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L’ancien président Algérien Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir en 2019 après des manifestations massives contre sa volonté de briguer un nouveau mandat, s’est éteint ce vendredi à l’âge de 84 ans. 

L’information a été rendue publique quelques heures plus tard, par la   télévision publique de son pays à travers un bandeau déroulant: Ce dernier reprenait en substance, le communiqué de la présidence de la République d’Algérie :  « Décès de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika...».

L’information a été reprise par la chaîne privée El Hayet TV: “Abdelaziz Bouteflika est décédé à 22h00 à son lieu de résidence... ». 

Depuis sa chute spectaculaire en avril 2919, sous la pression de l’armée et de la rue, Abdelaziz Bouteflika était resté retranché dans la solitude, à l’intérieur de sa résidence médicalisée de Zeralda, à l’ouest d’Alger. Une chute inéluctable, après des semaines de manifestations massives contre sa volonté de briguer un cinquième quinquennat, après 20 ans au pouvoir, malgré sa maladie.

 

Accident vasculaire cérébral en 2013

Omniprésent dans la vie politique algérienne durant des décennies, mais devenu quasi-invisible depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, Abdelaziz Bouteflika n’avait donné aucun signe de vie depuis que le mouvement de contestation populaire du « Hirak » et l’armée l’ont contraint à la démission.

Ce jour-là, il était apparu pour la dernière fois à la télévision pour annoncer qu’il jetait l’éponge. Il avait officiellement fait parler de lui pour la dernière fois lorsque son frère Nacer avait voté par procuration en son nom, dans le cadre de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019; Une élection qui a permis à son successeur, le président Abdelamadjid Tebboune de trôner à la tête de l’Algérie. 

 

Qui était Abdelaziz Bouteflika ?

Le défunt président algérien est né  le 2 mars 1937 à Oujda dans une modeste famille algérienne. En 1956, alors âgé de 19 ans, il répond à l’appel du Front de libération nationale (FLN) et rejoint sa branche armée, l'Armée de libération nationale (ALN). De son passage dans les maquis, il gardera le surnom de "Marocain". Il y fait la connaissance de Houari Boumediene – futur président de l’Algérie indépendante, dont il sera bientôt considéré comme le bras droit.

En 1962, année de l’indépendance de son pays, il est nommé ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme, puis ministre des Affaires étrangères. Il a alors 26 ans. 

 

Sa carrière

A la mort du président Boumediene, en 1979, une guerre de succession fait rage. Fort du soutien de l’armée, Chadli Bendjedid devient président et Bouteflika se contente du poste de ministre d'État.

Cependant, il est peu à peu écarté de la scène politique par l’armée. Traduit devant le conseil de discipline du FLN après avoir été poursuivi par la Cour des comptes pour sa gestion aux Affaires étrangères, il choisit l'exil aux Émirats arabes unis, en Suisse et en France.

Après une traversée du désert de six ans, il rentre en Algérie en 1987, où il devient, deux ans plus tard, membre du Comité central du FLN. En 1999, Bouteflika est élu pour la première fois à la présidence, avec cette fois le soutien de l'armée, un mandat qui deviendra finalement le plus long de l’histoire algérienne.

L’Algérie est alors endeuillée par près d’une décennie de guerre civile. Bouteflika promet de mettre fin, par le biais d’un état d’urgence, à l'insurrection islamiste déclenchée en 1991 et se fait l’artisan de la réconciliation nationale.

La loi sur la Concorde civile, qui offre l’amnistie à quelque 6 000 combattants de l’Armée islamique du salut (AIS), entre en vigueur début 2000. Elle devient la "Charte pour la paix et la réconciliation nationale" après un référendum en 2005.

Cependant, le processus de réconciliation ne se fait pas sans heurt : “certains dénoncent un trop grand laxisme envers les islamistes, d’autres n’y voient qu’une stratégie politique de Bouteflika pour se maintenir au pouvoir. Je ne renoncerai pas à la réconciliation nationale, quel que soit le prix à payer", persiste-t-il à déclarer en 2007.

