En battant la sélection italienne en finale, les volleyeuses américaines ont remporté la 16e édition du Championnat du monde des moins de 18 ans qui s’est déroulé du 05 au 14 septembre 2019 en Egypte.
La sélection américaine de volleyball féminin U-18 a remporté pour la première fois, le Championnat du monde de volleyball de la catégorie. C’était au terme de la 16e édition, qui s’est déroulée du 05 au 14 septembre 2019 au Caire en Egypte. Les Américaines se sont imposées de justesse en finale, face à la sélection italienne, tenante du titre, sur le score de 3 sets à deux (25-17, 19-25, 25-18), 22-25, 15-10) au bout d’un duel amplement disputé pendant deux heures de temps.
Vainqueur de la 15e édition en Argentine en 2017, les volleyeuses Italiennes se sont contentées de la médaille d’argent. La médaille de bronze a été décrochée par le Brésil. La Chine et la Japon occupent respectivement la 4e et 5e place au classement général.
Le pays hôte du tournoi, l’Egypte, est la première équipe africaine dans le classement final de cette compétition mondiale. Après avoir perdues leur dernier match contre la Turquie 3-0 (25-19, 25-22, 25-18), les Égyptiennes ont chuté à la dixième place du tournoi. C'est le deuxième meilleur classement de la sélection Égyptienne à une phase finale du Mondial après la neuvième position occupée en 2005 parmi 16 équipes en lice.
La sélection camerounaise qui faisait partie des trois représentants de l’Afrique à ce Championnat mondial, a terminé la compétition à l’avant-dernière place du classement, devant le Congo. Le Cameroun a réalisé une seule victoire lors du match de classement. A la phase de groupes, les Lionnes du volleyball U-18 se sont inclinées face à la Chine, le Brésil, l'Egypte et le Porto Rico dans la poule A.
Mondial volleyball féminin U-18
Classement final
A la veille du Sommet Action Climat de l’Onu, les principaux organismes climatologiques mondiaux ont publié un rapport qui démontre que l’écart entre les objectifs pour lutter contre le réchauffement de la planète et la réalité s’accroît de manière flagrante.
Intitulé « Unis dans la science », le dernier rapport des principaux organismes climatologiques mondiaux publié ce dimanche 22 septembre 2019 contient les détails sur l'état du climat et présente les tendances en matière d’émissions et de concentrations des principaux gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les auteurs de cette étude diffusée à la veille du Sommet Action Climat de l’Onu, met en exergue selon les Nations Unies, l'urgence d'une transformation socio-économique fondamentale dans des secteurs clés tels que l’utilisation des terres émergées et l'énergie afin d'éviter une augmentation dangereuse des températures mondiales, dont les impacts pourraient être irréversibles. Les outils qui permettent de faciliter à la fois l'atténuation et l'adaptation y sont également analysés.
Selon ce groupe de scientifique consultatif sur le climat du sommet Action Climat organisé par le Secrétaire général de l’Onu, les données et conclusions scientifiques qui figurent dans ce rapport sont les toutes dernières informations faisant autorité sur ces sujets. Il met en avant la nécessité urgente d'élaborer des mesures concrètes pour mettre un terme aux pires effets du changement climatique.
D'après ce rapport, la température moyenne mondiale de la période 2015–2019 devrait être la plus élevée jamais enregistrée toutes périodes équivalentes confondues. Ces scientifiques soulignent également que l'étendue de la banquise arctique en été a diminué à un taux d'environ 12 % par décennie entre 1979 et 2018 et la perte de masse des glaciers pour 2015–2019 est la plus élevée jamais enregistrée pour une période quinquennale. L’élévation du niveau de la mer et l’acidification de l’eau de mer se sont accélérées
Le Groupe scientifique consultatif sur le climat est co-présidé par le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Il est composé d’experts des sciences naturelles et sociales hautement reconnus et respectés, spécialistes de différents aspects du changement climatique, y compris l'atténuation et l'adaptation.
Établi et coordonné par l'OMM, ce rapport de synthèse vise à présenter de façon accessible des données scientifiques de pointe faisant autorité et pouvant conduire à des mesures concrètes. Les contributions à ce rapport ont été dévoilées ensemble lors d'une réunion scientifique de haut niveau, le 22 septembre à l’ONU et seront de nouveau présentées devant les dirigeants mondiaux qui participeront au Sommet Action Climat, le 23 septembre prochain.
Marie MGUE
Moh Sylvestre Tangongho, le Directeur général du Trésor et de la coopération financière et monétaire au Ministère des Finances, indique que cette somme de 200 millions de Fcfa étalée sur une période d’une année, correspond à 2,4 milliards de F.
Si on s’en tient aux chiffres officiels rendus publics, la mesure de paiement des salaires par virement personnalisé, est avantageuse pour le Trésor public. Moh Sylvestre Tangongho fait savoir que le Trésor public en un mois a recouvert de 200 millions de FCFA. Sur une période d’un an, on est à 2,4 milliards de F de gain.
Le Directeur général du Trésor et de la coopération financière et monétaire au Ministère des Finances indique que la somme suscitée pourra servir à autre chose. « Si on prend le cas du secteur de l'éducation par exemple, sachant que construire une salle de classe coûte huit millions de F, ça fait 300 salles de classe construites au bout d'une année. Donc ce n'est pas des économies négligeables. Par ailleurs nous avons enregistré jusqu'ici 50 réclamations et régularisations », déclare-t-il.
A titre de rappel, il faut dire que l’opération de paiement individualisé des salaires a été lancée par le Ministère des Finances (Minfi) au mois d’août 2019. Pour sa mise en application et sa réussite, le Minfi a signé une convention avec les établissements de crédit. Si pour le mois dernier, il y a eu des couacs au Ministère des Finances, on indique que le virement des salaires se fera aisément en fin septembre. Il est dit que les salariés recevront leur paie à temps.
Lire aussi : Le Minfi met sur pied un nouveau mode de paiement des fonctionnaires
Pour ce qui est des premiers bilans de l’opération de paiement des salaires par virement personnalisé, Moh Sylvestre Tangongho indique que sur les 412 401 virements traités par le Trésor, il a eu à rejeter 239 des comptes qui n'étaient pas exploitables.
