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Ce montant qui représente près de 60% du budget destiné à l’aménagement des rizières, permettra au Cameroun, de produire  environ 1,5 million de  tonnes de riz d’ici 2024 dans son  plan de relance de la filière riz.

 

Le Cameroun entend améliorer sa production de riz d’ici 2024. Dans son plan de relance de la filière riz, proposé par le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey,  les estimations du pays pour les cinq prochaines années  sont évaluées à près de 1,5 millions de tonnes de riz. Une production à grande échelle, qui nécessitera un investissement de près de  1400 milliards F Cfa, soit près de 60% du budget destiné à l’aménagement des rizières.

L’objectif du gouvernement, est de réduire au maximum les importations du riz, effectuées pour combler le déficit de la production locale. En effet,  la demande locale s’élève à  près de 300 mille tonnes par an et le Cameroun importe environ 750 mille tonnes.  Selon l’Institut national de la Statistique (Ins), la part du riz dans   les dépenses d’importation au Cameroun  s’élevait à près de  1 612,7 milliards F Cfa, soit  19%, au  cours du premier semestre 2018. En 2017, ces importations s’évaluaient  à 183,7  milliards F CFa.  

C’est dans l’optique de réduire ces dépenses, que l’Etat met un accent  non seulement dans l’amélioration de  la production  mais aussi de  la consommation des produits locaux. Selon le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, relaye la Crtv, « La mise en œuvre de ce plan devrait, sur cinq ans, porter la production nationale à environ 1,5 million de tonnes de riz paddy (représentant 1 million de tonnes de riz marchand),  accroître le niveau de transformation de 65% à 100% et amener les Camerounais à consommer le riz Made in Cameroon, d’ici 2024 ».

Pour atteindre cet objectif le pays peut s’appuyer sur son potentiel humain, les techniques acquises et les parcelles agricoles disponibles.

 Le  nouveaux programme de relance,  est axé entre autres,  sur la mise en place d’un cadre de coordination pour veiller à la synergie des initiatives de développement de la filière riz ; la structuration de la filière, notamment du rôle des acteurs ;  la disponibilité et l’accessibilité des intrants (semences améliorées et adaptées) ; la promotion de l’utilisation des bonnes pratiques culturales ; la mécanisation appropriée, à travers le renforcement des capacités des acteurs. L’accent sera également mis sur la promotion de la première et la deuxième transformation avec une insistance sur le respect des normes et de la qualité. 

 

Marie MGUE 

 

 

Elle a été reçue ce Vendredi, par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Physique Mounouna Foutsou, au cours d’une cérémonie organisée dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge

 

Moment de joie et de forte émotion, pour celle qui, malgré son jeune âge (31 ans), est fondatrice et directeur général de l’entreprise « Bleaglee », spécialisée dans le recyclage de déchets métalliques, utilisés dans la production des foyers améliorés. Un prix remporté haut la main, face à une forte concurrence : « Une compétition a été organisée avec 2500 jeunes africains, sélectionnés. Ensuite, douze finalistes ont été intégrés dans un Bootcamp de trois jours. A l’issue de cette phase, nous avons soumis nos projets à un jury… ».

Une place qui lui a valu le 1er prix, catégorie « Développement Economique », accompagné  d’un chèque de 5000 dollars, remis au cours de la cérémonie par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique qui avait à ses côtés, le représentant du PNUD. Cet argent va lui permettre de mettre en œuvre, son projet entrepreneurial qui porte sur le recyclage des déchets métalliques par la fabrication des foyers améliorés. Ces derniers sont prioritairement destinés aux ménages moyens et pauvres, qui utilisent le feu de bois pour la cuisine.

Le rôle du gouvernement reste limité, alors il faut innover  

Et, dans son allocution de circonstance, Mounouna Foutsou l’a relevé : « Au regard du problème croissant du chômage des jeunes et des difficultés pour le gouvernement d’absorber toute la demande en emploi, j’invite les jeunes à davantage s’engager en entrepreneuriat et à saisir les opportunités que présentent les secteurs émergents… ». Et, l’accompagnement des partenaires au développement n’est pas à négliger.  

