Selon nos sources, la cérémonie de baptême aura lieu le 29 octobre 2019.
L’arrondissement de Douala 5e va rendre un hommage à la défunte Maire Françoise Foning. Cela se fera par l’attribution de son nom à une rue dudit arrondissement. En prélude à cela, un point de presse a été donné. Durant ledit point organisé par le comité d’organisation de cet hommage, on a appris que la rue qui portera désormais le nom de Foning est celle N°55 080. Elle va de l’entrée Bépanda (route Deido-Bassa) au lieudit «Place Edimo Nloka Thomas», à proximité de la station service «Bocom Missoke ». On a également appris qu’il y aura une plaque commémorative aux entrées et sortie de la rue. Il y aura aussi une monographie et l’œuvre de la défunte Maire de Douala 5e.
Avant le jour du baptême de la rue, précisément le 27 octobre 2019, il sera organisé un match de football. Celui-ci va opposer les conducteurs de motos taxis du quartier Bépanda à l’association sportive de Bafou. Le 28 octobre 2019, le comité d’organisation prévoit une conférence débat. A cela il faut ajouter une cérémonie de remise de dons au pavillon Françoise Foning du Centre médical d’arrondissement de Douala 5e, un concours du meilleur projet sur l’assainissement et l’embellissement.
En bref Françoise Foning, il faut le rappeler, est passé de vie à trépas le 23 janvier 2015, à la suite d'un accident de circulation. Cet accident est survenu sur la route Yaoundé – Bafoussam. Elle a été la présidente du regroupement des femmes d'affaire du Cameroun. Elle a milité dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Elle a été la présidente de la section Rdpc du Littoral. Elle a été maire de Douala 5ème et député du Wouri.
Liliane N.
L'empreinte du Cameroun dans la lutte contre le VIH, le sida, la tuberculose et le paludisme se retrouve dans son programme global incarné par l'action de la Première Dame, Chantal Biya.
La lutte contre le VIH SIDA, la tuberculose et le paludisme au Cameroun se fait sous différents angles. Tous ces éléments sont intégrés dans un ensemble qui peut simplement être décrit comme la stratégie nationale combinée du pays. En effet, cela prend la forme de programmes et de projets, c'est le moins qu'on puisse dire. Ces initiatives auraient permis d'enregistrer des progrès comparatifs pour les trois maladies mortelles.
Depuis 2010, selon le rapport d'ONUSIDA, les décès liés au sida ont chuté de 19 %, passant de 22 000 à 18 000 décès. Dans le même ordre d'idées, le nombre de nouvelles infections à VIH a également diminué, passant de 36 000 à 23 000 pendant la même période. En 2018, il a été établi que 540 000 personnes vivaient avec le VIH et que le nombre de nouvelles infections à VIH parmi une population sensible pendant un certain temps - toutes les personnes de tous âges confondus - était de 1,02 pour cent. Le pourcentage de personnes vivant avec le VIH parmi les adultes (15-49 ans) était de 3,6, tandis que 23 000 personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et 18 000 sont mortes de maladies liées au sida.
Le gouvernement et ses partenaires n'ont pas été à l'aise avec la situation ; ils ont donc constamment élaboré des stratégies qui peuvent réduire les chiffres. Les objectifs 90-90-90, toute une gamme de visions indiquent notamment que, d'ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur statut sérologique, 90 % de celles qui connaissent leur séropositivité auront accès à un traitement et 90 % des personnes sous traitement auront supprimé leur charge virale.
Malgré tout ce qui est fait, il ne faut pas oublier que le Cameroun a encore l'un des taux de prévalence du VIH les plus élevés d'Afrique de l'Ouest et du Centre, avec des pics très importants dans les populations à risque (26 % parmi les professionnel(le)s du sexe, 20 % parmi les homosexuels, les filles et autres adultes). Parmi les initiatives privées d'éradication de la maladie, il y a celle de la Première Dame, Chantal Biya, qui joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le VIH, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. Cet effort a été reconnu par le Professeur Peter Piot, alors Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
"J'ai pu constater par moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya, notamment la prévention de la transmission du VIH-SIDA de la mère à l'enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l'une des stars de la lutte contre le VIH et le sida dans le monde."
