Samedi 19 octobre, les Raptors de Toronto se sont entendus sur une prolongation de contrat de quatre ans avec Pascal Siakam. Selon le réseau ESPN, le Camerounais de 25 ans aurait obtenu le maximum sur le plan salarial, 130 millions dollars soit environ 7 milliards de Francs CFA.
Après une année exceptionnelle, ponctuée par un titre de champion et celui de « Joueur ayant le plus progressé » entre 2018-19, Pascal Siakam vient d’ajouter un nouveau paragraphe féerique sur son année 2019. En effet, le camerounais va bien s’inscrire au Canada à long terme. Il a prolongé avec Toronto jusqu’en 2024.
Selon ESPN, les agents de l'ailier fort camerounais, qui entre dans la dernière année de son contrat rookie (6,4 millions de dollars entre 2016 et 2020), ont obtenu que les Raptors le prolongent pour la somme la plus élevée qu'autorise le règlement pour un joueur avec ces états de service. Soit 130 millions de dollars entre 2020 et 2024. Un engagement fort justifié par sa promotion comme leader offensif des Raptors après le départ de Kawhi Leonard.
Désormais, le MIP en titre est lié jusqu’en 2024 avec la franchise canadienne, et The Athletic précise que le contrat de Pascal Siakam ne contient aucune option, ni pour le joueur, ni pour la franchise. L’ailier fort ne pourra ainsi pas tester le marché avant la fin de son bail, et la franchise ne pourra pas le libérer avant.
L’avenir des Raptors se fera, désormais, autour de Pascal Siakam. En attendant les décisions à venir dans les mois prochains autour de Marc Gasol, Kyle Lowry et Serge Ibaka, le message est très clair à Toronto : c’est le camerounais qui prend la relève.
L’aventure de Siakam n’est plus à raconter. On sait qu’on est sur le cas d’un joueur qui souhaitait devenir prêtre lorsqu’il était plus jeune, sauf que sa destinée l’a mené ailleurs. A 25 ans, Pascal Siakam, avec les Toronto Raptors, a remporté le dernier match de la finale de la NBA face aux Golden State Warriors. Après seulement 2 années complètes dans le championnat de basketball le plus célèbre au monde, le natif de Douala est devenu le tout premier Camerounais à remporter la NBA. Mais jusqu’où ira-t-il ? Jusqu’où ira le rêve de Siakam, ainsi que sa montée dans les hauteurs de la Ligue ? En tout cas, wait and see…
Danielle Ngono Efondo
Stormark Kare le Directeur général adjoint du Ministère des Affaires étrangères du Royaume de Norvège a sollicité une audience au Ministère des Relations extérieures.
Stormark Kare a été reçu en fin de semaine dernière par Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex). Leurs échanges ont tourné au tour de ce qu’il y a lieu de faire pour renforcer, solidifier les relations existantes entre le Cameroun et la Norvège. De façon plus précise, Le Jeune Mbella Mbella et Stormark Kare se sont appesantis entre autres sur les voies et moyens pour densifier la coopération économique, le travail d’ensemble au sein des institutions multinationales.
Le Directeur général adjoint du Ministère des Affaires étrangères de la Norvège et le Minrex ont aussi parlé des questions d’intérêt général. Parmi lesdites questions, on peut citer les problématiques de l’égalité des sexes. Stormark Kare a indiqué le rôle important que la femme joue dans le processus de développement soutenable. A la suite de son hôte, Lejeune Mbella Mbella a tenu à souligner qu’au Cameroun, les femmes sont considérées. Et les pouvoirs publics camerounais implémentent des politiques publiques qui promeuvent l’égalité des genres. Celles-ci permettent à la femme d’avoir les mêmes chances que les hommes.
L’autre question d’intérêt général qui a meublé les échanges entre les deux personnalités est la lutte contre les dérèglements climatiques causés par la destruction de la couche d’ozone. En ce qui concerne le changement climatique, Stormark Kare a relevé les effets pervers du réchauffement de la planète dans la partie du globe qui abrite son pays. « Dans le Nord, on sent très fortement les effets du changement climatique », a-t-il déclaré. Pour minimiser ces dégâts, il faut préserver l’environnement et sauver les écosystèmes qui peuvent encore l’être. Aussi, Stormark Kare a confié que son pays souhaite contribuer à sauver les forêts tropicales dans le bassin du Congo.
