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Les ressortissants des deux pays se plaignent encore d'obstacles administratifs à l'obtention de l'autorisation de franchir la frontière pour se déplacer ou faire passer des marchandises.

 

Depuis la réouverture de la frontière entre le Cameroun et le Gabon après sa fermeture en janvier de cette année par les autorités gabonaises, la circulation terrestre des personnes et des biens entre les deux pays a été lente mais régulière, a observé la Cameroon Tribune. Les citoyens des deux pays, en particulier ceux qui résident à Kye-Ossi du côté camerounais et à Meyo-Kye du côté gabonais, déclarent avoir toujours des difficultés à obtenir l'autorisation des agents d'immigration et d'autres autorités pour traverser la frontière, eux-mêmes ou leurs marchandises.

Dans un reportage du journal aux postes frontières du Gabon et du Cameroun, juste à côté du fleuve Kye, le mercredi 20 novembre 2019, l’on apprend que le trafic entre les deux pays était faible, avec moins de 30 personnes et 10 véhicules passant une heure. Un agent d'immigration qui a préféré ne pas être nommé parce qu'il n'avait pas le mandat de parler a confirmé que la circulation des personnes et des biens a été lente, mais constante. 

Selon la source, environ 500 personnes ont été enregistrées chaque mois au cours des six derniers mois. Selon le journal, certains locaux qui vivent près de la frontière, les cyclistes commerciaux et les chauffeurs sont autorisés à traverser la frontière à volonté.

Selon Mballa Camille Blaise, Commissaire du poste de police des frontières de Kye-Ossi au Cameroun, ils ont veillé à ce que le passage de la frontière se fasse sans stress en donnant un accès facile aux citoyens des pays membres de la CEMAC. Ils n'effectuent que des contrôles mineurs pour des raisons de sécurité et de traçabilité. 

Le Commissaire a noté que, en collaboration avec l'armée, la gendarmerie et les douanes, ils effectuent des patrouilles régulières le long de la frontière pour éviter les entrées et sorties clandestines. Les gens, en particulier les commerçants, sont réputés pour emprunter des voies non conventionnelles pour se croiser entre les pays afin d'échapper à l'impôt ou de perpétuer la criminalité.

"Si la circulation à la frontière n'est pas aussi fluide qu'on aurait pu s'y attendre, la faute n'est pas à nous [Cameroun] ", a-t-il dit. Le fonctionnaire de police a déclaré qu'ils n'exigent pas que les citoyens des pays de la CEMAC présentent un visa avant d'entrer dans le pays. "Nous n'émettons des timbres d'entrée et de sortie que pour ceux qui entrent dans notre pays au-delà d'Ebolowa ", a dit Mballa. 

Malgré ce rythme timide, l'intégration régionale par la libre circulation des personnes et des biens entre le Cameroun et le Gabon semble s'accélérer. La plupart des habitants des localités gabonaises autour de la frontière passent à Kye-Ossi pour acheter des produits sur un marché toujours en effervescence.

La libre circulation a également renforcé la cohésion sociale et l'interaction entre les deux pays.

Mba Mba George a déclaré à Cameroon Tribune que depuis que les chefs d'Etat ont décidé de faire respecter la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région, il passe à peine une semaine sans passer au Cameroun. "Je viens au Cameroun pour profiter des jolies filles ", a-t-il dit en plaisantant, puis il a noté que l'intégration est une réalité et une bénédiction.

 

N.O
 

« Suppression de l’indemnité compensatrice sur échelon à certains personnels de l’ART, mise en application des résolutions liées à l’assainissement du fichier du personnel et avancements du personnel », c’est l’objet de la correspondance transmise par Hessena Mahamat, le président du conseil d’administration(PCA) de l’Agence de régulation des télécommunications(ART) au directeur général(DG) de cet organe de régulation, Philippe Zo’o Zame. 