La tuberculose reste l'une des menaces graves dans le pays, l'Organisation mondiale de la santé ayant signalé 6,2 % des cas. Près de 25 000 nouveaux cas ont été notifiés en 2017. Toutefois, dans le cadre de la couverture maladie universelle et de la protection sociale, 52 % des traitements ont été réalisés. Quant au paludisme, il reste la première cause de mortalité au Cameroun avec plus de 3 000 décès enregistrés en 2018, selon les données du ministère de la Santé publique. Cette maladie, qui touche environ deux millions de Camerounais chaque année, représente 30 pour cent des consultations et 40 pour cent des hospitalisations dans le pays où la morbidité infantile est la plus élevée.
Ces dernières années, le gouvernement a accru la sensibilisation par des campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide longue durée (MILDA), mais malgré cela, seulement 59 pour cent de la population a utilisé la moustiquaire traitée en 2018. Depuis février dernier, le Cameroun a lancé une nouvelle campagne de distribution pour plus de 14 millions de MILDA afin d'augmenter le nombre d'utilisateurs.
Otric N.
Cet atelier de deux jours qui s’est ouvert ce lundi au Caire, vise à garantir la sécurité et la sûreté, ainsi que les meilleures pratiques internationales, aux officiers nationaux de sécurité issus des 54 associations membres, dans leur travail en Afrique.
Du 14 au 15 octobre 2019 au Caire en Egypte, les officiers nationaux de sécurité issus des 54 associations membres de la Confédération africaine de football (Caf) seront formés sur les techniques de sécurité dans les stades. Cet atelier historique de deux jours, organisé par la Caf avec le soutien de la FIFA dans le cadre de son programme Forward, vise à garantir les plus hauts niveaux de sécurité et de sûreté, ainsi que les meilleures pratiques internationales, aux officiers nationaux de sécurité dans leur travail en Afrique.
« Aujourd'hui marque une étape importante et un grand pas en avant pour assurer la sécurité des supporters, des joueurs et des officiels qui est une priorité absolue pendant et après les matches de football qui se déroulent sur le continent africain. La vie de milliers de personnes, de supporters qui se pressent dans nos différents stades pour partager des moments de joie avec leur famille et leurs amis, dépend des plus hauts niveaux de sécurité et de sûreté », a souligné Mouad Hajji, le secrétaire générale de la Caf.
Selon le secrétaire générale de la Caf, cet atelier s’appuie sur les bases solides déjà établies en matière de sécurité et de sûreté au sein de la CAF depuis la création en février 2018, de la toute première Division Sécurité et Sûreté dirigée. Une initiative saluée et encouragée par la Fifa. « Nous devons utiliser le football pour unir les peuples du monde entier et en particulier en Afrique. C'est un atelier historique pour l'Afrique et votre participation est très importante. Marquons l’histoire et le football en toute sécurité », a affirmé Helmut Spahn, directeur de la sécurité de la FIFA à cafonline.
Cette formation permettra à la Caf, précise le Dr Emeruwa, chef de la Division Sécurité et Sûreté de la CAF, d’éviter certains incidents comme ceux observés entre 2009 et 2019 dans certains stade en Afrique. Selon l’instance de gestion de football africain, les premiers règlements sur la sécurité de la CAF seront rendus publics ce lundi 14 octobre 2019.
Marie MGUE
Vétérans volleyball de Garoua a remporté samedi, 12 octobre 2019, le trophée du tournoi baptisé « mémorial Haman Aoudou Kami-Baba Mana Marc ». Ce club a battu 2 sets à 0 Santé volley-ball de Garoua, le mémorial coïncidait avec le 10ème anniversaire de Santé volley-ball, équipe organisatrice de l’évènement.
Le parcours de Vétérans volley-ball de Garoua dans la poule « B » le prédestinait à ce titre. Trois matchs remportés sur les trois potentiels. L’équipe s’est imposée par 2 sets contre 0 face à Santé volley-ball de Garoua au cours des manches bien difficiles pour Abako et ses coéquipiers. Ceux-ci, l’ont remporté à chaque fois avec 2 ou 3 points d’écart seulement sur leurs adversaires. « Les équipes se sont bien préparées pour venir à cette compétition. Nous sommes allés aux bons de nos pieds pour chercher cette victoire », déclare Abako, capitaine de Vétérans volley-ball de Garoua.