« Après le payement des salaires et des pensions le 23 août dernier, nous avons eu 1524 virements retournés. Parce que le système de télé compensation en Afrique centrale appelé Systac et qui est utilisé désormais pour le virement individualisé donne la possibilité aux banques de traiter les opérations en l'espace de 48 heures.
Sur les 1524 virements retournés, nous avons eu autour de 1000 décédés et 524 qui correspondent aux comptes clôturés ou inexploitables. Avec le système de payement globalisé de l'époque, au cas où les banquiers n'arrivaient pas créditer le compte pour raison de décès ou de fermeture, ils mettaient ces opérations en suspend mais en terme de trésorerie l'argent restait auprès des banques », ajoute-t-il.
Liliane N.
Les résultats de l’enquête ouverte, devront conduire à la sanction des personnes reconnues coupables dans cet accident.
Le Ministre des Transports (Mintransports) Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena n’a pas seulement adressé ses condoléances aux familles des personnes décédées, dans l’accident de circulation survenu sur l’axe Douala–Yaoundé, précisément au lieu-dit Gwei II. Le Ministre a instruit l’ouverture d’une enquête. Il est question qu’au travers de ladite enquête, qu’on dégage les responsabilités, qu’on détermine les responsables de cet accident. Une fois que ceux-ci seront connus, le Mintransports rassure sur le fait qu’ils seront sanctionnés «sévèrement». Les sanctions seront prises sur la base de la réglementation en vigueur.
A titre de rappel, c’est dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 septembre 2019, que l’accident suscité a eu lieu. Le bilan annoncé provisoire, a fait état de «09 morts et seize blessés ». Les blessés ont été pris en charge dans les hôpitaux de district et catholique de Pouma. Le Ministre Ernest Ngalle Bibehe Massena a invité les familles des victimes, à se rendre à la morgue annexe de l’hôpital régional d’Edea pour rentrer en possession des corps. L’accident a été causé par la collision d’un camion semi-remorque immatriculé LT TR329 AE et un bus VIP de l’agence de voyage Garanti Express immatriculé CE076IG qui venait d’Edea.
Il convient de souligner que depuis son arrivée à la tête du Ministère en charge des Transports, Ernest Ngalle Bibehe Massena s’est montré assez actif dans la lutte contre les accidents de la route, et le transport clandestin. Pour ce qui est de la lutte contre les accidents de circulation, le Mintransport s’est souvent trouvé dans l’obligation de suspendre des agences de voyage. Au mois de février dernier, plus de 100 autos écoles ont été fermées suspendues. Et en mars 2019, des bus de 85 opérateurs de transport sanctionnés avaient été immobilisés.
Liliane N.
René Emmanuel Sadi était face à la presse ce dimanche pour répondre aux médias internationaux qui veulent faire passer les éléments de la Grande Muette pour des « scélérats »
Un reniement qui trouve sa source dans un article publié le 19 Septembre dernier, par le site « Médiapart » et titré : « Au Cameroun, les basses œuvres d’une unité spéciale équipée par la France ».
L’auteur de ce papier a affirmé avec autorité que : « Le Bataillon d’Intervention Rapide, une unité d’élite de 5 000 soldats, est soupçonné de pires exactions dans des chambres de tortures secrètes… ».
De façon péremptoire, il indique selon le ministre René Emmanuel Sadi que : « Du matériel militaire français est utilisé contre les populations du Cameroun » mais aussi que « le BIR est régulièrement accusé de violer les droits de l’Homme et de réprimer, sous couvert de la lutte anti-terroriste, les populations locales…».
Le porte parole du gouvernement dans son communication, continue à relater les exactions qui sont attribuées aux Forces de Défense et de Sécurité : Ces sycophantes ajoutent que « des véhicules militaires de type Bastion, de fabrication française, sont utilisés par le Bataillon d’Intervention Rapide, qui occupe l’un des plus grands centres de torture clandestin», et que « dans le Sud du pays, où l’armée camerounaise réprime dans le sang la minorité anglophone, le BIR utilise également ces blindés fabriqués en France …».
Ils affirment enfin, non seulement que « des armes françaises servent au régime du Président Paul Biya, à affamer, assujettir un peuple ou à réprimer violemment les civils, en toute violation des droits et traités internationaux, mais aussi, que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le BIR procède à des interventions de contre insurrection, visant à couper les populations civiles des insurgés, des méthodes qui leur ont été enseignées par des formateurs français, américains, et israéliens, selon les principes élaborés par la France, à l’époque des guerres d’Indochine et d’Algérie, et perfectionnés par les Américains en Irak ».
Des affabulations qui ne laissent planer aucun doute, sur les intentions de ces détracteurs à ce moment crucial pour le Cameroun
« Il n’y a point de doute qu’il y a là encore, comme on a eu à le constater, en d’autres circonstances, une claire intention de manipuler l’opinion nationale et internationale, d’attiser les rancœurs et les tensions, dans un pays résolument engagé et mobilisé pour le rétablissement de la paix et de la sécurité, là où elles sont aujourd’hui menacées, de diaboliser et de stigmatiser une armée forte et crédible, dont le principal crédo repose, nous le savons, sur des principes sacrés, notamment, le respect des institutions républicaines, et la défense populaire, et peut-être aussi, de mettre en question le bien-fondé de sa participation au Grand Dialogue National… ».
Avant de conclure son propos et condamné « ces allégations calomnieuses relatives aux exactions et autres graves atteintes aux droits de l’Homme dirigées sur des cibles civiles », René Emmanuel Sadi est revenu sur le travail abattu par les éléments du Bataillon d’intervention Rapide, notamment dans les domaines de la Santé, de l’Education, des Travaux Routiers… sans parler de ce qui est leur mission première, protéger, au détriment de leur vie celle de leurs concitoyens.
C’est cette armée qui sait pouvoir compter sur le soutien du gouvernement et de tous les camerounais qui reconnaissent que le Cameroun, leur pays est leur plus grande richesse et qu’il est important de le protéger au-delà de toutes autres considérations.
