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On l’a rarement entendu ces derniers mois,  la Journaliste et membre du Conseil National de la Communication mais, face à cette diaspora de plus en plus virulente vis-à-vis du Cameroun et de ses gouvernants elle a tenu à « mettre son grain de sel »

 

« Il me semble en vous lisant que ce que vous dites du Cameroun est en décalage avec la réalité que j’observe. Que la manière dont vous caractérisez le régime de Biya me paraît plus mécanique qu’analysé.

Mes chères compatriotes et chers compatriotes, Par votre activisme avez eu le mérite de faire débordant mais pas toujours efficace vous monter à la surface de l’espace public un débat qui m’a toujours préoccupée depuis que je suis rentrée au Cameroun, il y a maintenant deux décennies: c’est le décalage qu’il y a entre un pays fantasmé, que l’on voit tel qu’on le rêve, sans savoir si on veut transformer le rêve ou le pays et le pays réel dans lequel vivent des millions de Camerounais, que nous à l’extérieur avons toujours cru ignorants, moins au fait que nous de leur réalité, du système dans lequel ils vivent que certains subissent et d’autres moins!

Ce qui a motivé la lettre, c’est la lecture de tous vos tracts dont le contenu dénonciateur aurait pu  les foules si le ton était plus juste et l’antienne moins enflammer ancienne. Si je crois à la fonction tribunitienne de la dénonciation, je suis fermement persuadée qu’il faut rapprocher des faits pour pouvoir gagner des millions de Camerounais à un combat pour que naisse un Kamerun Nouveau.

Or il me semble en vous lisant que ce que vous dites du Cameroun est en décalage avec la réalité que j’observe. Que la manière dont vous caractérisez le régime de Biya me paraît plus mécanique qu’analysé. Du coup, vos stratégies de combat passent à côté de la plaque révolutionnaire et ne  de gagner l’adhésion des masses. Je sais que vous vous permettent pas me rétorquerez que les masses sont abruties, assommées par leur sort, elles coupent sur le temps de la vie, pour ne pas être décalées de leur  de vos analyses  essentiellement quotidien. Que la vérité vient outre-Atlantique.

Puisqu’ici, nous avons tellement le nez collé sur le guidon, que nous avons peine tourner! Du haut de la Tour Eifel, on peut voir les avoir les roues merveilles du Monde et la Tour de Pise a beau être en déséquilibre permanent, ceux d’entre vous qui rament à Venise, Paris où Londres ont la prétention et les papiers qu’il faut pour décrire le présent de l’Afrique et prévoir avec une voyance ultra lucide, ce que demain sera pour nous tous. J’ai envie de vous dire redescendez sur terre.

 

Redescendez vite les marches de la Tour Eiffel, écrasez avec vigueur vos lunettes grossissantes et regardons ensemble ce qui cloche dans votre démarche. Je crois qu’il vous faut dépoussiérer beaucoup de vos modèles. Plus que jamais vous devez reconsidérer vos paradigmes, vos angles d’attaque. Car ce qui fait aujourd’hui la longévité de Paul Biya ce sont les erreurs tactiques et stratégiques de ses adversaires. Et ces adversaires ont comme point commun de ne pas voir le Cameroun pour ce qu’il est, tel qu’il est avec son potentiel et ses faiblesses.

Non, ils le voient tel qu’il est vu à travers les mailles d’une grille néo-tiers-mondistes, qui fit de la critique de l’impérialisme son cheval de bataille, sans savoir si l’impérialisme avait changé de forme et quelles incidences ces changements ont provoqué dans le champ  politique.

Tout se passe doctrine révolutionnaire s’était dans vos récriminations comme si la épuisée avec MaoTséToung, Castro et même Engels. Comme si la structure du système économique n’avait pas engendré de nouveaux monstres obligeant les combattants à réviser leur approche et tactique. A lire derrière vos invectives, vos colères et un peu votre désespoir, je ne peux manquer de me rappeler ces années 70, où encore jeune lycéenne, toute pétrie de mon nouveau savoir marxiste, je donnais des leçons de lutte de classe à mes parents aristo-bourgeois, du haut de mes dix huit ans. 

