25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Le Kényan Eliud Kipchoge est devenu samedi 12 octobre 2019, le premier homme à courir le marathon en moins de deux heures (1 h 59 min 40), lors d'une course non-officielle à Vienne en Autriche. Un véritable exploit …

 

C’est une première ! Eliud Kipchoge est passé  sous la barre mythique des deux heures, samedi 12 octobre, lors d’une course non-officielle à Vienne, en Autriche, taillée sur mesure pour permettre l’exploit.

Selon plusieurs médias, le champion olympique kényan  a bouclé son parcours en 1 h 59 min 40 secondes, soit quasiment deux minutes de moins que son record du monde de 2h 1min 39 secondes établi dans des conditions homologuées à Berlin, l’an dernier. Dans la capitale autrichienne, le coureur de 34 ans s’est lancé à 8h15, par une température fraîche, sur un circuit plat de 9,9 km, à parcourir un peu plus de quatre fois, avec, au terme des 42 195 km, le fol espoir d’écrire l’histoire de l’athlétisme.

Il s’est dit très heureux. « Marquer l’histoire, c’était mon but. Je suis un homme heureux. Il n’y a pas de limites humaines », a confié au micro des organisateurs Eliud Kipchoge après son exploit, qu’il compare à « marcher sur la Lune » pour la première fois.

« Dès les premiers kilomètres, j'étais très à l'aise. Je me suis entraîné pour cela pendant quatre mois et demi, et j'avais gravé dans mon cœur et mon esprit que je courrais le marathon en moins de deux heures », a-t-il ajouté.

« Les records sont faits pour être battus, donc quelqu'un d'autre tentera de le faire, mais l'histoire a été écrite, c'est incroyable », a félicité son entraîneur Patrick Sang.

Il faut noter que, c’est dans l’ancienne réserve de chasse du Prater, dans le centre de Vienne, qu’avait lieu cette expérience, qui ne manquera pas de susciter quelques critiques, certains estimant qu’il s’agit davantage d’un événement médiatique et commercial que d’un exploit sportif.

Car pour mettre son champion dans les meilleures conditions, le sponsor n’a rien laissé au hasard : trois mois et demi de préparation du tracé, un parcours asphalté pour ne présenter aucune imperfection, une piste testée à maintes reprises notamment grâce à des logiciels de simulation. Même le jour et l'horaire ont été choisis en fonction de conditions météo favorables (température, taux d’humidité, qualité de l’air). La chute automnale des feuilles des arbres était contrôlée de près.

En plus, seules les caméras de l'organisateur étaient autorisées à filmer la course, qui s'est déroulée sous les yeux de nombreux spectateurs parmi lesquels Chris Froome, le quadruple vainqueur du Tour de France et leader de l'équipe cycliste Ineos. En raison de ces conditions particulières, la performance ne sera pas homologuée par la Fédération internationale d'athlétisme.

Le Kényan est l'un des plus grands coureurs de tous les temps, révélé au public lors de sa victoire sur 5000 m des mondiaux de Paris, en 2003. Vainqueur du marathon des Jeux olympiques de Rio, en 2016, Eliud Kipchoge est quasiment invaincu sur cette distance depuis 2013. Cette fois, il disait vouloir « courir pour l'histoire ». Il y est définitivement entré ce samedi.

 

Danielle Ngono Efondo

 

 

La Confédération africaine de volleyball a confié l’organisation  du tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020  de volleyball féminin, prévu du 06 au 12 janvier 2020, au pays des Championnes d’Afrique en titre.

 

Le pays des Lionnes Indomptables de volleyball sera l’hôte du tournoi qualificatif zone Afrique aux Jeux Olympique Tokyo 2020. Cette lourde mission a été confiée au Cameroun par la Confédération africaine de volleyball. Le choix de la Confédération africaine est la conséquence de la prestation des championnes d’Afrique du volley sur la scène internationale et surtout leur première place au classement africain, selon la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley). La compétition se déroulera du 06 au 12 janvier 2020 au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé.

Tout comme le Cameroun, le Kenya était également candidat pour l’organisation de ce tournoi qui permettra de désigner le représentant de l’Afrique aux 32es Jeux Olympiques qui se dérouleront du 24 juillet au 09 août 2020 à Tokyo, au Japon.

