Les sources non officielles mais dont on ne peut douter de la fiabilité ont parlé d’une « Opération musclée des Forces de Défense et de Sécurité ce 18 Mars 2020 dans le camp occupé par une bande armée situé au bord du lac Babalang dans l’arrondissement de Ndop zone voisine des départements du Noun et des Bamboutos… ».
Plus loin, on peut lire que de nombreux terroristes ont été neutralisés et la vaillante Armée Camerounaise a réussi à mettre la main sur un ensemble d’équipements et de matériels utilisés par ces entrepreneurs de la guerre.
Des drapeaux de leur supposée république, des tenues militaires, des casques, des armes, de la drogue et beaucoup d’autres objets qui leurs assuraient un bien être certain dans les lieux qu’ils ont investi après avoir sauvagement assassiné les habitants ou alors contraint à vivre en brousse.
L’arbre de la paix
Dans certaines contrées au Cameroun, l’arbre de la paix est une plante symbolique, synonyme de quiétude, d’apaisement, de sérénité. Le fait pour les populations de le déployer lors des manifestations est une manière pour elles de dire qu’elles aspirent à retrouver ces sentiments.
Dans les rapports qui ont été publiés au cours des dernières semaines, les « ambazoniens » ont été présentés par de prétendues organisations non gouvernementales comme de paisibles « citoyens », qui n’utilisent que l’Arbre de la Paix pour revendiquer ce qui leur a été arraché par un gouvernement « génocidaire ». De pauvres hères incapables de faire le moindre mal à une mouche et que l’Armée Camerounaise décime à volonté.
Certains, en convoquant au quotidien le soutien de la communauté internationale exige même de cette armée qu’elle dépose les armes pour que la paix revienne dans les régions du Nord Ouest, du Sud Ouest et aujourd’hui, dans une partie de l’Ouest Cameroun.
Mais alors,
D’où vient le matériel militaire que les Forces de Défense et de Sécurité trouvent au quotidien dans les camps de ces terroristes ? Et la question sera posée chaque jour tant qu’aucune réponse ne sera donnée pour expliquer un fait, somme tout curieux.
Les images des bébés assassinés ont fait le tour de la toile. Celles des mamans éventrées aussi et chaque fois, des témoins affirment que ces exactions sont commises par les Soldats parce qu’ils arborent les tenues militaires.
Que les grands analystes qui tiennent absolument à voir le Chef de l’Etat à la Cour Pénale Internationale viennent donc dire la provenance de toutes ces tenues qui se retrouvent entre les mains des ambazoniens.
Des habitants libérés
Débarrassés des griffes de ceux qui les ont assignés à résidence dans les brousses, qui ont semé la terreur en leur sein pendant de longs mois. Et ces Camerounais n’ont pas manqué de montrer leur reconnaissance à ceux qui leur ont permis de respirer un nouvel air de liberté. Elles espèrent oublier les cauchemars et n’ont pas manqué de faire cette doléance aux Forces de Défense et de Sécurité : « Nous savons que votre sacrifice est incomparable et nous ne pourrons jamais vous montrer assez notre reconnaissance. Nous vous supplions de libérer nos autres frères prisonniers et victimes de cette guerre dont nous ne comprenons rien ».
Nicole Ricci Minyem