 

Le PCA de l’ART fait constater dans cette correspondance, l’existence d’une indemnité compensatrice attribuée à certains responsables de l’organe camerounaise de régulation des télécommunications : le DG, le DGA et certains directeurs. Hessena Mahamat fait rappeler au DG, les observations du conseil d’administration prenant appui sur le rapport du contrôleur financier spécialisé examiné au cours de la 43ème session ordinaire tenue le 30 août 2019 d’une part, et de l’autre, du rapport général du Comité en charge de l’assainissement du fichier du personnel. 

De manière spécifique, le PCA parle en ces termes : « la présence dans le traitement salarial du directeur général, d’une indemnité de non-logement qui s’élève à 900.000 FCFA, alors qu’il est déjà logé par l’ART dans une résidence dont le loyer s’élève à deux millions de FCFA ; le paiement dans le salaire du directeur général d’une prime d’ancienneté de 18 ans, dont le montant ne saurait correspondre à l’ancienneté de l’actuel directeur général, nommé il y a à peine deux ans ; le paiement dans le salaire du directeur général d’une indemnité compensatrice d’un montant de 1,8 million de FCFA, celle des directeurs à 300.000 FCFA ». 

La suppression unilatérale des avantages par le PCA

Signalons que, Hassena Mahamat, a procédé à la suppression unilatérale et sans explications préalables de certains avantages accordés au personnel de l’ART : téléphone, prime d’astreinte et de rendement, indemnité compensatrice sur échelon, prime de fin d’année, prime de médaille, arbre de Noël etc. Le président du conseil d’administration précise : « il est de la compétence du conseil d’administration de remédier aux insuffisances de la grille salariale s’il y en a, et non au directeur général de procéder sans autorisation préalable dudit conseil ». 

« En vous rappelant enfin que la combinaison des irrégularités ci-dessus évoquées à l’avantage du directeur général ainsi que d’autres responsables avec la suppression abusive et irrégulière de l’indemnité compensatrice d’échelon à certains responsables ne sont pas de nature à garantir un bon climat social au sein de l’ART, je vous enjoins de remédier sans délai à la situation en objet et de procéder à l’assainissement du fichier du personnel de l’ART », termine le PCA. 

 

Innocent D H

 

L’archevêque émérite de Douala réagissant lors d’une émission diffusée sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv), affirme avoir en sa disposition des preuves de graves atteintes aux droits humains dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le cardinal Christian Tumi invite par ailleurs, le Gouvernement camerounais et les groupes armés à aller vers un véritable dialogue inclusif aboutissant à un cessez-le-feu pour éviter de nouveaux drames. 

 

« 400 personnes ont été tuées dans le diocèse de Kumbo dans le Nord-Ouest. L’évêque de Kumbo et certains prêtres, ont réalisé une étude, la majorité des personnes tuées n’ont pas été le forfait des séparatistes parce qu’ils n’ont pas des armes sophistiquées identiques à celles de l’armée. Peut-être s’ils étaient détenteurs de ces armes, ils auraient tué plus de personnes, mais ils n’ont pas la possibilité de le faire. L’armée arrive peut-être un séparatiste a tué un soldat, ils entrent dans la famille et tuent tout le monde », déclare le cardinal Christian Tumi dans l’extrait de son intervention dans une émission sur les antennes de la Crtv. L’Archevêque émérite de Douala soutient d’ailleurs fermement ses propos. « C’est parfaitement vrai. Et je suis prêt à mourir pour cela », a-t-il ajouté. 

Outre ces preuves que l’homme d’Eglise avoue détenir sur la question de la crise anglophone, il appelle les groupes armés à revenir à la raison en renonçant à leur projet. « A ceux qui sont dans les forêts, je leur demande de déposer les armes pour l’amour de leurs frères et sœurs. Ces jeunes dans les brousses sont à l’origine de la fermeture des écoles. Leurs frères et sœurs ne vont pas à l’école à cause d’eux. Je connais une fille dont le bras a été coupé parce qu’elle allait composer le CEP ». 

