Le groupe italien Piccini vient d’adresser de ce fait une correspondance à Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique.
Ce sont des accusations graves que Piccini porte contre Magil qui a repris le marché de construction du Complexe sportif d’Olembe, après que son contrat ait été résilié par le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Ces accusations sont contenues dans une correspondance qui date du 21 février 2020 et qui a été signée par Rodolphe Moebieus et par délégation du Dr M. Asma-ron.
« Nous constatons avec consternation que la société Magil est en train d'organiser le détournement à son profit des biens de l'Etat se trouvant sur le site et en plus de saboter purement et simplement le planning déjà serré de la fin des travaux pour la Can 2021 », peut-on lire dans la correspondance qui en dépit du fait qu’elle revêtait un caractère confidentiel, s’est retrouvé sur les réseaux sociaux.
Dans ce courrier, Piccini raconte des faits qui sont censés s’être déroulés le 18 février 2020. Le groupe italien affirme que ce jour-là, autour de 18 heures, l’un de ses employés est tombé sur une semi-remorque qui avait le logo Magil dans le sens de la circulation Yaoundé-Douala. L’employé en question venait de la ville de Douala. Et la semi-remorque était chargée d’un conteneur 20 pieds qui selon Piccini appartient au chantier.
Aussi dans son courrier, Picccini note qu’il y a un risque de non livraison à temps du chantier. La raison étant que des pièces métalliques devant servir à la construction de la façade extérieure ont disparu. « Le week-end dernier, quatre semi-remorques ont été chargées sur le site : 3 chargées avec les structures métalliques de la façade du stade et le dernier avec des cadres métalliques servant au transport des pièces préfabriquées (...) Même si la disparition des cadres métalliques n'est pas stratégique, c'est tout de même à considérer comme un vol », a écrit Piccini.
Toujours dans sa correspondance adressée au Minsep, Piccini a écrit « par contre, la disparition des pièces de structures métalliques de la façade serait catastrophique ! En effet, sans ces pièces, la façade ne pourra pas être fermée et le défaut d'étanchéité serait absolument dommageable pour les délais, notamment à l’approche de la saison des pluies. Refabriquer les pièces manquantes et les transporter prendra minimum trois mois. Il s’agit dans ce cas d’une tentative de sabotage pur et simple du planning du chantier et notamment de la livraison du stade Paul Biya pour la Can 2021 ».
Liliane N.
La désignation de cet ancien entraîneur de l’équipe junior du Cameroun à la tête du staff technique du club fanion du Nord vient d’être confirmée par les dirigeants. Principale mission de Aboubakar Souleymanou redonner pleine confiance aux cotonculteurs et renouer avec les victoires dans le cadre des rencontres de la phase retour de la première ligue.
Agé de 51 ans, Aboubakar Souleymanou vient de signer un contrat d’un an avec l’équipe fanion du Nord. Il remplace ainsi au poste d’entraîneur Emmanuel Ndoumbe Bosso qui est pris au niveau de l’équipe nationale camerounaise A’.
« Nous avons pensé qu’il fallait un encadrement rapproché, un entraîneur proche des joueurs pour essayer de remobiliser ces joueurs qui, depuis quelques temps n’arrivent plus à gagner des matchs », déclare Fernand Sadou, le président de Coton Sport de Garoua.
Il faut noter que cette nomination intervient dans un contexte où Coton Sport de Garoua n’arrivent décidément plus à aligner des victoires, même s’il a à son actif le titre de champion honorifique de la phase aller du Championnat national de football ligue I.
Pour l’équipe dirigeante, l’arrivée de cet ancien de la maison au banc de touche est perçue comme atout. « La mise en place d’une coordination technique sera là, un appui pour accompagner le coach dans ses choix tactiques et dans ses décisions. C’est une occasion avec l’arrivée du nouvel entraîneur de remettre les pendules à l’heure », ajoute le président de Coton.
Le nouvel entraîneur, quant à lui se dit disposé à insuffler une nouvelle dynamique dans le staff technique pour que Coton Sport de Garoua renoue avec les buts et partant récupérer son fauteuil de leader en championnat, afin de poursuivre avec sérénité sa ruée vers un nouveau titre.
Innocent D H
Cet argent doit servir pour venir en aide aux étudiants camerounais qui se trouvent bloquer à Wuhan, à cause de l’épidémie du Coronavirus.