Au début des années 2000, l’armée réprime de violentes émeutes en Kabylie. Malgré cela, il est réélu dès le premier tour en 2004, avec près de 84 % des voix.

Trois des cinq autres candidats dénoncent une fraude "à tous les niveaux". Dès le début de son deuxième mandat, Bouteflika ordonne l’arrestation du directeur du quotidien Le Matin pour la publication de "Bouteflika, histoire d'une imposture".

Mohamed Benchicou y dresse le portrait d'un président "défaillant et sans envergure, intrigant, coupé de son époque, inapte à l'écoute, dépassé par ses charges".

En octobre 2008, le Parlement adopte à une écrasante majorité une réforme constitutionnelle qui supprime la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. Ce vote ouvre la voie à un troisième mandat de Bouteflika, réélu avec plus de 90 % des voix le 10 avril 2009.

Durant les mandats de Bouteflika, les inégalités et la pauvreté atteignent des niveaux record. Une situation à l’origine du vent de révolte qui souffle dans le pays, en 2011, dans le sillage des Printemps arabes.

Aux prises avec l’insatisfaction collective, Bouteflika décide alors de lâcher du lest en procédant à une série de réformes. Il lève notamment l’état d’urgence, en vigueur depuis 19 ans, qui élargissait les pouvoirs des militaires au détriment des libertés politiques et individuelles.

Victime d’un AVC en 2013, le président algérien décide pourtant de briguer un nouveau mandat. Il est réélu triomphalement le 17 avril 2014, à 77 ans, avec 81,53 % des voix.

Son quatrième mandat est marqué, à l’automne 2015, par un coup de balai au sein du pouvoir algérien avec le limogeage du général Mohamed Médiène, alias Toufik, chef du département du Renseignement et de la sécurité (DRS), ou encore du procureur général de la Cour d'Alger Belkacem Zeghmati.

Quelques semaines plus tard et pour la première fois, des proches du président Abdelaziz Bouteflika remettent publiquement en cause les capacités du président à diriger le pays. Dans une lettre rendue publique en novembre 2015, 19 personnalités demandent ainsi à rencontrer le chef de l’État.

 

N.R.M

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Alors que des déclarations de son président avaient semé le doute, l'Algérie a démenti vouloir remplacer le Cameroun en tant qu'organisateur de la prochaine CAN.

 

Le report brutal et inattendu du tirage au sort de la prochaine CAN au Cameroun a relancé les spéculations plus ou moins fantaisistes sur une défaillance du pays organisateur.

Dernier dirigeant à l’alimenter, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara, avait laissé entendre que son pays était prêt, le cas échéant, à prendre le relais du Cameroun. 

Lire aussi :  CAN 2021: après la Fecafoot, le gouvernement rassure les camerounais

De quoi relancer les rumeurs… À tel point que la FAF a été contrainte d’effectuer une mise au point : les propos du dirigeant, tenus en marge de son élection au comité olympique algérien, ont été sortis de leur contexte. 

« Le Président de la FAF n’a à aucun moment déclaré que l’Algérie allait remplacer le Cameroun en cas de retrait de ce pays pour organiser cette compétition à l’échéance retenue, indique un communiqué. L’organisation d’une Coupe d’Afrique des nations se fera en concertation avec les pouvoirs publics qui auront à prendre une telle décision lorsque toutes les conditions seront réunies pour accueillir et réussir une épreuve d’une grande envergure », peut-on lire dans un communiqué de la FAF.

 

Source : foot365

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Le Chef de l’Etat a reçu hier 24 mars 2021 au Palais de l’Unité l’émissaire du président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Il y a eu hier au Palais de l’Unité une audience. Le Chef de l’Etat Paul Biya a reçu un hôte algérien Il s’agit de Sabri Boukadoum le ministre des Affaires étrangères, émissaire du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Au terme de ladite audience, ce dernier a déclaré être venu apporter au président Biya une invitation pour une visite d’Etat dans son pays. «J’ai d’abord transmis les meilleures salutations de son frère, le président Tebboune», a-t-il souligné.  