Mentionnons que ces propos du cardinal Christian Tumi interviennent dans un contexte où Washington vient une fois de plus de se prononcer sur la crise anglophone. Lors d’une audition mardi dernier devant la chambre des Représentants américains, le Sous-secrétaire d’Etat chargé des affaires africaines, Tibor Nagy, a déclaré que, ni la stratégie militaire, ni le Grand dialogue national ont apporté des solutions concrètes aux problèmes de fond dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les Etats-Unis appellent le Gouvernement Camerounais à un véritable « transfert de pouvoir » vers ces régions et d’aller vers des solutions politiques inclusives. 

 

Innocent D H

 

Depuis la convocation du corps électoral, les sons discordants fusent de part et d’autre des circonscriptions électorales du parti au pouvoir. Entre dénonciations de parrainage de candidature et abondance des listes à présenter, sans oublier les guerres intestines, le climat semble bien délétère au sein du parti au pouvoir.

 

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ira-t-il affaibli aux prochaines élections législatives et municipales ? La question se pose dans le cercle des politiques. Elle se pose du fait des sons discordants, qui viennent du parti au pouvoir, détenteur de la majorité parlementaire.  L’un de ces sons discordants porte sur les investitures des candidats pour les élections suscitées.

Investiture des candidats

Les investitures des candidats à présenter aux élections législatives et municipales de 2020 font l’objet de nombreux remous. Grégoire Owona en sa qualité de Secrétaire général adjoint du Rdpc s’est trouvé dans l’obligation de faire une sortie sur son compte officiel Twitter. Dans son tweet il s’adresse aux militants en leur demandant de ne pas se laisser distraire ou leurrer.

« Au sujet des investitures de nos camarades et sympathisants du Rdpc, n’écoutez pas ceux qui racontent une chose et son contraire à travers les médias…avec tous types de commentaires malveillants…Lisez attentivement les circulaires du président national Paul Biya puis les notes du Secrétaire général Jean Nkuete pour un travail en toute sérénité pour le meilleur choix de nos candidats à la base, dans le meilleur des consensus ! Nous devons gagner par la force de l’expérience et la qualité de nos candidats !!! », a tweeté Grégoire Owona.

Doute sur le Comité central

Si le Sga demande aux militants de leur parti à se référer exclusivement aux circulaires du président national du Rdpc Paul Biya et aux notes du Sg du Comité central Jean Nkuete, on note cependant que certains militaires ne font pas confiance au Comité central. La preuve en est que Jean Nkuete a sorti une circulaire le 15 novembre 2019. Dans ladite circulaire, il dit ceci « les opérations d’investitures seront conduites dans la transparence, la rigueur, l’objectivité, le respect des considérations liées à la sauvegarde du vivre-ensemble, notamment la recherche du consensus, l’équité, le partage, l’ouverture, le respect de la diversité, la promotion de nouvelles figures, le genre, les minorités ».

Seulement des militants continuent à avoir des doutes. Ils pensent que le Comité central du parti a des candidatures qu’il va piloter.

Guerre de listes

Il n’y a pas que les investitures qui font actuellement problème au Rdpc. Les listes sont aussi à l’origine de nombreux remous. Le cas le plus parlant est celui d’Ebolowa. Quatre listes doivent être étudiées par les commissions communales en charge des opérations d’investitures des différents candidats. A Ebolowa 1er par exemple, il y a deux listes. Là-bas le maire sortant un certain Joël Emmanuel Bitoumou, candidat à sa propre succession est opposé à des camarades du parti parmi lesquels, Louis Clément Mevoungou son 1er adjoint.

 

Liliane N.

 

Interrogés par le journaliste sénégalais d’Emedia, Mamadou Ibra Kane, sur le sacre du sénégalais Sadio Mané ou Salah, Joseph Antoine Bell et Roger Milla, deux légendes du football camerounais et africain, en doutent.