Sur sa page Facebook Afrik inform révèle que le Lion indomptable Christian Bassogog a décidé de venir en aide aux étudiants camerounais qui sont en Chine. Le Lion a décidé de sortir de ses poches, la somme de 10 millions de FCFA pour ses compatriotes. Il se trouve que ceux-ci sont bloqués dans la localité de Wuhan à cause de l’épidémie du Coronavirus. Il convient de noter que le geste de Christian Bassogog survient après celui de Paul Biya le Président de la République.
En effet le Président Paul Biya a ordonné le déblocage de la somme de 50 millions de FCFA. L’information a été rendue publique par le biais d’un communiqué signé par Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations Extérieures. Cette enveloppe devrait être mise à la disposition de l’Ambassade du Cameroun en Chine. Félix Mbayu, le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures avait déclaré à la suite de cette annonce, que « le Gouvernement de la République du Cameroun continue de suivre de près l’évolution de cette épidémie, de concert avec les autorités chinoises et ne manquera pas d’informer l’opinion nationale de toute autre initiative subséquente visant à apporter du réconfort à nos compatriotes ».
Il n’y a pas que pour les étudiants camerounais bloqués à Wuhan épicentre de l’épidémie, que les mesures ont été prises. Le Ministère de la Santé a annoncé un certain nombre de précautions mises en place par rapport au coronavirus. Parmi ces précautions, il y a le numéro 1510 qui doit servir pour alerter en cas de situation suspecte. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a recommandé aux populations de faire preuve de vigilance. Il a également recommandé le respect des règles usuelles d'hygiène.
Liliane N.
Il s’agit d’un jeune âgé de 31 ans qui se démarque avec élégance dans les domaines de la sculpture et de la peinture. A Garoua dans la région du Nord où cet artiste polyvalent expose son génie créatif, il ne cesse d'arracher la clientèle à travers ses œuvres dont les fruits lui permettent de gagner honnêtement sa vie.
La musique est citée parmi les préférences de Augustin Yadaroun depuis sa prime enfance. Dès cet instant s’est développé en lui, l’amour de la sculpture qu’il a su entretenir au fil des années jusqu'à ce jour. Son atelier se trouve à l’Alliance française de Garoua, où il façonne le bois en œuvre d’art, et aussi en instruments de musique traditionnelle à l’exemple de la guitare localement désignée sous le vocable « Zoundaï ».
« J’avais un grand frère qui fabriquait cet instrument à côté de moi et comme les gens aiment beaucoup cette guitare, j’ai aussi immédiatement eu l’envie d’en fabriquer. Avant, se sont plus les griots qui utilisaient le Zoundaï lors des cérémonies traditionnelles. Il s’agit juste d’un morceau de bois que je creuse au milieu pour avoir un trou que je couvre avec la peau de chèvre. Et puis, à l’aides de quatre voire cinq ficelles en plastique j’attache mon instrument qui pourra être prêt à jouer », nous déclare l’artiste.
Autres atouts
En plus de la sculpture sur bois, le jeune artiste âgé s’investit dans la sculpture sur calebasse à travers des dessins sur commandes ou ceux issus de son imagination personnelle. « J’ai toujours eu des commandes. Il y a ceux qui me disent par exemple de leur faire des pileuses ou des danseuses. Hormis les commandes, je me sers de mes inspirations personnelles pour produire de belles œuvres », ajoute Augustin Yadaroun.
L’autre particularité du génie créatif de Augustin Yadaroun, c’est qu’il fait dans la peinture, la réalisation de plusieurs tableaux sont des cordes à mettre à son arc. Ses clients qui sont nombreux, se recrutent dans toutes les couches sociales. Ceci lui permet d’être utile et de récolter aisément les fruits de son génie inventif.
« Il y a des clients qui paye bien, mais aussi ceux qui ne veulent pas débourser une importante somme d’argent. Il y a quand même des œuvres qui coûtent chers, c’est le cas des veilleuses qui exigent des scènes très compliquées. Je vis grâce aux revenus de mon art. Je participe aux festivals pour exposer mes réalisations. Il y a quatre ans, j’ai eu à remporter le troisième prix national au SIARC grâce à un tableau que j’ai réalisé sur l’unité et le vivre ensemble camerounais », nous fait savoir le jeune artiste.
Notons que les œuvres de cet artiste pluridimensionnel sont exposés dans plusieurs centres artisanaux et utilisés pour la décoration dans nombre de structures hôtelières de la place. Marié et père de deux enfants, Augustin Yadaroun nourrit un vœu ardent, celui de voyager à travers le monde afin de faire vendre son art hors pair.
Innocent D H
Ils sont suspectés de préparer une attaque dans une école en utilisant des armes et des explosifs artisanaux, deux adolescents ont été arrêtés en Russie, ont indiqué les services de sécurité (FSB) dans un communiqué publié ce mercredi.
