Dimanche dernier, une attaque kamikaze a été menée contre une caserne militaire algérienne près de la frontière avec le Mali et qui a fait tuer un soldat. L’Etat islamique vient de revendiquer cette attaque.
Des sources dignes de foi, le groupe militant a envoyé le kamikaze à bord d’un véhicule contenant d’explosifs. Une sentinelle a intercepté le kamikaze avant qu’il n’ait accès dans l’enceinte. L’explosion a tué les deux hommes, à en croire les informations contenues dans un communiqué du ministère algérien de la Défense.
Militant de 47 ans, le leader algérien du groupe est identifié comme un militant âgé de 47 ans appelé Abu Walid el-Sahrawi. Selon les indications du groupe dans un communiqué, « le frère martyr Omar al-Ansari (…) est entré dans la base et a fait exploser sa voiture contre eux ».
Le conflit en Libye et le chaos au Mali sont de plus en plus des facteurs favorisant le risque de la présence des groupes militants en Algérie comme dans d’autres des régions du Sahel. Pour le cas du Mali, le gouvernement s’engage à mener des discussions avec des groupes djihadistes dans l’espoir de mettre fin à une insurrection qui a rendu des pans importants du pays ingouvernables et a entraîné l’escalade de la violence ethnique dans le pays.
Pour ce qui de la Libye, en 2011, le chao dans certaines parties du pays depuis la révolution a été à l’origine de la création d’un espace pour l’Etat islamique. En 2016, ce dernier a lancé une attaque contre une ville tunisienne, mais maintenant, le sud de la Libye est un terrain sur lequel il est principalement actif.
Innocent D H