 

J’avais la fougue, l’aveuglément et naturellement la mé-connaissance de la jeunesse. Mais  l’utopie je prenais mon ignorance pour du savoir absolu. J’avais  convaincue de détenir la  forcément  dogmatique, savante et la critique vérité pour sortir l’Afrique des miasmes du sous-développement. J’avais alors sous-estimé la puissance de la propagande blanche et à quel point celle-ci nous avait soumis à un lavage de cerveaux, y compris, nous qui nous croyions révolutionnaires.

Il intellectuelle me faudra rentrer pour comprendre dans quelle torpeur  saisir la manière  et nous avait condamné l’arrogance de nos certitudes périphérique que nous avions d’aborder la question du changement sur le continent. A l’époque, je savais qu’il y avait une imposture quelque part, mais je ne savais pas exactement où la situer.

L’imposture c’était notre manière décalée et attardée de voir l’Afrique : nous ne la voyions pas comme un continent, un tout complexe, mais comme un état gouverné présidents fantoches et dictateurs, à la solde de par des « l’impérialisme dont la réalité s’arrêtait aux portes de leur palais, aux murs des prisons et aux cris des militants mutilés ». 

Nous avions réduit l’Afrique à un seul schéma, sans chercher à comprendre quelles étaient ses dynamiques propres, de manière à travailler sur sa capacité de changer et sur les dynamiques sociales qui la font encore tenir debout. Nous étions de cette cécité que donne l’assurance de ceux  et celles qui sont convaincus d’être au centre du savoir.

Mais qu’en était-il de nos faits de luttes? Quels combats avions nous mené en France à Londres aux Etats-Unis, pour prétendre enseigner aux autres et chères compatriotes  une manière de se battre? Mes chers   je retrouve dans votre hargne, ma rage de  de la diaspora, compatriotes jeunesse et dans vos mots ma suprême arrogance. Je ne vous en veux pas. Mais, il faut que nous avancions. Il faut réellement que le pays  de vous, avec plus d’intelligence change. Pour cela nous avons besoin que celle que vous manifestez aujourd’hui.

 

Nous avons besoin de vous avec plus d’humilité et un sens aigu de l’analyse.  Nous avons besoin de vous pour un front programmes fondés sur une appréhension juste de ce que nous sommes aujourd’hui. Et non pas ce que l’on nous a fourgué comme idéologie de contrebande en guise et place de toute stratégie révolutionnaire. Chers compatriotes et chères compatriotes, depuis combien de temps n’avons nous pas eu de penseurs révolutionnaires? Depuis que Marx a écrit le Capital combien d’entre vous ont prêté leur connaissance à l’élaboration de nouvelles doctrines? Combien d’entre vous, ont fouillé les entrailles de l’Afrique, pour en tirer la substantifique moelle? Peu bien peu.

Non, vous vous intéressez aux strass et aux paillettes. Aux palais et non aux paillotes. Aux côtés spectaculaires de la politique. Le visible. Le risible. Le grotesque. Aux lampions qui font briller le déplacement d’un chef d’Etat à Paris. Vous croyez donner de l’importance à un fait qui n’est que l’aboutissement d’un long processus: pourquoi n’avez-vous pas de Paul empêché le Premier ministre français à venir préparer la visite Biya le 21 juillet 2009? Pourquoi n’avez pas déclenché une grève de la faim, dès l’instant où vous saviez que les Accords de défense entre le Cameroun et la France avaient été modifiés? Pourquoi n’avez-vous pas hurlé et réprimandé sèchement Nicolas Sarkozy sur l’Etat de sa politique en Afrique?