Nicole Ricci Minyem
L’Ambassadeur itinérant pense qu’on aurait pu faire confiance à un entraîneur local.
Roger Milla l’ancien Lion indomptable s’est exprimé sur le choix porté sur le portugais Toni Conceiçao, pour entraîner la sélection masculine de football. La gloire du football camerounais aurait voulu que cette fois-ci, le nouvel entraîneur sorte de notre terroir. Il l’avait déjà fait savoir quelques jours avant que le nom de Toni Conceiçao soit dévoilé. L’Ambassadeur itinérant indiquait que le Cameroun doit apprendre à faire confiance aux locaux, comme le font d’autres pays du continent.
« Il y a des pays en Afrique qui ont eu des entraîneurs locaux, notamment le Sénégal avec Aliou Cissé ou l’Algérie avec Djamel Belmadi. Pourquoi pense-t-on qu’au Cameroun que les locaux ne peuvent pas le faire également ? Jean Paul Akono n’a-t-il pas gagné une médaille d’or aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 ? Il faut qu’on leur fasse confiance enfin », déclarait-il.
Interrogé par notre confrère Africa Foot United sur la candidature de Patrick Mboma, Roger Milla s’était montré favorable. « Je pense que Pat a déjà eu le courage de mettre sa candidature. Je ne pense pas que ce soit la première fois qu’il veuille travailler pour son pays. A une époque, on voulait le nommer manager général de l’équipe nationale, et ça avait fait un tollé au point où il n’y a pas eu de suite. S’il a déposé sa candidature, je serais à 100% derrière lui, puisque pour le moment, c’est le seul Camerounais qui a déposé sa candidature. S’il y a d’autres candidatures camerounaises, je les soutiendrais également. Mais comme ce n’est pas moi qui décide, il revient aux décideurs de gérer ce dossier », avait-il déclaré.
A titre de rappel, c’est le vendredi 20 septembre 2019, que par un communiqué, le ministère des Sports et de l’Education physique a annoncé que le nouvel entraîneur des Lions indomptables est le portugais Toni Conceiçao. Il faut souligner que celui-ci remplace à ce poste Clarence Seedorf limogé par la Fédération camerounaise de football, juste après la sortie des Lions de la Coupe d’Afrique des Nations, qui s’est jouée en Egypte au mois de juin dernier.
Liliane N.
Elles sont contenues dans un document et reparties en trente (30) points
- S’accorder sur un retour global effectif à la paix, pour mettre fin à l’agonie de la vie, du travail et de l’économie, afin de se remettre sur la voie vertueuse du développement durable.
- Identifier et libérer les leaders des pôles de devoirs, droits et intérêts à même de bâtir la paix pour tous.
- Libérer le grand camarade Zambo Amougou Jean Marie, Président Confédéral de la Cstc, détenu à la Prison Centrale de Yaoundé pour sa participation et contribution au Dialogue National.
- Libérez Ngalim Félix et Mancho Bibixy, Leaders de Anglophone Saxon Youth Council of Cameroon, détenus à la Prison Centrale de Yaoundé pour leur participation et contribution au Dialogue National.
- Recenser tous les déplacés internes ou non, victimes de la crise avec leurs enfants, pour leur localisation, la protection, l’assistance de l’Etat et la création des pôles d’installation avec une domanialisation foncière des cessions des parcelles.
- Développer un réseau d’accueil des enfants et des personnes sinistrées par des familles ou des 374 Collectivités territoriales décentralisées (CTD).
- Adopter une loi des finances appropriée pour les Zones déclarées sinistrées économiquement et les activités socio économiques en difficultés.
- Mettre sur pied un plan de reconstruction et d’expansion économie en ressuscitant les 30.000 emplois de la CDC, de la SONARA, des Communes, de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage, du bois et forêts, des BTP, des Banques et établissements financiers, de la Sécurité, des Télécommunications, etc…
- Respecter les droits universels de l’homme du 10 décembre 1948.
- Respecter le Traité Ohada, les Normes Internationales du Travail et les droits fondamentaux des travailleurs de l’Organisation Internationale du Travail(OIT), ratifiés par le Cameroun et en vigueur.
- Respecter la Hiérarchie des Créances salariales et de cotisations sociales de l’Ohada.
- -Relèvement du SMIG de 36.270 francs CFA le mois, à 150.000 francs CFA par mois.
- Relèvement des salaires et indemnités de logement et de transport des travailleurs principalement dans les zones fragiles.
- Modifier la Loi N°92/007 du 14/07/1992 portant code du travail, les lois de la sécurité sociale, les lois de la protection sociale et de l’assurance maladie avec Zonage Sécuritaire et Sociale approprié.
- Relever les salaires, indemnités et accessoires de salaire des travailleurs et des indépendants.
- Revoir la loi sur le statut des fonctionnaires nationaux et locaux conformément à la constitution du 18 janvier 1996.
- Problème des assurances des véhicules et des chauffeurs en zones difficiles de surchauffes ou zones fragiles.
- Inclusion du secteur informel urbain et rural au secteur structuré.
- Institution de l’Assurance maladie universelle suivant la convention 102 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et la recommandation 202 de l’OIT sur les Socles nationaux de protection sociale.
- Prestations familiales pour les travailleurs, femmes, enfants et leurs familles (10.000 francs CFA par enfant par mois).
- Assurance risques professionnels (RF), pour tous les travailleurs, personnels de transports et rattachés au véhicule ou à la société comme employés ou représentants.
- Relever les montants de la pension vieillesse invalidé décès (Pvid), pour tous les travailleurs et l’indexer aux revenus réels comme l’Impôt sur les revenus des personnes physiques (IRPP) et le pouvoir de vie.
- Réinstaurer la déclaration des revenus des personnes physiques et leur famille pour le paiement de l’impôt sur le foncier et les revenus des personnes physiques en ville et en campagne pour tous.
- Donner plus de considération aux syndicalistes et aux Organisations Syndicales (convention 135 de l’OIT, Droits fondamentaux des travailleurs, etc.…) et reconnaître leur rôle.
- Inclusion des travailleurs, des centrales syndicales et de leurs représentants.