L’audience entre le président Paul Biya et son hôte a été l’occasion pour tenir des échanges fructueux.

«J’ai bien écouté le président sur ces conseils, ses visions, sur l’Afrique, l’unité africaine, l’africanité, tout ce qu’on doit faire. Le président a bien voulu partager avec moi ses avis sur les défis de l’heure, le terrorisme sur toute la bande sahélienne qui nous touche et qui touche aussi le Cameroun, les questions régionales. Toutes les questions ont été abordées avec la dimension, la connaissance et la sagesse du président Biya. J’ai été très heureux de l’entendre», a-t-il déclaré au sortir de cette audience.

Le Chef de l’Etat et le ministre des Affaires étrangères algérien ont également parlé d’économie.

«L’aspect qu’on a évoqué également c’est la zone de libre-échange africaine, avec un potentiel fabuleux pour tout le monde. L’Algérie et d’autres pays, nous avons l’ambition de construire plusieurs projets structurants qui vont toucher tout le monde. Il y a le transsaharien qui va venir jusqu’ici», a annoncé le ministre Sabri Boukadoum avant d’indiquer qu’une série d’accords seront bientôt signés entre le Cameroun et l’Algérie.

Liliane N.

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Une décision prise  à la suite de la diffusion la veille de documentaires télévisés sur le mouvement de contestation anti régime, « Hirak » dans un climat de défiance à l’encontre des médias étrangers.

 

« Le caractère récurrent de programmes diffusés par des chaînes de télévision publiques françaises, dont les derniers en date sur France 5 et La Chaîne parlementaire, le 26 mai 2020, en apparence spontanés et sous le prétexte de la liberté d’expression, sont en fait des attaques contre le peuple algérien et ses institutions » dont l’armée, « digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) », affirme le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Vifs débats sur les réseaux sociaux

Ce dernier fait allusion à deux documentaires, Algérie Mon Amour et Algérie : Les Promesses de l’Aube, diffusés mardi soir respectivement sur la chaîne du service public France 5 et La Chaîne parlementaire (LCP).

Le premier, du journaliste et réalisateur français d’origine algérienne Mustapha Kessous, a déclenché dès sa diffusion de vifs débats sur les réseaux sociaux. Il a été retransmis en direct sur certaines pages Facebook, faisant surgir des divisions, notamment socio-culturelles, qui agitent le mouvement de contestation.

Algérie mon amour présente sur un ton très libre et sans tabou les témoignages de cinq jeunes – trois hommes et deux femmes originaires d’Alger, Oran et Tizi Ouzou notamment – qui ont participé au « Hirak », le mouvement populaire anti régime qui a secoué l’Algérie pendant plus d’un an jusqu’à sa récente suspension en raison de l’épidémie de Covid-19. « Sans commentaire », a réagi mercredi soir le groupe public France Télévisions, dont France 5 est une des chaînes, interrogé par nos confrères de  l’AFP.

L’ambassadeur de France en Algérie convoqué

« Cet activisme où l’inimitié le dispute à la rancœur, dévoile les intentions malveillantes et durables de certains milieux qui ne souhaitent pas l’avènement de relations apaisées entre l’Algérie et la France, après 58 ans d’indépendance, et ce dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts qui ne sauraient faire l’objet de concession ou de marchandage », a accusé le ministère algérien dans son communiqué.

Cette polémique illustre une énième fois la nature volatile des relations en Alger et l’ancienne puissance coloniale. Début avril, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, avait été convoqué aux Affaires étrangères après des déclarations tenues par un intervenant sur la chaîne internationale France 24, à propos de l’aide médicale chinoise, propos qui avaient fortement déplu aux autorités algériennes. 

L’ambassadeur avait alors répondu que « l’ensemble des organes de presse jouissent d’une totale indépendance rédactionnelle en France, protégée par la Loi ». En d’autres termes, que les responsables algériens se trompaient d’interlocuteurs.