Le Programme YouthConnekt

Lancée en 2012 au Rwanda, l’initiative regroupe le gouvernement, le secteur privé et les partenaires au développement, autour du problème croissant du chômage et de l’exclusion des jeunes, de la croissance économique et du processus démocratique de l’Afrique. Cette initiative, spécifique au contexte africain, vise à créer des opportunités pour le développement social, économique et politique des jeunes dans leurs pays respectifs. Elle est alignée avec la nouvelle stratégie Jeunesse du PNUD et le Programme mondial récemment approuvé sur l’autonomisation des jeunes.

En plus, ce programme allie des composantes sur le développement, des compétences, l’esprit d’entreprise, l’accès à l’emploi et aux financements, la sensibilisation sur les questions liées au développement des jeunes et la promotion de l’inclusion des jeunes dans le dialogue local et national.

Le YouthConnekt met par ailleurs l’accent sur l’innovation et l’utilisation des outils d’information et de communication pour relier les jeunes aux ressources financières et techniques, avec des experts mentors et les décideurs politiques…

Et, c’est avec beaucoup d’entrain que le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique a annoncé le lancement, dans les tous prochains jours, de l’initiative YouthConnekt au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le Président français Emmanuel Macron a lancé en avril dernier une Commission d’enquête avec pour objectif mener des études sur les archives françaises concernant le Génocide des Tutsis au Rwanda (de 1990 à 1994). Les listes des membres de cette commission viennent d’être publiée. Une question se pose cependant, sur l’absence d’un spécialiste du Rwanda dans les listes dévoilées.  

 

Deux jours avant la commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda, le 05 avril 2019, les associations de victimes étaient reçues par le Président français Emmanuel Macron. Saisissant l’opportunité, celui-ci annonçait la mise sur pied d’une commission d’enquête dont la mission est d’explorer toutes les archives françaises relatives à l’implication de la France dans le génocide rwandais. 

L’élargissement de la commission de 9 à 15 membres 

Six mois après l’annonce de la création de cette commission, sa composition vient juste d’être annoncée. Une commission qui passe de 09 à 15 membres. Selon le Président Vincent Duclert, la raison se trouve dans l’étendue des fonds des archives expertisées qui sont « considérables » à savoir des centaines de milliers de documents, le travail de la « recherche des archives manquantes » et de « documentation de toutes les décisions ». 

Chercheur et ancien directeur du CESPRA (Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron), Vincent Duclert note : « l’idée est lorsqu’on remet le rapport au président (…) que l’on puisse attester que nous avons tout vu et que le rapport soit reçu comme une œuvre incontestable, en tout cas nous l’espérons ». Le titre de l’instance concernée est « Commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsis ». Vincent Duclert déclare dans cette lancée, « c’est effectivement cinq ans de politique française. Pour traiter les archives publiques françaises sur une politique au plus haut niveau-président de la République (…) et aussi des spécialistes des génocides, des spécialistes de droit ». 

Parmi les 15 membres de la commission, on compte des chercheurs ou des professeurs d’université, des inspecteurs généraux de l’éducation nationale, des agrégés, des docteurs, et même des doctorants enfin de thèse, ou encore un membre du Conseil d’Etat. Manque à l’appel une 16e membre de la commission, l’historienne Annette Wieviorka, grande spécialiste de la Shoah, par rapport à une liste provisoire dévoilée début octobre par Laurent Larcher, journaliste au quotidien La croix. Une absence que Vincent Duclert explique par le fait qu’elle avait contribué aux travaux préparatoires aux réunions plénières, mais a renoncé aux travaux car « elle n’avait pas le temps nécessaire pour aller dans les archives » et de « faire un travail de dépouillement d’archives ». 