- Instaurer une justice sociale et une Justice équitable pour l’instauration d’une paix globale et d’un développement durable.
- Protection des terres des populations et communautés autochtones et du patrimoine.
- Appliquer les dispositions pertinentes de la décentralisation avec une politique conséquente d’affectation des ressources aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD), pour faire d’elle des moteurs véritables de développement durable (MDD).
- Mettre sur pied une politique pour primer le bilinguisme et promouvoir la parfaite maîtrise de l’Anglais et du Français par les citoyens.
- Assurer le passage du relai entre les générations pour un pont de prospérité pour tous…
N.R.M
Arrivé au Cameroun pour signer son contrat, Antonio Conceiçao, le nouveau sélectionneur des Lions Indomptables a fait un saut au stade omnisports de Yaoundé en compagnie de ses adjoints (François Omam Biyick, Jacques Songo'o).
Au sortir de cette brève visite, le technicien portugais a lâché quelques mots à la presse. « Je dis merci au président au président Paul Biya de m'avoir permis de venir au Cameroun. Je suis là pour travailler ».
Nommé vendredi soir entraîneur national de football du Cameroun, le Portugais Antonio Conceiçao Silva Oliveira, dit «Toni Conceiçao», va connaître sa première expérience internationale avec les «Lions indomptables».
Ancien milieu de terrain aujourd’hui âgé de 57 ans, après avoir été éphémère directeur sportif du PAOK Salonique (Grèce) de 2009 à 2010, il n’a jusqu’ici entraîné que des clubs : Standard de Liège (Belgique, 2010-2011), d’Olhanense (Portugal, 2011-2013), Academica de Coimbra (Portugal, 2013-2014), SC Braga (Portugal, 2014-2015), Vitória Guimarães (2015-2016), FC Nantes (2016-2017) et FC Porto (Portugal, depuis 2017).
Secondé par les locaux François Omam Biyick et Jacques Songo’o, le nouveau titulaire du banc de touche, qui remplace le Néerlandais Clarence Seedorf, limogé après la sortie des «Lions indomptables», tenants du titre en 8èmes de finale de la récente Coupe d’Afrique des nations (CAN) égyptienne, hérite d’une sélection en proie au doute.
En effet, après la génération dorée des Patrick Mboma, Rigobert Song Bahanag ou encore Samuel Eto’o Fils, l’équipe senior de football du Cameroun, régulièrement présentée comme «en reconstruction», connaît une instabilité chronique sur les plans aussi bien des effectifs que des performances.
Appelé à constituer un groupe conquérant pour la CAN 2021, qu’accueille le Cameroun, Antonio Conceiçao Silva Oliveira a également pour tâche de qualifier la sélection, qui stagne à la 53ème place du dernier classement de la Fédération internationale de football association (Fifa), à la Coupe du monde de l’année suivante au Qatar.
Son baptême du feu sera le match amical que livrent, 12 octobre prochain à Rades, les quintuples champions continentaux contre les «Aigles de Carthage» de Tunisie. L’information a été officialisée par la Fédération tunisienne de football (FTF). Mais on attend la confirmation officielle de la fédération camerounaise de football.
En effet, la Fédération Tunisienne de Football a annoncé jeudi soir, que les « Aigles de Carthage » affronteront le Cameroun en amical le samedi 12 octobre prochain. La rencontre aura lieu au stade de Rades à partir de 18h00.
Otric N.
Le défenseur de 30 ans a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale. C’est sur le réseau social Instagram qu’il a annoncé sa décision.
« Après avoir longuement réfléchi et peser le pour et le contre, j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière internationale! J’ai eu la chance d’y côtoyer de très bon joueurs et une légende », a-t-il déclaré.
Ce n’est pas la première fois que Jean-Armel Kana-Biyick annonce la fin de son aventure en équipe nationale du Cameroun. En 2014 déjà, alors qu’il n’avait pas été sélectionné par Volke Finke pour la Coupe du monde au Brésil, le défenseur central avait claqué la porte de la sélection nationale, dénonçant par la même occasion les magouilles qui y avaient cours.
« Je me rends compte qu’il y a plein de magouilles en équipe du Cameroun, et ça ne changera jamais. Je préfère mettre un terme à ma carrière internationale, et me concentrer pleinement sur celle en club, afin de redevenir le défenseur que j’étais. »
« Ça peut surprendre (qu’il arrête à 24 ans), mais la sélection du Cameroun est remplie de mauvaises choses. Je ne me reconnais pas dans cette sélection. J’y suis entré parce que j’avais l’amour du pays de mes parents, de mes ancêtres. Mais il s’avère que ce n’est pas du tout comme je pouvais l’imaginer », ajoutait-il.
Quatre ans plus tard, l’ancien international Espoirs français, né à Metz, avait finalement fait machine-arrière et réintégré la sélection en mars 2018 suite à l’intervention de Samuel Eto’o, ce qui lui a permis de prendre part à la CAN 2019, sa première et unique compétition avec les Lions Indomptables.
Mais cette fois, il semblerait qu’il ait définitivement tourné la page de l’équipe nationale du Cameroun. Il s’agit d’une décision pour le moins inattendue car elle intervient au lendemain de la nomination de son oncle, François Omam-Biyik, au poste de sélectionneur adjoint ! « Je laisse la place aux plus jeunes et je vais me consacrer à mon club et à ma famille. Mais j’ai été très fier de porter ce maillot prestigieux et chargé d’histoire », s’est justifié le principal intéressé.
Jean-Armel Kana-Biyick, fils d’André Kana-Biyick, ancien défenseur de l’équipe nationale du Cameroun ayant participé à l’épopée du mondial 1990, est né à Metz en France, le 3 juillet 1989. Après avoir fait ses débuts avec les espoirs français, il choisira finalement l’équipe nationale du Cameroun. Il dispute son premier match avec le Cameroun le 14 octobre 2012. C’était face au Cap-vert. Il s’en va sur un bilan modeste de 7 sélections.
Otric N.
