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Ils ont été pris alors qu’ils tentaient de quitter le Cameroun, en traversant la frontière et, lorsqu’ils ont été interpellés, ils ont voulu corrompre les forces de défense et de sécurité en leur proposant de l’argent et monnayer leur liberté.

 

Malheureusement pour eux, les relations sont plus que jamais au beau fixe, entre les deux pays qui font, l’un comme l’autre, font face aux attaques des bandes armées et autres terroristes. D’ailleurs, lors d’un précédent séjour en terre camerounaise, le porte parole du gouvernement nigérian avait assuré aux autorités camerounaises que, leur pays ne sera jamais considéré comme base arrière pour terroristes. Ils mettent au quotidien, des mécanismes en œuvre afin de démanteler des points de passage et des lieux de trafic.

 

Le refus de déposer les armes alors que les populations des régions en crise aspirent à retrouver la paix ?

Grace, réfugiée et qui a quitté son Sud Ouest natal depuis un peu plus de deux ans, croit savoir que : « Ces gens ne veulent pas que la paix revienne et comme ils savent que nous les populations, nous aussi nous sommes fatigués, ils repartent dans leur pays le Nigéria. Ils ont peur qu’on les dénonce parce que même les chefs de village chez nous dans le Sud Ouest sont prêts à accuser ceux qui veulent continuer à tuer les populations. Quand on vient dans les autres villes comme ici à Yaoundé, on ne connait pas toujours qui est qui et, parfois, ces gens donnent de l’argent pour fuir. Mais, après le grand débat national, nous voulons rentrer dans nos villages… ».

 

Ramener les enfants dans leur village reste pour elle, l’un des plus grands à accomplir

« Mes enfants ne connaissent pas notre village. Nous sommes originaires du Ndian et depuis un peu plus de deux ans, je n’ai pas osé les ramener là bas. J’ai peur et pourtant, il y’a des choses là bas, nos cultures, nos traditions qu’on ne peut leur inculquer qu’au village, des coutumes qu’il n’est pas facile d’appliquer quand on vit en ville. Si vous saviez combien je rêve de rentrer chez moi, avec mes enfants… ».

Des mesures gouvernementales prises pour la réinsertion socio professionnelle des ex terroristes

Pour les victimes, cela n’est certainement pas évident d’accorder le pardon, au regard des atrocités vécues, toutefois, dans un esprit d’apaisement, les autorités étatiques ont promis d’accompagner tous ceux qui vont accepter de déposer les armes.

Visiblement, ceux qui, grâce aux financements obscurs, veulent continuer à semer terreur et désolation pensent trouver dans d’autres pays, la tranquillité et la quiétude qu’ils ont ôtés à ceux qui n’ont qu’un seul et unique pays, le Cameroun. Vivement que d’autres mesures soient prises pour que justice soit rendue aux victimes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Cameroun en synergie avec la communauté internationale célèbre la journée des filles ce vendredi 11 novembre 2019. Une célébration qui marque le début d'une année d'action.

 

Placée sous le thème : "Les filles : une force inarrêtable", le SG de l''ONU fait savoir que l'édition 2019 marque le début d'une année d'action visant à réunir les partenaires et les parties prenantes pour célébrer les progrès observés depuis la déclaration de Beijing de 1995 : "Nous devons défendre l’égalité des droits et donner aux filles les moyens de faire entendre leur voix et d’exercer une influence dans nos familles, nos communautés, nos pays. Les filles peuvent être de puissants agents de changement et rien ne devrait faire obstacle à leur pleine participation dans tous les domaines de la vie". À déclarer Antonio Guterres.

En effet,depuis 2012, la Journée internationale de la fille est célébrée chaque année le 11 octobre. Cette Journée vise à mettre en lumière les besoins des filles et à répondre aux défis auxquels elles font face. Cette Journée promeut également l'autonomisation des filles et l'exercice de leurs droits fondamentaux.

En septembre 1995, un nombre record de 17 000 participantes et 30 000 activistes se sont réunis à Beijing, en Chine, à l’occasion de l’ouverture de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes. Venant des quatre coins du monde, elles et ils incarnaient la diversité, mais toutes et tous partageaient un objectif commun : l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes, partout dans le monde.