Une composition polémique de la Commission 

 La Commission n’inclut aucun spécialiste du génocide des Tutsis au Rwanda, de l’Afrique des Grands Lacs, des interventions militaires françaises ou de la France en Afrique après les indépendances. Un choix qui a fait l’objet d’une contestation dès avril dans une pétition lancée par Christian Ingrao, spécialiste de la seconde Guerre mondiale par ailleurs, chercheur à l’Institut d’histoire du temps présent(IHTP) et au CNRS). Le texte intitulé « Le courage de la vérité », a été signé par plus de 300 chercheurs, universitaires et enseignants, et dénonce l’absence au sein de cette commission de deux historiens : Stéphane Audoin-Rouzeau et Hélène Dumas. 

 

Innocent D H 

 

Après le GDN, certains émettent des doutes sur la mise en applications des résolutions sorties de ces assises. Ce sujet et bien d’autres ont été abordés au cours des échanges entre Jacques Fame Ndongo, ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur et secrétaire adjoint à la communication du Rassemblement Démocratique du Peuple camerounais et  Carine Frenk sur Radio France Internationale (RFI).  

 

 

-          « Ceux qui saluent un geste d’apaisement n’étaient pas en prison pendant neuf mois », déclare Maurice Kamto. Quelle est votre réaction ?

Je crois que sa réaction est tout à fait classique. Il a été en prison, on ne peut pas dire ce fut le paradis terrestre pour lui. Mais je crois qu’objectivement, le geste du président Paul Biya est un geste de magnanimité, de mansuétude et d’apaisement.

-         Est-ce aussi le résultat de la pression de la communauté internationale ?

Pression ou pas, il a usé de son droit constitutionnel. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait, pour soit pardonner, soit gracier, soit amnistier !

-         Cinq jours après la libération de l’opposant, le président Biya est reçu par son homologue français, est-ce juste une coïncidence ?

Je crois que c’est une coïncidence. Vous savez, la France c’est une amie de longue date du Cameroun. Je crois savoir que c’est une visite qui était prévue depuis belle lurette. À mon avis, cette concomitance est une coïncidence.

-         Mais pouvait-on imaginer cette entrevue sans la libération préalable de Maurice Kamto ?

Mais bien sûr ! Le Cameroun est un État souverain. À mon humble avis, la France n’a pas eu à exercer une pression coercitive. Le président a agi en tant que chef de l’État du Cameroun.

-         Alors, à propos du dialogue, Maurice Kamto affirme que le vrai dialogue n’a pas encore eu lieu. Plusieurs personnalités ont parlé d’un grand monologue en raison de la su-représentativité de votre parti le RDPC à ces assises…

Ce ne fut pas un grand monologue. Ce fut une belle polyphonie. Comment dire que Fru Ndi est un représentant du RDPC ? Comment dire que Cabral arrivé troisième à l’élection présidentielle est un représentant du RDPC ? Il y a le clergé, il y a eu la société civile. Alors, que veut-on d’autre !

-         Vous trouvez que Maurice Kamto aurait dû envoyer ses représentants ?

Il est libre de ne pas envoyer ses représentants. Et nous aussi, nous sommes libres d’inviter son parti. Il a refusé, nous n’en faisons pas un casus belli !

-         Le dialogue s’est prononcé pour la décentralisation avec un statut spécial pour les deux régions anglophones. Est-ce que ces recommandations seront mises en œuvre ?

Le président s’est engagé. Je vous dis, juste après la clôture, ça n’a pas mis une heure ! Il a immédiatement tweeté, en disant qu’il allait examiner les recommandations avec le maximum de diligence et d’attention. La diligence, la rapidité, la célérité, je crois que ça dit tout. C’est clair, c’est net : ces recommandations ne seront pas rangées dans un tiroir, ne seront pas jetées aux oubliettes. Pas du tout…

-         Mais le président Biya a aussi évoqué la question de faisabilité et des capacités du pays. Est-ce une façon d’appeler à la patiente ?