 

Chers compatriotes et chères compatriotes, manifestez! Exprimez-vous! Mais n’oubliez pas de réactualiser vos paradigmes et soyez un peu plus imaginatifs! Allez piocher dans votre intelligence les réserves de créativité qu’il faut pour changer la donne en Afrique.

Fouillez un peu mieux dans vos littératures pour trouver la traçabilité qu’il faut à un projet révolutionnaire. Maintenant si vous vous ennuyez et si le pays vous manque: sortez de vos HLM ou vos appartements bourgeois. Ne vous laissez pas asphyxier par la fumée nostalgique des plats -pays.  Rompez avec vos habitudes d’immigrés.

Prenez avec nous à la un billet d’avion tous les trois mois et venez réfléchir meilleure stratégie pour sortir le pays des griffes de tous les imposteurs. Je sais que vous saurez me lire et je voie déjà vos objections. Mais ça ne fait rien: j’attends. Je suis disposée au débat. La chroniqueuse. Votre serviteur E (je tiens à cet E, final) ».

 

N.R.M

 

 

Dans une sortie attribuée au ministre de la Communication – porte parole du gouvernement, il apparaît que les torts sont uniquement attribués à l’activiste calibri calibro alors que face aux propos d’Emmanuel Macron, on ne lit strictement rien

 

« Le Gouvernement camerounais a pris connaissance du contenu d’une vidéo mise en circulation dans les médias sociaux, le 22 février 2020, dans laquelle un individu se présentant comme étant un activiste originaire du Cameroun, interpelle bruyamment le Président de la République Française, Emmanuel MACRON, lors de l’inauguration du Salon International de l’Agriculture à Paris.

Le Gouvernement condamne sans réserve l’acte de ce quidam qui se revendique de l’appartenance à un peuple dont on connait la fierté et la dignité, et qui a cru devoir interpeller le Chef de l’Etat d’un Pays avec lequel le Cameroun entretient des relations d’amitié et de coopération anciennes, étroites et mutuellement bénéfiques, et qui ont toujours été fondées sur les principes sacrés de la souveraineté des Etats et du respect mutuel.

 

En fustigeant ce comportement insensé et irresponsable, le Gouvernement de la République rejette catégoriquement les contrevérités proférées par ce prétendu activiste, notamment que : « le Président camerounais commet un génocide au Cameroun ; tous les autres camerounais au même titre que lui, sont des hommes morts ou susceptibles d’être tués par le Président BIYA ; la plupart des pays africains à l’instar du Cameroun, sont gouvernés par des dictateurs ; dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il y a déjà eu 12 000 morts.

L’intéressé affirme en outre que 22 villageois ont été tués dans la Région du Nord-Ouest, par l’armée camerounaise », une information démentie et qui a du reste fait l’objet de clarifications précises de la part du Gouvernement.

Enfin, cet individu se permet de demander au Président français, « de faire pression sur le Président camerounais, en vue de la libération de certains camerounais qu’il dit être des prisonniers politiques du Régime du Président BIYA », insinuant ainsi une certaine inféodation, qui ne saurait pour autant exister entre Etats souverains. Car, il convient de le dire sans ambages : accéder à  des sollicitations émanant d’amis anciens et sûrs n’est nullement céder à des pressions.

 

Toutes ces récriminations pernicieuses et qui procèdent d’une désinformation patente et nocive, sont autant d’inepties et d’inventions fantasmagoriques qui ne correspondent en rien à la véracité des faits.

C’est le lieu de déplorer voire de stigmatiser ces tendances observées ces derniers temps et qui sont le fait de certains compatriotes qui croient devoir transposer et étaler sur la scène internationale, les problèmes concernant en priorité les Camerounais, et qui, quoi que l’on dise ou que l’on fasse, ne trouveront des solutions pérennes et pertinentes qu’entre les Camerounais eux-mêmes.