Ce tournoi est l’ultime chance du Cameroun d’être de l’expédition japonaise. Les Championnes d’Afrique en titre ont raté la première occasion de qualification au tournoi international qualificatif organisé par le Brésil, qui a permis au pays hôte de décrocher son ticket.

Pour accompagner la sélection nationale de volleyball féminin au cours de ce challenge, le président de la Fédération camerounaise de volleyball, Julien Serge Abouem appelle tous les passionnés de la discipline à se mobiliser pour une réussite organisationnelle et sportive de ce rendez-vous continental. En rappel, durant ces cinq derniers mois, les doubles championnes d’Afrique ont participé à des compétitions majeures au niveau continental et international. Notamment, le championnat d’Afrique qu’elles ont remporté, le tournoi intercontinental de qualification aux Jeux Olympiques, les Jeux africains et la Coupe du monde.

 

Marie MGUE 

 

Les Nations Unies ont félicité vendredi, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix 2019. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué son rôle dans le rapprochement entre l’Ethiopie et l’Erythrée.

 

Les efforts d’Abiy Ahmed pour mettre fin au conflit entre son pays et l’Érythrée, quelques mois après son élection comme premier ministre en avril 2018, ont été reconnus. En effet, il a reçu la semaine dernière, le Prix Nobel de la paix 2019.

La présidente de la commission norvégienne qui décerne le Nobel de la paix, Berit Reiss-Andersen, a affirmé que certaines personnes pourraient penser qu’il est trop tôt pour lui remettre le prix, mais que « c’est maintenant que les efforts d’Abiy Ahmed ont besoin de reconnaissance et qu’ils méritent d’être encouragés ».

Notons que, depuis son arrivée au pouvoir, en avril 2018, Abiy Ahmed a mis en œuvre un rapprochement avec l’Erythrée, ancienne province éthiopienne. A l’issue d’une rencontre historique, en juillet 2018, à Asmara, la capitale de L’Erythrée, le Président érythréen, Isaias Afwerki, et lui-même ont mis fin à 20 ans d’état de guerre entre les deux pays ennemis. L’un des conflits les plus anciens de l'Afrique qui a fait 80 000 morts de 1998 à 2000.

Lire aussi : Le Prix Nobel de la paix 2019 décerné au Premier ministre Ethiopien Abiy Ahmed

« J'ai souvent dit que des vents d'espoir soufflaient de plus en plus fort en Afrique. Le Premier ministre Abiy Ahmed en est l’une des principales raisons », a souligné le chef de l’ONU dans une déclaration à la presse. « Sa vision a aidé l’Éthiopie et l’Érythrée à réaliser un rapprochement historique et j’ai eu l’honneur d’assister à la signature de l’accord de paix de l’année dernière. Ce tournant a ouvert de nouvelles possibilités de sécurité et de stabilité pour la région. Le leadership du Premier ministre Ahmed a donné un formidable exemple aux autres pays d’Afrique et au-delà cherchant à vaincre les résistances du passé et à accorder la priorité aux populations. » A-t-il ajouté.

La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a également adressé des félicitations chaleureuses au Premier ministre éthiopien. Elle a noté, dans un message sur son compte Twitter, que son engagement décisif pour la paix et le dialogue avait déjà été reconnu il y a cinq mois par le Prix Félix-Houphouët-Boigny, plus haute distinction de l’UNESCO pour la paix.

De même, le chef de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a salué aussi « une reconnaissance bien méritée pour ses efforts visant à apporter la paix dans sa région et au-delà ». Il s’est dit fier de le compter parmi les organisateurs du prochain Forum mondial sur les réfugiés.

Une fois de plus félicitations à Abiy Ahmed !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Madeleine Tchuinte le Ministre de la Recherche scientifique et de l'innovation a reçu en audience le mercredi 9 octobre 2019, Fadila Boughanemi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne.