Nés en 2005 et de nationalité russe, les deux jeunes étaient actifs sur divers sites Internet où ils faisaient l’apologie du meurtre de masse et du suicide, a expliqué le FSB. Ils prévoyaient d’attaquer un « établissement scolaire » de Saratov, ville située sur la Volga.
Une « vengeance »
Les services de sécurité précisent que leur arrestation a eu lieu dans un ancien abri anti bombes où les adolescents conservaient un fusil à canon scié et prévoyaient de fabriquer des « mélanges incendiaires » grâce à des instructions trouvées sur Internet. Une enquête a été ouverte contre eux pour « appartenance à un groupe prévoyant de multiples meurtres ».
Selon l’agence de presse russe Tass, un des suspects a indiqué aux enquêteurs qu’il souhaitait agir par « vengeance » et prévoyait de tuer 40 personnes. Selon les agences de presse russes, depuis 2018, le FSB a empêché 50 attaques contre des écoles et démantelé 150 groupes de jeunes « extrémistes » actifs sur Internet.
Plusieurs affaires montées de toutes pièces, selon des ONG
Fin 2018, un adolescent de 18 ans avait abattu 20 personnes avant de suicider dans une attaque contre un établissement scolaire de la ville de Kertch, dans la péninsule ukrainienne de Crimée annexée en 2014 par la Russie. En parallèle, les accusations de terrorisme ou d’extrémisme visant divers groupes politiques, en particulier des jeunes, se sont multipliées en Russie.
Mi-février, sept jeunes hommes accusés par le FSB de préparer des attentats se sont vu infliger des peines de six à dix-huit ans de prison, suscitant une vague d’indignation et des appels à leur libération. Selon des Organisations Non Gouvernementales de défense des droits humains, cette affaire a été montée de toutes pièces, avec falsification de preuves et aveux obtenus sous la torture.
Terrorisme mondial
La Russie, comme de nombreux autres pays n’échappe pas à ces acteurs de la terreur. Jeunes comme vieux, ceux qui choisissent de prendre les armes contre leurs concitoyens, ceux qui en ont fait un métier trouvent toujours des raisons pour justifier leurs actions.
Les réseaux sociaux n’ont rien fait pour que la donne change car, il est facile de trouver des informations qui peuvent permettre même à des novices, de fabriquer les armes qu’ils utilisent le plus souvent et malheureusement, contre des innocents.
L’arrestation de ces deux jeunes adolescents peut–elle permettre le changement de mentalité ? Leur interpellation peut –elle constituer un élément dissuasif pour ceux qui envisagent de suivre ce chemin ? Rien n’est moins sûr.
Il apparaît donc important que les gouvernements ont l’obligation de se tenir la main parce que chaque pays est concerné car le terrorisme est une gangrène qui n’épargne personne.
Nicole Ricci Minyem
Le personnel de l’institut de recherche agricole pour le développement vient de déposer un préavis de grève adressé à la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale.
Le personnel de l’institut de recherche agricole pour le développement (Irad) veut faire grève à partir du 28 février 2020. La confédération des syndicats autonomes du Cameroun (Csac) qui annonce ce mouvement d’humeur, fait savoir qu’il se prépare dans les 66 structures de cette entreprise. Si aucun changement ne se produit, la grève aura bel et bien lieu à la date suscitée.
En fait, le personnel de l’Irad revendique entre autres l’absence de grille salariale et ses accessoires ; des salaires décents ; absence de prime de relève ; aucune assurance pour le personnel. Ils réclament aussi des mesures de sécurité et de santé, une prime de bonne séparation, une prime de technicité et de risque au travail. D'après le Csac, ces revendications existent depuis 2011. Et des actions ont été entreprises pour que les problèmes dénoncés se résolvent.
Pour la petite histoire, l’Irad a été créée en 1996. Et l'institut a été réorganisé en 2002. L’Irad résulte de la fusion de l’institut de recherches zootechniques et vétérinaires et de l’institut de recherche agronome. Il est chargé de mener des recherches scientifiques sur tout le territoire national. Pour remplir cette mission, l’Irad dispose de centres de recherche régionaux. Il a également des centres spécialisés de recherche à vocation régionale et internationale. L’Irad compte 66 structures sur l’étendue du territoire national. Il est placé sous la supervision technique conjointe du Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation et du Ministère des Finances.
Liliane N.
Ils étaient quelques dizaines de milliers de camerounais à s’être retrouvé ce mercredi matin devant le bureau régional pour le Littoral du MRC. Devant cette foule innombrable, Maurice Kamto a une fois de plus passé un message d’apaisement et de résistance.