C’est ça la bonne foi du président Paul Biya. Parce que les moyens de l’État ne sont pas extensibles à l’infini. Pour reconstruire les équipements, les infrastructures qui ont été détruits par les sécessionnistes dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, il faut 3000 milliards, 500 millions de Francs CFA. Bien sûr, il a pris un engagement, il tiendra parole.

-         C’est-à-dire dès le mois de novembre, la prochaine loi des finances ?

Naturellement je ne saurais donner une précision en matière de temps. Puisque c’est le chef de l’État qui est le maitre de cette grande opération. C’est lui qui décide, qui l’oriente, qui voit. Il avisera.

-         Les séparatistes anglophones rejettent les conclusions du dialogue. Les personnalités comme Maurice Kamto estiment que le Cameroun ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue direct entre belligérants. Est-ce que c’est envisageable selon vous ?

Là on est dans un paradoxe. Ils ont été invités, ces figures de la diaspora. Elles auraient dû venir ! Personne n’a été arrêté ; personne n’a été menotté, en venant au dialogue. Alors, pourquoi ceux-là ne sont-ils pas venus ? Ils ont préféré rester. Mais, ils ne peuvent pas vouloir une chose et son contraire. Ou bien on veut le dialogue et on vient, ou bien on ne veut pas le dialogue, et on ne vient pas !

-         Ces leaders séparatistes c’est vrai, on rejeté le grand dialogue de Yaoundé, ils ont manifesté leur préférence pour le processus de Genève. Aujourd’hui ils sont réunis autour d’une plateforme commune. Quel est l’avenir de ce cadre de discussion selon vous ?

Nous ici à Yaoundé d’où je vous parle, n’en savons pas grand-chose. C’est une initiative parallèle. Nous, nous savons que la président Paul Biya a convoqué un Grand Dialogue National qui s’est tenu de fort belle manière. La problématique maintenant, c’est mettre en œuvre ces recommandations. Et surtout préparer les élections législatives, municipales et peut-être régionales qui arrivent. Voilà notre problématique, voilà notre préoccupation à l’heure actuelle.

-         Est-ce que les élections pourront avoir lieu dans ces deux régions là ?

Bien sûr, les élections auront lieu dans ces régions là ! Ce sont des régions qui sont sécurisées.

-         Comment fau-il comprendre les propositions du sultan Bamoum Ibrahim Mbombo Njoya, qui propose l’introduction de la limitation des mandats au Cameroun, et une présidentielle à deux tours ? Il est membre du bureau politique de votre parti le RDPC ; est-ce qu’il engage le RDPC justement ?

Lui le sultan Mbombo Njoya que nous respectons beaucoup, il est libre d’exprimer son opinion, d’exprimer sa tendance. Mais ce n’est pas la position officielle du RDPC.

-         Sur RFI, Maurice Kamto a déclaré : « La résistance continue ». Que lui répondez-vous ?

Bien sûr ! Si cela se fait dans la paix, dans la non-violence, dans le respect des lois et règlements de la République, on n’a aucun problème ! C’est une stratégie de conquête du pouvoir. C’est tout à fait normal, puisqu’il est de l’opposition. Nous, notre stratégie c’est de conserver le pouvoir de manière démocratique, et dans la paix !

Carine Frenk (RFI)

 

Pour Robert Bapooh Lipot et ses principaux collaborateurs, l’heure est venue pour les contempteurs du Cameroun de respecter la tenue du Grand Dialogue National qui a permis aux citoyens de ce pays de discuter des problèmes internes de leur nation

 

La délation, les complots de tout genre, le refus de respecter les Institutions républicaines doivent prendre fin. C’est le principal message que le secrétaire général contesté du parti du crabe a délivré ce vendredi, lors d’un point de presse organisé à l’hôtel des députés. Et, pour mieux transmettre son message, lecture a été faite devant les journalistes et autres participants du communiqué rédigé par l’Union Européenne.