« L’Algérie n’acceptera aucune immixtion ou tutelle »

Au début de l’année, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait appelé, lors d’une rencontre avec des médias algériens, au « respect mutuel » dans les relations franco-algériennes, en estimant que « l’Algérie n’est pas une chasse gardée de la France ». « L’Algérie avec sa nouvelle génération et direction n’acceptera aucune immixtion ou tutelle », avait-il averti. 

Le président algérien faisait alors référence à des déclarations d’Emmanuel Macron au début du « Hirak », quand le président français avait appelé à « une transition d’une durée raisonnable », des propos alors considérés comme « une ingérence dans les affaires » de l’Algérie.

Enfin, ce coup de chaud diplomatique survient au moment où la répression continue à s’abattre sur des opposants, des journalistes et médias indépendants ainsi que des internautes. La justice algérienne a refusé mercredi la demande de liberté provisoire du journaliste Khaled Drareni, en détention depuis fin mars et devenu symbole du combat pour la liberté de la presse. Le gouvernement algérien a bloqué ces dernières semaines plusieurs sites d’information en ligne accusés d’être financés par des « organisations étrangères ».

 

N.R.M

 
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Dimanche dernier, une attaque kamikaze a été menée contre une caserne militaire algérienne près de la frontière avec le Mali et qui a fait tuer un soldat. L’Etat islamique vient de revendiquer cette attaque. 

 

Des sources dignes de foi, le groupe militant a envoyé le kamikaze à bord d’un véhicule contenant d’explosifs. Une sentinelle a intercepté le kamikaze avant qu’il n’ait accès dans l’enceinte. L’explosion a tué les deux hommes, à en croire les informations contenues dans un communiqué du ministère algérien de la Défense. 

Militant de 47 ans, le leader algérien du groupe est identifié comme un militant âgé de 47 ans appelé Abu Walid el-Sahrawi. Selon les indications du groupe dans un communiqué, « le frère martyr Omar al-Ansari (…) est entré dans la base et a fait exploser sa voiture contre eux ». 

Le conflit en Libye et le chaos au Mali sont de plus en plus des facteurs favorisant le risque de la présence des groupes militants en Algérie comme dans d’autres des régions du Sahel. Pour le cas du Mali, le gouvernement s’engage à mener des discussions avec des groupes djihadistes dans l’espoir de mettre fin à une insurrection qui a rendu des pans importants du pays ingouvernables et a entraîné l’escalade de la violence ethnique dans le pays. 

Pour ce qui de la Libye, en 2011, le chao dans certaines parties du pays depuis la révolution a été à l’origine de la création d’un espace pour l’Etat islamique. En 2016, ce dernier a lancé une attaque contre une ville tunisienne, mais maintenant, le sud de la Libye est un terrain sur lequel il est principalement actif. 

 

Innocent D H

 

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mardi, 12 novembre 2019 09:12

Algérie : Vers un printemps bancaire ?

Les opérateurs économiques algériens espèrent une débureaucratisation et une modernisation du système bancaire. Il est question pour eux de faire face à l’impulsion du mouvement populaire contre le régime, ainsi qu’au manque persistant de liquidité. 

 

Selon Hassen Khelifati, PDG d’Alliance Assurances, « Nous sommes dans l’obligation d’ouvrir le marché bancaire à la concurrence nationale et internationale ». Lui, qui est le président fondateur de la première société privée à avoir été cotée à la Bourse d’Alger, se fait l’écho des attentes de nombreux chefs d’entreprises en Algérie. Il faut pourtant reconnaître que dans ce pays, le vent de la démocratie qui balaie le pays depuis le mois de février 2019. Ce qui a d’ailleurs amené le président Abdelaziz Bouteflika vers la porte de sortie. La modernisation du système bancaire est pour ce faire souhaitée par plusieurs opérateurs économiques algériens, car jugé trop verrouillé. 