Maurice Kamto a rassemblé les militants et sympathisants de son parti ce mercredi matin au pied de l’immeuble abritant le bureau régional du MRC pour le Littoral. Pour l’occasion les populations de Deïdo Grand Moulin ont assisté à une mobilisation inédite. Motos taxis, travailleurs, badauds et autres se sont pressés pour venir voir et écouter le président de leur formation politique.
Depuis le début de l’année, c’était la première sortie grandeur nature du président Maurice Kamto. Un meeting qui intervient également quelques jours après la tenue des élections pour lesquelles le MRC était non partant.
Au cours de son adresse à ces camerounais venus nombreux, Maurice Kamto s’est longuement attardé sur les principes de démocraties qui doivent être respecté pour le développement de la Nation. Il dit par exemple : « Quand un peuple ou une partie du peuple fonde ses espoirs sur un "leader" quelconque de son choix, il faut respecter cela. (…) Nous ne partageons pas tous les mêmes convictions politiques ni idéologiques. L'honnêteté intellectuelle devrait cependant nous obliger à reconnaître que le Professeur Maurice KAMTO incarne aujourd'hui un grand espoir auprès de nombreux compatriotes, et ça, il faut le reconnaître et surtout le respecter. » un espoir qui se traduit non seulement par la forte présence des militants de ce matin, mais davantage dans la place que le travail politique impulsé par Maurice Kamto apporte à la Nation camerounaise depuis quelques temps.
Maurice Kamto accueilli par une foule immense au Cameroun (Vidéo)
Sur la question des guerres de paroles et des accusations répétées à l’égard des militants du MRC qui sont par ailleurs considérés par d’autres comme une « meute » ou des termes du genre, Maurice Kamto a tenu à rappeler : « La politique ne doit pas être un motif d'achoppement de haine et de prétexte de Fatwa pour des groupes politiquement opposés. Chaque homme politique a ses militants et ses sympathisants qui lui témoignent à divers niveaux leur affection. Les militants du MRC le font bien et à leur manière pour leur leader ! Respectons cela ! » Comme quoi l’attitude qu’adopte les militants du MRC vis-à-vis de leurs leaders est tout à fait naturel. C’est de l’ordre de l’activité politique en elle-même.
Au cours de son discours, le président du MRC a aussi fait savoir que ceux qui sont venus dans le parti pour des avantages quelconques sont priés de descendre du train. Mais de toute façon, que ce soit par lui ou par un autre camerounais, le changement qui est en marche portera ses fruits.
Une autre phrase forte de Maurice Kamto ce mercredi matin à Deïdo, c’est de dire que la matraque ne peut détruire la pensée. Ce qui est dans la tête ne peut être arrêté par la violence. Tout en rappelant que jusqu’à cet instant la police encadre les manifestations sans aucune violence. Chose inédite.
Stéphane NZESSEU
Pendant quarante jours, le mot d’ordre dans la quasi majorité des églises est : Jeûne – Prière – Partage – Réconciliation
Cependant, bien que ses vertus soient de mise chez tous les chrétiens, il existe quelques particularités. C’est ainsi qu’au sein de l’église catholique par exemple, nombreux sont ceux qui se sont rendus dans les chapelles ce Mercredi pour prendre la cendre.
Selon l’Abbe Kisito, curé de la paroisse St Jean de Mvog Ada, « Ce mercredi de cendre marque la période de restriction mais plus encore, le signe de croix apposé sur le front signifie : Homme, souviens toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière… ».
Mais encore : « Les Cendres se rattachent à plusieurs phases de la relation du croyant au Christ : La condition vulnérable de l'homme, en d'autres termes sa faiblesse, sa vanité et sa propension à commettre des pêchés- La prière intense de l'homme à Dieu pour que ce dernier lui vienne en aide - La résurrection à laquelle participe tout homme dans le cadre du "triomphe du Christ… ».
Le jeûne pendant le Carême
Certains pensent que les règles du jeûne du Carême ont perdu de leur vigueur au fil des années, y compris chez les chrétiens. Il s'agit encore pour les plus pratiquants de moins se nourrir et de se limiter à des aliments maigres (un repas par jour, frugal, à base de pain et de riz par exemple). A défaut, ils peuvent aussi se priver d'aliments représentant leurs pêchés mignons et faisant appel à leur gourmandise. Avant de démarrer cette parenthèse de frugalité sur plus d'un mois, la tradition religieuse veut que les réserves de nourriture soient vidées pour éviter le gaspillage : crêpes, beignets et autres douceurs sont ainsi dévorées au moment du Mardi Gras, la veille du début du Carême.