Le mémorial Haman Aoudou Kami-Baba Mana Marc 2019 qui coïncidait cette année avec la commémoration des 10 ans d’existence de Santé volley-ball, a offert l’occasion à cette équipe organisatrice du tournoi de faire étalage à nouveau son fair play. Son capitaine Achilius Balo Madi, a salué la performance de ses coéquipiers. « Tout a vraiment bien marché. C’est le sport, il y a des vainqueurs, il y a des vaincus. Nous acceptons avec beaucoup de fairplay notre position », reconnaît le capitaine.
Plus de dix matches disputés par 7 équipes de volley venues des régions de l’Extrême-Nord, de l’Adamaoua et du Nord, le niveau de jeu a inspiré les joueurs à aimer la discipline sportive qu’est le volley-ball. C’est d’ailleurs l’invite de Ingrid Mape, arbitre national et officiel de la finale. Pour elle, « à travers ce tournoi, on constate que le volley-ball a beaucoup évolué dans le Nord. J’invite vraiment les jeunes à aimer cette disciplines sportive ».
Le mémorial Haman Aoudou Kami-Baba Mana Marc 2019 a pris fin, le trophée remporté par Vétérans volley-ball de Garoua est aussitôt remis en jeu pour l’édition 2020.
Innocent D H
Le gouvernement japonais se dit disposé à accompagner le Cameroun dans ses efforts.
Le Cameroun continue de recevoir des messages de félicitations en rapport avec les actions posées pour mettre fin aux crises socio politiques, qui mettent en mal certaines régions du pays. Le Japon vient de s’inscrire dans la liste des pays partenaires au nôtre qui ont fait connaître officiellement leur position, par rapport à la gestion desdites crises. Dans un communiqué qui date du 11 octobre 2019, le gouvernement japonais à travers la secrétaire de presse Ohtaka Masato a salué les mesures visant l’apaisement du climat socio politique, qui ont été prises par les autorités.
Ces mesures pour lesquelles le pays est félicité sont entre autres, le récent arrêt de poursuites contre Maurice Kamto, ses alliés et les militants de son parti le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). En rappel, le Président de la République a instruit ledit arrêt de poursuites le vendredi 4 octobre 2019. Et le samedi 5 octobre 2019, il a été relaxé avec au total, 103 personnes. Parmi ces personnes, il y avait Michèle Ndoki, Alain Fogué, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue, Albert Dzongang respectivement cadres et alliés du Mrc. Avant d’ordonner la libération de Kamto et compagnie, le Chef de l’Etat a demandé que 333 détenus anglophones soient remis en liberté. Pour être précis, cette décision est tombée le jeudi 03 octobre 2019.
Lire aussi : Sécurité alimentaire : Le Japon offre 1,6 milliard de F pour le soutien des populations du septentrion et de l'Est
Dans son communiqué, le gouvernement japonais salue également la convocation et la tenue du grand dialogue national. « Cette convocation fructueuse sur les situations qui prévalent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun», écrit la secrétaire de presse Ohtaka Masato. Celle-ci indique que son pays «continue de suivre de près les situations en République du Cameroun, pivot de paix et de stabilité dans toute la région de l’Afrique centrale ».
Liliane N.
Dans le sillage de la lutte contre les fonctionnaires fictifs au Cameroun, le ministre des Finances a décidé de la mise en place de ce système qui vise à mieux contrôler les dépenses de l’Etat.
En vue de poursuivre le processus d’assainissement du fichier solde de l’Etat camerounais, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze procède à la dématérialisation des bons de caisse dès la fin de ce mois d’octobre 2019. Cette réforme, indique le MINFI, a trait au remplacement des titres de paiement physiques actuellement utilisés dans la paie des salaires inférieurs à 100 000 FCFA par des titres électroniques.
« Il s’agit d’une démarche visant à la fois à simplifier les procédures de paiement de la solde des agents publics et à réduire considérablement les fraudes », indique le ministre des Finances. Des propos rapportés par Eco Matin.
Louis Paul Motaze invite donc l’ensemble des agents publics et actifs à se rapprocher des différents postes comptables assignataires (trésorerie générale, recette des finances ou perception), munis de deux demi cartes photos, formats visa sur lesquels seront portés au verso, leur nom, prénom, numéro matricule et numéro de téléphone. Au moment des opérations de perception de leur solde, ils devront remplir des fiches sur lesquelles ils apposeront des spécimens de signature ainsi que leurs empreintes digitales.