Ces opérateurs économiques ont pour seul cheval de bataille, la débureaucratisation de ce marché où les six établissements dont l’Etat en est le détenteur, se taillent résolument la taille du lion. « On ne peut pas prétendre développer un marché moderne et avoir 90% de celui-ci dominé par des banques publiques, qui obéissent au fonctionnement de l’administration publique », soutient Hassen Khelifati. Celui-ci pense également, qu’il faut libéraliser en procédant à l’instauration des mécanismes de contrôle dont la gestion est assurée par les institutions monétaires à l’instar de la Banque d’Algérie, et complètement éloignés des ministères. 

 

Innocent D H

 

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Son procès qu’on dit emblématique, s’est ouvert ce Lundi à Blida et à ses côtés, deux ex – chefs du renseignement ainsi qu’une personnalité politique.

 

Il s’agit de Mohamed Mediene, encore appelé « Toufik », qui a longtemps occupé le poste de directeur des puissants services secrets algériens, son successeur Athmane Tartag et la cheffe du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune. Ils sont tous tombés après la vague d’arrestations lancée après la chute du président déchu et, se sont présentés devant la Cour, selon des médias locaux.

Les chefs d’inculpation sont lourds: « Atteinte à l’autorité de l’armée et complot contre l’autorité de l’Etat ». Crimes pour lesquels ils encourent de très fortes peines, selon le code de justice militaire et le code pénal.

Seuls les avocats et les familles des accusés ont eu le droit d’assister à l’audience tandis qu’un important dispositif policier a été déployé autour du tribunal militaire de Blida (50 km au sud d’Alger).

Selon les informations données par la presse algérienne et relayée par l’AFP, l’avocat de Mohamed Mediene a demandé un ajournement. L’ancien chef du renseignement algérien est, selon sa famille et ses avocats, malade et son état de santé se serait dégradé.

Pour Noureddine Bekkis, enseignant en sociologie politique à l’Université d’Alger, « La gestion par le pouvoir des conflits internes ressemble traditionnellement à une boite noire, même si  les mécanismes habituels de règlements de conflits internes sont tombés en panne… »

Le frère du président déchu et les deux ex-patrons du renseignement ont été incarcérés le 5 mai. Louisa Hanoune, cheffe du PT (trotskiste), a quant à elle été placée en détention provisoire quatre jours plus tard.

Des enquêtes judiciaires avaient été ouvertes sur des faits présumés de corruption, visant d’ex-hauts responsables politiques et des hommes d’affaires accusés d’avoir profité de leurs liens privilégiés avec l’entourage du président déchu.

La défense avait admis que Mme Hanoune avait participé à une réunion avec Saïd Bouteflika et le général “Toufik” le 27 mars, au lendemain d’une déclaration du chef d‘état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, demandant publiquement le départ d’Abdelaziz Bouteflika.

Quelques jours plus tard, le général Gaïd Salah avait accusé, sans les nommer, Saïd Bouteflika et les généraux Mediene et Tartag de comploter contre l’armée.

Entendu comme témoin le 14 mai dans le cadre de l’enquête visant le frère de l’ex-président, le général Khaled Nezzar —ancien homme fort dans les années 1990— avait affirmé que Saïd Bouteflika lui avait dit envisager d’instaurer l‘état de siège et de démettre le général Gaïd Salah.

Saïd Bouteflika, 61 ans, également, conseiller spécial de son frère, avait renforcé ses pouvoirs au fur et à mesure que la santé de l’ex-président se dégradait.

Le général Toufik a pour sa part, dirigé durant 25 ans, les puissants services secrets algériens, statutairement rattachés à l’armée.

Le général Athmane Tartag, successeur de « Toufik », était devenu coordinateur des services de renseignement, passés sous tutelle de la présidence de 2015 à 2019.

Egalement accusés de complot, M. Nezzar et son fils Lotfi sont depuis le 6 août sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

Pendant que s’ouvrait ce procès, les habitants d’Alger ont exprimé une forme de satisfaction : «Je ne pensais pas assister un jour à la chute de Saïd (Bouteflika) et de ces puissants généraux », a dit Aboubaker Dahmani, un commerçant de 60 ans.

