Le verdict est tombé lors de l’audience du contentieux électoral qui s’est déroulé hier 24 février 2020.
Le Conseil constitutionnel a décidé d’annuler les élections législatives du 09 février 2020, dans 11 circonscriptions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). Ces circonscriptions sont : Lebialem, Bamenda 1, 2, 3, Mezam Centre, Momo Ouest, Mezam Nord, Bali, Menchum Sud et Momo Est.
Me Atangana Amougou d’Elections cameroon (Elecam) défendant l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun a déclaré « nous avons fait le travail que nous devions faire. Nous sommes les ouvriers du droit, des auxiliaires de justice. Dans le cadre d’un procès, vous savez que vous pouvez avoir gain de cause, vous pouvez perdre également. Dans l’ensemble je crois que nous avons gagné plus de dossier que nous en avons perdu. C’est vrai qu’à la fin, le dossier le plus chaud peut être considéré comme ayant été perdu ou gagné mais en réalité, ce n’est que partie remise ».
Ayant pris part à l’audience du Conseil constitutionnel, Ndong Larry Hills le candidat du Social democratic front (Sdf) à Menchum Nord a salué la décision d’annuler les élections législatives dans les circonscriptions suscitées du Noso. Le député sortant a noté que les élections de 2013 qui l’avaient tout droit conduit à l’Assemblée nationale ont été différentes de celles qui ont eu lieu le 09 février 2020. Pour lui, en prenant cette décision, le Conseil constitutionnel a prouvé aux camerounais que le droit existe et est respecté dans notre pays. Comme son camarade du parti de la balance, Akuma Acha candidat Sdf Menchum Sud s’est réjouit de l’annulation des élections législatives de 2020 dans certaines circonscriptions. Au micro de la Crtv, il a déclaré que le Conseil constitutionnel n’a que fait justice.
Il convient de noter que l’annulation des élections dans certaines parties du Noso par le Conseil constitutionnel fait suite à un recours introduit dans cette juridiction par le Sdf. Hier 25 février 2020, sur les 40 affaires inscrites au rôle, 11 recours du parti politique de Ni John Fru Ndi ont été jugés recevables dans le Noso.
Il est prévu que les élections reprennent dans les 11 circonscriptions électorales suscitées entre 20 et 40 jours.
Liliane N.
Louis Paul Motaze présidait le 21 février dernier à Yaoundé, la cérémonie d’installation des responsables récemment nommés au Centre national de développement de l’informatique (Cenadi). Le ministre camerounais des Finances (Minfi), enjoint à cet institut spécialisé dans le traitement des salaires des agents de l’Etat de mettre fin aux « faux salaires, faux avancements et fausses pensions ».
« Mettre fin aux manipulations et autres fraudes diverses qui ont souvent cours au Centre national de développement de l’informatique (Cenadi). Il s’agit notamment des faux salaires, faux avancements et fausses pensions qui alourdissent malheureusement le budget de l’Etat », telle est la principale recommandation du Minfi, Louis Paul Motaze au Cenadi saisissant l’occasion de la cérémonie d’installation des responsables récemment nommés au sein de cet institut.
Les pertes
Depuis plusieurs années, de nombreuses pratiques frauduleuses ont cours au Cenadi, apprend-on. Une difficile réalité qui fait perdre d’important chiffres au trésor public camerounais évalués à hauteur de plusieurs milliards de FCFA. Pour résorber cet épineux problème, le Gouvernement a dû lancé en avril 2018, le Comptage physique du personnel de l’Etat (Coppe), après plusieurs opérations d’assainissement du fichier solde de l’Etat. Aujourd’hui, l’on dénombre plus de 10.000 agents publics fictifs extirpés du fichier solde de l’Etat grâce au Coppe pour une économie annuelle d’environ 30 milliards de FCFA, révèle le Minfi.
En rappel, récemment, plus de 7800 ex-agents de l’Etat soupçonnés de percevoir indûment des pensions de réversion et d’invalidité ont été invités à apporter de clarifications sur leur situation.
Innocent D H
Le jeune Boris Mekinda Ngoyanga Boris âgé de 27 ans a été mortellement atteint au thorax par plusieurs balles. Il aurait été assassiné par son oncle Merlin Mpianga, qui selon certaines confidences ne serait pas à son premier forfait.