Le jeûne du Carême se rattache aussi à une abstinence autre que strictement alimentaire : cigarette, alcool, café, Smartphones ou autre écrans... Bref, les « efforts » doivent aussi concerner les addictions du quotidien.
Objectif pour les pratiquants ?
Consacrer davantage de temps aux autres. Des efforts qui prennent fin avec la Semaine Sainte, qui commémore pour les croyants la Passion du Christ.
Pourquoi mange-t-on du poisson le vendredi ?
La question de la viande est particulièrement importante pour les catholiques pratiquants pendant le Carême, la pratique d'une consommation limitée voire nulle de viande s'étant installée dans certains foyers au fil du temps. Le poisson est donc apparu comme une alternative pendant cette période de privation, bien que cette pratique ne soit liée à aucune règle formelle. Le Vendredi Saint étant une date particulièrement importante dans cette privation, l'interdiction de la viande en souvenir du jour de la crucifixion et la consommation de poisson s'y sont souvent imposées. La pratique dépasse d’ailleurs le Vendredi Saint et certains foyers ont pris pour habitude de remplacer la viande par le poisson chaque vendredi. Un usage qui demeure courant dans de nombreuses familles – y compris peu ou pas pratiquantes.
Le poisson a d'ailleurs une place symbolique importante chez les catholiques depuis le début de la chrétienté. Il rappelle la vie et l'abondance promise par le Christ, qui a d'ailleurs joint le geste à la parole en multipliant les poissons lors de l'épisode de la Bible dit de la « Multiplication des pains ». Le poisson est aussi convoqué dans un autre épisode du Nouveau testament, celui de la « Pêche miraculeuse ».
Cependant, à la question de savoir si ces bonnes résolutions ne concernent que les quarante jours de carême, nombreux sont les chrétiens qui ne peuvent apporter une réponse « satisfaisante ». Ils ne parviennent pas à intégrer que Jeûne – Prière – Partage – Réconciliation sont des qualités que requièrent la vie de tous ceux qui se revendiquent le statut de chrétien.
Nicole Ricci Minyem
Le militaire Nkop Elie Eric a été mortellement touché à la tête.
Le militaire Nkop Elie Eric était un soldat de 1ère classe. Il a perdu la vie le 21 février 2020. Il faisait partie de la 42ème compagnie d’incendie de Kousseri. Il a été tué par des coups de feu tirés sur leur engin de transport, par des membres de la secte terroriste Boko Haram. Assis à la cabine du bus de l’agence National Voyage, Nkop Elie Eric a été mortellement atteint à la tête. Sur le coup, il est passé de vie à trépas. Son voisin de siège, un civil a également connu le même sort. Il a reçu une balle à la poitrine.
D’après nos sources, le militaire Nkop Elie Eric se rendait à Maroua. Il avait bénéficié d’une permission de 3 jours. Il a quitté la ville de Kousseri le matin aux environs de 8 heures, font savoir des responsables de l’agence de voyage National. Son bus transportait 18 autres passagers. L’attaque s’est produite entre les villages Zigué et Salé dans l’arrondissement de Waza, département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord.
Des sources sécuritaires rapportent qu’avec les autres passagers du bus, le militaire a été surpris par les membres de la secte terroriste. Lorsqu’ils ont ouvert le feu sur eux, le chauffeur a accéléré. Cependant, l’état de la route a joué en leur défaveur. Nkop Elie Eric et le civil sont décédés avant leur arrivée au centre de santé de Waza. Alertée, une patrouille de l’armée a pris en chasse les terroristes.
Ces deux décès s’ajoutent à ceux enregistrés depuis le début de ce mois de février 2020. La secte a déjà ôté la vie à près d’une vingtaine de civils à l’Extrême-Nord. Aux assassinats, s’ajoutent le pillage des villages et la réduction en feu d’habitations. Du fait de ces exactions de Boko Haram, on apprend que les villages de l’arrondissement de Mayo-Moskota se vident depuis 7 jours.
Liliane N.
Le jeune camerounais Abdoulaye Thiam dit Calibri Calibro est depuis ce samedi sous les feux des projecteurs. Après son entretien au forceps avec le Chef de l’Etat français, l’activiste camerounais devient de plus en plus le porte-voix de cette jeunesse camerounaise et africaine qui brave chaque jours les dangers du désert en quête d’un eldorado en occident.
Le jeune camerounais a quitté son Moungo natal dans les années 2002 pour entamer un périple qui allait l’obliger à emprunter les voies périlleuses du désert et de la méditerranée pour rejoindre la France. Un parcours qui lui a donné de vivre des atrocités innommables.