« Ce n’est peut-être que du cinéma pour calmer la rue », a toutefois tempéré Hassan, un chauffeur de taxi de 50 ans.

 

N.R.M

 
 
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La capitale Alger doit être par tout moyen hors d'accès aux manifestants issus d'autres régions du pays. Tel est l'ordre donné à l'armée régulière algérienne par le général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major, selon les  indications faite par ce dernier mercredi 18 septembre 2019.

 

En Algérie, les militaires durcissent le ton depuis que des instructions leurs ont été faites par Ahmed Gaïd Salah, Chef d'Etat major visant désormais à empêcher les manifestants des autres régions de se joindre aux cortèges de la capitale Alger. La déclaration d'Ahmed Gaïd Salah intervient ainsi trois jours après l'annonce de la tenue d'une élection présidentielle le 12 décembre. "J'ai donné des instructions à la gendarmerie nationale pour empêcher la venue de manifestants d'autres wilayas (préfectures) à Alger", selon un extrait de ladite déclaration. Pour atteindre son objectif, le Chef d'Etat major de l'armée algérienne a appelé à "l'application rigoureuse des réglementations en vigueur, y compris l'interpellation et la saisie des véhicules et des autocars utilisés, ainsi que la délivrance d'amendes à leurs propriétaires", apprend-on.

 

Les motivations de la démarche du Général Ahmed

Dans le discours prononcé par le Général Ahmed Gaïd Salah à Tamanrasset, dans l'extrême sud du pays, l'on note une  démarche motivée par l'existence de "certaines parties (...) aux intentions malveillantes, (qui) font de la liberté de déplacement un prétexte pour justifier leur dangereux comportement, lequel consiste à créer tous les facteurs qui perturbent la quiétude des citoyens", précise le Général notamment.

"Ces parties non identifiées drainent chaque semaine des citoyens (...) vers la capitale afin d'amplifier les flux humains dans les places publiques, avec des slogans tendancieux qui n'ont rien d'innocent", a argué une fois de plus Ahmed Gaïd Salah.

 

Les détention provisoires engagées

L’interdiction de rejoindre la capitale constitue un tour de vis supplémentaire du pouvoir dans son face-à-face avec les manifestants. Depuis plusieurs semaines, la police procède à des arrestations avant le début de la grande manifestation du vendredi à Alger. En l'évolution actuelle des choses, 22 détentions provisoires ont été opérées depuis dimanche dernier. Des chiffres avancés par le coordinateur du Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Une autre figure du mouvement de contestation Samir Benlarbi, a été placé en détention préventive. Celle-ci intervient après celles de l'opposant Karim Tabbou, écroué le 12 septembre, et de l'ancien vétéran de la guerre d'indépendance Lakhdar Bouregaâ, incarcéré depuis le 30 juin. 

 

Innocent D H

 

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Les vice-champions d’Afrique ont réussi leur entrée aux 12emes Jeux africains en battant l’Algérie sur  un score de 3 sets à 1 ce samedi.

 

Belle entame de compétition pour la sélection camerounaise de volleyball  messieurs au 12emes Jeux Africains qui ont débuté le 19 août dernier au Maroc.  Les vice-champions d’Afrique en titre  ont remporté ce samedi 24 août 2019 au Maroc, leur premier match de la phase de groupes  du tournoi de volleyball masculin des Jeux Africains. Le  Cameroun  s’est  imposé sur un score de 3 sets à 1. « L’entrée en compétition a été un peu difficile. Nous connaissons l’Algérie, c’est une sélection avec laquelle nous avons  joué plusieurs fois et battu aussi plusieurs fois. Mais il faut dire que physiquement et mentalement il nous fallait  gagner notre premier match.  Nous avons gagné, mais avec beaucoup de souffrance sur le terrain. Donc,  on espère qu’au fur et mesure on va s’acclimater encore mieux à la compétition pour aborder notre prochain match  contre l’Egypte qui sera un peu difficile. L’équipe est  soudée et on se fait confiance  », affirme Yvan Kody le volleyeur  Camerounais.