 

Le Cameroun aimerait bien étendre sa coopération  avec l’Union européenne (Ue), dans le domaine de la recherche scientifique. Dans sa posture de chef du département ministériel en charge de la Recherche scientifique et de l'innovation, le Dr Madeleine Tchuinte s’est entretenu dans les locaux de ses services avec Fadila Boughanemi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne. Au terme de l’audience qui lui a été accordée, Fadila Boughanemi a déclaré « la recherche au Cameroun n'est pas à la hauteur de ce qu'elle pourrait être. Nous espérons pouvoir contribuer à la propulser à la hauteur des potentialités que nous lui savons énormes ».

Ayant réfléchi sur les axes de la coopération voulue avec le Minresi, le chef d'unité à la Direction générale de la Commission européenne a annoncé « la mise en place de programmes qui faciliteront davantage la collaboration entre les chercheurs camerounais et ceux des pays membres de l'Union européenne ». Cette dernière a visité l'institut de Recherche médicale et d'études des plantes médicinales, situé dans l'enceinte du Minresi. Avec la délégation qui l’accompagnait, il était question pour Fadila Boughanemi , de se faire une bonne idée de l'état des lieux de la recherche au Cameroun.

Pour parler en bref de l’apport de l’Ue dans le domaine de la recherche en Afrique en général, il faut dire qu’elle a déjà eu à financer 360 projets. Cela s’est fait dans le cadre de son Programme de recherche de l'Union européenne dénommé « Horizon 2020 ». Le Dr Madeleine Tchuinte parfaitement au courant dudit programme a réitéré son engagement à assurer sa réussite à travers la mise sur pied d'une plateforme de suivi des différents projets.

 

Liliane N. 

 

Ce sont des emballages plastiques non biodégradables saisis dans le cadre des opérations de répression qui viennent d’être rendus inutilisables à Garoua, capitale régionale du Nord Cameroun. Le secrétaire général des services du Gouverneur, Julien Doumba qui était présent lors de la destruction, a invité les responsables en charge de la protection de l’Environnement dans le Nord, d’intensifier la sensibilisation sur le terrain afin de réduire considérablement l’usage des plastiques non autorisés.

 

Les emballages plastiques non biodégradables ayant fait l’objet de la destruction, ont été saisis par les éléments de la douane à Rabinga dans l’arrondissement de Lagdo lors des opérations de répression. Aux vues des dangers que présentent ces emballages plastiques non autorisés sur l’environnement, l’objectif recherché par cette destruction, est celui de mettre fin à leurs usages. « Nos équipes font des descentes presque chaque jour sur le terrain. Nous procédons aussi à la sensibilisation. Si vous faite un tour dans des boutiques de la ville, vous allez constater que les plastiques non autorisés non plus leur place dans certaines de ces boutiques », explique Presly Ngah, Délégué régional de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable du Nord.

 

Les emballages plastiques détruits seront recyclés

Pour le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, Julien Doumba présent à la cérémonie de destruction de ces plastiques non biodégradables à Garoua, ces emballages sont rendus inutilisables en vue d’un recyclage. « Ces matières plastiques si elles sont brûlées pollueraient davantage la nature, c’est pourquoi, ils sont tout simplement rendus inutilisables et seront utilisés comme matières premières pour des bonnes fins », précise Julien Doumba.  

Les responsables en charge de la protection de l’Environnement ont profité de l’occasion pour faire savoir que d’autres descentes de répression vont suivre afin de mettre hors d’état de nuire, les commerçants et les utilisateurs véreux. « C’est une opération qui va continuer. Nous sommes chaque jour sur le terrain et c’est un combat avec la collaboration des autres administrations tels que le Ministère du commerce, les douanes sous la supervision du Gouverneur de la région du Nord. Le combat va toujours aboutir à des résultats satisfaisants », mentionne Presly Ngah. 

Cette opération de destruction s’inscrit dans la continuité des actions engagées par les responsables en charge de l’Environnement, puisqu’il y a quelques mois seulement 40 tonnes d’emballages plastiques non biodégradables saisis ont été également rendus inutilisables. 

 

Innocent D H 

 

Revenant urgemment de l’étranger, le ministre des Finances et élite de la région du Sud a reçu il y’a quelques heures, toutes les parties prenantes du mouvement d’humeur vécu il y’a quelques jours dans le chef lieu du département du Dja et Lobo.