 

« C’est ceux qui vont voter qui pourront leur donner cette chance. Moi je ne peux pas dire si Sadio Mané ou Salah vont le gagner. Les journalistes européens ou sud-américains et autres n’ont pas souvent les mêmes intentions que nous. Je pense que Mané et Salah doivent être patients, qu’ils ne comptent pas sur ceux qui ne votent pas, qui n’ont pas la possibilité de les désigner Ballon d’Or. Je n’y crois pas beaucoup parce que ces Européens sont tout le temps en train de nous couillonner, de nous saquer… Depuis qu’il existe, Weah a réussi à l’avoir (1995) parce qu’il était dans une très grande équipe (l’AC Milan) et il avait réussi à prouver que le football africain avait un certain niveau. Maintenant, c’est très compliqué pour les Africains », a expliqué le « vieux » Lion Indomptable, Roger Milla.

Pour sa part, Joseph Antoine Bell a déclaré : « Je pense que ce sont des questions de journalistes. Parce que pour moi les trophées individuels sont plutôt destinés à animer le public qu’à réellement jauger quoi que ce soit, le football étant par définition un sport collectif donc ce sont les équipes qui gagnent. Chaque fois qu’on veut faire gagner des individus, c’est plus pour satisfaire les discussions de quartier. Ce qu’il faut retenir, c’est que personne ne peut gagner le Ballon d’Or sans le mériter. Si ce n’est qu’au mérite, il y aura trois ou quatre ou cinq qui peuvent le mériter, mais comme il n’y aura qu’un seul qui doit y arriver, il y en aura qu’un seul ».

Par la suite, l’ancien gardien de but de l’Olympique de Marseille a refusé de porter un jugement calqué sur une préférence continentale. « Je dois avouer que je n’en ai pas pour la simple raison que si je disais Sadio Mané, ce serait faire « l’Africain » et je n’aime pas cela. Si nous voulons nous mesurer aux autres, il faut arrêter de choisir parce qu’il est Africain sinon le Sud-Américain va choisir un Sud-Américain. Moi j’ai toujours revendiqué à titre personnel et pour les autres, qu’on soit jugé avec la même mesure que tous les autres et du coup, qu’on enlève la coloration partisane du genre c’est un Africain, je vote pour lui ou que les Européens votent pour un Européen. Je crois que du moment où on a des Africains qui vont à un concours international, c’est déjà le premier pas, le premier succès et il faut ensuite accepter d’être jugé avec les autres et être en balance avec eux prouve notre qualité et ça, pour l’instant ça me va dans la mesure où le choix est de toute façon un tout petit peu subjectif. »

Pour rappel, le 02 décembre prochain, sera décerné le Ballon d’or 2019. Le Sénégalais Sadio Mané et l’égyptien Mohamed Salah font partie des joueurs en lice pour cette prestigieuse récompense. Même s’il est présenté comme favori, Sadio Mané a du souci à se faire car il a comme adversaire Lionel Messi et Cristiano Ronaldo.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Au cours des neuf premiers mois de l’année 2019, les pays de l’UE ont pu importer 582.500 tonnes métriques de sciages tropicaux, soit une hausse d’importations de 7% comparée à la même période en 2018. 

 

Remarquons que les cargaisons importées par les pays de l’UE, ont coûté près de 558 millions d’euros (environ 336 milliards de FCFA), selon les données de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT). A y voir de près, les pointages de l’OIBT indiquent que ces exportations camerounaises connaissent une augmentation d’un taux de 11% par rapport à la même période en 2018, qui correspond bien évidemment à l’année au cours de laquelle, « les importations en provenance du Cameroun avaient été particulièrement faibles ». 

Au regard du d’exportations en hausse, le Cameroun se positionne comme premier fournisseur de ces de ces types de bois à l’UE pour la période sous-revue. Ici, la cargaison représente environ 35% de l’ensemble des importations opérées par les pays de l’UE pour l’intervalle de temps allant de janvier à septembre 2019. Au cours de cette période, les expéditions des sciages du Brésil ont augmenté de 30%, ce qui lui permet d’ailleurs, de suivre la locomotive économique de la zone Cemac. 