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Par ailleurs le ministre convie les agents actifs et pensionnaires dont le salaire est supérieur ou égale à 100 000 FCFA, à bien vouloir procéder à l’ouverture d’un compte dans un établissement de crédit et établissement de microfinance agrées de leur choix avant le 31 décembre 2019. Sinon leurs salaires seront suspendus.
Cette directive est consécutive à l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat (COPPE) engagée en avril 2018. Ce dénombrement avait pour but d’identifier et d’expurger du fichier solde de l’État, tous les agents publics y émargeant irrégulièrement, du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré.
Au terme de cette opération au mois de juin 2018, avait-on appris de sources proches de l’opération, 44 000 fonctionnaires présumés fictifs avaient été démasqués, sur les 310 786 agents émargeant officiellement à la Fonction publique. Une phase de précontentieux, qui avait pour objectif de permettre aux agents de l’État épinglés de pouvoir être réhabilités en présentant les preuves requises, avait été lancée le 26 octobre 2018. Elle s’est achevée le 4 janvier 2019.
Selon les chiffres, le COPPE a permis de dénicher près de 1000 agents fictifs pour une économie de près de 30 milliards de FCFA.
Otric N.
Le double champion d’Afrique Patrick Mboma a été nommé membre du comité consultatif de L’International Football Association Board. L’instance qui détermine et fait évoluer les règles du jeu du football.
Alors qu’il a récemment déclaré sa candidature pour entraîner l’équipe nationale du Cameroun, et que finalement, elle n’a pas été retenue au détriment de celle d’Antonio Conceiçao, Patrick Mboma vole sous d’autres cieux désormais. En effet, il fait son entrée à l’IFAB (International Football Association Board), l’organe qui détermine et fait évoluer les règles du jeu du football.
C’est un communiqué émanant de cette instance qui l’annonce. D’après ledit communiqué, l’ancien buteur des Lions indomptables représentera la CAF (Confédération africaine de football) en tant que membre du Comité consultatif de l’IFAB. « ?? @MBOMAPatrick will represent @CAF_Online as one of new members on our Football Advisory Panel. Welcome! CAMEROON LEGEND African Footballer of the Year 2000 ? 2000 Summer Olympics Africa Cup of Nations 3rd top scorer for @FecafootOfficie — The IFAB (@TheIFAB) October 11, 2019”, peut-on lire.
De ce fait Patrick Mboma donnera son avis sur l’évolution du football en tant que représentant de la Confédération africaine de football. C’est une promotion pour l’ancien Lion Indomptable. Il rejoint ainsi Samuel Eto’o et Didier Drogba au sein de la Caf.
Passé par le Paris Saint-Germain notamment dans sa carrière, Mboma a remporté deux CAN (2000 et 2002) et les Jeux Olympiques 2000 avec le Cameroun. Il a aussi été élu Joueur africain de l’année en 2000.
Depuis la fin de sa carrière, il a obtenu des diplômes d’entraîneur et est en train de finir des études en management du football. Il est aux côtés de la CAF depuis quelques mois. On l’a notamment vu participer au tirage au sort de diverses compétitions de l’institution.
Notons ici que, l’International Football Association Board (IFAB) ou Conseil international du football association est l’instance qui détermine et fait évoluer les règles du jeu du football. Elle est composée de représentants de la Fédération internationale de football association (FIFA) et des quatre fédérations britanniques « pionnières » du football, les fédérations anglaises, écossaise, galloise et nord-irlandaise.
Danielle Ngono Efondo
L’Etat du Cameroun a obtenu un accord de financement de BgfiBank, destiné à permettre à l’entreprise italienne, Piccini, d’achever les travaux de construction du Complexe qui va abriter en son sein le stade Paul Biya.
L’information est du site Orange Football Club et la nouvelle a été accueillie avec beaucoup de plaisir par les autorités du Cameroun. Le président directeur général de la banque gabonaise BgfiBank a donné son accord au ministre camerounais des Finances, pour l’octroi du financement supplémentaire sollicité par Piccini, l’entreprise italienne en charge de la construction d’un Complexe sportif d’Olembe, en vue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2021.
L’un des responsables de cet établissement financier, a donné la confirmation de cette information, à nos confrères du journal Investiraucameroun : « Bgfibank Cameroun accompagne l’Etat dans le financement des projets structurants. Et nous sommes heureux de vous dire que nous avons échangé avec le ministre sur les stades. Ça avance… ».