 

Pendant cette causerie avec ses Frères ainsi que les représentants des autres communautés vivant de ce côté, ce fils du terroir a pris le temps, d’écouter tous ceux qui sont venus vers lui. Chacun a eu la possibilité de s’épancher et de dire ce qui serait, selon son entendement, la cause logique des troubles et autres casses constatés à Sangmelima.

C’est ainsi qu’il est apparu, selon Louis Paul Motaze que « Il était tout à fait normal et légitime que les parents du jeune homme décédé se mette en colère, après avoir fait le macabre constat. Cependant, je tiens à souligner ici qu’il ne s’agit aucunement des affrontements inter communautaires…Ces jeunes, et pas seulement ceux qui sont originaires de ce département, ont aussi un problème de mal être, de pauvreté, une oisiveté qui les a amené à poser ces actes répréhensibles que nous regrettons tous… ».

 

Des mesures à prendre ?

« Certainement. Je vais convier toutes les élites du département et ensembles, nous verrons ce qu’il convient de faire, pour apporter des solutions concrètes à nos jeunes compatriotes…Je tiens d’ores et déjà à rassurer que tout est rentré dans l’ordre… ».

Le ministre ne s’est pas prononcé sur la question des victimes de ces incidents. Cependant, les victimes espèrent qu’un geste sera fait en leur faveur, afin de renflouer leurs fonds de commerce, détruits, vandalisés par des personnes qui, profitant du désordre ambiant, ont dérobé et détruit de nombreuses boutiques.

Il est important de vivre en parfaite harmonie. L’appel a également été lancé par le premier magistrat de Sangmelima la Belle. André Noël Essiane s’exprimant sur les ondes de Radio Colombe a établi ce qui sera désormais considéré comme les nouvelles règles du vivre ensemble. « Retenez que chaque personne qui vient habiter avec nous dans cette ville est appelée à y demeurer à son aise si elle le souhaite. Les expressions telles que autochtones et allogènes n'ont pas de sens en ville ; ici on parle d'habitants, de citadins.

C'est dans les villages qu'on peut parler « d'autochtones ». Cela dit, je puis vous assurez que Sangmelima et Zoétélé (entre autres) seront désormais cosmopolites jusqu'à la fin des temps. 

Lire aussi : Sangmelima : L’assassinat d’un conducteur de moto suscite la colère des populations

« On parlera juste des originaires de..., mais les autres seront/sont aussi chez eux. Accueillons-les fraternellement selon que nos mœurs nous l'enseignent, et comme nous l'avons toujours fait, au delà des récents incidents fâcheux.

À nos compatriotes originaires des autres régions, chers frères, nous vous avons fièrement accueillis depuis plusieurs décennies dans notre localité, vous connaissez notre hospitalité ; mais de grâce, comme on vous a accueillis comme nos frères, avec amour, nous vous prions en retour de faire de même envers nous, pour le développement d'une vie commune dans l'amour, et non de vous comporter de manière anarchique, et méprisante des traditions et modes de vie locaux. Il est inadmissible que nous vous respections, sans vous chercher d'histoires, et vous en retour, vous provoquez les problèmes et vous vous comportez comme des gens qui sont de passages. Cette ville nous appartient tous!

Concernant le meurtre ayant conduit à ces malheureux événements, je refuse qu'on stigmatise une communauté (Bamun) sous prétexte que les assassinats sont son apanage. Le banditisme n'est pas la propriété d'une communauté mais un mal qu'on trouve partout; on trouve des assassins chez les Bulu, chez les Bamiléké, chez les Hausa, chez les Bamun, etc.

Arrêtons la stigmatisation et consolidons notre paix sociale… », a-t-il conclu

 

Nicole Ricci Minyem

 

En conférence de presse le 10 octobre dernier, Gabriel Mbaïrobe, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a indiqué que les chiffres parlant de malnutrition au Cameroun deviennent inquiétants.

 

Il faut faire attention et prendre des précautions pour remédier au problème. C’est ce qui ressort du message du Ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) qui face à la presse la semaine dernière, parlait du taux de malnutrition au Cameroun. Selon Gabriel Mbaïrobe, les statistiques révèlent qu’il y a 31,7% d’enfants de moins de cinq ans qui souffrent de retard de croissance. 12% d’adultes sont obèses. Et 32% de la population sont en surpoids. C’est donc en se référant sur lesdites statistiques, que le Minader a indiqué que notre pays en matière de malnutrition, a atteint la cote d’alerte.