En d’autres termes, celles et ceux de nos concitoyens qui croient de la sorte dénigrer le Cameroun, et donc, attenter aux institutions de la République et à celui qui les incarne avec bonheur depuis plusieurs décennies, doivent savoir qu’au bout du compte, c’est sur eux mêmes qu’ils jettent l’anathème, tant il est vrai que tout camerounais vivant à l’étranger donne à voir, peu ou prou, une image du Cameroun.

C’est pourquoi le Gouvernement en appelle une fois de plus, au patriotisme, au civisme et au sens des responsabilités des Camerounaises et des Camerounais de l’intérieur, et davantage encore de l’extérieur, afin qu’ils œuvrent, autant que faire se peut, à la sauvegarde des intérêts, de l’image et de l’honorabilité du Cameroun.

Au demeurant, le Gouvernement les exhorte à prendre exemple sur les citoyens de leurs pays de résidence, en proie eux-aussi à des problèmes, mais qu’ils n’évoquent jamais ailleurs que chez eux, en raison de leur dignité et de leur fierté nationales.

 

S’agissant de la situation décrite avec légèreté par l’activiste présumé, qui a imputé des actes de génocide au PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CAMEROUN, il y a lieu de rappeler que les mesures qui ont été prises par le CHEF DE L’ETAT, pour faire face aux diverses menaces auxquelles notre pays est  confronté ces dernières années, qu’il s’agisse de la lutte contre boko haram, des dispositions prises pour minorer les répercussions au Cameroun de la crise en République Centrafricaine, ou de l’envoi dans les deux Régions du Nord-Ouest et du Sud - Ouest, des Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, ont toutes eu pour finalité, de préserver l’intégrité territoriale du Cameroun, la paix ainsi que la sécurité des personnes et des biens.

Ce sont donc, à tout le moins, des mesures légales et légitimes, auxquelles aucun Gouvernement digne de ce nom ne peut se dérober. De même, en ce qui concerne le regrettable incident survenu à Ngarbuh, évoqué par l’activiste camerounais, le Gouvernement de la République a dûment restitué les faits relatifs à cette affaire, et réaffirme ici, s’il en est encore besoin, qu’il n’y a pas eu vingt-deux villageois, dont quatorze enfants, tués par les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, le 15 Février 2020 à Ngarbuh, dans l’Arrondissement de NDU,  Département du Donga-Mantung, dans la Région du Nord-Ouest.

Par ailleurs, et une fois de plus, le Gouvernement réaffirme que nos Forces de Défense et de Sécurité accomplissent les missions qui leur sont assignées sur tous les fronts, et en particulier dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec mesure et professionnalisme, et ce, dans le strict respect des droits humains.

A contrario, le Gouvernement tient à rappeler que les nombreuses abominations ainsi que les horreurs insoutenables commises dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, depuis le déclenchement de la crise dans ces deux Régions, qu’il s’agisse des destructions d’infrastructures socio-économiques ou d’assassinats d’une indicible cruauté, sont indiscutablement le fait des rebelles sécessionnistes sans foi ni loi et complètement déshumanisés.

 

Le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, dont l’humanisme et l’humanité sont connus de tous, n’a jamais ordonné à son armée, le massacre des populations civiles, tout comme il n’a jamais hésité à prescrire des sanctions, à chaque fois que des dérives avérées et imputées à quiconque dans l’armée, ont été portées à sa connaissance.

Aussi, le Gouvernement de la République invite-t-il, une fois de plus, les pays amis et les partenaires du Cameroun, si tel est leur volonté, à aider le Cameroun à faire face, ou à trouver des solutions pertinentes et définitives, aux problèmes auxquels il est aujourd’hui confronté.

De surcroît, le Gouvernement demande instamment aux pays amis et à tous les partenaires du Cameroun, de ne point accorder du crédit à des activistes, des aventuriers ou des forcenés manipulés et instrumentalisés, avides de notoriété, et dont les menées ne visent qu’à nuire à l’image du Cameroun, à la stabilité de nos institutions, à la paix et la cohésion nationales, au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimitié susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations du Cameroun  avec ces pays et partenaires, et auxquelles le Cameroun attache du prix.