Même comme le montant alloué au Cameroun pour la reprise des travaux n’a pas été dévoilé, Louis Paul Motaze, le ministre des Finances a confirmé la nouvelle : « Nous avons eu quelques discussions avec la banque. Nous avons écrit une lettre. Leur avis est favorable. Ce qui signifie que Piccini va recevoir des financements supplémentaires, pour achever les travaux de construction du stade d’Olembe ... ».
Un engagement qui a rebooster la volonté de l’entreprise italienne et, le président de Puccini a lui aussi fait la promesse de respecter le cahier de charge qui lui a été confié : « Nous tenons ici à rassurer le gouvernement que nous allons terminer les travaux avant la fin de l’année [2019, Ndlr.]. On a récupéré le temps perdu. On rassure aussi le peuple camerounais qu’il va avoir un des meilleurs stades non seulement en Afrique, mais probablement dans le monde… ».
Au mois de Mai 2019, certaines informations véhiculées dans les réseaux sociaux avaient annoncé l’abandon des chantiers et, le départ de l’entreprise italienne du Cameroun. Des allégations démenties à travers un communiqué de la direction générale de ces prestataires : « Le Gruppo Piccini tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que les termes du contrat qui le lie à l’Etat du Cameroun n’ont pas changé. Ce contrat précise que tous les ouvrages de cette importante infrastructure doivent être livrés en fin décembre 2019 … ».
En rappel, la société italienne a reçu le mandat de construire un complexe sportif, dont un stade de 60 000 places qui devra porter le nom du chef de l’Etat Paul Biya, le tout pour un montant de 163 milliards F CFA.
Nicole Ricci Minyem
Ce fervent militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), fraîchement sorti de prison à la faveur de la décision du Président Paul Biya, exprime déjà ses ambitions politiques. Célestin Djamen, a annoncé sur Equinoxe TV, son vœu de conquérir la mairie de Douala 5ème lors des prochaines élections municipales.
Invité à l’émission de Equinoxe télévision intitulée « La vérité en face », Célestin Djamen a fait savoir : « Je serai candidat à la mairie de Douala 5ème (…). Je pense qu’il y a un challenge énorme à relever dans cet arrondissement qui est la première commune du Cameroun. Il est temps aujourd’hui, de relever ce défi, parce que pour le MRC, l’on doit ouvrir la possibilité de voir que les Camerounais peuvent mener la politique autrement ».
A titre de rappel, Célestin Djamen, militant du Mrc, parti de Maurice Kamto a recouvré la liberté la semaine dernière à la faveur de la décision du Chef de l’Etat Paul Biya prononçant l’arrêt des poursuites judiciaires en instance contre certains militants et responsables du parti. Djamen aura passé, avec d’autres militants et responsables du MRC, 9 mois en prison.
La mairie Douala 5ème qui est l’objet de la convoitise du militant MRC, est dirigée par Gustave Ebanda, militant du RDPC. Se prononçant sur la situation actuelle de cette municipalité, Célestin Djamen trouve qu’elle a du mal à bien fonctionner. D’ailleurs, il déplore cette réalité : « pour ceux qui connaissent Douala 5ème, la mairie n’a pas de siège. Ce siège est en chantier depuis mathusalem ; il n’y a pratiquement pas de salle de fêtes, les hôpitaux sont inexistants, et les routes sont dans une insalubrité inacceptable ».
Innocent D H
La première dame qui a accompagné le président de la République aux assises de Lyon est fortement impliquée dans la lutte contre la pandémie du VIH/Sida au Cameroun et à travers le continent africain.
Le couple présidentiel a regagné Yaoundé après avoir honorablement participé à la collecte de fonds du Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih/Sida. Paul Biya y a d’ailleurs annoncé une contribution du Cameroun à hauteur de 03 milliards de FCFA. Occasion pour Cameroon Tribune, de revisiter les actions déjà menés au Cameroun, notamment par la Première Dame, qui est une véritable star de la lutte contre la pandémie du siècle.
Selon le quotidien gouvernemental, les propos du professeur Peter Piot, alors directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’issue d’une audience avec Mme Chantal Biya en juin 2003 au Palais de l’Unité, traduisent à suffisance l’importance que la communauté scientifique accorde à l’action de l’épouse du chef de l’Etat dans la lutte contre le VIH/Sida.