La circonstance le permettant, Gabriel Mbaïrobe a pointé du doigt les éléments conduisant à l’état de malnutrition. « Les plus évoquées sont les mauvaises pratiques d’hygiène, l’utilisation inappropriée des produits agrochimiques, les changements d’habitudes, les mauvaises techniques de stockage, de transformation, d’emballage et d’entreposage des aliments », a-t-il cité. A cela, il faut ajouter la mauvaise qualité d’aliments avec lesquels les populations doivent conjuguer.

« Nous pouvons y parvenir et nous y croyons en essayant de combattre la malnutrition à la racine. C’est-à-dire revoir les politiques agricoles. Afin que nous arrivions à produire des aliments de qualité pour renforcer la productivité végétale et animale », a indiqué le Ministre.

La conférence de presse du Minader a été organisée en prélude aux journées- mondiales axées sur l’alimentation. Il faut souligner que le 16 octobre prochain, le Cameroun va célébrer la journée mondiale de l’Alimentation (Jma). Cette célébration sera la 39e du genre. Elle a pour thème : « Agir pour l’avenir, une alimentation saine pour un monde sans faim ». La Jma sera couplée à la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, instituée en décembre 2018. Le thème retenu pour cette année est : « Sécurité alimentaire des aliments, c’est l’affaire de tous ».

 

Liliane N.

 

Le motif de cette suspension est la défaillance.

 

Pour une période allant du 18 octobre 2016 à nos jours, l’entreprise Atidolf Nigeria n’enregistre qu’un taux de réalisation de 21%, dans le bitumage de la route Soa-Esse-Awae. Après une visite effectuée dans ce chantier, Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp) a décidé de sanctionner Atidolf Nigeria, pour défaillance. En plus de lui retirer ce marché dont il était adjudicataire, le Mintp interdit cette entreprise de soumissionner pour un nouveau marché public durant deux années. La décision du Ministre est entrée en vigueur à compter de sa notification. Il faut souligner que ladite décision date du 8 octobre 2019.

Pour parler en bref du travail que devait effectuer Atidolf Nigeria dans le bitumage de la route Soa-Esse-Awae, l’entreprise devait mener des opérations de cadrage du tracé et d’implantation de l’axe et les emprises. Elle devait aussi faire des activités liées à la recherche des gisements de matériaux. Atidolf avait déjà perçu des décomptes de 12 milliards de FCFA sur 36 milliards. Elle a toujours souligné son incapacité à transporter ses engins du fait de la crise anglophone.     

Il faut noter que depuis le début de cette année 2019, Emmanuel Nganou Djoumessi a retiré des contrats à des entreprises dont le travail n’a pas été trouvé satisfaisant. Atidolf Nigeria n’est donc pas la seule entreprise dans cette situation. Dans un communiqué qui date du 27 septembre 2019, le Mintp faisait savoir à la communauté nationale, la résiliation du contrat de l’entreprise Esico Btp Cameroun. « En dépit des mesures avisées d'accompagnement du maître d'ouvrage, l'entreprise Esico Btp Cameroun n'a pas amélioré sa performance. La dégradation de la chaussée s’est accentuée entre Ngaoundéré et Dang. Par conséquent, dans le respect de la réglementation, le contrat d'Esico Btp Cameroun est résilié », a écrit le Ministre.

Esico Btp Cameroun avait la charge du lot 1 du marché d'entretien confortatif de l’axe Ngaoundéré-Garoua. Il devait faire ce travail pour une enveloppe de 3,9 milliards de F. A ce jour, l'avancement physique des travaux constaté est de 49,41% pour des délais contractuels de 10,2%.

 

Liliane N.

 

Le coordonnateur de la Conférence générale anglophone pense qu’il est important que les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest deviennent autonomes.

 

En leur conférant le statut spécial, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest pourront trouver leur autonomie et mieux se gérer. C’est ce que pense Elie Smith qui apprécie cette recommandation qui a été faite lors du grand dialogue national. Une recommandation que Paul Biya le Président de la République devra étudier avec les autres qui seront déposées sur sa table.