Le Gabon qui vient ensuite, enregistre une progression de 8% sur ses exportations de sciages vers les pays de l’UE. La Malaisie complète le top 5 malgré la chute de ses exportations de 28%, ainsi que le Congo dont les expéditions des sciages vers l’UE ont progressé de 32% sur la période prise en compte. 

 

Innocent D H

 

La grande fête du pagne baptisée « Le Pagne en folie », se tiendra du 07 au 14 décembre 2019 à la Fondation Muna (Yaoundé). Ce sera une nouvelle occasion de partager les savoir-faire et d’ouvrir des perspectives sur ce secteur, qui contribue à forger l’identité africaine dans le monde entier.

 

Placé sous le thème « Le pagne connecté », la 5ème édition, « Le Pagne en folie » a l’intention de sortir des sentiers battus, d’aller au-delà de ce qui se fait en Afrique en termes de modernisation et d’adaptation du pagne aux usages du quotidien et aussi d’associer l’univers du textile et la technologie.

Expliquant le concept « le pagne connecté » les promoteurs de cet évènement, indiquent qu’il va permettre d’ouvrir les perspectives de l’industrie du textile camerounais mais aussi de bien d’autres domaines.

Pour eux, le pagne dans le cas de figure, permet, à l’aide de micro-capteurs situés dans le tissu du vêtement, de décrocher un appel, de modifier la couleur du tissu, d’analyser différents paramètres tels que les mouvements, la température corporelle, la tension, l’activité pulmonaire et cardiaque, mais aussi de mesurer la distance parcourue, le nombre de pas, le nombre de calories dépensées, etc. « Ce concept novateur devrait impulser des réflexions et, pourquoi pas, des recherches devant aboutir à l’optimisation du secteur et à l’émergence d’autres concepts associant le textile et la technologie », indiquent-ils.

Ainsi, le textile connecté est un marché qui a de l’avenir. Et, « Le Pagne en folie » se donne pour objectif de proposer des champs à explorer pour les prochaines années. A côté de l’ouverture sur la technologie, Le Pagne en folie rend un hommage à Elizabeth Fri Muna, de regrettée mémoire, à travers une exposition photo. Il est question de raviver le souvenir d’une ambassadrice du pagne dans les hautes sphères de l’Etat du Cameroun.

Notons que, depuis quelques années déjà, « Le Pagne En Folie » représente au Cameroun le carrefour des amoureux de textile et d’artisanat africains. Le pagne, principale ressource de cette exposition-vente, autrefois confiné à son rôle vestimentaire, a apposé sa marque sur les accessoires de mode, les objets de décoration… Chaque décembre, l’événement rassemble des designers qui ont choisi de valoriser l’identité africaine et de promouvoir les richesses dont notre continent regorge.

Le programme de cette 5ème édition

Samedi 07 décembre 2019 14h : Conférence-débat « Le Pagne connecté : enjeux et opportunités ».

Intervenants : Thomas MBOA/Représentant Cicam/Fabricant artisanal de textile

Modération : Irène Fernande EKOUTA

15h30 : Inauguration et visite des expositions-

Cocktail 15h30-19h : Conseils-expositions-ventes Dimanche 08 décembre 2018 10h : Ouverture des expositions

10h-19h : Conseils-expositions-ventes.

Amateurs et amoureux du textile et de l’artisanat africain, allez redécouvrir le tissu pagne façonné sous toute ses formes. C’est l’occasion de renouer avec la tradition tout en restant moderne. C’est aussi l’opportunité d’offrir et s’offrir des articles originaux en qualité et en quantité à des couts adaptés à toutes les bourses...

 

Danielle Ngono Efondo

 

Des manifestations ont cours depuis ce mercredi matin dans les rues de la petite ville d’Obala. Les populations ont gagné la rue pour exprimer leur assentiment quant à une nouvelle candidature du Maire Ediba.