Après cette première victoire, les Camerounais affronteront ce dimanche,   la sélection égyptienne de volleyball. Une victoire permettra aux Lions du volleyball, de marquer un pas important vers la prochaine étape du tournoi dans le groupe A. Le Cameroun sera aux prises respectivement contre le Nigeria et le Cap-Vert dans leur prochain duel de la  phase de groupes. Contrairement  aux Lions, les Lionnes, championnes d’Afrique en titre ont perdu leur deuxième match de groupes congre leur principal  rival, le  Kenya. Les Camerounaises sont tombées sur un score de 3 sets à 1.  Dans le cadre de leur première sortie dans la poule B,  les coéquipières de Christelle Nana ont battu le Sénégal sur le score de 3 sets à 0 (25-15, 25-23, 25-13). Malgré l’échec contre le Kenya,  la  sélection camerounaise  détient encore toutes ses chances de qualification  pour les  demi-finales.

Au tournoi de football féminin, les Lionnes U-20 ont décroché leur deuxième victoire de la phase de groupes, en dominant l’Afrique du Sud sur un score étriqué d’un but à zéro. Les  footballeuses camerounaise U-20 totalise 7 points et occupe provisoirement la première place  du Groupe B en attendant la rencontre Nigeria vs Zambie. Les Lionnes sont qualifiées pour les demi-finales qui se  joueront le 26 août prochain.  

Rendu à la sixième journée de ces  Jeux qui s’achèvent  le 3 août 2019, le Cameroun occupe la 13e place au classement général avec 4 médailles, dont une en or, autant en argent et deux en bronze. Le classement est dominé par l’Egypte qui a engrangé 77 médailles avec 25 en or, 33 en argent et 19 en bronze. L'Afrique du Sud et le Maroc occupent  respectivement la deuxième et la troisième place  avec 23 et 13 médailles en or.

 

Marie MGUE

 

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Le président algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, a limogé mercredi 31 juillet, le ministre de la Justice Slimane Brahmi et l'a remplacé par Belkacem Zeghmati, actuel procureur d'Alger, selon un communiqué de la présidence cité par les médias publics.

 

Selon un communiqué de la présidence cité par les médias publics, hier mercredi, Abdelkader Bensalah, président de l’Algérie par intérim, a démis de ses fonctions, le ministre de la Justice, Slimane Brahmi. Aucun motif n'a été précisé dans ce communiqué, qui indique que le changement de portefeuille s’est fait « conformément à la Constitution […] après consultation du Premier ministre Noureddine Bedoui ».

 

L’article 104 de la Constitution indique que le gouvernement en fonction au moment de la démission du président de la République «ne peut être démis ou remanié jusqu'à l'entrée en fonction du nouveau» chef de l'Etat. Or, la présidentielle prévue le 4 juillet dernier pour élire le successeur de Abdelaziz Bouteflika n’a pu être organisée faute de candidats et la période d’intérim de 90 jours maximum, prévue par la Constitution, a expiré début juillet.

 

Belkacem Zeghmati, le nouveau ministre de la Justice est une personnalité que les Algériens connaissent bien. Il était depuis mai dernier procureur général de la Cour de justice d’Alger, poste qu’il avait déjà occupé entre 2007 et 2016. Il avait marqué les esprits en 2013, en émettant un mandat d'arrêt international pour corruption contre Chabib Khelil, l'ancien ministre de l'Énergie, un homme très puissant, proche d'Abdelaziz Bouteflika. Finalement, le mandat d'arrêt avait été annulé pour vice de forme en 2016, et le procureur démis de ses fonctions. Rapporte RFI.

 

Notons que, Depuis la démission du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la justice algérienne a ouvert une série d'enquêtes pour corruption, visant plusieurs anciens hauts responsables de la présidence et plusieurs hommes d'affaires accusés d'avoir profité de leurs liens privilégiés avec son entourage. A la tête du ministère de la Justice, Belkacem Zeghati sera un allié pour la poursuite de cette politique.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01