Liliane N.
L'hôpital régional de Bafoussam dans le but de lutter contre les cancers, annonce une campagne de dépistage gratuit de ses maladies les mercredis 23 et jeudi 24 octobre 2019. Une initiative qui s'inscrit en droite ligne avec ce 10e mois de l'année baptisé "octobre rose".
En effet, Le Délégué régional de la Santé publique de l’Ouest Dr El Adj Chinmoun Daouda, dans un communiqué invite les populations et le grand public à prendre massivement part à cette grande campagne de dépistage de deux jours que vas organiser l'hôpital régional de Bafoussam.
Le dépistage qui se fera gratuitement à l'hôpital régional de Bafoussam concernera principalement les cancers du sein et les cancers du col de l'utérus.
Il faut noter que le cancer du col de l’utérus peut être dépisté à un stade précoce, et même être totalement prévenu par la détection des lésions précancéreuses.
À l’heure actuelle, l’OMS considère que les types de cancers les plus répandus sont les suivants : le cancer du poumon, le cancer de l’estomac, le cancer du foie, le cancer du côlon, le cancer du sein ainsi que le cancer du col de l’utérus.
Chaque année, près de 3 000 femmes jeunes (de moins de 40 ans) sont touchées par le cancer du sein, ce qui représente près de 5 % des cas.
Au regard de l’ampleur de ces maladies, le patron de la Santé publique à l'ouest invite les femmes à saisir cette opportunité pour se faire dépister.
Pour rappel, octobre rose est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Le symbole de cet événement est le ruban rose. Son équivalent anglo-saxon est le National Breast Cancer Awareness Month. Organisée chaque mois d'octobre, elle a pour but d'accroître la sensibilisation à la maladie et de recueillir des fonds pour la recherche. Elle a été instaurée en 1985.
Marcel Ndi
Les 16 nations qualifiées pour le Championnat d’Afrique des Nations 2020 sont désormais connues. Les derniers matchs de qualification, qui se sont disputés hier dimanche 20 octobre 2019, ont livré leur verdict.
Le Cameroun pays hôte du CHAN 2020 sait désormais quelles nations tenteront de succéder au Maroc lors de cette édition.
Dimanche 20 octobre
Lesotho 0 –0 Zimbabwe (1-3) (Zone Sud)
Côte d’Ivoire 1 – 0 Niger (0-2) (Zone Ouest B)
RD Congo 4 – 1 Centrafrique (2-0) (Zone Centrale)
Congo 1 – 0 Guinée équatoriale (2-2) (Zone Centrale)
Libye 1 – 2 Tunisie (0-1) (Zone Nord)
Mali 2 – 0 Mauritanie (0-0) (Zone Ouest A)
Guinée 1 – 0 Sénégal (0-1) (3-1 tab) (Zone Ouest A)
Burkina Faso 0 – 0 Ghana (1-0) (Zone Ouest B)
Samedi 19 octobre
Zambie 2–2 Eswatini (1-0) (Zone Sud)
Ouganda 3–0 Burundi (3-0) (Zone Centrale-Est)
Rwanda 1–1 Éthiopie (1-0) (Zone Centrale-Est)
Namibie 2–0 Madagascar (0-1) (Zone Sud)
Nigeria 2–0 Togo (1-4) (Zone Ouest B)
Maroc 3 – 0 Algérie (0-0) (Zone Nord)
Vendredi 18 octobre
Soudan 1–2 Tanzanie (1-0) (Zone Centrale-Est)
Cameroun (Hôte)
Tanzanie
Ouganda
Zambie
Rwanda
Namibie
Togo
Maroc
Zimbabwe
RD Congo
Congo
Tunisie
Burkina Faso
Guinée
Niger
Mali
Dans un communiqué publié le 18 Octobre dernier, Me Charles Patie Tchakounte, rappelle quelques notions et idéologies qui fondent le métier d’avocat au Cameroun.