Les faits remontent dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019. Le jeune Boris a été accidentellement assassiné par son oncle Merlin Mpianga lors d’une partie de chasse. Le drame s’est produit dans la localité de Mbell, région de l’Est du Cameroun. Le thorax de Boris a été criblé de balles, apprend-on des riverains.
Selon les informations relayées par nos confrères du journal en ligne Camer.be, la victime souhaitait se rendre chez ses beaux-parents, quand il a sollicité les services de son aîné pour lui rapporter un gibier. C’est ainsi que son oncle lui fait la demande de l’accompagner en forêt dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019. Le jour indiqué aux environs de 12 heures, les deux hommes quittent le village à bord de la moto de Boris. « Ce sera la dernière fois que le jeune opérateur sera vu », fait savoir Camer.be.
L’on apprend plus en détails que le lundi 16 décembre 2019, Merlin Mpianga était seul à se trouver à Mvada, un village qui se trouve à plus de 50 kilomètres de Mbell sur l’axe Nguelemendouka. Le bourreau aurait confié à son ami avoir accidentellement tué son neveu, alors qu’il demandait l’asile en même temps.
Mal lui en a pris, son alibi ne va pas durer longtemps, et pour cause sa réputation de tueur qu’il s’est bâti au fil des années. Son ami Samuel Tsigue accepte cependant d’accueillir chez lui sa vieille connaissance, alors que le présumé assassin se repose. L’hôte en profite pour saisir la brigade de gendarmerie de Nguelemendouka. Merlin serait ainsi interpellé par les éléments de cette brigade.
Innocent D H
Ce projet de construction de cette usine de transformation de manioc est en réalité portée par une jeune entrepreneure appelée Jessica Mani.
C’est un projet qui n’est encore qu’à sa phase conceptrice. Cependant, il a déjà une promesse de soutien du gouvernement. Selon l’entrepreneure Jessica Mani la promotrice dudit projet, cette usine de transformation de manioc rencontrée au mois de novembre 2019 lors du Cameroun Investment Forum (CIF) à Douala par le quotidien Le Jour, le gouvernement a déjà marqué son accord de principe pour l’accompagnement financier et technique de ce projet de construction d’une usine de transformation de manioc à Akonolinga. Il entend le financer à hauteur de 20%. Les 80% restants seront financés par un partenaire français.
Il est attendu dès la phase de lancement du projet en termes de retombées, 100 emplois à générer à Akonolinga, localité située dans la région du Centre. Au mois d’avril 2018, le projet a été présenté à Dubaï. C’était à l’occasion de l'événement baptisé Annual Investment Meeting. Le quotidien Le Jour rapporte que «le Ministère de l’industrie, des Mines et du Développement technologique avait adressé à la promotrice une lettre de confort, et c’est grâce à ce document que Jessica Mani a pu dénicher son partenaire financier français».
Le projet est également soutenu par le Ministère de l’Agriculture. Celui-ci a fait parvenir à Jessica Mani un courrier d’accord d’accompagnement technique, apprend-on de Le Jour. Le Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire devrait débourser les 20% du montant du projet de subvention promis par le gouvernement. Le financement sera effectif dès que le projet sera rendu à sa phase pilote.
Pour la petite histoire, Jessica Mani est originaire d’Akonolinga, dans le Nyong-et-Mfoumou. Cette localité est réputée être un des bassins de production de tubercules et féculents.
Liliane N.
Ce lundi, 24 février 2020, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, a annoncé que le taux net de scolarisation est passé de 73% en 2012 à 91% en 2018. C’était lors d’une conférence de presse qui lui a permis de dresser un bilan d’étape du Programme social du Gouvernement.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien fait savoir, « de manière globale, il est à constater une nette amélioration des indicateurs de résultats. Le taux net de scolarisation est passé de 73% à 91% en 2019 ». Dans la suite de ses propos, M. Touré, a passé en revue les avancées du système éducatif ivoirien durant les huit dernières années tout en se réjouissant de l’amélioration des résultats scolaires.
« Au total en 2019, 17 226 enseignants et personnels d’encadrement ont été mis en responsabilité dans le système éducatif. Concernant l’acquisition des tables-bancs, ce sont 186 000 unités qui ont été réceptionnées. Les exemplaires restants sont en cours de livraison », ajoute le ministre.