Enfin, le Gouvernement tient à réaffirmer que le Cameroun est ouvert aux avis de toutes sortes, aux suggestions qui se veulent constructives, y compris celles des pays amis et des partenaires qui coopèrent avec lui dans tous les domaines.

Pour autant, le Gouvernement souhaite que ceux-ci aient l’humilité et l’amabilité de reconnaître que, plus et mieux que quiconque,  nous sommes soucieux de l’avenir de notre pays, que nous recherchons et savons ce qui est bon pour le Cameroun, et que le peuple camerounais, à l’instar de tous les peuples du monde, entend demeurer maître de son destin ».

 

N.R.M

 

 

A l’issue du premier tour et quelques 24 heures et plus après la tenue du scrutin le Président sortant obtient 72,36 % des voix selon la Commission électorale nationale indépendante pour un taux de participation 76,63 %, bien plus élevé qu’en 2015 (60,99 %).

 

Un score contesté par l’opposition car il arrive très loin devant le candidat de l’opposition Agbéyomé Kodjo, qui dénonce des fraudes et revendique lui aussi la victoire alors que les résultats indiquent qu’il a eu 18,37 %, tandis que le troisième candidat, Jean-Pierre Fabre, récolte 4,35 % des voix.

Quelques heures avant l’annonce des résultats officiels, l’outsider de l’opposition Agbéyomé Kodjo, ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, a tôt fait de s’autoproclamer « président démocratiquement élu […] au premier tour avec un score oscillant entre 57 et 61 %. Demeurant dans la même logique, il a pratiquement prêté serment : « Je m’engage à former un gouvernement inclusif dans les prochains jours…Et j’invite le président sortant à un sursaut patriotique pour un transfert pacifique du pouvoir… ».

Une sortie qui n’a semblé émouvoir personne car le ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara, l’un des premiers soutiens du chef de l’Etat, a évoqué « un score inédit » pour le candidat du parti au pouvoir, l’Union pour la République (Unir).

Jean-Pierre Fabre perd sa place de leader de l’opposition

Ces résultats sont apparus comme un coup de massue pour l’opposant historique Jean-Pierre Fabre (ANC), qui avait d’ailleurs reconnu sa défaite dès samedi soir. Nombre de Togolais reprochaient à ce rival historique du chef de l’Etat de ne pas avoir su tirer profit des manifestations monstres de 2017-2018 où des dizaines de milliers de personnes sont régulièrement descendues dans les rues pour demander la démission de « Faure ».

Lomé est calme

Bien que le vote se soit déroulé sans violences, la société civile a recensé des bourrages d’urnes et des inversions de résultats. Des délégués de l’opposition se sont également vus refuser les accès dans certains bureaux de vote, selon l’opposition, et Internet a été coupé par intermittence dans la capitale ou totalement dans certaines régions sensibles. Ces incidents s’ajoutent au retrait d’accréditation de nombreux observateurs de l’Eglise et de la société civile ainsi qu’à l’abandon du système de sécurisation électronique des résultats quelques jours avant le vote.

Malgré les accusations de l’opposition, la vie semble reprendre un cours normal à Lomé. Dimanche, la situation était calme dans la capitale, et en matinée les habitants se sont rendus à l’église comme à l’accoutumée. Il faut rappeler que Sept candidats au total étaient en lice, les trois derniers ont, d’après les observateurs  fait des scores insignifiants.

 

N.R.M

 

 

Cette grande figure des médias et de la francophonie est passée de vie à trépas ce dimanche, alors qu’il était âgé de 86 ans

 

D’après le journal « Le Point », il fut aussi un militant anti-colonialiste du temps de la guerre d'Algérie, un amoureux de l'Afrique et un fervent défenseur de la francophonie. Personnage inclassable aux multiples facettes, journaliste, patron successif des chaînes de télévision TF1, France 2 et France 3, et de radio (RFI), Hervé Bourges avait été à la tête du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de 1995 à 2001.