« Les Avocats ne peuvent revêtir leur robe qu’à des occasions consacrées par les usagers et traditions séculaires. Les domiciles privés ne sont d’aucune façon les lieux où la robe d’Avocat peut être portée, sauf situations très particulières sur autorisation expresse et préalable du Bâtonnier ».
Pour le président de l’Ordre, « la photo en cause désacralise la robe-attribut et symbole essentiels de la profession d’Avocat, ce que je reprouve avec une extrême fermeté… ».
Un rappel à l’ordre qui a fait le tour de la toile il y a quelques jours. Dans la cour du domicile privé du président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun, l’on a vu une vingtaine d’avocats qui l’entouraient et, certains ont tôt fait d’affirmer que cette formation politique veut créer une division du barreau du Cameroun et s’aligner derrière le candidat malheureux de la présidentielle du 07 octobre 2018.
Certains journaux, plus virulents, n’ont pas manqué de faire le lien entre le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud-Ouest, avec les conséquences qu’on connait aujourd’hui et le rôle joué par les Hommes aux robes noires « Vous direz que c’est un peu tiré par les cheveux, mais, les avocats, depuis un certain temps, joue le rôle de pyromane dans ce pays, affirme Timothée Mendogo, rédacteur en chef d’un journal qui paraît à Yaoundé.
Il ajoute que « lors de la libération du leader du Mrc et de ses acolytes au tribunal militaire de Yaoundé, nous avons vu le collectif d’avocats de ce parti politique entonné un hymne antirépublicain. On ne refuse pas qu’ils soutiennent un homme politique mais, dans un prétoire, ils sont des hommes de loi et par conséquent, ils devraient s’abstenir d’afficher certains comportements… ».
C’est du moins ce que pense Justin Noah, cadre du Mrc : « Ils ont décidé de porter les robes pour une photo de groupe avec leur client. Est-ce un crime ou un délit? Quand il s’agit du Mrc, tout change… ».
Par ailleurs, dans les réseaux sociaux, les personnes proches de cette formation politique ont fait circuler un document dont la rédaction et la signature sont attribuées au professeur Kamto. Dans ce dernier, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun salue le travail abattu par les avocats qui les ont défendus depuis leur interpellation. Cependant, peut – on lire : « il y’a encore des militants, sympathisants et autres camerounais qui se sont trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment, qui croupissent encore dans les geôles. Tout doit être mis en œuvre afin d’obtenir dans les délais, leur libération… ».
Un document, qui s’il est authentique, aurait peut être dû parvenir à Me Charles Patie Tchakounte. Toutefois, ceux qui sont sur la photo avec Maurice Kamto doivent – ils être considérés comme des « hors la loi ? », des avocats « tribalisés et politisés ? ». La démarche du bâtonnier est – elle exagérée ?
Autant de questions et bien d’autres qui se posent et qui viennent mettre en exergue, les sentiments que Maurice Kamto et ceux qui le soutiennent engendrent au sein des différentes strates de la vie publique au Cameroun.
Supposées ou réelles, les relations entre le Mrc et ceux qui travaillent au quotidien à détruire de plus en plus ce pays ont suscité la méfiance et les positions comme celles adoptées par le bâtonnier pourraient y trouver leur raison d’être.
Nicole Ricci Minyem
Des épices traditionnels aux légumes, sans oublier les produits vestimentaires, le Made in Cameroon est bien logé dans les rayons de Carrefour.
Un tour au rayon « Fruits et Légumes » de Carrefour, on se croirait dans un marché traditionnel camerounais. Là, on retrouve de nombreux produits alimentaires puisés dans les différentes cuisines des ethnies du pays. Il y a par exemple les épices nécessaires dans la cuisson de la sauce blanche du peuple Bamiléké. Il y a l’odjom, une feuille très utile dans la préparation des mets des peuples de la région du Centre. Le persil et le céleri locaux sont aussi logés dans une bonne enseigne, aux côtés du basilique, du poireau et autres. Les feuilles de manioc cueillies dans nos plantations appelées dans notre terroir «Kwem», le ndolè du peuple Sawa pour ne citer qu’eux, sont aussi présents dans les étalages.