« C’est ce parcours et particulièrement mon séjour en Lybie qui ont donné un sens à ma vie ». Celui qui est accusé aujourd’hui d’être un sénégalais est un véritable défenseur des droits de l’homme et de la condition des africains en générale et des camerounais en particulier sur le continent européen.
« Ce que j’ai vu en Lybie, je ne peux même pas le souhaiter à mon pire ennemi, encore moins à Mr BIYA. En Lybie j’ai enterré de mes propres mains de nombreux africains. J’ai arrêté le décompte des camerounais que j’inhumais quand on était au nombre 100. (…) Si tous ces jeunes fuient leur pays le Cameroun, c’est justement parce qu’ils n’y croient plus. Ils choisissent de se sacrifier dans le désert et ils sont nombreux qui meurent parce qu’ils se disent que la mort est préférable au fait de vivre su Cameroun. »
Des évènements qui traduisent le mal vivre profond et la misère extrême des jeunes dans ce pays. Une description de scènes horribles qui sonnent comme un appel aux gouvernants de Yaoundé. Une invitation à une meilleure répartition des richesses nationales, des fruits la croissance économique.
Calibri Calibro certes sait que les jeunes ont une part de responsabilité dans leur prise en charge pour leur développement. Mais le gros du travail est au niveau de la gouvernance. Il faut aménager un système de gouvernance qui assure une saine égalité des chances à tous. Et un appareil judiciaire qui serve les intérêts de la justice et non de certaines personnalités détentrices du pouvoir central. Calibri Calibro a traversé le désert avec les moyens qu’il avait, mais aujourd’hui il s’est engagé même sans moyen financiers à faire en sorte qu’aucun autre camerounais ou africain ne soit obligé de prendre le désert pour espérer s’en sortir.
Stéphane NZESSEU
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun est arrivé dans la capitale économique, Douala en début de soirée de ce mardi 25 février 2020. Maurice Kamto achève ainsi des mois de périples en occident pendant lequel il a rencontré les militants de son parti politique et certains dirigeants de différentes administrations des pays et organisations qui s’intéressent aux questions humanitaires au Cameroun.
Initialement prévu pour atterrir par Douala ce mercredi 26 février, c’est plutôt hier dans les encablures de 18 heures que le Président du MRC a posé ses valises sur le sol camerounais. Nous avons appris que suite à un décalage de son programme de voyage, le Président du MRC Maurice KAMTO est arrivée dans la ville de Douala ce mardi soir aux environs de 18h par un vol Air France en provenance de Paris.
Il a été accueilli par le professeur Alain FOGUE dans le hall de l’aéroport international de Douala. Les militants du MRC seront par la suite informés et invités à une importante mobilisation ce mercredi pour l'accueillir au siège du MRC à Douala Deido Grand Moulin. Le contenu du message dit : « Tous les militant(e)s et sympathisant(e)s doivent converger au siège du Parti demain 26 février 2020 à partir de 9h00 pour lui souhaiter un bon retour au pays ». Un message signé du Secrétaire général du MRC.
D’après des informations collectées auprès de source digne de foi, le Pr KAMTO aurait modifié les heures de son voyage pour contourner une stratégie de blocage mise en place par le pouvoir de Yaoundé.
En effet, informé que Maurice KAMTO devait atterrir à l'aéroport de Douala ce jour à 9h00, certains responsables du régime avaient déjà tout mis en œuvre pour l'en empêcher. Fin politicien qu'il est, le président du MRC, sans tambours ni trompette a plutôt choisi d’arriver sur Douala le mardi soir et recevoir ses militants et sympathisants au siège du MRC à Deido à partir de 9h00. Une rencontre qui s’est tenue ce matin devant une foule immense.
Les trois grands moments qu’on retiendra du périple international du Président Maurice KAMTO sont les meetings populaires de Paris en France, de Montréal au Canada et de Washington aux Etats Unis. Et toutes ces étapes ont comme dénominateur commun l’extrême affluence de l'assistance. Une forte mobilisation qui a été réédité ce mercredi matin à Deïdo.
Stéphane NZESSEU
Selon le document rendu public ce Mardi, les sanctions qui vont de l’avertissement au blâme en passant par des suspensions ont pour objectif d’assurer la nécessité absolue de discipline et garantir un fonctionnement harmonieux du parti dans les communes de Makak et de Matomb et partout où cela sera nécessaire.