Né le 2 mai 1933 à Rennes (Ille-et-Vilaine, nord-ouest), il sort diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ) en 1955 et commence sa carrière au journal Témoignage Chrétien qui milite contre la guerre d'Algérie. Deux ans plus tard, il est appelé sous les drapeaux pour son service militaire en Algérie où on lui confie l'organisation du théâtre aux armées.

A son retour en France en 1960, il entre au cabinet d'Edmond Michelet, garde des Sceaux du général de Gaulle et, à ce titre, rend régulièrement visite aux chefs du Front de libération nationale (FLN) algérien emprisonnés au château de Turquant, parmi lesquels Ahmed Ben Bella. Lorsque celui-ci, après l'indépendance, devient en 1963 le premier président de l'Algérie, il demande à Hervé Bourges de devenir son conseiller.

 « Ni l’un ni l’autre »

Après sa chute, en 1965, Hervé Bourges choisit de rester en Algérie comme conseiller du ministre de l'Information Bachir Boumaza. Un temps arrêté et même emprisonné dans les geôles algériennes, il ne devra sa libération qu'à l'intervention conjuguée du cardinal Duval à Alger et, à Paris, du jeune Jacques Chirac, alors conseiller du Premier ministre Georges Pompidou.

Accusé tour à tour de traîtrise par les nostalgiques de l'Algérie française ou, au contraire, d'être une barbouze infiltrée par les Français, Hervé Bourges répondra bien plus tard: "Je n'étais ni l'un ni l'autre. J'étais simplement quelqu'un qui essayait de rendre service à l'Algérie et de donner une image de la France qui soit convenable". Après son départ mouvementé d'Algérie, il rebondit en créant l'Ecole de journalisme de Yaoundé, au Cameroun.

RF1, TF1, France Télévisions …

En 1976, il devient directeur puis président de l'ESJ de Lille et prend successivement la direction de trois grands médias français: RFI (Radio France Internationale), TF1 (jusqu'à sa privatisation en avril 1987) puis Antenne 2 et FR3 jusqu'en septembre 1992 où les deux chaînes publiques deviennent le groupe France Télévisions.

Il ne se présentera pas à sa propre succession, faute d'un appui de la nouvelle majorité de droite en 1993. Après deux années passées comme ambassadeur de France auprès de l'Unesco, il est désigné en janvier 1995 président du Conseil supérieur de l'audiovisuel par le président François Mitterrand.

Un auteur prolifique

Hervé Bourges, certes marqué à gauche, entretient cependant d'excellentes relations à droite notamment avec Edouard Balladur qui lui propose un poste d'ambassadeur à Dakar ou Jacques Chirac qui veut faire de lui son ministre de la Coopération. Il décline et s'occupe de la francophonie: il devient président de l'Union internationale de la presse francophone en 2001.

Ce fin observateur du monde politico-médiatique est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés au Tiers-Monde (Les 50 Afriques, en collaboration avec le journaliste Claude Wauthier, 1979) ou à son expérience audiovisuelle (Une chaîne sur les bras 1987, La Télévision du public 1993). D'ouvrages autobiographiques également: "De mémoire d'éléphant" sur l'Algérie et, en 2016: « J'ai trop peu de temps à vivre pour perdre de peu; Abécédaire intime ». Il avait signé en 2012 un dernier documentaire « l'Algérie à l'épreuve du pouvoir », avec le réalisateur Jérôme Sesquin.