Tout cela surprend bien Marie Bollanga qui par curiosité, a décidé de visiter le centre commercial français, ce samedi 19 octobre 2019. La dame âgée de 59 ans fait d’habitude ses courses au marché Mvog-ada. Elle affirme que cela pourrait bien changer. « Je pensais que Carrefour vendait uniquement des produits français, de l’étranger. Je n’ai pas imaginé un seul instant que les produits de chez nous, seront vendus ici. Je dois avouer que je suis agréablement surprise. Je vais désormais acheter mes épices ici », déclare-t-elle.
Carrefour en partenariat avec les producteurs locaux
Il n’y a pas que les épices et légumes Made in Cameroon à Carrefour Yaoundé. Il y a également les tubercules comme le manioc, l’igname Bafia etc. Le centre commercial français s’approvisionne directement chez les agriculteurs et les vendeurs de la région du Centre. «On travaille avec les producteurs locaux, pas avec les revendeurs. On a peut-être un à deux revendeurs, mais essentiellement on travaille avec les producteurs. C’est-à-dire les gens qui pourront également avoir une valeur ajoutée dans leur activité au quotidien », déclare Natacha Bebey, responsable rayon Produits frais. Elle précise que les œufs commercialisés à Carrefour Yaoundé, sont livrés par les producteurs locaux de la capitale.
Le Made in Cameroon à la portée de toutes les bourses
Contrairement à ce qu’on peut penser, il y a une forte demande des produits locaux à Carrefour. Les responsables de ce centre commercial expliquent cela par la variété des produits proposés et surtout les prix qui conviennent à toutes les bourses.
« Les prix sont déjà abordables. Ce sont des prix accessibles à tous. Quand ils viennent en fait, ils sont attirés par les prix qui sont moins chers, et aussi la qualité des produits qu’on offre. Déjà ce sont les produits bien frais. Parce que les livraisons sont faites tous les matins. On ne fait pas les livraisons après deux ou trois jours, après une semaine. C’est tous les jours… Il y a des produits qu’on vend au kilo. Il y a des produits qu’on vend à la pièce. Parce qu’on a déjà constaté que, quand le camerounais lamda va au marché. Il aimerait voir le prix affiché. Le Kilo est un peu vague. Nous essayons de satisfaire ces deux types de personnes-là. Ceux qui aiment voir le prix affiché. Ceux qui aiment plutôt le kilo. Donc vous allez constater que les produits qui sont là, il y a certains qui sont à la pièce, certains qui sont au Kilo », nous renseigne Natacha Bebey.
Lire aussi : Commerce : Carrefour a ouvert son 2ème centre commercial à Yaoundé
Le Made in Cameroon présenté différemment
Il n’y a pas que la variété qui retient l’attention de la clientèle. Il y a également la présentation faite des produits Made in Cameroon. « On a essayé de calquer ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée. On a essayé de faire aussi dans notre environnement pour voir si ça promet. On constate que les gens sont plutôt réceptifs. Les gens adhèrent à ça. ça nous donne envie de faire plus », déclare Natacha.
Les autres produits Made in Cameroon
En plus des produits alimentaires, il y a le vestimentaire, le cosmétique Made in Cameroon qu’on retrouve sur les étalages de Carrefour. Les pagnes locaux s’y vendent à 6000 F – 6500 F la pièce. Le vêtement traditionnel du peuple Sawa appelé kaba ngondo y est commercialisé au prix de 5000 F la pièce. Les couches jetables Moby bébé coûtent 4700 le paquet. On note une différence de prix qui oscille entre 50 F et 500 FCFA.
Liliane N.
Cinq personnes ont été tuées à cause des inondations dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, suite aux pluies diluviennes enregistrées vendredi et samedi.
Les inondations ont frappé, vendredi et samedi, les départements du Mayo Danay et du Logone et Chari dans l’Extrême-Nord du Cameroun. « Près de 50.000 personnes ont été évacuées », a annoncé vendredi le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, lors de sa visite dans la localité. Il a par ailleurs informé que le gouvernement envisage de déplacer ces personnes qui se sont installées au long de la rivière Logone qui déborde régulièrement après des fortes pluies.