Le ministère russe des Affaires étrangères annonce dans un communiqué la libération des russes kidnappés au large du Cameroun en août dernier. « Trois marins de nationalité russe, libérés de la captivité où ils se trouvaient depuis mi-août, sont arrivés en Allemagne », où se trouve le siège de leur employeur.
Le communiqué précise que l’état de santé des trois marins est satisfaisant et qu’ils devraient rentrer lundi en Russie. Il ne fait pas mention des autres marins kidnappés dans la même attaque, observe Jeune Afrique qui relaie cette information ce dimanche.
Le 15 août, 17 marins au total avaient été enlevés dans l’attaque de deux navires commerciaux au large de Douala (Cameroun), dans le golfe de Guinée. Selon un responsable des autorités maritimes camerounaises, il s’agissait de neuf Chinois et huit Ukrainiens.
Selon l’agence russe Marlow Navigation Russia, parmi les otages se trouvaient trois Russes, le capitaine de Vladivostok, son second de Saint-Pétersbourg et le mécanicien en chef de Mourmansk. La diplomatie russe avait ensuite annoncé que trois des marins kidnappés étaient russes.
Le cargo n’a pas été détourné. Selon le site MarineTraffic, qui permet de suivre le trafic maritime dans le monde, le navire se trouvait le soir du 20 août dans le port de Douala, selon l’Agence de presse russe Sputnik.
Les eaux du golfe de Guinée sont les plus dangereuses du monde, selon le Bureau maritime international (BMI) qui assure que 73% des enlèvements et 92% des prises d’otages en mer recensés ont lieu dans cette zone. La plupart du temps, ce sont des pirates nigérians qui attaquent les navires et enlèvent des marins dans le but d’obtenir des rançons.
Sept attaques de pirateries ont été recensées depuis le début de l’année au large du Cameroun, dont cinq de réussis pour les pirates. Les cas les plus spectaculaires se sont déroulés le 15 août. Des opérations criminelles bien planifiées, selon Sylvie Boyde, l’aumônier pour la Mission allemande aux marins, au Port de Douala :
« Ce qui est choquant, c’est que c’était deux navires en même temps qui étaient côte à côte à l’ancre. Ils ont enlevé huit marins sur un navire et sur l’autre navire neuf marins. Ils ont même ouvert le feu ».
Ces crimes en mer s’étendent dans tout le Golfe de Guinée, la zone maritime la plus dangereuse au monde. 201 actes de pirateries ont été recensés en 2018 dans le monde, contre 180 en 2017, et 78 attaques au premier semestre 2019, dont une grande majorité dans le golfe de Guinée, selon le Bureau maritime international.
Otric N.
La dépouille du défunt Général de division Tataw Tabe James, décédé le 24 juillet 2019 en France, est arrivée à l'aéroport de Bamenda vendredi. Des hauts fonctionnaires du gouvernement étaient sur place pour lui dire un dernier adieu.
Le cercueil portant les restes du défunt chef suprême d'Ossing, dans le département de la Manyu, a été transporté de la base aérienne Yaoundé 101 à l'aéroport Mankon, près de Bafut. Atanga Nji Paul, ministre de l'Administration territoriale et secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, accompagné de Adolphe Lele LAfrique, gouverneur du Nord-Ouest, et Songa Pierre René, préfet du département de la Mezam, ont assisté au bref défilé d'honneur à l'aéroport de Bamenda.
Atanga Nji, qui s'est décrit comme un membre indirect de la famille, a rendu des hommages élogieux au soldat tombé au champ d'honneur et aux qualités exceptionnelles. Le ministre a réconforté les membres de la famille endeuillée avant que la dépouille mortelle ne parte pour Ossing.
« C'est une cérémonie très émouvante. Je suis heureux que le Chef de l'Etat, Son Excellence le Président Paul Biya, Commandant en chef des Forces armées, ait rendu au Général Tataw Tabe James tous les honneurs qu'il mérite. Je parle d'abord en tant que membre de la famille parce que mon père, qui était déjà un homme d'affaires établi ici dans les années 1960, était le seul propriétaire d'hôtel et le seul transporteur.
Mon père est celui qui s'est rendu au Nigeria pour convaincre le général Tataw et d'autres Camerounais après l'indépendance qu'ils devaient venir servir leur pays. Et le général Tataw a répondu positivement. Et quand le Général Tataw est arrivé au Cameroun, il a séjourné dans notre hôtel, le Bamenda Airline Hotel qui était le premier de l'Ouest du Cameroun. Il est resté avec nous pendant environ trois mois avant de prendre son premier poste de responsabilité.
De plus, le général Tataw a été président de la Fédération de tennis sur gazon pendant plus de 25 ans. Et je suis également membre de la Fédération de tennis parce que je suis un bon joueur de tennis sur gazon. Je suis le champion vétéran.
Le général Tataw était un soldat engagé. Tout au long de sa carrière, il a fait preuve d'un sens aigu des responsabilités et d'une loyauté totale envers le Président Paul Biya et les institutions publiques. En tant que membre indirect de la famille, je suis très heureux d'avoir été présent pour rendre mon dernier hommage ».
Né le 5 septembre 1933 au village d'Ossing, dans l’arrondissement d’Eyumojock, département de la Manyu dans la région du Sud-Ouest, le général Tataw James a été promu depuis septembre 2001 au grade de général de division de l'armée camerounaise. Il était un chef traditionnel du village Ossing depuis 2006.
Le général Tataw Tabe James a été inhumé le samedi 21 septembre 2019 dans son village natal d'Ossing.
Otric N.
« Monsieur le Bâtonnier et Cher Confrère,
Vous avez adressé le 09 Septembre 2019 une lettre ouverte au Ministre d’Etat Laurent Esso dans laquelle vous mentionnez mon nom comme étant « pompier de service »envoyé par le Ministre pour « colmater les brèches » à la suite de la Résolution du Conseil de l’Ordre du 31 Août 2019 décidant de la suspension de la Robe.
C’est avec une profonde déception mêlée d’indignation que j’ai lu cette lettre qui, au-delà du tissu d’injures et d’outrage, procède d’une dangereuse méprise de votre part, quoiqu’elle s’inscrive en droite ligne de l’arrogance, de l’impertinence et de la jactance qui semble être votre principal trait de caractère.