Dans la foulée, le ministre ivoirien de la Communication et des médias a souhaité, « de façon générale, vous pouvez constater que le programme social du gouvernement produit des résultats concrets qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie des populations (…). Ensemble nous avons réalisé beaucoup de progrès en matière d’amélioration des conditions de vie des ivoiriens. Le défi au cours de l’année 2020 est de maintenir, voire d’accélérer la cadence d’exécution des activités ».
1003 milliards de FCFA, c’est l’enveloppe globale du programme social du gouvernement ivoirien (PS-Gouv 2019-2020). Un programme qui vise notamment à augmenter le volume des actions sociales de l’exécutif afin de contribuer efficacement le quotidien des ivoirien.
Innocent D H
Ils sont descendus dans la rue ce mardi 25 février 2020.
Le message qu’ils ont voulu transmettre est clair. Les jeunes de la région du Nord ne sont pas prêts à céder à la pression. Qu’importe le côté où elle vient. Ils ont tenu à indiquer qu’ils apportent leur soutien au Président de la République. C’est en somme le résumé des messages qu’ils avaient inscrits sur les pancartes qu’ils ont brandi tout au long de leur marche.
Pour comprendre le sens de cette marche, il convient de rappeler que le 22 février 2020, à Paris à l’ouverture du salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a fait des déclarations portant entre autres sur la libération de Maurice Kamto et la crise sociopolitique qui sévit encore dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
A titre de rappel, il a déclaré lorsqu’il s’adressait à l’activiste Calibri Calibro : « J'ai mis la pression sur Paul Biya pour qu'il traite le sujet de la zone anglophone et ses opposants. Je lui avais dit que je ne voulais pas le recevoir à Lyon Tant que Maurice KAMTO n'était pas libéré. Et il a été libéré parce qu'on a mis la pression. Et là, la situation est en train de se re-dégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le Président Biya et là, on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué sur les violences faites aux Cameroun et qui sont intolérables. Je fais le maximum ».
Du fait donc de ces propos, depuis hier 24 février 2020, une manifestation a été organisée à Yaoundé devant l’Ambassade de France au Cameroun. Il y a eu une autre ce matin à Douala devant le consulat de France et celle que les jeunes de la région du Nord ont tenue.
Liliane N.
Ces révélations sont tirées du témoignage d’un général ambazonien qui dit avoir été approché par le Général EKO EKO, Directeur Général de la Recherche Extérieure du Cameroun. Depuis la prise de contact jusqu’à l’abandon des armes par les combattants d’élites des armées ambazoniennes, les techniques mises en œuvre par le Général patron de la DGRE sont des succès vibrants.
Dans les rangs des sécessionnistes, l’évocation du nom du patron des services secrets du Cameroun inspire la terreur et la peur. C’est comme prononcé le nom de Jésus Christ en enfer. Selon l’ancien Général Ambazonien Success Nkongho, « j’avais peur de cet homme et des hommes en tenues à cause de ce qu’ils nous ont fait avant ». « Ce qui me motive de venir avec certains combattants et réfugiés ambazonien qui ont déposés les armes, ce qui me motive de venir au Cameroun sans avoir crainte d’être arrêté, c’est parce que j’ai été convaincu par certains négociateurs, médiateurs de paix qui sont des membres du gouvernement du Cameroun. »
« En effet, avant que je ne vienne au Cameroun, ceux qui sont venus me faire parler ont appelé le General EKO EKO, dont j’avais trop peur. J’ai causé avec lui au téléphone. Les premières paroles qui sont sortis de sa bouche sont : « Mon frère, je suis ton frère, tu es mon frère, on sait qu’il y a des malentendus qui sont arrivés entre les gens d’une même maison. Mais on peut arranger ça entre nous. Il y a un temps pour la pluie, il y a un temps pour le soleil, il y a un temps pour le combat et il y a un temps pour la paix et je suis convaincu que voici le temps pour la paix. Tu es mon frère, je suis ton frère ». Ces paroles m’ont beaucoup marqué. N’oublions pas que c’est le patron des services secrets du Cameroun qui négocie pour la paix. C’est alors que je suis venu le rencontrer pour la première fois. On a discuté dans son bureau pendant longtemps et j’ai vu un homme qui était un véritable mendiant de la paix. Un homme épris de paix entre les camerounais et les ambazoniens. J’ai vu la simplicité, l’honnêteté, un homme qui craint Dieu et qui veut le meilleur pour son pays. La manière dont il réclamait la paix, c’est comme quelqu'un qui réclamait l’oxygène. »