« Les eaux continuent à monter suite aux pluies torrentielles. La situation reste critique. Les écoles sont fermées jusqu'à nouvel ordre. En dehors des personnes décédées, les inondations ont également causé d'énormes dégâts aux habitations, aux cultures, aux routes et aux autoroutes dans de larges zones du pays », a déclaré dimanche à Anadolu, le maire de Maga, Ibrahim Boukar. « Le taux de mortalité pourrait augmenter. Les gens n’ont plus à manger ou à boire. Nous craignons des épidémies », a-t-il ajouté.
Cinq personnes ont été tuées. « Le dernier corps sans vie à avoir été retrouvé est celui d'un directeur d’une école primaire », a déclaré Adoum Moussa, l’un des responsables des secouristes dans le Logone et Chari. « Le directeur allait se rendre à des funérailles avec trois personnes à bord d’une pirogue qui s’est noyée dans les eaux. Vendredi, nous avons repêché deux corps et samedi, nous avons retrouvé le corps du directeur », a souligné Adoum.
« Plus tôt dans la journée de vendredi, deux autres corps ont été découverts entre les localités de Maga et Kai-kai dans le département du Mayo Adanay », a indiqué le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa.
Un rapport, de la mission du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, (OCHA) relève que « Plus de 40.000 personnes sont directement affectées par les inondations dans les arrondissements de Zina (Logone et Chari), Maga et Kai-Kai (Mayo Dany) et l’accès aux populations affectées est très difficile, essentiellement par voies fluviales ».
L’OCHA estime que les besoins prioritaires des populations affectées par les inondations concernent « l’accès aux soins, à l’eau potable, à l’hygiène, les abris et les biens de première nécessité ».
Notons que, chaque année, les pluies diluviennes des dégâts dans la région de l’Extrême-Nord du pays. Des pluies pourtant bienfaitrices sont l’objet de cauchemars pour les riverains. On se rappelle qu’en août dernier, le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès était arrivé en catastrophe dans cette partie du pays pour aller voir de près la situation de deux ouvrages de franchissement (le pont de Mizoa à Maroua et celui de Tombéré) qui s’étaient affaissés après les inondations.
C’est dire combien les inondations restent un problème majeur dans la région de l’Extrême-Nord.
Danielle Ngono Efondo
L'Algérien Azzedine Lagab a remporté le maillot jaune du Grand Prix cycliste international Chantal Biya, à l'issue de la 4ème et dernière étape. Il succède ainsi au Slovaque Juraj Bellan au palmarès de l'épreuve camerounaise.
En effet, l'Algérien a terminé premier au classement général devant le slovaque Marek Canecky (vainqueur de la 2e étape) et le néerlandais Arjan Hofman (vainqueur de la 3 ème étape).
Le coureur de 33 ans ajoute ainsi une nouvelle ligne à son palmarès après avoir été médaillé d'argent au championnat d'Afrique sur route 2019 en mars dernier.
Précisons que c'est son compatriote Yacine Hamza qui s'est adjugé la cinquième et dernière étape du Grand Prix Chantal Biya.
À l'issue de cette dernière étape Courue entre Sangmélima et Yaoundé sur une distance de 166,2 Km, Hamza a franchi la ligne d'arrivée au sprint final, réalisant un temps de 4h15:38, devant les deux néerlandais Florian Smits et Arjan Hofman, crédités du même temps. Au classement général, Azzedine a endossé le maillot jaune du vainqueur final avec un temps général de 13h 08min 42s, à huit secondes sur le slovaque Marek Canecky et le néerlandais Arjan Hofman. La première dame a fait une surprise à tous les participants de cette course en prenant part à le cérémonie de clôture qui s'est tenue au boulevard du 20 mai.
Lire aussi : Échos du Grand prix cycliste Chantal Biya 2019 : L'algérien Azzedine Lagab Domine une fois de plus la deuxième étape
L'Algérie a été représentée par cinq cyclistes dans cette Compétition, à savoir Azzedine Lagab, Abderrahmane Mansouri, Nassim Saïdi, Hamza Yacine et Oussama Chebaloui, sous la conduite de l'entraîneur Chérif Merabet.