« La première dame du Cameroun joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le sida, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. J’ai pu constater moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya (FCB), surtout la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des Synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l’une des stars de la lutte contre le sida dans le monde », avait alors déclaré le Pr. Peter Piot.
C’est lors du sommet des premières dames qui s’est tenu le 18 janvier 2001 à Yaoundé en marge de la conférence des chefs d’Etat de France et d’Afrique sous le thème : « Comment assurer l’épanouissement des générations jeunes face à la menace du VIH/Sida » qu’est née, à l’initiative de Mme Chantal Biya, l’idée d’une association des premières dames. Toutes les illustres participantes à ce sommet s’étaient alors engagées à contribuer davantage à la lutte contre la pandémie du sida. L’association panafricaine de lutte contre le sida et les souffrances en Afrique : Synergies africaines voit le jour le 15 novembre 2002 à Yaoundé.
Marquant sa détermination à contribuer efficacement à la lutte contre le VIH, la première dame camerounaise a réussi à rassembler lors de la conférence sur le sida en Afrique tenue du 15 au 16 novembre 2002 à Yaoundé, le Français Luc Montagnier et l’Américain Robert Gallo, codécouvreurs du virus du sida. A cette occasion, les deux scientifiques se sont engagés à apporter le soutien de la communauté scientifique internationale à l’initiative des premières dames.
Sur le plan national, le leadership de Mme Chantal Biya est traduit depuis plus de deux décennies par de nombreuses oeuvres. Le Centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya est le premier projet pilote du Cameroun dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME). En outre, poursuit Cameroon Tribune, la First lady à travers le Cercle des amis du Cameroun (Cerac) créé en 1995 soutient les efforts des femmes rurales et de nombreuses organisations non gouvernementales dans l’information, la sensibilisation, la prévention contre le sida, la prise en charge des malades. Par ailleurs depuis 2003, la campagne « Vacances sans sida » est une initiative nationale qui vise à éduquer, sensibiliser et informer les jeunes sur les dangers du VIH et à les amener à connaître leur statut sérologique.
A l’actif de la première dame, on peut aussi mentionner la création le 17 février 2006 du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH-Sida.
C’est d’ailleurs l’action pluridimensionnelle de la première dame du Cameroun qui lui a valu la reconnaissance internationale. Madame Chantal Biya a été nommée ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA. La distinction lui a été remise au Palais de l’Unité par le directeur exécutif de cet organisme en visite de travail au Cameroun. C’est donc avec une attention particulière que Mme Chantal Biya a suivi les travaux qui se sont tenus à Lyon.
Otric N.
Les avis divergent, entre les affirmations et les dénonciations faites par les membres de la famille dont la maman du jeune enfant et un cousin et le démenti catégorique des responsables du collège Frantz Fannon
Joël Nlomngan, membre proche de la famille, n’a pas fait dans la dentelle en relatant les circonstances de la mort de son parent. Il a, sans la moindre hésitation, cité les personnels de cet établissement qui auraient, pendant deux jours, copieusement frappé Mvoe Dipita Alexandre.
Des faits qui lui ont entre autres été révélés par les camarades de classe de l’élève de 15 ans et la maman de ce dernier qui, dans un échange avec un autre homme de média, est revenue sur les dernières heures de son fils : « Ce qui me fait mal, c’est qu’on dise que cet enfant est mort de suite de maladie. A l’hôpital déjà, il faisait les crises mais curieusement, aucune des parties qui auparavant gonflaient pendant ses crises ne l’a fait cette fois, il disait simplement qu’il a mal…Je n’étais pas là bas à l’école et tout est venu me trouver ici. Les camarades de Dipita m’ont dit qu’il a d’abord été frappé lundi et ensuite mardi, deux fois de suite. Il est rentré mardi soir mais ne m’a rien dit. J’ai simplement constaté que la température est élevée. C’est mercredi matin que je le conduis à l’hôpital, contrairement à ce qui est dit dans ce communiqué et, j’ai pris la peine d’appeler à l’école pour dire qu’il est malade…J’avais fait état de la santé fragile de mon enfant et, il y’a des punitions qui n’auraient pas dû lui être infligées… »
Des détails qui corroborent avec les informations données par Joël Nlomngan même si la dame refuse de donner les noms des personnes qui ont ainsi frappé son enfant.