Un verdict nécessaire pour Cabral Libii Li Ngue Ngue, qui laisse entendre que la maturité en politique s’acquière au fil du temps et, « La démocratie se construit aussi avec ses soubresauts post-électoraux ! Le redressement du Cameroun passera avant tout, par celui des mentalités…Sur 7 communes remportées aux élections, les élus de 4 d'entre elles ont suivi dans leur majorité, les directives du Président du Parti dans la désignation des exécutifs tel que convenu lors des concertations des 14, 15, 16 et 17 février 2020, à savoir : Messondo, Nkondjock, Massok – Songloulou et Eséka. Dans la même veine, il faut noter la discipline observée par les camarades dans la désignation de certains des nôtres dans les Exécutifs communaux à Edéa 1er, Douala 3ème, Douala 5ème et Meiganga… ».
D’autres explications données par le président national de cette formation politique qui apparaît aujourd'hui comme le principal challenger du parti proche du pouvoir
« Règlements de compte internes ? Césure intelligente ? Sanction de l'injustice ? On le saura très vite. Place à l'ouverture des laboratoires d'implémentation du projet de société du PCRN là où la confiance n'a pas de lézardes. Sous mon magistère, jamais on ne prendra des libertés avec les missions que le peuple nous a assignées. Les mandats électifs du PCRN, seront des mandats de travail, des mandats d'épuisement au travail... ».
Des sacrifices consentis par tous
« Je dis sincèrement merci à ces camarades qui, conscients de ce que notre victoire électorale certes collective, devait désormais être convertie en actions programmatiques coordonnées par un leader national qui incarne le Parti qui a investi, et dont l'autorité mérite (encore) confiance dans la perspective de l'objectif national. Refouler ses pulsions ambitieuses a nécessité pour certains, je le sais, de se faire rudement violence. Un lourd sacrifice pour que l'objectif ultime soit sauf !
A Ngog Mapubi, la majorité s'est inscrite dans la même perspective pour la désignation du Maire...uniquement. Quant à Matomb et Makak, la majorité des élus a manifesté son doute vis-à-vis de l'autorité que j'incarne. Au delà des sanctions prononcées par le Parti, j'ai pris la mesure de mes illusions. Les hommes sont imprévisibles. Le temps nous dira quelle aura été la cause réelle de cet affront (prématuré ?). Auto-suffisance politique ? Opportunisme politique ? Nous avons l'occasion de marquer historiquement le management politique au Cameroun. La plate-forme d'accompagnement des Mairies que je mettrai très vite en place, y veillera. Par la Grâce de Dieu on y parviendra.
Nous irons de victoires en victoires palpables et mesurables… ».
Parce que les défis à relever s’avèrent nombreux pour Cabral Libii, il est important de tout remettre entre les mains de celui par qui toute chose est rendue possible : « Que Dieu nous bénisse par son inspiration et sa révélation… », conclut –il devant ses militants et sympathisants.
Nicole Ricci Minyem
Une mise au point a été faite par l’autorité traditionnelle, le Roi des Mbo’o Sanzo dans l’optique de taire toutes les allégations qui circulent dans les réseaux sociaux et autres milieux de la vie socio politique Camerounaise
« M. Abdoulaye Thiam (alias Calibri Calibro, ndlr), résident en France, se présente comme un Mbo'o, donc comme Camerounais. Son patronyme prête à confusion
Je réagis à sa proclamation Mboo dans un media, comme étant un Roi Mbo'o. Nous ne voulons pas qu’un Mboo soit méconnu si tel est son cas. C’est pourquoi je recherche des précisions sur sa filiation Mbo'o que je suis moi même, comme étant né a Nkongsamba, descendant du Roi Mila et du Roi Esselem Mila, du village Ngwatta famille Elakou et Massam aboo-mbong du quarter Mbou-Ezeb.
Je suis curieux par besoin de clarté, en tant que descendant Ngo Ni Nsongoh, de savoir de quel village Mboo Ngo, relève l’identité de l’intéressé et quel serait le nom du quartier dans le village concerné d’ou viennent ses racines maternelles et celui du nom de la famille de laquelle descendent son grand père et sa mère.
Aucun Mbo’o ne descend du ciel.
Révélations de Macron : Paul BIYA a libéré KAMTO pour obtenir le droit de venir à Lyon
Il y a chez les Mbo’o, deux types d’enfants identifiables et de familles.
1- L’enfant qui est né en dehors de la dot, donc en marge d’un mariage coutumier de sa mère. Cet enfant là est Mboo, appartenant à la famille de son grand père, c’est à dire, la famille biologique de sa mère. Il vit sous l’autorité du père de sa mère, son grand père, qui fait office de son père et le reconnait comme tel parmi ses enfants.