Nommé en l'honneur de la première dame camerounaise Chantal Biya, le tour est organisé chaque année par la Fédération camerounaise du cyclisme sous la supervision de l'Union cycliste internationale.
Marcel Ndi
Courue entre Yaoundé et Bafia (118,6 km). L'Algérien Azzedine Lagab reste leader au classement général. Cette étape s'est disputée au sprint, malgré un gros travail d'équipe des Rwandais tout au long de la course.
Pour rappel,Lors de la première journée, Lagab Azzedine, à été vainqueur de la 1ère étape après avoir franchi le premier la ligne d'arrivée à la place des fêtes d'Abong-Mbang(109,9 km), au bout de 2 h 28'32".
Pour l'heure, Clovis Kamzong Abessolo, reste le premier Camerounais avec une 11 ème place après l'étape du jour.
La prochaine sortie du peloton est prévue ce samedi 19 octobre entre Yaoundé et Ebolowa (150,6 km).
Bon à savoir, la dernière et la plus longue étape, prévue dimanche prochain, couvrira une distance de 166,4 kilomètres entre la ville de Sangmelima (sud) jusqu'à la capitale Yaoundé.
Outre que les deux équipes du Cameroun, les cyclistes venant du Rwanda, de la France, des Pays-Bas et de la Slovaquie dispute la compétition. Les équipes de Côte d'Ivoire et du Burkina Faso sont absentes.
Nommé en l'honneur de la première dame camerounaise Chantal Biya, le tour est organisé chaque année par la Fédération camerounaise du cyclisme sous la supervision de l'Union cycliste internationale.
Marcel Ndi
Comme chaque année, cet événement devenu culte dans la région de l'ouest est coorganisé par la Délégation Régionale de l'Agriculture et du Développement Rural de concert avec son homologue de l'Élevage, des Pêches et des Industries Animales en partenariat avec la Communauté Urbaine de Bafoussam.
La salle de conférences des services du gouverneur de la région de l'ouest a servi de cadre ce vendredi 18 octobre 2019, à la réunion de lancement officiel des préparatifs du comice agropastoral et foire de la région de l'Ouest édition 2019.
Au cours de cette réunion présidée par le délégué régional de l'agriculture et du développement rural (Minader) de l'Ouest Metenou Paul, il était question de présenter techniquement le niveau régional des préparatifs des délégations impliqués afin de nommer des commissions et formuler quelques recommandations pour la réussite de l'édition 2019.
C'est ainsi qu'en présence du gouverneur, plusieurs directives ont été données aux différents responsables des commissions et parties prenantes.
Présentation des recommandations :
le délégué régional Minader ouest compte tout d'abord sur les préfets qui devront en collaboration avec les délégués départementaux procéder au lancement du comice/foire dans les départements et les arrondissements au plus tard le 10 novembre 2019.
Ils devront également prendre attache avec les maires, les coopératives, les élites et autres forces vives pour faciliter le transport des produits, prendre en charge le transport et le séjour des exposants de leur lieu de résidence au lieu du mini comice.
En suite, la mobilisation des ressources financière et matériel nécessaire pour le transport des produits et des exposants devra se faire au plus tard une semaine avant la tenue du comice/foire.
Les forces de maintien de l'ordre devront quant à eux être convenablement mobilisés pour la sécurisation adéquate des produits et des exposants pendant la période du comice.
Côtés promotion et conscientisation, les médias publics et privés sont appelés à faire une large diffusion et une sensibilisation accrue sur cet important événement avant pendant, et même après afin que les producteurs apportent massivement les denrées à la foire d'une part et que les consommateurs viennent nombreux à la foire d'autre part pour s'approvisionner, et même échanger sur les expériences du secteur Agro sylvo pastorale.
Le patron de l'agriculture à l'ouest invite par ailleurs les délégations régionales des autres ministères sectorielle impliqués à s'activer pour le financement des activités de préparation et la prise en charge des prix relevant de leur secteur afin de rendre la cérémonie grandiose et plus réussie.
Enfin, les responsables des commissions et les différentes parties prenantes devront travailler en sachant que la date de la réunion d'évaluation des préparatifs est prévue pour le vendredi 13 décembre 2019.