Allant dans le concret, Elie Smith indique qu’en ayant le statut spécial, les régions anglophones pourront avoir un contrôle sur leur système éducatif et judiciaire, une gestion financière autonome. Elles pourront aussi avoir leur police régionale. Pour lui, c’est donc une mesure à appliquer et le Cameroun ne sera pas le premier pays à accorder ce type de statut à des régions. « Que ces deux régions soient comme leur nom l’indique : spéciales. Cette dénomination n’est pas une invention du Cameroun. Plusieurs autres pays du monde ont donné ce statut à des régions. Il faut se référer à ces cas-là. C’est le cas de la France avec la Corse qui a un statut spécial, ainsi que la Nouvelle Calédonie. Toujours en Europe, il y a également le cas de la Catalogne et des pays Basques », ajoute-t-il.

Lire aussi : A quoi renvoie le statut spécial revendiqué pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ?

Le coordonnateur de la Conférence générale anglophone  dans son apologie du statut spécial à accorder au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, pense qu’il ne faut pas craindre le fait qu’en appliquant cette mesure, le fonctionnement s’apparente à celui d’un Etat fédéral. «Il est possible d’avoir un Etat central avec des régions qui ont une très large autonomie qui leur permet de fonctionner de manière autonome. Prenons le cas de la république unie de Tanzanie où Zanzibar a une assemblée régionale, une équipe nationale, un président, un drapeau», indique-t-il.

 

Liliane N.  

 

Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi annonce de ce fait, que des mesures pour remédier au problème, seront prises très bientôt.

 

Les motos-taxis restent visibles dans les principaux axes de la ville de Yaoundé. Ils y circulent de jour comme de nuit. De fois, ils prennent d’assaut le carrefour Mokolo en face du supermarché Niki. A bord de leurs engins, ils n'hésitent pas à garer devant les passants pour proposer leurs services. Certains sont garés de part et d'autre sur les trottoirs, et sur le terre-plein en attente des potentiels clients. D'autres embarquent et déposent leurs passagers sans se soucier du respect du code de la route. Avec un, deux ou même quatre clients à bord, les conducteurs de motos-taxis vont vers plusieurs destinations, à savoir Nkolbisson, Oyom-Abang, Me-len, Obili. Le spectacle est quasi le même à la Poste centrale, à l'Hôtel de ville, à Montée Ane rouge. Les motos-taxis envahissent les rues en faufilant entre les véhicules.

Pourtant il convient de rappeler que dans un communiqué datant du 12 janvier 2012, Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi indiquait aux motos-taxis, les axes routiers où il leur était interdit de circuler. C’était un communiqué conjointement signé avec Gilbert Tsimi Evouna le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. Les axes en question sont Place d’Awae (Carrefour Mvog-Mbi, Carrefour Olezoa), le Boulevard de la réunification (Place de Melen, Carrefour Emia), Place Elig-effa (Gare routière de Yaoundé-Ouest, Messa), Place de droits de l’homme (Sous-préfecture de Tsinga, Roind-point Bastos, Carrefour Bastos), Place Tongolo (Carrefour Etoudi, Hôpital général, Hôpital gynéco obstétrique), Stade Omnisport (Quartier Mfandena, Carrefour Olibiya, Carrefour Coron).

Lire aussi : Hygiène et salubrité : Célestine Ketcha Courtes a primé les meilleurs quartiers de la capitale politique

Les voies principales interdites aux conducteurs de motos-taxis sont Yaoundé I (Route Emana-Messa assi-Olembe ; Route Marché Etoudi-Hôpital général, Rue Noa Tsogo, Rue manguier); Yaoundé II (Boulevard Jean Paul II, Route du Mont Febe-Ambassade de Grèce, Rond-point Febe, Rue Flamenco, Rue Nana Tchokonté-Marché Mokolo-Madagascar).

Pour leur défense, la plupart des conducteurs de motos-taxis affirment ne pas être au courant de l'interdiction sus mentionnée. Ils déclarent ignorer qu’ils ne peuvent que circuler dans les zones périphériques de la ville de Yaoundé pour la desserte des localités et quartiers enclavés.

 

Liliane N.

 

Page 570 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01