 

Pancartes à la main, sifflets à la bouche, les habitants de la ville d’Obala sont décidé à voir partir le Maire de leur commune. Comme cela ne s’est jamais vu dans la localité, ils ont pris leur courage à deux mains pour investir les principales artères de la capitale de la Lékié. Les contestataires sont essentiellement des jeunes. Exerçant pour la plupart dans l’activité de moto taxi, ils sont déçus de la gouvernance de Simon Pierre Ediba. Et on pouvait lire sur les pancartes « Obala salle, Ediba salle » ou tout simplement, « Obala dit NON à Ediba ». selon ces habitants, le Maire n’a rien fait pour la ville. Elle continue de croupir dans la saleté et le désordre urbain.

Et pourtant Simon Pierre Ediba peut se targuer d’avoir donné un autre visage à la petite cité. Ce militant de la première heure du Rassemblement Démocratique du Peuple camerounais a pris les rennes de la commune d’obala à la faveur des municipales de 2007. Et depuis lors, il ne l’a jamais quitté. C’est donc un bilan de deux mandats que le Maire Simon Pierre Ediba pose sur la table à l’occasion des municipales à venir. Deux ans à assainir autant qu’il le pouvait la santé de la ville. Dans la discipline urbaine à Obala, beaucoup a été fait.

Il faut reconnaître qu’il reste quelques aspects difficiles à gérer dans la ville du Maire Ediba. Notamment les questions de sécurité. Obala passe pour être l’une des villes les plus dangereuse du Cameroun en ce qui concerne le grand banditisme. On peut juste se souvenir de ces émeutes qui ont failli embraser la ville à la suite de l’assassinat d’un autochtone de la contrée. A coup de machettes et d’autres armes blanches, certaines populations s’en sont prises au ressortissants du septentrion.

Plus encore, Mr le Maire lui même a eu l’occasion de goutter aux affres du grand banditisme dans sa commune. En mars 2015, Simon Pierre Ediba va être visité par un groupe de malfrats lourdement armés. Le cambriolage des bureaux de la Mairie avait vu emporter le coffre fort du receveur communal. Même la présence dans la commune d’une base d’entraînement des éléments de la Garde Présidentielle ne parvient pas à dissuader les brigands.

C’est la preuve de ce que le mal est profond. Et il faut soigner le mal à la racine en touchant les aspects liés à l’encadrement de la jeunesse de la commune.

 

Stéphane NZESSEU

 

L’organisation interconfessionnelle a donné ce mercredi 20 novembre une soirée de louange à la gloire du Seigneur afin qu’il instaure la paix dans notre pays. La soirée musicale s’est déroulé ce mercredi soir au sein de la paroisse de l’Eglise Évangélique du Cameroun de Biyem Assi. Une activité qui se tient dans le cadre du 10e anniversaire de la Cameroon National Prayer Breakfast.

 

C’est la 10e année consécutive que le Pasteur Libom Li Likeng, ancien modérateur de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun (EPC), réunit les autorités e la république du Cameroun autour d’un petit déjeuner de prière. Il n’a pas attendu les crises dans l’extrême nord du pays ou dans les crises anglophones pour comprendre qu’il faut rassembler les dignitaires de la république autour de l’intercession. Ils sont ministres de la république, directeurs généraux des sociétés d’Etat ou du privé, ce sont des hommes politiques de premier rang, et ils se réunissent depuis 10 ans en l’espace d’une matinée pour prier.

Pour ce 10e anniversaire, le comité d’organisation a davantage meubler le programme. C’est ainsi qu’ils ont décidé de la tenue de ce concert ce mercredi soir au sein de l’EEC de Biyem Assi.  Plusieurs chorales et artistes chrétiens ont pris part à cette soirée musicale. Parmi lesquels, le groupe de musique Worship Art, la chorale Golden Voice de l’EEC de Biyem Assi,  le grand chœur classique de la Cathédrale Notre Dame de Yaoundé, la congrégational choir de la PCC de Bastos, Pat Mabey ... Que de grands noms de la musique sacrée dans la capitale camerounaise. De plus, on constate bien que toutes les sensibilités chrétiennes sont bien représentés.