En l'espace de 25 ans, de plus en plus de filles sont parvenues à réaliser leurs rêves. Elles sont aujourd'hui plus nombreuses à aller à l'école, à terminer leurs études et à acquérir les compétences dont elles ont besoin pour exceller dans le monde du travail. Parallèlement, moins de filles se marient ou deviennent mères alors qu'elles ne sont encore que des enfants.

Les filles brisent les frontières et les barrières dues aux stéréotypes et à l'exclusion, notamment celles qui visent les enfants handicapés et ceux vivant dans des communautés marginalisées. En tant qu'entrepreneuses, innovatrices et initiatrices de mouvements mondiaux, les filles créent un monde pertinent pour elles et pour les générations à venir.

 

Marcel Ndi

 

Mvoe Dipita Alexandre, 15 ans et élève en classe de 4ème Espagnol au collège Frantz Fanon décède après avoir été copieusement battu pendant deux jours par certains membres du corps enseignant

Le film de l’horreur vécu par ce petit garçon dont la maman avait pourtant pris le soin de présenter le dossier médical est relaté par Joël Nlomngan, journaliste indépendant. Pourtant, les Sieurs Mvondo surveillant de secteur et Mougouo Siewe alias Massa Yakop enseignant d’informatique ont écourté le séjour du petit « Clark » sur la terre des vivants.

 

« Tout commence dans la matinée du lundi 30 septembre 2019, un lundi peu habituel dans les habitudes de monsieur le surveillant de secteur, l’élève Dipita est surpris en flagrant délit de bavardage à une heure de permanence avec ses camarades, interpellé par l’auxiliaire de l’administration, il sera roué de coups de fouets sauvages en guise d’exemple pour ses camarades qui prendront peur.

Le jeune élève, après cette épreuve difficile paraît pâle et affaibli il va mal son état ce lundi soir inquiète sa jeune maman qui témoigne avoir ressenti que quelque n’allait pas bien en son fils, bien que ce dernier malgré le questionnement de sa mère ne voudra mot dire « Clark était bizarre ce lundi j’avais senti que quelque n’allait pas en lui je l’avais jamais vu comme ça il était comme effrayé mais il n’a voulu rien me dire », explique Rebecca sa mère.

Mardi 01 octobre 2019 nouvelle journée pour le jeune élève bien qu’affaibli décide tout de même de se rendre en classe loin de s’imaginer que celle-ci sera la plus fatale pour sa vie. Arrivée avec un léger retard au sein du collège, il est une fois encore interpellé par le même « surveillanton » qui lui inflige à nouveau une bastonnade avec pour motif retard ; pourtant selon le règlement intérieur de l’établissement, le retard est puni par une marche à genou de l’entrée à la salle de classe (Ndr). L’élève Dipita après cette correction d’un autre genre regagnera sa classe. Quelques heures plus tard arrive l’enseignant d’informatique, un certain massa yakop (surnom attribué par les élèves), qui va inviter les élèves à présenter leurs devoir ; malheureusement pour le jeune Dipita son devoir n’est pas achevé ce motif lui coûtera une nouvelle sévère bastonnade.

L’enfant sentant ses forces le lâcher va supplier l’enseignant de le laisser mais celui-ci de promettre le soigner à coups de fouets. Dipita va s’effondrer, malgré tout, Sieur Siewe continuera de le rouer de coups et l’abandonnera sur le sol. Ses camarades le transporteront pour le conduire a l’infirmerie de l’établissement où il ne recevra malheureusement aucun soin. Il y restera jusqu’à la sortie des classes et ramener à son domicile par ses mêmes camarades. Une fois avisée de la situation sa maman va le conduire de toute urgence a l’hôpital de la CNPS de Yaoundé où il sera admis en soin de réanimation et rendra l’âme quelques temps plus tard. Les médecins indiquent qu’il est décédé des suites d’un traumatisme.

Lire aussi : Rentrée scolaire : Un élève de 6e raconte sa première journée au collège

Il est important de préciser que l’élève Dipita Alexandre est inscrit au collège Frantz Fanon depuis trois ans. A son admission dans cet établissement scolaire un dossier, médical avait été présenté aux responsables de cette école. Celui-ci indiquait que Dipita souffrait de drépanocytose avec souci respiratoire depuis sa naissance. Il fallait donc, ayant pris connaissance de son état de santé éviter tout usage de fouet (une méthode très fréquente dans ce collège selon des témoignages des élèves), mais adopter d’autres punitions.
Deux jours de copieuses bastonnades sur un élève testé et approuvé malade, on serait tenté de croire à un assassinat sinon comment expliquer une telle attitude de la part du corps enseignant et des responsables de l’établissement sur des élèves.