Quels enseignements voulez – vous dispenser à nos jeunes confrères et à toute la jeunesse du Cameroun par cette « héroïque » sortie dans les réseaux sociaux contre le Ministre de la Justice, qui a le pouvoir de vous reconduire au pays de si je savais que vous ne connaissez que trop bien ?
Mais sans doute est – ce précisément ce que vous recherchez, au bout du rouleau, pour tenter d’exister par effraction dans la mémoire collective ? Un bon et retentissant procès « historique » pour sortir par la porte à laquelle vous êtes entré, celles des faits divers.
Sachez cher confrère, que le Garde des Sceaux, au moment de la Résolution portant suspension de la Robe des Avocats, se trouvait en congé et en déplacement au Brésil. Il n’est pas comme vous dites, celui qui a mis le feu avant d’envoyer au charbon le pompier de service, moi en l’occurrence.
Il se trouve que c’est moi qui assure l’intérim en ce moment et à ce titre, c’est à moi qu’incombe la responsabilité d’apporter une solution idoine aux revendications des Avocats que je connais par ailleurs très bien.
Malheureusement vous avez transformé un problème juridique en un pugilat pour le leadership contre celui qui, malgré lui, hante votre conscience tourmentée et qui serait, à son insu, votre principal rival dans une guerre de leadership tribal à Douala.
De quoi s’agit –il ?
Deux thèses juridiques constituent la trame de votre lettre abjecte : celle soutenue par le Garde des Sceaux qui considère qu’un Avocat qui perçoit de l’argent de son client et ne le représente pas en justice, commet un abus de confiance aggravé susceptible de le conduire devant la juridiction pénale voire en prison. Et la vôtre, qui estime qu’il s’agit d’une relation contractuelle et que si l’Avocat après avoir perçu de l’argent de son client disparait dans la nature, cela serait constitutif d’une inexécution du contrat justiciable devant la juridiction civile, si la preuve de la faute est rapportée.
La réponse à ces deux thèses, comme vous êtes sensés le savoir, appartient au juge qui est indépendant comme relevant du pouvoir judiciaire. Cependant, il est utile de vous rappeler, cher confrère, que le Ministre de la Justice est le maître de l’action publique qu’il peut mettre en mouvement ou interrompre, s’il le juge utile. Il appartient au juge d’apprécier, au moment du jugement, laquelle des deux thèses triomphera.
Et c’est précisément là où vous me mettez dans le plus grand embarras, car assurant l’intérim du Minjustice Garde des Sceaux, je pourrais, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la loi, déclencher l’action publique à votre encontre pour vos propos injurieux, diffamatoires et outrageants contre le Minjustice Laurent Esso.
Mais étant moi – même avocat, si je le fais n vos laudateurs vont pousser des cris d’orfraie alors qu’ils reconnaissent tous le caractère diffamatoire, injurieux et outrageant de votre pamphlet. En tout cas, prenez conscience que vous avez commis des délits qu’il convient de châtier, car « fouler aux pieds la règle de droit et assurer l’impunité à certains citoyens, aboutiraient à préparer « le lit de l’anarchie », pour citer le Président de la République.
Dans son discours du 10 Septembre appelant au Grand Dialogue National, le Chef de l’Etat a observé que « les réseaux sociaux ont malheureusement favorisé l’apparition de leaders autoproclamés, d’extrémistes de tout bord essayant d’asseoir leur notoriété par le biais d’injures, de menaces, d’appels à la haine, à la violence et au meurtre ». Ces propos, me semble – t- il, vous vont comme un gang puisque vous avez acquis votre renommé en étant le héros des faits divers (rixes dans les institutions républicaines et tutti quanti). S’il fallait passer au vote, ces faits divers précisément vous disqualifient dans votre quête du leadership local face à un ancien Procureur Général, Chancelier de l’Université, SG/PRC, Mindef, deux fois Minjustice Gds. Ministre d’Etat et cætera.
Mon cher confrère aîné, l’amitié se nourrit de vérité et vous savez toute la considération et l’admiration que j’ai toujours eue pour vous comme mentor dans mes jeunes années au Barreau. J’avais copié chez vous cette propension à l’injure, ce populisme de bas étage, cette arrogance maladive, cette jactance populiste qui caractérisent les avocats de vos écuries et, que je m’évertue aujourd’hui de m’en débarrasser afin de conduire les affaires de la cité en toute lucidité et clairvoyance.
Je mesure aujourd’hui l’étendu du gouffre dans lequel vous avez poussé plusieurs générations d’Avocats, comme par des injures et qui sont très habiles dans l’opposition radicale au pouvoir. Vous avez toujours enseigné à plusieurs générations d’Avocats que « le barreau, est un contre pouvoir », transformant le Barreau, ce corps noble, en un laboratoire qui fabrique les « opposants » qui dénigrent leur propre pays et une pépinière qui apprend aux jeunes avocats comment devenir des héros (zéros) en sautant du haut de la falaise.
Il est archi faux d’enseigner aux jeunes que le Barreau est un contre – pouvoir cher confrère. Partout dans le monde, et j’en ai fait le tour, le Barreau, en tant qu’institution est un démembrement du pouvoir central et agit comme le bras séculier de l’Etat dont il est le conseil, auprès du Minjustice qui en assure la tutelle (je prends le Barreau de Paris à témoin). Cela n’est nullement en contradiction avec le penchant d’un Avocat pénaliste à prendre pour option la défense des droits humains. Défendre les droits humains ne signifie nullement traiter son pays comme un ennemi. Nous n’en avons qu’un et c’est le nôtre à tous !
Pour vous dire le fond de ma pensée et susciter une réflexion générale chez ceux qui ont conservé leur lucidité au milieu de cet océan de la contestation tous azimuts, notre Barreau a, malheureusement, été conçu, dans le pêché originel et apparaît comme le fils naturel issu du commerce adultérin entre le pouvoir et la rébellion.