Lire aussi : Dr Succes Nkongho : « Le retrait de l’armée dans le NOSO n’est pas la solution »
« Il m’a demandé si je peux parler à mes frères pour qu’il y ait la paix, j’ai dit y a pas de problèmes. Quelques jours je suis revenu avec des grands généraux et combattants ambazoniens. Et au terme des discussions ils se sont tous rendus compte de l’attachement de cet homme pour la paix. C’est ça qui a cassé notre orgueil, ça a cassé nos ambitions notre manière de faire. Et on s’est dit avec un homme comme celui-ci, on peut travailler pour la paix dans le Cameroun. »
Comme on peut le voir, la stratégie est toute simple, un dialogue franc et sincère entre les combattants des deux parties est en train de produire plus de résultats que des années de conflits armés. Et d’après le Général Success Nkongho, ils sont déjà des milliers de combattants qui ont déposés des armes à la suite des démarches du patron des services secrets du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Des bons points qui sont à mettre à l’actif des éléments de la Brigade nationale de contrôles et de la répression des fraudes (BNCRF). Ceux-ci ont mené mi-février 2020 à Douala, une opération coup de poing.
Les cartons de vins d’origine douteuse saisis sont de marque « Château Barreyres ». La photo de la cargaison appréhendée a été présentée à la presse. Selon les révélations faites par la BNCRF, « il s’avère que le vin mis en cause ne provenait pas de la société BVS (Boissons, Vins et Spiritueux), détentrice de l’exclusivité de la distribution de cette marque au Cameroun. Les entrepôts de cette surface de commercialisation ont été mis sous scellés pour cause de commercialisation des produits de contrebande », note-on.
L’on apprend également qu’à Bonamoussadi, un réseau de commercialisation de whiskies frelatés a été débusqué par les agents de la BNCRF. A en croire des déclarations à la Brigade, « le présumé trafiquant s’apprêtait à exécuter une livraison des whiskies de marque Chivas (12 et 18 ans d’âge) et Jack Daniels estampillés de fausses vignettes auprès d’un snack-bar de la place. A la suite d’une dénonciation du responsable de cet établissement, les agents de la BNCRF ont également saisi ces liqueurs qui représentent un grand danger pour la santé des consommateurs ».
Chaque année, le Cameroun perd environ 255 milliards de FCFA du fait des activités de contrebande, de contrefaçon et de commerce illicite, nous livre la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima).
Innocent D H
Selon nos sources, la secte terroriste Boko Haram est en rupture de stocks alimentaires.
Les faits remontent à la semaine dernière. Des membres de la secte terroriste Boko Haram ont fait des incursions dans plusieurs villages de l’arrondissement de Kolofata, dans la région de l’Extrême-Nord. Ils ont pillé deux villages notamment celui de Saharé et Cheripouri. Ils ont emporté des denrées alimentaires, des motos, des vêtements, des ustensiles de cuisine et des objets de valeur. Cela a été possible parce que selon nos sources, les habitants de Saharé et Cheripouri n’ont pas dormi dans leur concession. Et grâce à ce fait, les éléments de Boko Haram n’y ont pas commis de meurtre ou réduit en feu les maisons.
D'après des témoignages recueillis à l’Extrême-Nord où la secte terroriste fait régulièrement des incursions, celle-ci connaît une rupture de stocks alimentaires. C’est la raison pour laquelle, depuis un certain temps, elle n’a que fait multiplier ses incursions dans plusieurs villages. Le but étant de reconstituer son butin.
A titre de rappel, tout récemment les membres de Boko Haram ont tué trois personnes dans des localités du département du Mayo-Tsanaga. Ils ont incendié un centre de santé dans la localité de Ouzal, ainsi que plusieurs habitations. Les victimes sus mentionnées, ont été retrouvées dans les décombres de ces habitations. Il y a également eu des civils blessés au cours des attaques. L’agence Xinhua qui a également traité de ce sujet, a précisé que, « les localités de Mandoussa, Kouva et Hitere ont également été attaquées ».