Marcel Ndi
Le club anglais de la Premier League, Liverpool Fc, a annoncé ce vendredi la prorogation de son contrat avec l’international camerounais, Joel Matip qui a intégré cette formation en 2016, jusqu'en 2024.
Le défenseur central Camerounais, Joël Matip est désormais engagé jusqu’en 2024 avec le club anglais, Liverpool Fc. Cette formation de la Premier League, le championnat anglais, l’a annoncé ce vendredi 18 octobre 2019 sur son site internet sans toutefois préciser la durée de ce nouveau contrat. Cependant, d’après Sky Sports, l’international camerounais s’est engagé jusqu’en 2024.
Arrivé aux Reds en 2016, le bail de ce footballeur de 28 ans prenait fin en juin 2020. Une échéance qui a été prorogée probablement grâce aux prouesses de ce footballeur au cours de la saison écoulée. Avec son club, le joueur camerounais a remporté la dernière édition de la Ligue des Champions, la toute première pour cet ancien Lion Indomptable.
Joel Matip a été convoqué pour la première fois en sélection nationale camerounaise de football, le 23 décembre 2009 dans le cadre de la Coupe d'Afrique des Nations 2010. Le 03 mars 2010, il a joué son premier match sous les couleurs des Lions indomptables à Monaco dans un match amical contre l'Italie. Le défenseur camerounais à marqué son premier but avec le Cameroun lors de la 3e journée de la phase de poules de la Coupe du Monde 2014 dans le duel Cameroun vs Brésil.
Marie MGUE
Selon les données récemment collectées auprès du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), l’on apprend que le Cameroun a dépensé 149,2 milliards de FCFA dans l’importation du blé et le malt, deux produits presque inexistants sur le marché local. De ce fait, l’Etat camerounais veut limiter les importations de ces produits.
« De 377,51 millions de tonnes en 2010, les importations de blé ont augmenté pour se situer à 745,6 millions de tonnes en 2018 soit une facture de 115,9 milliards de FCFA », indique le Minepat. La farine de blé étant demandée en consommation dans les ménages et dans les industries de production, le gouvernement camerounais planche sur la réduction d’au moins de 50% des importations de blé. Au moins 40% du déficit serait substitué par les farines locales. Ceci en maximisant le travail de collaboration entre l’État, les services de recherche et développement et le privé (principalement les industries concernées).
Pour ce qui concerne le malt, un produit fortement demandé par les industries de boissons, il reste inexistant sur le marché local. Le Cameroun en a importé environ 82,3 millions de tonnes pour des dépenses évaluées à près de 33,3 milliards de FCFA en 2018. « La demande étant de plus en plus croissante, il est question pour les industries locales de le substituer au sorgho ainsi réduire son importation à 0% », suggère le Minepat.
Notons que, certaines entreprises agro-alimentaires camerounaises utilisent de plus en plus de matières premières locales. Un choix encouragé par le gouvernement qui veut réduire le déficit de la balance commerciale du pays. En 2018, le déficit de la balance commerciale du Cameroun s’est davantage creusé. Il a connu une augmentation de + 22,8% par rapport à 2017.
Cette situation est l’une des conséquences du volume des dépenses d’importation de produits tels que le blé, l’huile de palme, le sucre, le maïs, le malt, le soja ou encore les tourteaux de soja, qui entrent dans le cycle de production des industries agro-alimentaires du Cameroun.
Ces produits achetés à l’extérieur ont creusé le déficit de la balance commerciale du pays en 2018, le portant à plus de 1438 milliards de francs CFA, d’après le ministère camerounais de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire.
Danielle Ngono Efondo
Dans son dernier rapport, l’Organisation mondiale de la santé qui réclame un financement et un soutien politique plus importants pour éradiquer cette maladie, relève que près de 7 millions de personnes ont été diagnostiquées et traitées pour la tuberculose en 2018, contre 6,4 millions en 2017.