En effet, le premier Bâtonnier de l’Ordre des Avocats, que vous admirez beaucoup et qui a déteint sur vous avant que vous-même ne déteigniez sur moi, sur nous tous à votre tour, s’appelle GORGI DINKA. On dit de lui qu’il est le premier, en 1966, à avoir inscrit dans le discours public le mot «Ambasonie» (avec S) sous le régime du président Ahidjo. Vous nous avez appris qu’il a été contraint à l’exil pour avoir la vie sauve, mais j’ai appris qu’il était le cerveau embryonnaire et éjaculatoire de la sécession à laquelle fait face notre pays aujourd’hui.
Notre tout premier Bâtonnier est donc, non seulement un opposant au régime politique du Cameroun, mais le père fondateur et géniteur de la sécession qui tue nos populations dans le NOSO aujourd’hui, et dont les Ambaboys, sous vos applaudissements nourris, enterrent vivantes de vieilles femmes coupables d’avoir laissé partir leurs enfants à l’école ! On dit qu’il vit aujourd’hui en exil à Londres, mais il est encore, jusqu’à ce jour, en activité souterraine pour créer l’Etat d’Ambazonie de ses rêves (avec l’appui de certains membres de notre cher Barreau inféodés parmi nous). Tel est, Monsieur YONDO Black, votre modèle et celui que vous nous avez vendu, à nous les jeunes Avocats.
Ensuite, il y a vous-même Monsieur le Bâtonnier, vous avez pris sa suite et avez continué à enseigner aux jeunes avocats qu’ils sont le Contre-pouvoir. Non Monsieur ! Ils sont des auxiliaires de justice de par la loi et à ce titre, contribuent à cette noble mission qu’est l’administration du service public de la justice. C’est en ayant le privilège de voir les deux faces de la même médaille que j’ai réalisé tout l’étendue des dégâts que vous avez causé à des générations d’avocats que vous avez égarés cher confrère : Le Barreau n’est ni le contre-pouvoir, ni un parti d’opposition, ni même une ONG des droits de l’homme.
C’est une organisation professionnelle qui défend les intérêts de ses membres.
Maître YONDO Black, vous et les Bâtonniers successifs, à l’exception notable de quelques-uns, qu’ils en soient honorés, vous avez transformé le Barreau du Cameroun en un parti politique d’opposition contre le pouvoir central ! Regardez-vous dans un miroir et admirez l’œuvre satanique que vous avez faite du Barreau depuis sa création, le transformant en un monstre qui vient de conduire notre peuple dans le malheur, dans le sang, dans le feu et dans la guerre de sécession au NOSO. Et qui est encore à l’œuvre sous votre conduite souterraine, au crépuscule de votre carrière, pour nous entraîner à l’Armageddon !
Combien de morts vous faudra-t-il encore pour que les Avocats s’arrêtent ? Regardez, et pleurez cher Maître, pour ce que vous avez fait de cette brillante jeune fille au talent brut et immature qui vivait sa vie bien tranquille loin du Barreau, et qu’en moins de six mois, vous avez transformé en « héroïne » récidiviste et compulsive. Regardez tous les autres jeunes de ce pays qui suivent sa trace sur la pente escarpée de l’illusionnisme paranoïaque et taisez-vous!
En dehors du Bâtonnier Luke SENDZE et de quelques-uns, plusieurs Bâtonniers successifs (pas tous fort heureusement) se sont inscrits dans votre registre du chaos général au prétexte cache-sexe des Droits de l’Homme alors qu’il ne s’agit pour vous que de pouvoir et de leadership tribal ou national (il se chuchote que vous rêviez d’être GDS après Doualla Moutome à la place de Mbella Mbappé, ce qui est votre droit, mais nous ne sommes pas dupes des ressorts qui tendent les actions masquées de chacun d’entre vous qui utilisez le Barreau et la naïveté de certains jeunes avocats dont j’en étais).
Un sage contemporain m’a dit un jour qu’après 50 ans révolus, si la sagesse ne vous rend pas visite, c’est que vous êtes demeuré dans l’enfance, et ce, malgré votre âge et vos cheveux blancs qui devraient en principe vous en créditer.
Est-ce qu’il n’est pas temps que le Barreau, pour son cinquantenaire, change de cap pour devenir le pilier bâtisseur de la cité ? N’est-il pas temps pour le Barreau de quitter l’enfer de la confrontation permanente, dans laquelle nous ont enfermés certains de nos indignes pères fondateurs, pour retrouver le chemin de la Construction Nationale, en jouant le rôle constitutionnel qui est le nôtre, comme membre du pouvoir judiciaire dont nous sommes un démembrement ? Quels sont les fruits que nous avons engrangés de la confrontation stérile depuis la création de notre Barreau en 1972 ? Croyons-nous sérieusement que le pouvoir peut nous accorder tout ce que nous lui demandons en fourbissant nos couteaux dans son dos ?
Par contre, si l’institution qu’est le Barreau jouait amplement son rôle de démembrement du pouvoir judiciaire, exerçant ses attributions de service public de la Justice, notre Barreau ne sera-t-il pas plus fort et notre justice plus crédible pour le plus grand bénéfice de nos populations ? A titre d’illustration de mon propos, pour l’organisation de la rentrée solennelle des Avocats, à la requête du Bâtonnier Tchakounté Patié Charles et par mon intermédiation, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya, un homme de dialogue et de paix, a instruit le 07 juin 2019 au Ministre des Finances de procéder d’urgence au déblocage de la somme de 100 millions de francs pour aider le Barreau. N’est-ce pas la preuve qu’une franche collaboration du Barreau avec le Pouvoir central sera plus bénéfique que le bras de fer inutile que le Barreau lui livre depuis sa création ?
Le 27 Août 2019 le Ministre D’Etat Laurent Esso a reçu le Bâtonnier, dans le cadre des consultations multiples qu’il entretient avec le Barreau, pour lui demander de lui soumettre sous huitaine les propositions du Barreau pour l’amélioration de la justice, que s’est il passé pour que le Conseil de l’Ordre, réuni sur convocation du même Bâtonnier, prenne la résolution de suspendre la Robe pour cinq jours?