Il convient de noter qu’en dépit d’une relative accalmie, Kolofata reste l’un des épicentres d’incursions à répétition de Boko Haram. Et il se distingue par des attentats-kamikazes.
Liliane N.
Le monde entier a vu ce lundi matin des jeunes camerounais, effigies du Chef de l’Etat en main, manifester librement devant les portes de l’ambassade de France au Cameroun. Une manifestation qui a surpris plus d’un. Comment comprendre que cette marche ait été autorisée et que quelques jours avant des enseignants aient été gazés dans les mêmes rues de Yaoundé ?
Qui a pu autoriser cette marche subite ?
Difficile à comprendre. Pour une raison toute simple. La discussion entre Calibri Calibro et le président français a eu lieu Samedi en mi-journée. Or Samedi et dimanche ne sont pas des jours ouvrables au Cameroun. A quel moment le sous-préfet de Yaoundé 3e a-t-il pu signer ce document ? Or connaissant les habitudes au sein de la sous-préfecture de Yaoundé 3e, Mr le sous-préfet ne vient jamais au bureau avant 10 heures du matin. Le premier employé qui ouvre les portes de la sous-préfecture après le gardien, c’est la jeune dame qui est agent du fisc et qui par principe dépend de la direction des impôts. Comment ont-ils fait pour déposer une déclaration et obtenir le récépissé avant 08 heures de la matinée ?
D'un autre côté, il est légalement impossible d’obtenir un récépissé de déclaration en moins de 07 jours comme le prescrit la loi. La loi N° 90-55 du 19 Décembre 1990 portant régime des réunions et des manifestations publiques est claire. « Article. 6.- (1) Sont soumis à. l’obligation de déclaration préalable, tous les cortèges, défilés, marches et rassemblements de personnes et, d'une manière générale, toutes les manifestations sur la voie publique. Article. 7.- (1) La déclaration prévue à l'article 6 ci-dessus est faite au district ou à la sous-préfecture où la manifestation doit avoir lieu, sept jours francs au moins avant la date de ladite manifestation. » Il apparaît donc que ces jeunes gens n’ont pas fait de marche légale.
Mais chose curieuse, la police a encadré cette marche. Pire encore, cette marche a complètement bloqué la circulation entre le carrefour du monument de la Réunification et le carrefour Olézoa durant une journée entière. On n’a pas vu les agents des forces de l’ordre venir gazer ces jeunes gens qui faisaient ainsi affront à un pays dit ami.
Par contre quelques jours avant, des enseignants qui pleuraient leur collègue ont été brutalisé sous le fallacieux prétexte qu’ils occupaient la voie publique. En plus des enseignants, les marches du MRC et d’autres mouvements politiques sont systématiquement interdites et les policiers font tout pour les empêcher.
Que doit-on comprendre ? Certainement que Paul BIYA est le métronome de la liberté d’expression politique au Cameroun.
Stéphane NZESSEU
La plainte a été déposée par Vanessa Bryant auprès d’un tribunal de Los Angeles le jour même où la ville rendait un dernier hommage public à Kobe et Gianna Bryant, en présence d’un parterre de stars réunies au Staples Center.
Elle vise les sociétés Island Express Helicopters et Island Express Holding Corp., ainsi que les ayants droit du pilote de l’hélicoptère, Ara Zobayan, lui aussi mort dans l’accident dont les causes, indéterminées, font l’objet d’une enquête. Les autres victimes sont un entraîneur de base-ball, John Altobelli, sa femme Keri et leur fille Alyssa qui jouait au basket dans le même club que Gianna, Christina Mauser, entraîneuse adjointe de l’équipe de basket des deux adolescentes, et Sarah et Payton Chester, une mère et sa fille.
Les enquêteurs de l’agence américaine chargée de la sécurité dans les transports (NTSB) ont déjà établi que le moteur de l’hélicoptère, dont les débris étaient éparpillés sur près de 200 mètres à flanc de colline, n’avait pas connu de défaillance. Ils continuent à analyser les éléments récoltés sur place et les données du vol pour tenter de déterminer les circonstances du drame, survenu alors qu’un épais brouillard recouvrait la zone. Ces investigations vont durer des semaines, sinon des mois, et le rapport final n’est pas attendu avant au moins un an.