Un document dans lequel cet organisme fait mention de la décision présidentielle d’élargir les prisonniers, notamment les militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, de même que les prisonniers impliqués dans la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest.

La mise en application effective des résolutions du Grand Dialogue National

Après cette belle polyphonie, c’est une demande constante de tous ceux qui veulent voir le Cameroun sortir de l’état de marasme dans lequel il semble englué depuis de nombreuses années. Et, pendant cette rencontre avec la presse, Robert Bapooh Lipot et ses suivants ont émis le vœu de voir très prochainement la matérialisation du Vivre ensemble, de la cohésion sociale à travers ses différentes composantes…

L‘heure est venue de tourner la page des élections présidentielles d’Octobre 2018  

Un autre plaidoyer du parti historique : « Que cela plaise ou pas, il est temps de fermer la page. Le Cameroun a à sa tête, un Président de la République qui, il y’a quelques jours encore a su montrer qu’il sait agir en père de famille. Il est l’Institution de ce pays et, les uns et les autres doivent accepter et intégrer cette réalité… Les Camerounais tiennent à leur fierté et, tous, du moins les républicains, aspirent à ce que la paix. Indivisibilité, unité, restent les maîtres mots de notre quotidien pour un pays à l'aune de l'émergence. Je pense qu’il est plus qu’évident aujourd’hui que ceux qui se servent du prétexte de l'élection présidentielle, (....) ont été pris dans leurs propres pièges  ».  

Malgré les mises en garde des membres du gouvernement, ainsi que la position clairement affichée du Président de la République lors de sa dernière adresse à ses compatriotes, ils sont nombreux qui se complaisent dans ce climat d’insécurité qui, a voulu étendre ses tentacules dans toutes les couches de la société.

Il est évident que la mise en œuvre effective des résolutions du Grand Dialogue National va permettre au Chef de l’Etat et, à tous ses concitoyens de parvenir à cette quiétude à laquelle tout le monde aspire. Une manière aussi de fermer définitivement la bouche à ceux qui pensent que toutes les propositions, comme par le passé, finiront dans une poubelle.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

L'Ambassadeur du Sénégal, M. Khare Diouf, a remis la lettre d'invitation du Ministre Mbella Mbella Mbella au cours d’une audience le 17 octobre 2019 au Ministère des relations extérieures.

 

Le Cameroun a été officiellement invité à participer aux délibérations de la sixième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité qui se tiendra les 18 et 19 novembre 2019. Le Ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella a été officiellement invité au forum suite à une lettre d'invitation qui lui a été remise le 17 octobre 2019 par l'Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf.

Le ministre Lejeune Mbella Mbella conduira la délégation camerounaise à la rencontre pour tous les acteurs concernés par la paix et la sécurité sur le continent africain. Soulignant la raison de sa visite au Ministère des relations extérieures, l'Ambassadeur Khare Diouf a également évoqué les relations bilatérales entre le Cameroun et le Sénégal.

« J'ai été reçu par le ministre des Relations extérieures à ma demande. Nous avons discuté de l'importance des relations diplomatiques entre le Cameroun et le Sénégal, qui sont historiques et profondes depuis notre indépendance. Je suis également venu présenter la lettre d'invitation au Ministre des Relations Extérieures pour la sixième édition du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité qui se tiendra à Dakar les 18 et 19 novembre 2019 et dont le Cameroun sera l'un des principaux pays invités », a déclaré l'Ambassadeur Khare Diouf.

Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité réunit chaque année des dirigeants africains, des partenaires internationaux et de multiples acteurs impliqués dans les questions de paix et de sécurité. Lancé lors du Sommet de l'Elysée 2013 en France, le premier Forum de Dakar a eu lieu en décembre 2014 sous le patronage du Président de la République du Sénégal, Macky Sall.

Les cinq premières éditions ont connu un succès international significatif et ont rassemblé quelque 500 participants de haut niveau venus du monde entier. De nombreux échanges fructueux ont contribué à mieux cerner les nouveaux enjeux sécuritaires et stratégiques auxquels fait face le continent. Ils ont permis de faire émerger de nouvelles approches dans les politiques de défense, de sécurité et de développement, et de renforcer les partenariats africains avec les instances internationales.