Malgré le début un peu tardif, le concert a tenu la promesse des fleurs. Après le discours d’entrée, les groupes de chant se sont succédés sur la scène. Les cantiques, les uns aussi beaux que les autres, très souvent repris en chœur par une bonne partie de l’assistance, ces cantiques diffusaient la paix, la joie, l’harmonie, et la cohésion souhaitée pour la nation camerounaise.  Des chants populaires voir œcuméniques, mais aussi souvent, les groupes de musiques présentaient des refrains de leurs répertoires propres. L’occasion a également été donné de découvrir l’hymne de cette 10 édition de la Cameroon National Prayer Breakfast. Hymne dont le titre est, bâtissons la nation. Un chant composé par PAT MABEY et interprété par Pat Mabey et la psalmiste Faith UM.

Coté participants, ils ont répondu présent. La salle était comble. Une belle fête en somme.

 

Stéphane NZESSEU

 

Selon Alain Fogue, les camerounais qui veulent se présenter sous la bannière de cette formation politique sont victimes du même traitement sur toute l’étendue du triangle nationale

 

Sa déclaration devant les Hommes et Femmes des médias

« Les différents candidats doivent faire signer un certificat de domicile. Nos candidats viennent à la sous préfecture de Yaoundé 3 depuis une semaine. Monsieur le Sous préfet, de manière grossière, discrimine ses signatures. Il donne joyeusement les signatures, aux candidats du Rdpc et refusent de signer les dossiers des candidats du Mrc. Cela fait plus d’une semaine que les camarades traînent ici. Nous sommes à quelques heures de la clôture des listes à Elecam. Nous sommes arrivés ce matin, appelés par nos camarades qui ne savent plus à quel saint se vouer… 

J’ai été au secrétariat du sous préfet, signaler l’urgence. J’ai prié son secrétariat de le prévenir de notre présence et de l’importance et de l’importance pour lui, de signer nos dossiers, compte tenu du fait qu’il ne nous reste que quelques heures. Nous n’avons obtenu aucune réponse. Nous avons donc compris que, la seule chose qui nous reste à faire, pour ne pas laisser monsieur le sous préfet de nous déposséder de notre statut de camerounais, c’est de bloquer, de manière républicaine, ses services. Que le monde entier voit, je dis le monde entier pourquoi, parce que depuis qu’on a lancé le processus électoral, la manouvre est la même dans toutes les administrations à travers le Cameroun, contre le Mrc. Un mot d’ordre a été donné pour ne pas permettre aux candidats du Mrc de faire signer leurs dossiers et de les déposer. Ce que nous vivons à la sous préfecture de Yaoundé 3 est symptomatique. On aurait pu faire la même chose dans toutes les autres sous préfecture du Cameroun…

A Kekem, un sous préfet en uniforme de commandement a tabassé un militant, monsieur Gaétan Ngankam, sur qui la police avait tiré à Douala ? Voilà le traitement que le pouvoir donne aux citoyens qui pensent qu’on peut changer ce pays, par les urnes et dans la paix. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici maintenant. Parce que nos dossiers doivent être signés ici et maintenant…Il n y’a rien d’autre à faire… ».

Une déclaration qui suscite moult interrogations, surtout lorsqu’on sait qu’au terme de celle-ci, on a noté l’arrivée du Sous préfet qui a demandé l’extinction des caméras et des téléphones.

Si les accusations de Alain Fogue sont avérées, qu’est ce qui pourrait justifier une telle attitude ?

Pourquoi donnez une telle importance à cette formation politique même si pour certains, la participation de ses candidats aux élections municipale et législative de Février 2020 est curieuse, lorsqu’on sait que Maurice Kamto et les siens contestent la légitimité du Président de la République à la tête de cet Etat ?

Certains veulent – ils en faire un parti de martyrs et, lui permettre de drainer derrière lui, cette tranche de la population qui se sent lésée, abandonnée à elle-même, et, qui voit dans le bras de fer,  autorités administrative contre militants et sympathisants du Mrc, une raison de haïr, plus que de raison, le pouvoir en place ?  

 

Nicole Ricci Minyem  

 

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01