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Le pilote épinglé par l’aviation civile en 2015
La plainte de Vanessa Bryant reproche notamment à la société exploitant l’hélicoptère d’avoir autorisé l’appareil à voler dans un « épais brouillard et des nuages bas » en ce dimanche matin, des conditions météo qui avaient incité les forces de l’ordre et autres opérateurs touristiques à maintenir de leur côté leurs hélicoptères au sol.
Les avocats de la veuve estiment que la société Island Express Helicopters n’avait pas les autorisations nécessaires pour permettre à ses appareils de voler sans visibilité, à l’aide des seuls instruments de navigation.
Le pilote « Ara George Zobayan a tenté de manœuvrer l’hélicoptère vers l’avant et le haut pour sortir des nuages, puis a entamé un virage qui a précipité l’hélicoptère contre un terrain pentu à une vitesse d’environ 290 km/h », accuse la plainte. Le document affirme en outre qu’Ara Zobayan avait été épinglé par l’aviation civile américaine en 2015 pour avoir volé sans respecter les règles de navigation à vue.
N.R.M
Après les révélations du Président Emmanuel Macron sur ses échanges avec le Chef de l’Etat camerounais, et précisément du fait des pressions qu’il dit avoir exercé sur son homologue camerounais, on se pose bien la question de savoir : Qui gouverne finalement le Cameroun ?
Au cours de ses échanges avec l’activiste Calibri Calibro, Emmanuel Macron a fait des révélations sur les points de pression qu’il exerce sur le Chef de l’Etat camerounais. En observant ces différents points où s’exercent la pression française, comparé aux dernières actualités au Cameroun, on est en droit de croire que le Chef de l’Etat du Cameroun ne décide pas par lui-même.
Premiers aspect, le Président français dit avoir fait pression sur Yaoundé pour qu’il prenne en main la question de la crise anglophone. Cette pression aurait engendré le Grand Dialogue National. Une rencontre précipitée, mal organisée, fortement financée et dont les résolutions jusqu’aujourd’hui n’ont pas de conséquences pratiques. Un dialogue qui n’a pas intégré l’autre partie en conflit. Un dialogue qui n’a fait qu’exacerbé les crimes sur le terrain des opérations. D'ailleurs, ce dialogue sera repris au Kenya, organisé cette fois par la société civile africaine. Car de toutes évidence, ce dialogue n’était pas l’émanation de la volonté réelle de Paul BIYA.
Autre point de pression révélé par Emmanuel Macron, la décentralisation. Au jour d’aujourd’hui les tenants du pouvoir se bombent le torse en brandissant la nouvelle loi sur la décentralisation comme un mérite et une conséquence de la volonté politique de leur chef à vouloir d’une administration plus dynamique et proche des administrés.
Mais nous apprenons qu’il n’en est rien. Puisque c’est Emmanuel Macron qui a coup de pression l’a amené à organiser une certaine mise en œuvre de la décentralisation. Et cela peut bien se comprendre. Car il ne faut pas l’oublier, le projet d’un Cameroun décentralisé est inscrit dans la constitution depuis 1996. Et de 1996 à 2019 (soit 23 ans), Paul BIYA tergiversait et s’accommodait des lenteurs diverses, entre transfert de compétences et de ressources, on n’a jamais obtenu un résultat qui laisse croire à une réelle volonté de décentralisé.
De plus, la question est à nouveau sur la table depuis la survenance de la crise anglophone, mais le Chef de l’Etat n’a jamais rien dit ou voulu comme avancé sur la question. Pour que subitement, l’Assemblée nationale produise un texte plein de fautes et d’erreurs que l’opposition et certains corps de métiers ont amené à corriger. C’était ça, ou alors la France diminuait ses enveloppes pour l’aide au développement au Cameroun. Attendons voir sa mise en œuvre, en espérant qu’il n’y aura plus besoin de pression à ce niveau aussi.
Allégations d’Emmanuel Macron : La Présidence de la République du Cameroun réagit enfin
Stéphane NZESSEU
Lundi, le producteur déchu a été jugé coupable d’agression sexuelle au premier degré (sous la contrainte) et de viol au troisième degré par un jury de Manhattan.
Le magna du cinéma américain va passer sa première nuit en prison ce Mardi. Il a toutefois été acquitté de la charge la plus grave (comportement sexuel « prédateur ») qui était passible de la perpétuité. Harvey Weinstein risque 25 ans de prison et sera fixé sur sa peine le 11 mars. En attendant, le juge a ordonné son placement en détention, et Weinstein a quitté la salle d’audience menotté.