 

N.R.M

 

L’ex ministre de l’Administration Territoriale et ancien collaborateur très proche du Président de la République invite les représentants de la Nation ayant reçu la confiance des Camerounais, à se mettre résolument au travail pour changer le visage du Cameroun

  

« Qui est responsable

 

Mesdames et Messieurs les représentants de la Nation nouvellement élus. Vous serez étonnés que je choisisse d’interrompre un silence de 2 ans pour m’adresser à vous, et non à l’ensemble de nos compatriotes, comme je l’ai toujours fait jusqu’ici.

 

Les élections législatives et municipales du 9 février 2020 dont vous tenez vos mandats ont été marquées par un taux de participation historiquement bas, sans doute de l’ordre de 30%.

 

Abstention ne veut pas dire apathie. Paradoxalement, la démarche de nombre des abstentionnistes a été active. Je pense notamment aux boycotts et aux tentatives de perturbation. Mais même la lassitude des électeurs, relevée par la mission d’observation de l’Union Africaine, doit être comprise non comme un signe de passivité mais comme un élan de protestation. Comme un déni actif de la légitimité des élections. Et donc de votre propre légitimité à représenter la Nation.

 

Rien d’étonnant à ce déni. Dans mon dernier message aux Camerounaises et aux Camerounais, je faisais le vœu que 2018 soit une « année utile ». Que leurs choix lors des élections présidentielles, législatives et municipales permettent de sélectionner les candidats et les partis les plus capables de nous extraire enfin de l’immobilisme, de faire progresser le pays sur 4 priorités : l’unité nationale, l’efficacité de l’action publique, la transformation de l’économie, la reconquête de notre leadership international.

 

Puis je me suis tu jusqu’à aujourd’hui. J’avais dit mon espoir, je devais attendre de voir s’il se réaliserait. S’est-il réalisé ? L’abstention historique est la plus claire des réponses : non. Non, le vote de 2018 n’a pas été utile. Non, il n’y aucune raison de penser que celui de 2020 le sera. Et quand voter devient inutile, la nation oppose à ses représentants son dédain, son froid silence.

 

Ce silence veut dire : vous ne nous représentez plus, les élections ne permettent ni de renouveler nos dirigeants, ni de leur donner suffisamment de pouvoir pour infléchir la marche du pays.

 

Alors, pourquoi m’adresser à vous, sur qui pèse ce silence ?
Parce que, malgré tout, vous avez un moyen de commencer à faire revivre cette confiance de la Nation dans sa représentation et ses institutions. Ce moyen est très simple. Il ne demande aucun effort d’organisation, aucune concertation, aucun financement. D’autres pays africains ont su le mettre en œuvre. Il est déjà entre vos mains. Vous pouvez l’exercer demain. Quel est-il ?

 

Dire la vérité.

 

Dites-la sur les maux dont nous souffrons et sur les solutions qui s’imposent pour les résoudre. Dites-la sur les 4 priorités sur lesquelles j’insistais en 2018 et qui sont tout aussi cruciales aujourd’hui.

 

Dites la vérité sur le fait que l’unité est littéralement vitale pour le Cameroun mais que le pays est plus divisé que jamais. Division entre anglophones et francophones : le Grand Dialogue National de septembre et d’octobre 2019 avait acté que les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest devaient bénéficier d’un statut administratif particulier. Annonce suivie d’aucun effet, au point que l’Union Africaine vient de faire de la résolution de la crise anglophone une de ses 8 priorités de 2020 pour l’Afrique toute entière -crise dont le massacre de Ngarbuh souligne l’insupportable aggravation. Division qui se creuse entre communautés, comme lors des émeutes d’Obala et Sangmélima.

 

Dites que dans cette Afrique en miniature, la reconnaissance des particularismes, religieux, communautaires, tribaux, linguistiques est une aspiration légitime. Que pour la réaliser il y a plusieurs voies nécessaires et inévitables, dont la dévolution des pouvoirs de l’Etat vers les 2 régions anglophones suivant le modèle canadien ou britannique, l’établissement d’une règle d’équité entre les régions dans la dépense et l’investissement publics.