Lire aussi : Assassinat d’un élève à Yaoundé : La justice invitée à sévir avec toute la rigueur de la loi
Dans un cri de cœur, elle demande aux autorités de prendre des mesures qui s’imposent, afin d’éradiquer le fouet au sein des établissements scolaires : « Je ne veux pas porter plainte contre quelqu’un et je laisse la justice divine agir. Ce que je demande c’est qu’il faut revoir cette affaire du fouet. Le camarade de Dipita qui l’a mis sur la moto nous a dit qu’ils sont frappés chaque jour mais, c’est comme s’il y’a quelque chose qui les empêche de le raconter à leurs parents. Mon fils n’est pas mort de suite de maladie, ça, je le dis avec autorité… ».
Le démenti de Franck Fannon
Dans un communiqué rendu public, le principal de cet établissement scolaire affirme que l’enfant, absent de l’école depuis le lundi pour cause de maladie, n’a pas pu être corrigé par ses encadreurs. Il est élève au sein de ce collège depuis trois ans et, tout le personnel était au courant de son état de santé fragile. Il n’était dès lors pas possible de le punir aussi sévèrement.
Deux versions d’une même histoire mais, où se trouve la vérité. Va t –on la connaître un jour, d’autant plus que la maman de l’élève décédé a pris la résolution de ne rien entreprendre puisque son enfant ne reviendra jamais.
Peut être que le médecin traitant aurait pu en dire plus, malheureusement, rendue à l’hôpital de la Caisse ce jour, il n’a pas été possible de le rencontrer et de discuter avec lui.
Nicole Ricci Minyem
Les clauses de la coopération seront définies dans le cadre d’un accord technico militaire que le Président nigérian Muhammadu Buhari envisage de signer avec le pays dirigé par Vladimir Poutine
Les deux hommes d’état doivent se rencontrer dans les prochains jours, en marge d’un sommet Russie-Afrique organisé dans la ville de Sotchi, sur la mer Noire. Certaines sources indiquent que Moscou cherche à étendre son influence en Afrique.
Au cours de leur tête à tête, Muhammadu Buhari espère convaincre son homologue de l’aider à combattre la secte terroriste boko haram, a déclaré vendredi, l’ambassadeur du Nigeria à Moscou Steve Ugbah, dans le cadre d’une interview accordée à l’agence russe RIA : « Nous sommes sûrs qu’avec l’aide de la Russie, nous parviendrons à écraser boko haram, compte tenu de l’expérience de la Russie dans la lutte contre l’État islamique en Syrie… ».
Steve Ugbah a en outre relevé que le Nigéria est intéressé par l’achat d’hélicoptères, d’avions, de chars et d’autres équipements militaires russes.
Le diplomate a ajouté qu’ « un accord de coopération technique militaire entre la Russie et le Nigeria avait déjà été rédigé et qu’il ne restait plus qu’à le finaliser. Nous espérons que le président Muhammadu Buhari pourra mener les pourparlers à leur fin logique… Un tel accord va ouvrir de nouvelles possibilités dans des domaines tels que la fourniture d’équipements militaires et la formation de spécialistes ».
Un vœu que ne parvient malheureusement pas à respecter le Chef de l’Etat Nigérian puisqu’au quotidien, les bandes armées sèment la panique au sein des populations. Les rapts, le vol du bétail et les attaques soldées par des meurtres d’innocents sont mis à leur compte. Les terroristes se sont installés depuis dix ans dans le Nord Est du pays et, les pertes en vies humaines se comptent par milliers.
Au-delà du Nigéria, ces individus sans foi ni loi ont étendu leurs tentacules dans d’autres pays, à l’instar du Cameroun.
Fort heureusement, de ce côté, les forces de défense et de sécurité veillent au grain. Elles sont accompagnées dans cette lutte par les populations et les comités de vigilance. Des mesures qui ont permis de donner du fil à retordre à ces individus qui trouvent leur raison de vivre dans la terreur et le sang qu’ils versent.
La coopération militaire envisagée par le Président du Nigéria va certainement avoir des retombées et, vivement qu’arrive ce jour où on parlera de boko haram dans le passé.
Nicole Ricci Minyem
6 400 tonnes de poissons ont été saisies dans les eaux du barrage de Lagdo dans la région du Nord, par la délégation régionale de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, au cours de la période du repos biologique. A-t-on appris.
Pendant cette période de trois mois, qui s’étend de juillet à septembre de chaque année, les activités de pêche sont généralement interdites dans les eaux du barrage, pour permettre la régénération des poissons. Mais visiblement, des pêcheurs passent très souvent outre cette mesure d’interdiction.