« Harvey est déçu mais il est fort, il a encaissé comme un homme, le combat n’est pas terminé », a déclaré son avocate Donna Rotunno : « C’est très difficile d’avoir un procès équitable », a-t-elle continué, confirmant que son équipe allait faire appel.
Le jury de sept hommes et cinq femmes a rendu son verdict après cinq jours de délibérations, et un mois d’un procès ultra-médiatisé, emblématique du mouvement #Metoo. Tout au long de la semaine dernière, les jurés ont demandé que leur soient relus plusieurs témoignages car ils ne parvenaient pas à s’accorder sur un verdict à l’unanimité sur la charge la plus grave.
« Une nouvelle ère pour la justice »
Le mouvement Time’s Up s’est félicité d’un verdict marquant « une nouvelle ère pour la justice ». « Le verdict du jury envoie un puissant message au monde sur l’ampleur des progrès accomplis depuis que les femmes qui sont sorties du silence contre Weinstein ont déclenché un mouvement qui ne s'arrêtera pas ».
Le procureur de Manhattan, lui, a estimé lundi que les six femmes qui ont témoigné contre Harvey Weinstein et les deux femmes procureurs en charge du dossier avaient « changé le cours de l’histoire ». « Un viol est un viol qu’il soit commis par un inconnu dans une ruelle sombre, ou par un partenaire dans une relation intime », a-t-il souligné devant les journalistes. « C’est un viol même s’il n’y a aucune preuve matérielle et si ça s’est passé il y a très longtemps ».
Pour Harvey Weinstein, le procès à New York était le premier, mais sans doute pas le dernier: en janvier, il a été inculpé à Los Angeles pour deux autres agressions sexuelles.
N.R.M
Gildas Ateh Pekengne était professeur de géographie au collège bilingue privé laïc Fapo.
Les faits de l’assassinat de Gildas Ateh Pekengne remontent à la nuit du 22 au 23 février dernier. Ils se sont produit au quartier Nkolmbong au lieu-dit « Jobajo », dans la capitale Yaoundé. Samuel Njenewone le frère du défunt professeur qui s’exprime dans l‘édition du 24 février 2020 du quotidien Le Jour paru en kiosque, raconte que Gildas s’est vidé de son sang à l’endroit où il a été mortellement poignardé. Une fois conduit à l’hôpital général, sa mort a été confirmée par le médecin qui a accueilli.
« Il a travaillé ici samedi jusqu’à 15h, il apprêtait la documentation pour les compositions séquentielles qui ont débuté ce matin dans la section anglophone. Il devait se rendre à un mariage. Le préfet d’études avec qui devait y aller a renoncé. Il s’est donc rendu tout seul. Il y a une coutume de leur village au cours de laquelle on brûle le poulet sans le plumer. Il a été désigné pour le faire avec un autre jeune. Ayant fini, il a confié le poulet à des enfants pour le déposer à la salle des fêtes. Ceux-ci sont interpellés par 4 jeunes du quartier qui réclament une partie. M. Ateh vient s’enquérir de la situation et une violente discussion éclate entre ces 4 jeunes et les amis de l’enseignant. Dans la foulée, M. Ateh pousse un cri et on constate qu’il a reçu un coup de poignard sur les côtes du côté gauche », relate aussi M. Fapo, le fondateur du collège éponyme.
Le fondateur du collège bilingue privé laïc Fapo précise que les assassins de son enseignant ne sont pas des élèves, comme cela est dit dans les réseaux sociaux. Le frère de la victime rapporte que l’un des bourreaux de Gildas a reçu une bastonnade de la part de la population. Ses complices et lui se trouvent à la Brigade de gendarmerie de Ngousso. Ils ont été auditionnés. Le quatrième membre du gang court toujours. Le poignard ayant servi à l’assassinat de Gildas Ateh a été retrouvé à un jet de pierre du lieu du crime. Une enquête a été ouverte.
Depuis le début de cette année, le meurtre de Gildas porte à deux, les décès d’enseignants suite à des violences. On se souvient qu’au Lycée classique de Nkolbisson, un élève de 4ème a ôté la vie à son professeur de mathématiques par un coup de poignard.
Liliane N.