Il en avait également été ainsi auparavant lorsque le Garde des Sceaux avait présidé le 22 novembre 2016 une concertation avec les avocats et évoqués avec eux tous les problèmes liés au fonctionnement de la justice ainsi qu’à la traduction des Actes OHADA en anglais, lesquels dois-je souligner avaient déjà été traduit dans cette langue au moment des faits et publiés au Journal Officiel des Editions Spéciales de septembre et novembre 1999 ! Il n’empêche que malgré tout, ils s’étaient mis en grève et conduit le Nord-ouest et le Sud-ouest dans la guerre de sécession qui perdure jusqu’à ce jour. On peut se demander ce que veulent réellement les avocats puisque le dialogue permanent et la volonté de construire ensemble leur est tout le temps proposé par le gouvernement.
Les Avocats doivent reprendre leur Barreau en main et renvoyer au Musée ceux, réfractaires au progrès, qui l’ont conduit depuis 47 ans dans une guerre permanente contre-productive. Il y va de notre intérêt à tous de couper le cordon ombilical d’avec les géniteurs insensés d’un Barreau inutilement contre-pouvoir.
Yaoundé le 13 Septembre 2019
Maître Momo Jean de Dieu
Avocat au Barreau du Cameroun… ».
L’information fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques heures. Celui qui, il n’y a pas très longtemps encore était considéré comme un terroriste très engagé à faire partir le Président de la République, demande en outre pardon au peuple camerounais
On le dit très mal en point, couché dans un lit d’hôpital, mourant après avoir été victime d’un empoisonnement par des proches.
La déclaration qui lui est attribuée
« Je m'excuse d'avoir organisé les casses contre les Ambassades de mon pays. Puisque nous voulons la paix et la réconciliation, ça ne sert à rien de continuer de mettre à mal notre pays.
J'invite tous les membres de la BAS à laisser tomber toute la tension. L'élection de 2018 est déjà derrière nous. Le président Maurice Kamto n'a pas gagné.
A vrai dire nous avons agit au nom du professeur Maurice Kamto. Nous nous sentons abandonnés et oubliés par Mr Paul Biya. Mais, on ne défie pas un pays ni un Président de la République. Vous avez vu la fin de Ben Laden.
Cette tenue sur moi, je l'ai achetée au marché de Montreuil ici en France. J'ai jamais été formé militairement. Désolé pour vous qui avez cru en moi.
La longévité du président Paul Biya nous pousse aux dérives. Nous aimons bien notre pays. Nous invitons tous nos amis et frères anglophones à déposer les armes. Le Président Paul Biya a été humble le 10 Septembre dernier. Acceptons sa main tendue.
L'armée est là pour nous protéger et non pour tirer sur nous. Nous voyageons à travers le Monde il est inadmissible de tuer un homme en tenue. C'est directement l'Etat qu'on attaque.
Nous voulons que tous les Camerounais s'entendent pour la sortie de ces multiples crises qui minent notre pays le Cameroun.
Nous regrettons car ce retard que connait déjà notre pays avec tous ces morts nous sommes gravement désolés.
Que les chaînes de télé se montrent assez responsables en parlant de ce Dialogue Equinoxe tv etc... Evitez de vous focaliser sur un candidat comme un demi-Dieu.
Notre paix de 92 jusqu'en 2016 reposait entre les mains de John Fru Ndi que le Professeur Maurice Kamto soit humble et demande pardon au peuple camerounais et la vie continue au pays… ».
Une reddition qui, si elle est avérée est d’une grande importance au moment où le Premier Ministre Joseph Dion Ngute s’attèle à conduire les préalables du grand débat national, en recevant toutes les couches de la société mais également au moment où, certains chefs de groupes armés promettent de prendre part aux assises, au cas où aucune mesure judiciaire ne sera prise contre eux.
N.R.M
C’est du moins ce que pense l’Organisation Mondiale de la Santé lorsque certains cas suspects ont été déclarés dans ce pays d’Afrique de l’Est. Une situation qui risque selon cet organisme, entrave la lutte contre la propagation du virus qui a fait plus de 2.000 morts dans la région.
Dans un communiqué publié samedi dernier, l’OMS déclare avoir appris au début du mois qu’un cas présumé d’Ebola avait été signalé à Dar es-Salaam. Des contacts de ce patient, pour qui le test de dépistage de la fièvre hémorragique s’est révélé positif, « ont été mis en quarantaine », ajoute les responsables en charge de cette pandémie, qui précisent que deux autres cas suspects ont été signalés officieusement.
« Malgré plusieurs demandes, l’OMS n’a reçu des autorités tanzaniennes aucun autre détail sur ces cas », peut – on lire dans le communiqué sus cité.
Le 14 septembre, les autorités tanzaniennes ont officiellement assuré qu’il n’y avait pas d’Ebola dans le pays, tout en refusant un test de confirmation secondaire dans un centre de l’OMS, selon l’organisation de l’ONU pour la santé, même si quelques jours plus tard, les médecins ont été informés qu’un contact du patient était malade et hospitalisé.
« Le peu d’informations officielles disponibles auprès des autorités tanzaniennes représente un défi pour évaluer le risque posé », regrette l’OMS qui ajoute que ce manque de données « ne permet pas de formuler des hypothèses sur la cause possible de la maladie ».
« Le fait que le patient initial a beaucoup voyagé en Tanzanie et l’incertitude et le manque d’informations entourant ces cas qui, s’ils étaient confirmés, représenteraient la toute première épidémie d’Ebola dans le pays, font que le risque a été jugé très élevé au niveau national », souligne le communiqué.
Les pays d’Afrique de l’Est sont en état d’alerte à la suite de l‘épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo, voisine de la Tanzanie, qui a fait plus de 2.100 morts en un peu plus d’un an.
Quatre personnes ont été diagnostiquées comme porteuses du virus en Ouganda et sont mortes par la suite. L‘épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en RDC est la deuxième plus grave de l’histoire, derrière celle qui a tué plus de 11.000 personnes en Guinée, Sierra Leone et au Liberia entre 2014 et 2016. La lutte contre sa propagation est gênée par les conflits dans l’est de la RDC, ainsi que par les attaques contre les équipes médicales…
N.R.M