Un cas qui vient remettre au goût du jour l’usage du fouet en milieu scolaire bien que soit interdit par les pouvoir publics. Un tel cas ne devrait pas rester impunis, nous en appelons à la réaction du Ministère des Enseignements Secondaires, de la Communauté Internationale, de l’UNICEF et invitons tous les défenseurs des droits des enfants d’en prendre acte.
Vivement que justice soit faite… ».

 

N.R.M  

 

Les avocats de l'ancien Président ont déposé une plainte visant à obtenir de la Cour pénale internationale (CPI) un réexamen des conditions qui avaient été imposées à sa libération lorsqu'il a été acquitté le 15 janvier 2019.

 

Les avocats de M. Gbagbo affectés dans une commune de Bruxelles (Belgique), estiment qu'il existe des conditions strictes qui l'empêchent de participer à l'élection présidentielle de 2020 dans son pays. Dans un document de 22 pages déposé le mardi 8 octobre 2019, ses avocats plaident et demandent que les droits civils et politiques de Laurent Gbagbo soient respectés par sa libération « immédiate et inconditionnelle ».

Depuis le 1er février 2019, l'ancien président ivoirien est soumis à de nombreuses conditions que son avocat cherche à lever. L'un des avocats de Gbagbo, Emmanuel Altit, considère ces conditions comme arbitraires car aucun texte judiciaire ne les impose. Il fait valoir que les conditions imposées à Laurent Gbagbo l'empêchent de participer à la campagne pour l'élection présidentielle de 2020 ou de se présenter aux élections.

La défense de l'ancien président accuse le tribunal de l'empêcher de « participer à la vie publique de son pays », car il ne peut se rendre en Côte d'Ivoire. Mais ne pouvait quitter la Belgique, qu'après avoir obtenu l'autorisation de la Cour.

Lire aussi : Cour Pénale Internationale : Fatou Bensouda déboutée par la chambre d’appel

Il convient de noter qu'avant sa libération, M. Gbagbo a signé un engagement de se conformer à toutes les instructions et ordonnances de la Cour. Certaines de ces conditions comprennent la présence à la Cour en cas de besoin. Fournir à la Cour l'adresse de l'État destinataire et ses coordonnées et demander l'autorisation de la Cour pour tout changement d'adresse. Ne pas se déplacer au-delà des limites territoriales de la municipalité de l'État d'accueil sans l'autorisation explicite et préalable de la Cour. Remettre tous les documents d'identité, comme le passeport, au greffe. Se présenter chaque semaine aux autorités chargées de l'application de la loi de l'État d'accueil ou au Greffe. Ne pas faire de déclarations publiques, directement ou par l'intermédiaire d'une autre personne, au sujet de l'affaire, ni être en contact avec le public ou parler à la presse au sujet de l'affaire.

Après la soumission, le procureur doit soumettre son mémoire à la Cour la semaine prochaine et les avocats de Laurent Gbagbo auront jusqu'au 16 décembre 2019 pour répondre. Des audiences se tiendront ensuite avant que la chambre ne commence ses délibérations.

 

Otric N. 

 

Dans cette cargaison, 148 cartons de vins venaient de France.

 

Les éléments de l'opération Halte au commerce illicite (Halcomi) ont une fois de plus, mis la main sur des produits entrés par voie de contrebande au Cameroun. Lesdits produits ont été dédouanés normalement au Port Autonome de Douala. Ils ont été dissimulés parmi d'autres marchandises dans un conteneur. Ayant procédé à un contrôle physique de la cargaison composée de vins et de produits laitiers, les éléments de l'opération Halcomi ont remarqué que les documents douaniers qui en principe doivent accompagner de pareils produits sont absents.

Lors de la présentation de ces produits vendredi dernier à la presse, Ketu Johnson Ketu, officier des douanes, chef d'équipe Halicomi 3, zone 1 a souligné qu’«il s'agissait de vins entrés sur le territoire en contrebande ». Ketu Johnson Ketu a expliqué que la suite de la procédure concernant cette saisie comporte l'établissement d'un procès-verbal de saisie et le paiement par les prévenus d'amendes ainsi que des droits de douanes compromis.