NB. Les Mbo’o ne baptisent pas du nom d’un concubin, le fils adultérin né hors dot dans la famille maternelle.
Un tel enfant porte le nom d’un membre de la famille de sa mère, nom que donne son grand père, pour le lier à sa famille et pas à celle du concubin il peut aussi lui donner le patronyme d’un ami suivi de son nom...
2- L’enfant né dans le mariage scellé par la dot et un acte de mariage civil ou coutumier, qui confère un caractère patriarcal à la filiation des fils de la mariée, donc ses enfant seront les enfants du village de son père, qui portent le nom de son père ou d’un membre sa famille et/ou de la famille de sa mère alternativement aux naissances du couple.
Si M. Thiam Abdoulaye, puisque son cas est polémique, revendique que son père biologique est franco-sénégalais, cela veut dire deux choses chez les Mboo.
a) Que sa mère Mboo, est mariée à un Sénégalais (au Cameroun ?) et qu’en tant que fils du Sénégalais né au Cameroun (?) à Nkongsamba (?) d’une mère camerounaise, selon la coutume Mboo, il est d’abord Sénégalais, neveu Mboo, et selon notre loi il est aussi Camerounais.
b) Que sa mère Mboo, n’est pas mariée et que le fils Thiam a vécu chez sa mère à Nkongsamba (?) de quand à quand, (?) à quel endroit (?) avant de prendre le bateau en tant thiam abdoulaye, fils de français, sans papier, qui en veut non pas à son père qui l’a délaissé(?) mais à son pays, au point de fuire sans papier en gardant le nom Thiam du père Français en France sans devenir français lui même.
Allégations d’Emmanuel Macron : La Présidence de la République du Cameroun réagit enfin
Nous voulons bien que M. Thiam Abdoulaye soit un Mboo, Camerounais donc par sa mère. Mais nous ne laisserons pas des gens devenir Mboo par effraction alors que personne ne les a jamais vus chez les Mboo avant leur engagement d’activiste politique en Europe.
Il faut donc répondre à ces questions avec concision pour être Mboo sauf s’il veut le devenir par adoption. Chez le Mboo c’est possible d’être adopté par une famille.
Pour éviter la confusion sur l’identité Mboo et toute usurpation de l’identité Mboo dont nous sommes les gardiens traditionnels Ngo Ni Nsongoh, pour tout besoin d’une cause, qu’elle soit justifiée ou non, et donc aussi éviter d'usurper la nationalité Camerounaise, il serait indiqué que toute revendication d’identité conflictuelle de l’appartenance à l’ethnie Mboo d’un prétendant douteux, apporte des précisions vérifiables sur les différents points indiqués plus haut pour continuer à revendiquer de manière justifiée, vérifiable et crédible à sa filiation Mboo... ».
N.R.M
Selon le Ministre, utiliser les populations civiles comme des boucliers est une pratique faite par les groupes armés.
Lejeune Mbella Mbella le Ministre des Relations Extérieures (Minrex) prend part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui se déroule à Genève. Il a été convié à prendre la parole. Et tout naturellement le discours du Minrex s’est porté entre autres sur la crise baptisée crise anglophone et la tuerie des civils à Ngarbuh, qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive que ce soit à l’intérieur du Cameroun qu’à l’extérieur.
Lejeune Mbella Mbella face au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies lundi dernier, a indiqué que le Cameroun est véritablement lancé dans un processus constant pour ce qui est de la crise anglophone. Il a ajouté que le pays a apporté des réponses structurelles, institutionnelles et réglementaires à la crise qui touche les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Massacre de Ngarbuh : Le ministre de la Défense décrit ce qui s'est réellement passé
Sur la tuerie des civils à Ngarbuh qui s’est produit le 14 février 2020, le Minrex est revenu sur les chiffres qui se veulent différents selon qu’on est du régime ou pas. Car si la presse parle d’une vingtaine de personnes tuées, le gouvernement fait mention de cinq personnes. Le Minrex a indiqué qu’il y a eu comme bilan : une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles. « Certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité », a déclaré Lejeune Mbella Mbella.
Toujours sur la tribune de la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme des Nations unies, Le Ministre Mbella Mbella a porté un doigt accusateur contre les groupes armés, qui ont tendance à se servir des populations civiles comme boucliers humains. Et cela est fait contre la volonté et au mépris des droits et de la vie de ces populations.
Il a précisé qu’en dépit de cela, les Forces de défense et de sécurité demeurent et demeureront toujours résolument engagées et épargneront, autant que faire se peut, toute vie humaine dans la conduite professionnelle de leurs missions.
Liliane N.