Dans un nouveau rapport publié jeudi dernier, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) relève que près de 7 millions de personnes ont été diagnostiquées et traitées pour la tuberculose en 2018, contre 6,4 millions en 2017. Environ 1,5 million de personnes sont décédées des suites de la tuberculose en 2018. D'après cette agence Onusienne, environ 10 millions de personnes ont contracté la tuberculose en 2018 et trois millions de personnes « ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin ». Les pays les plus touchés sont la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines et l’Afrique du Sud.
L’Oms souligne que le Brésil, la Chine, la Russie et le Zimbabwe - qui étaient lourdement touchés par la tuberculose - ont atteint des niveaux de couverture de traitement supérieurs à 80% en 2018. Néanmoins, même si le nombre de cas de tuberculose en 2018 était légèrement meilleur que celui de 2017, Cette maladie causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, reste élevée chez les populations pauvres et marginalisées, en particulier les personnes vivant avec le Vih. Cela s'explique notamment par le coût élevé des soins antituberculeux, des données montrant que près de quatre patients sur cinq dans des pays dits « à forte charge » dépensent plus de 20% du revenu de leur ménage pour le traitement.
Pour combattre davantage cette maladie, l’Oms incite sur le fait que le monde doit accélérer les progrès pour atteindre l'objectif de développement durable visant à mettre fin à la tuberculose d'ici 2030. A en croire le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour obtenir ce résultat, il faut « des systèmes de santé solides et un meilleur accès aux services ».
A la suite de l'engagement pris le mois dernier par des chefs d'État et de gouvernement à New York de mettre les soins de santé à la portée de tous et de lutter contre les maladies transmissibles telles que la tuberculose, le Vih et le paludisme, l'Oms a souligné l'utilité de campagnes nationales permettant de diagnostiquer et de traiter plusieurs maladies en même temps.
Cependant, cette institution déclare qu’il existe un sous-financement massif et chronique pour la recherche sur la tuberculose, estimé à 1,2 milliard de dollars par an. De plus, le déficit en matière de prévention et de prise en charge de la tuberculose est estimé à 3,3 milliards de dollars en 2019. Les besoins prioritaires incluent un nouveau vaccin ou un traitement médicamenteux préventif efficace, des tests de diagnostic rapides et des schémas thérapeutiques plus sûrs, plus simples et plus courts.
La stratégie mondiale de lutte contre la tuberculose approuvée par l'Assemblée mondiale de la santé vise une réduction de 90% du nombre de décès dus à la tuberculose et de 80% du taux d'incidence de la tuberculose d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2015.
Marie MGUE
Ludovic Bassas, militant du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a été suspendu jeudi 17 octobre 2019, pour avoir tenu des propos haineux sur Facebook. En effet, il sera définitivement fixé sur son sort après un conseil de discipline qui aura lieu dans les prochains jours.
« Ces allogènes vont déguerpir très bientôt. Nous y travaillons dans le PCRN. Sois sans crainte pour ça », tels sont les propos avancés par Ludovic Bassas, sur Facebook. Des propos qui ont valu une suspension du parti du candidat déchu à la présidentielle de 2018, Cabral Libii Ngue Ngue.
L’intéressé, a-t-on appris, répondait à un internaute qui se plaignait sur Facebook, de la trop grande présence des populations dites « allogènes » dans le département de la Sanaga Maritime. L’échange entre Ludovic et l’internaute susmentionné, faisait lui-même suite à une publication d’un autre internaute, qui invitait les victimes des casses de Sangmélima à « venir s’installer dans le département de la Sanaga Maritime, parce que là-bas, les allogènes ne sont ni inquiétés ni pourchassés à cause de leur prospérité ».
« le PCRN n’est ni un instrument d’expression de la haine, ou des frustrations mal gérées, ni un moyen d’assouvissement de fantasmes de l’exclusion, mais un cadre de développement de l’homme qui doit se mettre aussi bien au service de sa communauté que de la nation toute entière en promouvant les valeurs de l’unité et de l’intégration nationale, tout en valorisant nos diversités », a alors déclaré Jean Louis Batoum président régional du PRCRN pour le littoral.
Ainsi donc, les membres du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sont désormais prévenus. Le parti ne compte pas les laisser se laisser aller à des commentaires tendancieux dans les réseaux sociaux.
Danielle Ngono Efondo