Il convient de rappeler que depuis le début de cette année, grâce à l’opération Halcomi, de nombreux produits contrefaits ou entrés de façon illicite au Cameroun ont été saisis. D'ailleurs, il y a juste quelques jours où 600 cartons de lait concentré sucré, d'origine malaysienne cette fois ont été saisis. Revenant sur cette autre saisie, l’officier des douanes, chef d'équipe Halicomi 3, zone 1 a révélé que « ces produits sont entrés sur le territoire camerounais par voie maritime, par les criques, en contrebande, venant du Gabon ». Il a précisé que cette saisie s'est effectuée également suite à des renseignements et à un contrôle de routine.

Le camion intercepté a fini dans les services de la douane. La suite de la procédure, pour cet autre cas, est idem que celle suscitée.  

 

Liliane N.

 

L’annonce a été faite ce jeudi 10 octobre 2019 par le Président de la République, Paul Biya, au terme de son audience  avec le Président français en marge de la 6e  conférence de reconstitution du  fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme, qui s’est tenue du 9 au 10 octobre 2019 à Lyon en France. 

 

Le Cameroun accompagnera le Fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme dans sa lutte  contre ces fléaux qui continuent de faire de nombreuses victimes dans le monde. Le Président de la République du Cameroun, Paul Biya a annoncé ce jeudi 10 octobre 2019, que le Cameroun  débloquera près de  3 milliards F Cfa  pour le Fond mondial. « Nous sommes engagés. Nous avons annoncé le déblocage de 3 milliards F Cfa  pour le programme qui vient. Pour nous, ce n’est pas rien. Le Cameroun est un des pays qui bénéficient de l’argent du Fonds Mondial pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. C’est une organisation que nous soutenons beaucoup », a déclaré Paul Biya dans un entretien avec la presse diffusé à la Crtv Radio. Le Président de la République a également précisé  que  le taux du paludisme a baissé. «  En raison de l’évolution démographique, il faut toujours s’adapter. Nous sommes décidés à combattre cette maladie, il ne faut pas se décourager », a-t-il déclaré.

Cette  déclaration a été faite au terme de son audience avec le Président de la République française, Emmanuel Macron, en marge de la 6e  Conférence de reconstitution du  fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme, qui s’est tenue du 9 au 10 octobre 2019 à Lyon en France.  Selon le  Président Camerounais,  cet entretien  entre Yaoundé et  Paris,  a permis d’évoquer les problèmes du Fonds mondial contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme et aussi le « Grand dialogue national » initié dans le cadre de la crise anglophone. « Nous avons évoqué évidemment les problèmes du Fonds Mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih. On a abordé aussi quelques problèmes de coopération. Il m’a demandé comment s’est déroulé le grand débat, je lui ai fait un compte-rendu du déroulement du débat. On a fait un tour d’horizon de la coopération entre le deux pays pour constater que cette coopération allait bien », a affirmé le Président de la République du Cameroun.

Lire aussi : Enjeux de la participation du Cameroun à la 6e conférence de reconstitution du Fonds Mondial 

Les deux Chefs d’Etat ont également échangé sur les questions de défense et de sécurité. A ce sujet, il convient de relever l’engagement du Cameroun et de la France dans la lutte contre le terrorisme et la gestion des réfugiés. Les Présidents Emmanuel Macron et Paul Biya ont aussi échangé, selon  la Présidence du Cameroun,  sur les  futurs rendez-vous qui permettront d’analyser les questions internationales au sujet desquelles ils partagent en général les mêmes points de vue.

 

Marie MGUE 

 

Le portefeuille projet de ces marchés s’estime à 102, 478 milliards de Fcfa.

 

L’audience accordée à Jalel Snoussi, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Tunisie au Cameroun par Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp), a permis de passer en revue la coopération dans le domaine routier. Il en est donc qu’à l’heure actuelle, la Tunisie est adjudicataire de dix marchés de construction de route dans notre pays. Et le portefeuille projet des entreprises et Bureaux d'études techniques (BET) d'origine tunisienne est estimé à 102,478 milliards de FCFA.   

