur averti, je vous prie de comprendre que la réaction des patriotes de Genève est le signe d'un ras-le-bol qui pourrait se poursuivre, sur le plan opérationnel par des actions coercitives contre les membre du BAS, visiblement en très grande minorité. Attention de semer la pluie, pour récolter l'ouragan.

 

J'ai écouté avec grand intérêt, un compatriote de la diaspora originaire de l'Est, vous exhortant à un retour aux sentiments meilleurs. Votre planification consiste depuis toujours à provoquer une stigmatisation tribale, dont le corollaire peut conduire à un génocide qui conditionnerait à la fin, l'intervention de la communauté internationale dont certains acteurs en caressent l'éventualité depuis un certain temps. Il est donc temps d'arrêter et de nous laisser lutter pour des enjeux sains, ceux de la mondialisation qui ne sont pas déjà un long fleuve tranquille.

 

Vous connaissez le pourcentage de notre PIB consommé par la violence ces 5 dernières années? Ces dépenses auraient remboursé en partie notre dette, accéléré certains projets de développement. Non seulement, j'ai honte de ce que des Camerounais soient embobinés aussi facilement dans le saccage de leurs institutions, mais aussi par les agissements de certains qui, vivant dans leur el dorado occidental, manipulent les vulnérables de connivence avec les vrais chefs d'orchestre de cette mauvaise symphonie qui veulent détruire notre pays et s'approprier des marchés de la reconstruction.

 

Ce ne sont pas les militaires qui ont agi à Genève, et au Cameroun, nous avons une excellente perception de la défense populaire, pour dire qu'il est temps d'arrêter. Il est temps que cette tribalisation immonde que vous voulez générer stoppe. Les patriotes vont passer à l'offensive et vous dénicheront, où que vous soyez. Les images que je regarde via les réseaux sociaux sont un signe. Il est temps d'arrêter ce scénario nauséabond et de nous tenir la main pour les combats futurs.

 

Monsieur le Président Biya Paul, ne s'appartient pas, il incarne nos institutions et est l'ouvrier du peuple. Respectez cela. Nous n'allons plus tolérer au-delà de ce que dans notre pays on respecte les sages et les personnes âgées, nous n'allons plus tolérer disais-je, des écarts de comportement sur sa personne, car par-là, vous insultez le Cameroun tout entier ».

 

Didier Badjeck. 

 

Published in Tribune Libre

Samedi 29 juin, la romancière franco-camerounaise, Calixte Beyala, sur son compte Facebook, a condamné les manifestations de la Brigade Anti Sardinard (BAS) qui se sont déroulé à Genève, en suisse en appelant chacun de nous à militer pour la paix et le vivre ensemble dans notre pays.

 

La romancière Calixthe Beyala est connue pour son franc parlé. Elle ne garde pas sa langue dans sa bouche quand il faut dire les choses telles qu’elles sont. Aussi crue que dans ses romans, l’auteur de C'est le soleil qui m'a brûlée, ne manque pas de donner son point de vue sur la situation socio-politique qui prévaut actuellement au Cameroun, son pays d’origine.

 

Ainsi, suite aux manifestations de la BAS en suisse le week-end, Calixthe Beyala trouve que rien ne va plus chez les camerounais, selon elle, tout est en l’envers. « A dire vrai, nous sommes tous en train de devenir des crétins au Cameroun.... Depuis qu'un certain candidat à l'élection présidentielle a perdu, et qu'il a déclaré qu'il avait gagné, le Cameroun tourne à l'envers. » A-t-elle écrit.

 

Et de poursuivre : « On s'en va se battre à des milliers de kilomètres de nos familles ; on casse nos ambassades ; on s'engueule à longueur de temps sur les réseaux ; on se lance des mots qui blessent... On ne sait pas bien pourquoi on s'invective comme si le Cameroun allait s'arrêter parce que X ou Y ne serait pas au pouvoir. On se débilise ; on se crétinise ; on s'imbécilise ; c'est affreux ! »

 

« Qui peut donc arrêter ce moulin fou, cette voiture sans volant qui roule vers ses propres abîmes ? » se demande l’écrivaine.

 

 Elle sollicite alors, comme le fait très souvent le mendiant de la paix qui n’est d’autre que le chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, à retrouver nos sens et œuvrer pour la paix. « Allons, faisons tous un effort. Arrêtons. Prions. Retrouvons nos esprits. Bises à tous. » A-t-elle conclut.

 

Il revient vivement à chaque citoyen de se remette en question et de penser à un Cameroun un et indivisible.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les revendications de la brigade Anti Sardinards sont très proches, voir similaires que celles du MRC. Mais est-ce pour autant que les deux mouvements marchent main dans la main ?

 

La Vice-présidente du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, la jeune Tiriane noah, à la suite de la rencontre de la BAS à Washington, a signé un communiqué pour préciser que le MRC et la BAS sont deux entités différentes. Le contenu du rappel à l’ordre dit bien ceci :

 

« Le mouvement pour la renaissance du Cameroun porte à l’attention de la communauté nationale et internationale, qu’au cours d’un meeting tenu le 22 juin 2019, à Washington DC, organisé par la diaspora et intitulé « GAME OVER », un intervenant a suggéré la prise des armes au Cameroun pour la libération du Président Maurice KAMTO ainsi que de ses alliés et des autres personnes arrêtées et détenues dans le cadre des marches pacifiques organisées par le parti MRC et ses alliés.

 

Le MRC entend, dès à présent, marquer sa désapprobation totale de tels propos. (…) Il convient de rappeler que le MRC est et demeure un parti républicain dont la logique politique a toujours été institutionnelle, et qui prône depuis sa création, le changement dans la paix et par les urnes ».

 

Une démarcation qui devrait suffire à faire comprendre à tous les pourfendeurs du MRC que la BAS est un mouvement bien distinct. La raison pour laquelle les combats sont les mêmes est très simple. De nombreux camerounais de différents bords trouvent des moyens de s'accorder pour reconnaître que le Cameroun tel qu’il est géré, serait mal administré. Bien avant la création de la BAS, d’autres mouvements politiques le disaient déjà. Le SDF, l’UPC, l’UDC et d’autres partis de l’opposition au Cameroun chantent depuis de nombreuses années les noms des maux qui minent notre pays. Plus encore des institutions internationales ont accusé le Cameroun à plusieurs reprises d’être champions en corruption, un fléau qui est pourtant combattu à plusieurs niveaux. Les crimes financiers de détournements de deniers publics sont légions mais les auteurs ne restent jamais impunis. Ce n’est pas la BAS qui a créé l’opération épervier qui a permis de jeter en prison une bonne frange de hauts cadres de l’ETAT dont d’anciens Secrétaires généraux de la présidence de la république (donc les plus proches collaborateurs de Paul BIYA) des ministres et directeurs généraux de rangs. Une fois que tous ces courants cherchent à démontrer quel le pays va mal, à chacun sa voie de revendication ou de protestation. Le MRC dit avoir choisi la voie républicaine et la BAS, les marches non violentes.

Inutile donc d’assimiler la BAS au MRC.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01