La cinquième édition du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique s’est tenue à Dakar les 5 et 6 novembre 2018 et a été consacrée aux nouveaux enjeux stratégiques du continent, avec pour thème « Paix et Sécurité en Afrique : enjeux de stabilité et de développement durables ».

 

Otric N. 

 

Lors de sa visite à Sangmelima le 17 octobre 2019, le ministre de l’Administration territoriale a exhorté la population à être tolérante entre elle et à surmonter les différences ethniques au nom des intérêts nationaux.

 

Suite aux tensions sociales qui ont récemment éclaté à Sangmelima, dans le département du Dja et Lobo, Région Sud, le Ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, le 17 octobre 2019, a visité la localité en prêchant l'évangile de paix et de vie commune. Le ministre a également eu une réunion de sécurité avec les responsables administratifs de la région, conduite par le gouverneur. Il a rencontré l'élite, les gardiens de la culture, les motos-taximen… Il s'est entretenu avec les allogènes résidant à Sangmalima et a visité leurs commerces.

Lors de chaque réunion, Paul Atanga Nji a souligné l'importance de la paix et de la cohésion sociale, notant que le vivre ensemble est au centre de la stratégie de gouvernance du chef de l'État. « Je vous apporte le message du Président de la République sur le vivre ensemble. Après une réunion d'évaluation avec le gouverneur, on m'a dit que le calme régnait maintenant. Nous devons tous consolider la paix dans notre pays et accompagner le chef de l'Etat dans la réalisation de l'aspect du vivre ensemble », a-t-il déclaré.

Le Ministre a cité différentes occasions au cours desquelles le Chef de l'Etat s'est rendu dans différentes régions pour différentes activités, la dernière en date étant la visite dans la région du Grand Nord pour lancer sa campagne en tant qu'exemple de promotion du vivre ensemble.

Lire aussi : Mouvement d’humeur à Sangmelima : Louis Paul Motaze rassure les jeunes

Paul Atanga Nji a déclaré que les Camerounais sont dans leur patrie et devraient pouvoir se sentir à l'aise partout où ils décident de s'établir sur le territoire national. « J'ai rencontré un homme, originaire de la région du Nord-Ouest, qui vit à Sangmalima depuis environ 60 ans. Tous ses enfants sont nés à Sangmalima et il parle correctement la langue maternelle Bulu. Un autre de la région de l'Ouest a passé plus de 20 ans ici. Nous ne pouvons pas les séparer parce qu'ils sont nos frères et sœurs. Nous formons tous une grande famille », a encouragé le ministre.

Le Ministre Atanga Nji a exhorté la population à toujours recourir à la justice dans les situations d'incompréhension car le Cameroun est un Etat de droit et non pas plutôt le résultat de confrontations physiques ou brutales. Il a donc profité de l'occasion pour remercier tous ceux qui se sont rendus dans la région du Sud pour demander la coexistence pacifique.

Alors qu'il visitait quelque 52 magasins sur le marché, le ministre Atanga Nji s'est arrêté dans chaque magasin cassé et pillé à cause de la tension sociale, réconfortant les propriétaires de magasins et faisant un geste symbolique d'assistance. Pour mieux illustrer la politique de paix et de cohésion sociale, le ministre s'est rendu à la station-service avec des motos-taximen originaires du Noun et ceux de Sangmalima, a fait remplir et parader leurs motards avec les mots « Nous sommes ensemble » imprimés sur les flyers. Un repas commun comprenant des mets traditionnels des deux régions a été partagé, le ministre proposant que ces repas soient préparés sur une période de trois ou six mois, réunissant les habitants des deux régions ainsi que d'autres régions pour communier.

 

Otric N. 