La Tunisie a bénéficié parmi ces dix marchés, de sept qui entrent dans le cadre du Plan d'urgence triennal pour l'accélération de la croissance (Planut). Le montant total à ce niveau est de 93,477 milliards de F. Ce pays partenaire du Cameroun a également deux autres contrats scellés dans le cadre des projets BAD-BM, pour un montant total de 3,477 milliards. Le dernier est exécuté sous la supervision de la Direction des Investissements routiers, pour un montant de 5,387 milliards de FCFA.

Lire aussi : Le Mintp va mettre en place unité de production de bitume 

En s’entretenant avec le Diplomate tunisien lundi dernier, le Mintp s’est appesanti  sur la situation de certains BET tunisiens contractualisés dans le cadre de l'exécution de projets en cours. L’hôte d’Emmanuel Nganou Djoumessi a mis un accent particulier sur la capitalisation de l’entreprise Soroubat, contractualisée dans le cadre de l'exécution des travaux de construction de la route Ekondo Titi-Kumba, aujourd'hui interrompus pour des raisons d'insécurité dans la région du Sud-Ouest, perturbée par la crise anglophone. Jalel Snoussi s’est montré préoccupé par le déploiement des entreprises et bureau d'études desservis dans le cadre de l'exécution des travaux de cette route dans la mesure du possible.

Le Mintp a pour sa part recommandé que l’entreprise tunisienne Comète également contractualisé sur le tronçon Ekondo Titi – Kumba, introduise ses réclamations en vue d'être redéployé ailleurs.

 

Liliane N.

 

Les dirigeants de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) sont conviés à une réunion de crise, mardi prochain, 15 septembre 2019 à Yaoundé. Cette réunion intervient au moment où plane sur la compagnie un « risque d’arrêt des activités ».

 

La rencontre du 15 octobre 2019 à Yaoundé, précise le ministre Louis Paul Motazé, vise à examiner « les modalités relatives à la négociation d’un concours bancaire à contracter au profit de Camair-Co ». Le 22 mai 2019, le ministre des Finances avait déjà autorisé le déblocage par le Trésor public d’une enveloppe d’un peu plus de 1,5 milliard de FCFA pour oxygéner la trésorerie de Camair-Co.

Cette enveloppe faisait partie d’une enveloppe globale de 6 milliards de FCFA que l’État ambitionnait d’injecter dans cette compagnie aérienne en zone de turbulences financières depuis le lancement de ses activités en 2011.

Cette réunion survient après que le patron de l’entreprise, Louis Georges Njipendi, a sollicité du gouvernement le déblocage d’une enveloppe de plus de 2,6 milliards FCfa afin de faire face aux besoins les plus pressants. Mais, indique APA News, pour le gouvernement, lui-même en proie à une crise de trésorerie, la solution idoine serait la négociation d’un concours bancaire couvert par l’État.

Presque toujours déficitaire depuis son lancement, en 2011, la Camair-Co croule sous un endettement de quelque 35 milliards FCFA, ses employés réclamant par ailleurs 3 mois d’arriérés de salaire actuellement.

Lire aussi : Transport aérien : Camair-Co bientôt au garage ?

En septembre dernier, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a sommé la compagnie de régler ses arriérés de redevances s’élevant à 100,390 millions FCFA au plus tard le 13 septembre du même mois, sous peine de suspension des services de la navigation aérienne, le même jour dès minuit.

En dépit d’une promesse d’ouverture du capital, jamais concrétisée par les pouvoirs publics depuis 6 années, la compagnie nationale aérienne a fait, en 2016, l’objet d’un plan de redressement proposé par le cabinet américain Boeing Consulting, lui aussi resté sans effet.

Cette stratégie de relance prévoit, outre l’apurement de la dette, l’injection de 60 milliards FCFA, le redimensionnement du réseau ainsi que la modernisation de la flotte, composée actuellement de six appareils dont la plupart sont cloués au sol.

 

Otric N.

 

Les responsables de ces deux départements ministériels se sont retrouvés dans le cadre d'un atelier d'évaluation des défis de l'action sociale en milieu scolaire.

 

Le suivi des élèves handicapés et déplacés préoccupe les autorités en charge de l’éducation au Cameroun. C’est ce qui explique les assises de deux jours auxquels ont pris part Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales (Minas) et les responsables du ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Au terme de ces assises, le Minas a indiqué qu’avec tous les acteurs de la chaîne éducative et les acteurs sociaux, il a été question d’évaluer ce qui a déjà été fait et renforcer les capacités, et même la synergie de tous les acteurs pour adresser toutes les questions liées à toutes sortes de vulnérabilités en milieu scolaire.

