La veillée au stade Félix Houphouët Boigny a tenu en haleine toute la nuit durant les téléspectateurs et fans de Dj Arafat du monde entier. Parmi les prestations qui ont retenu l’attention du public et mis le feu au stade, les chinois gardent encore à l’esprit le passage du camerounais TENOR.
EBANFLANG comme il aime aussi à se faire appeler est un fan de Dj Arafat. Ils ont produit en featuring u tube en 2017. La chanson « chicoter les tympans » a permis aux deux artistes de partager leur sympathie et leur amour pour les rythmes urbains africains.
Au cours de la soirée, plusieurs artistes vont se succéder sur le plateau de circonstances. C’est alors que vient le tour de l’un des leaders de la musique urbaine en Afrique. TENOR commence son passage en saluant les chinois venus nombreux. D’ailleurs pour coller à l’affinité et signifier sa sympathie pour le club des fans d’Arafat, TENOR arbore un t-shirt avec le drapeau de la Chine. Il ouvre le show par un refrain qu’il fait reprendre en cœur aux fans : « Arafat n’est pas mort ».
Dans la foulée, il enchaine avec une série de ces phrasées dont seul a le secret le « Yorobor ». Il le reprend tellement bien qu’il a l’approbation de toute la « chine ». Par leurs applaudissements, ils adoubent EBANFLANG. Ce dernier se sent dans le bain et poursuit avec les pas de danse du Daïshikan. D’abord quelques pas de « zoropoto » pour ensuite esquisser d’autres gestes bien connus de tous les fans. Il le fait si bien que le temps de quelques secondes, on semble voir renaître le « Commandant Zabra ».
Après cette séquence bien enflammée où il fait lever tout le stade, TENOR poursuit avec le titre qu’il avait en 2017 réalisé en featuring avec Dj Arafat. Le titre « chicoter les tympans ». Comme pour recevoir son baptême d’intronisation, TENOR va se diriger vers les gradins du stade Houphouët Boigny, en direction des chinois. Il sera adoubé et béni de toute l’assistance. Serait-ce un passage de témoins ?
De toutes les façons, ils se ressemblent vraiment. TENOR et ARAFAT sont jeunes, passionnés de musiques, des styles pas très éloignés. Certes le camerounais semblent plus réservé que l’ivoirien mais peut-être s’agirait – il de la meilleure version de l’autre.
Stéphane NZESSEU