 

Canon filles - Vision de Bamenda en D1 féminine, et Colombe - Bamboutos en Elite One, sont les deux affiches programmées cet après-midi au stade Omnisports de Yaoundé.

 

Après la première édition du Trophée des champions le week-end dernier à Bafoussam, le Comité technique transitoire de la Fecafoot poursuit ses activités. Aujourd’hui au stade Omnisports de Yaoundé, exit la Ligue 1 et bon retour à l’Elite One.

A 18h30, pour le compte du match inaugural de la saison 2019-2020, le public aura droit à l’affiche entre la Colombe du Dja-et-Lobo et le promu Bamboutos de Mbouda. Deux équipes qui ont pour trait commun d’avoir profondément régénéré leurs effectifs.

Dans un reportage de Cameroon Tribune, l’on apprend que chez le seul représentant de la région du Sud dans l’élite, on a procédé à un dosage équilibré. Aux 14 anciens dans l’équipage se sont ajoutés le chiffre identique dans le sens des arrivées. Une politique qui vise clairement le maintien à ce niveau et, pourquoi pas, surfer sur l’effet de surprise.

En face, les Mangwa Boys ont été l’un des principaux animateurs du mercato local avec un recrutement XXl. Les « Blaugrana » à la camerounaise ont pioché quelques vieux briscards de la scène nationale. C’est le cas d’Aimé Gérard Mangolo, Etame Ngombe ou encore Jeff Nana Ngongang. Un ensemble d’individualités dont on attend de voir l’efficacité. Les autres matchs de cette première vont se dérouler cette fin de semaine.

En lever de rideau, comme annoncé la semaine dernière, la Ligue de football féminin du Cameroun va lancer sa saison de D1. Pour rappel, l’innovation cette saison sera la programmation des rencontres de football féminin en prélude aux rencontres masculines. Comme l’an dernier, les filles du Canon de Yaoundé vont ouvrir la saison. Elles accueillent les bleues de Vision de Bamenda.

Du côté de la Fecafoot, ce démarrage de la saison revêt un caractère festif et populaire. C’est la raison pour laquelle l’accès aux tribunes sera gratuit. La nouvelle saison démarre sur les chapeaux de roue aussi bien sur les terrains que dans les bureaux. En effet, la fédération a tenue jeudi son assemblée générale ordinaire.

Les 57 membres présents à l'assemblée générale ont adopté les budgets du Comité technique de transition (CTT), de la Ligue de football féminin du Cameroun (WFLC) et de la Ligue de football des jeunes du Cameroun (YFLC). Seidou Mbombo Njoya a profité de l'occasion pour confirmer le coup d'envoi du championnat national de football aujourd'hui. Il a également assuré que davantage d'efforts seront faits pour développer le football des jeunes et la ligue de football féminin dans le pays.

 

Otric N.

 

C’était lors d’une session ordinaire de l’assemblée générale de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), le 17 octobre 2019 à Yaoundé.

 

Les différents comités indépendants sont le Comité électoral, le Comité d'appel, le Comité d'homologation et de discipline, le Comité de déontologie et la Chambre nationale de règlement des différends. C'est l'une des résolutions majeures d'une Assemblée Générale Ordinaire de la FECAFOOT qui s'est tenue hier 17 octobre 2019 à Yaoundé. La réunion a été présidée par le Président de la FECAFOOT, Seidou Mbombo Njoya.

Selon Cameroon Tribune, l'adoption de budgets spéciaux figurait également au programme. Les membres ont adopté les budgets du Comité technique de transition (CTT), de la Ligue de football féminin du Cameroun (WFLC) et de la Ligue de football des jeunes du Cameroun (YFLC). Les 57 membres présents à l'assemblée générale ont adopté l'ordre du jour de la journée ainsi que les invitations des différents membres.

Au cours de la réunion, apprend-on, les membres ont également discuté de questions telles que l'approbation du procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire, le rapport d'activité du Président de la FECAFOOT et une mise à jour sur la suspension de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun. Le Président de la FECAFOOT a déclaré que la suspension actuelle du LFPC est actuellement à l'étude à la Chambre de conciliation et d'arbitrage du Comité national olympique et sportif (CNOSC).