Pour ce qui est du cas spécifique des élèves déplacés internes, les mesures à prendre pour garantir leur bon encadrement sont, en plus de faciliter leur inscription dans les établissements scolaires des localités d'accueil, il faut les aider à s’adapter et s’intégrer de façon aisée en milieu scolaire. En ce qui concerne les élèves handicapés, Pauline Irène Nguene déclare qu’ils « ne devraient plus être une cible à part. On devrait pouvoir les intégrer dans les environnements normaux. Et à travers l'éducation inclusive, il est question aussi de prévenir les risques et les fléaux sociaux ».

Le Ministère des Affaires sociales et celui des Enseignements secondaires d’un commun accord, ont décidé de mettre en place des services d'action sociale «dont l’existence et le rôle sont généralement ignorés du grand public. Leur travail consiste à mettre en place en liaison avec les structures scolaires compétentes et toutes les autres ressources du milieu, des digues sociales permettant de prévenir durablement la prolifération des fléaux sociaux au sein de nos écoles, collèges et lycées et partant au sein de la société des enfants ».

Avec ces services d’action sociale, il est attendu que les problèmes spécifiques d'adaptation aux plans pédagogique, didactique, physique et psychologique des élèves handicapés soient résolus.

 

Liliane N.

 

Le 09 octobre 2019 au quartier Ekié, à Yaoundé, la capitale camerounaise, Carrefour a inauguré son 2ème centre commercial, dans le cadre de son partenariat avec CFAO Retail, l’enseigne française. 

 

Une nouvelle qui va sûrement faire plaisir aux populations de la capitale politique camerounaise. En effet, après Douala en 2017, Carrefour a ouvert son 2e centre commercial au Cameroun à Yaoundé, le 9 octobre 2019, en présence des hommes de média, des chefs traditionnels Mvog Belinga, l’édile de Yaoundé IV, Amougou Noma Régine et du ministre Dr Taïga qui a présidé la cérémonie.

C’est le second supermarché de cette enseigne à ouvrir au Cameroun en moins de 2 ans, après le « Carrefour Market de Bonamoussadi », dont l’ouverture officielle a eu lieu le 5 décembre 2017 à Douala, la capitale économique. « Cet espace commercial pourvoit à 350 emplois et permet de valoriser les produits agricoles locaux », avait annoncé l’Ambassadeur de France au Cameroun, en octobre 2018.

Bâti sur une superficie totale de 7200 m2 (bâtiment et parking), dans ses rayons, comme à Douala, le supermarché Carrefour de Yaoundé affichera environ 1500 références locales. « Investissement d’environ 7 milliards de FCFA, « Carrefour Market Ekié » a permis de créer 150 emplois directs, et à peu près le même nombre d’emplois indirects », selon les estimations de Luc Demez, le directeur général de CFAO Retail Cameroun.

Selon Jean-Christophe Brindeau, directeur général de CFAO Retail, qui a fait le déplacement de Yaoundé pour cette inauguration, le couple Carrefour-CFAO Retail poursuivra son expansion au Cameroun avec l’ouverture d’au moins deux nouvelles boutiques début 2020 dans le quartier commercial d’Akwa à Douala. Il s’agit, d’un autre supermarché Carrefour, puis de la toute première enseigne « Supeco », dont l’ouverture était initialement prévue pour l’année 2019 courante. « Les travaux ont démarré », rassure Jean-Christophe Brindeau.

« Au total, d’ici à la fin de l’année 2020, l’association Carrefour-CFAO Retail comptera cinq supermarchés sur le territoire camerounais, dont quatre à Douala (Bonamoussadi, Akwa, Douala Grand Malll et Supeco) et un à Yaoundé (Ekié). Et c’est dans la capitale camerounaise que s’ouvrira, au cours du premier trimestre 2021, l’hypermarché « PlaYce » de Carrefour, qui sera 4 à 5 fois plus grand que le supermarché inauguré le 9 octobre 2019 au quartier Ekié », souligne Luc Demez.

Pour rappel, c’est le 5 décembre 2017 que Carrefour a ouvert son premier supermarché au Cameroun, avec pour objectif de promouvoir les produits du cru et 350 emplois.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01