Selon le Dr Françoise Erayavaï Bouba, délégué régional, qui a accordé un entretien au trihebdomadaire L’œil du Sahel « des études ont été menées pour déterminer la meilleure période de reproduction des poissons qui s’étend sur 4 à 5 mois. L’on a arrêté la période du 1er juillet au 30 septembre 2019 pour le repos biologique. L’enjeu du repos biologique est de permettre à la population aquatique de se reproduire, de se développer afin d’être disponible en quantité abondante pour les populations », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Adamou, pêcheur et vendeur de poissons à Lagdo a confié : « Malgré nos multiples efforts pour sensibiliser et encadrer les pêcheurs, certains, avec la complicité des autorités locales et des forces de maintien de l’ordre, réussissent à violer la réglementation pour pêcher du poisson et contribuent ainsi à faire chuter gravement la production du poisson. Il faut le dire, c’est dans notre intérêt à tous, quand les gens soudoient les autorités, sous le prétexte qu’ils ont de gros clients au Nigéria prêts à reprendre leur marchandise, on arrive malheureusement à cette situation. Heureusement que madame le délégué régional et ses équipes sur le terrain ont été très vigilants cette année, ce qui a permis de saisir ces poissons frauduleusement pêchés. »
Pour ce dernier, Il est grand temps que l’on mette fin, que l’on réduise significativement les exportations des produits de pêche vers le Nigeria voisin. « Cela nous cause beaucoup de tort et tout ceci se fait au vu et au su des autorités. Nous, les pécheurs locaux, sommes énormément pénalisés et sur le marché cela entraîne une forte surenchère du poisson alors que nous possédons des quantités qui peuvent nous permettre de ravitailler normalement le marché local », a-t-il conclut.
Selon des sources concordantes, 7365,46 tonnes de poissons ont été pêchés dans la région du Nord entre janvier et juin 2019. Environ 2014,04 tonnes de poissons fumés au cours de la même période. Une production en hausse par rapport à l’année 2018.
Danielle Ngono Efondo
Engagement renouvelé à l’occasion de la huitième journée internationale de la fille célébrée vendredi dernier au Lycée technique de Garoua Djamboutou. Au cœur de l’évènement, la convergence de vues entre les responsables en charge de la promotion de la femme et de la famille, les partenaires du Gouvernement dans la lutte contre le mariage précoce et la sous scolarisation de la jeune fille dans le Nord.
Les chiffres publiés par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) sont édifiants à plus d’un titre. En effet, en 2016, la région du Nord a enregistré 40% des filles sous scolarisées. 60% de celles-ci âgées de 13 à 15 ans sont envoyées au mariage précocement. Une situation qui justifie les actions des pouvoirs publics et de ses partenaires en faveur de la promotion de l’éducation de la jeune fille dans le Nord. « La gratuité de l’éducation au niveau de l’école primaire, la création des centres de promotion de la femme et de la famille qui récupèrent les jeunes filles déçues du système scolaire classique ou alors celles-là qui ont eu des mariages précoces », déclare madame Abdoulaye Amowa Aouda, Déléguée régionale de la Promotion de la Femme et de la Famille du Nord.
Les partenaires
Les partenaires au développement opérant dans le Nord, soutiennent et encouragent aussi l’éducation de la jeune fille au côté des pouvoirs publics. Le docteur Benjamin Dountcho, partenaire, évoque ici quelques actions concrètes, « nos actions sont visibles dans la reconstruction des écoles. Nous militons aussi pour que les droits de la jeune fille soient respectés surtout en ce qui concerne l’éducation ».
Aujourd’hui, à y voir de près, les actions des pouvoirs publics et des partenaires au développement sur le terrain donnent de l’espoir. Ce qui amène d’ailleurs les jeunes filles de la région du Nord à nourrir des rêves nobles. C’est l’exemple de Prudence Mayabe : « Je sais que je dois travailler davantage pour devenir une grande dame demain », nous confie cette jeune fille pleine d’ambition, élève au lycée technique de Garoua Djamboutou.
La journée internationale de la fille célébrée à Garoua, a ainsi donné l’occasion aux pouvoirs publics et aux partenaires d’accorder leurs violons pour intensifier les bonnes actions en faveur de l’éducation de la jeune fille dans le Nord.
Innocent D H