Seidou Mbombo Njoya a profité de l'occasion pour confirmer le coup d'envoi du championnat national de football aujourd'hui. Il a également assuré que davantage d'efforts seront faits pour développer le football des jeunes et la ligue de football féminin dans le pays. La création du football des jeunes, fait partie des plans de la FECAFOOT, pour donner un nouveau look au football dans le pays.

D’ailleurs, Gilbert Kadji est nommé à la tête de la Ligue de football jeune du Cameroun. C’est l’une des résolutions du comité exécutif de la Fecafoot tenu hier à Yaoundé. Le patron de la Kadji Sport Academy a été porté à la tête de la ligue de football jeune par ses pairs. En dehors de Gilbert Kadji qui a été nommé président de ladite ligue, Saint-Fabien Mvogo (1er vice-président), Joseph Dinga (2e vice-président)  complètent le bureau de cette ligue. Jean Flaubert Nono, Eugène Ekeke et Samuel Yakana ont été désignés comme membres.

 

Otric N. 

 

 

Les assises se tiennent les 23 et 24 Octobre prochain au club presse de la Suisse à Genève, à l’initiative des membres de l’association « Utopie Nord – Sud » et de quelques partenaires   

 

Il sera principalement question, selon les organisateurs de faire un état des lieux de la situation publique sur le Tchad. Mais plus encore de Partager entre différents acteurs, les spécificités liées à la situation sociale, sécuritaire et politique marquée par des tensions et, enfin élaborer les propositions.

Pour parvenir à des résultats probants, les organisateurs, notamment les Hommes des médias venus du Tchad, vont apporter leur contribution, dans le cadre des ateliers aux thématiques diverses :  

Promouvoir la stabilité et la sécurité

Il s’agit d’un processus qui se maintient par le moyen d’assurer aux populations un minimum de bien – être social, économique et, politique tout en améliorant le contrôle de leur vie. La stratégie principale est de renforcer et d’entretenir la cohésion sociale. Quels sont les éléments qui paraissent réalisables ? Et, qu’est ce qui constitue une entrave ?

S’organiser pour éviter une nouvelle escalade de la violence

Le contexte actuel de crise, notamment les tensions militaires aux frontières, les contestations internes, la rupture de dialogue politique, les grèves à répétition constituent un problème majeur de bonne gouvernance. Ce contexte participe à l’augmentation de la violence, il est donc essentiel de trouver des stratégies de prévention et d’intervention efficaces.

L’Association Utopie Nord – Sud, concepteur de ces assises, croit savoir que face au durcissement du gouvernement tchadien actuel et, tenant compte des conditions de vie des populations, il est important d’émettre des propositions afin d’inverser la tendance, des idées également pour atteindre cet objectif.

Imaginer une collaboration étroite pour maintenir et développer le vivre ensemble

La mise en place de la cohésion sociale notamment le bouleversement des strates des couches socio communautaires et le harcèlement moral, politique et religieux constituent un problème de vivre ensemble au Tchad. Ils participent de la mauvaise gestion de la cohésion sociale. L’une des stratégies est de renforcer l’action socio communautaire. En d’autres termes, éviter les replis au sein des communautés.

Dialoguer pour envisager une transition sans effusion de sang

Les migrations des jeunes qui alimentent les poches de rebellions sont renforcées par la situation économique, politique et les tensions inter ethniques. Le processus de la démocratisation en cours montre combien il est difficile pour un tchadien d’observer un recul par rapport au repli identitaire.

Certaines de problématiques exposées au sein de chacun de ces ateliers vont se greffer à bien d’autres axes de réflexion, à l’instar de

- l’Actualité Politique et Développement de l’Insécurité

– L’Action de la France au Tchad : Exemples d’interventions et explications des instruments et stratégies utilisés.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01