Dites la vérité sur le fait que c’est le principe d’irresponsabilité qui gouverne l’action publique. Depuis des années, le pays contracte des dettes abyssales pour des projets qui ne servent à rien, comme les 1 000 milliards de FCFA dépensés dans le cadre de la CAN.

 

En parallèle, des projets d’une importance absolue sont l’objet de promesses répétées mais jamais tenues, comme les forages d’eau potable dans l’Extrême-Nord promis depuis 2011, le démarrage des activités du port de Kribi annoncé pour 2014, la réalisation des barrages de Lom-Pangar, Memvele et Mekin. La liaison ferroviaire de Camrail entre Douala et Yaoundé n’est toujours pas rétablie, des années après la catastrophe d’Eséka en octobre 2016.

 

Rien n’est fait pour prévenir les catastrophes naturelles meurtrières qui se multiplient, comme avec l’éboulement de terrain à Bafoussam, avec la crise de l’eau potable et l’épidémie de choléra dans l’Extrême-Nord. La compagnie aérienne nationale, dont l’Etat est le seul actionnaire, est si mal gérée qu’à notre honte à tous elle doit suspendre ses liaisons internationales. L’autoroute Douala-Yaoundé est promise depuis 10 ans mais la phase 1 n’est toujours pas achevée. Le Nord reste coupé du reste du pays, et dans le Nord même, pour aller de Ngaoundéré à Maroua, il faut 10 heures de route. Avec pour seule réponse, une action gouvernementale qui hésite entre privatisations et nationalisations -des ports, des services de l’électricité et de l’eau.

 

Dites que les erreurs sont acceptables mais que l’échec par incompétence obstinée, inertie, malhonnêteté doit être sanctionné.

 

Dites la vérité sur le fait que le taux de croissance de 3 ou 4% de notre PIB que vante notre gouvernement ne veut rien dire si, comme le souligne la Banque Africaine de Développement, notre croissance n’est pas inclusive et échoue à créer de l’emploi et à développer notre capital humain. Que le taux de chômage chez les jeunes est de plus de 50%. Que 8 millions de nos compatriotes, près de 40% de la population, vivent sous le seuil de pauvreté. Que nos forêts et nos ressources naturelles sont pillées de manière anarchique.
Qu’il est urgent de mettre en place un plan d’actions pour développer l’agriculture, l’industrie et les services. Que la lutte contre la sécheresse doit devenir une affaire d’Etat.

 

Dites la vérité sur le fait que le Cameroun, dont la stabilité et la prospérité sont cruciales pour l’Afrique Centrale et le Continent, pèse de moins en moins sur la scène internationale.

 

Que quand le pays apprend par la presse le remplacement du FCFA par l’ECO dans 8 pays d’Afrique, il l’apprendra de la même manière pour ce qui le concerne demain si rien n’est fait pour reconstruire un leadership régional, continental, international.

 

Dites la vérité, partout, sur tout. Et puis ?

 

Et puis je pourrais vous inviter à aller plus loin. A accorder vos actes publics à vos convictions profondes. A vous battre pour faire adopter les bonnes mesures, les bonnes lois. A vous assurer par votre contrôle de l’action de l’Etat que ces mesures et ces lois soient suivies d’effet. A œuvrer pour une politique de décentralisation effective, ancrée dans les réalités locales, assise sur la commune comme niveau d’exécution et de responsabilité. A combattre l’instrumentalisation de notre justice, qui prononce des condamnations politiques.

 

Mais je ne veux pas vous en demander plus que ce que peut un simple prisonnier depuis sa cellule. Mais, alors que je vous demande de dire la vérité, ce serait mentir de prétendre que l’Etat vous laisse un pouvoir réel d’agir sur la destinée du pays. Mais dire la vérité sera déjà un acte d’extrême courage, d’extrême intégrité et d’extrême valeur. L’acte qui va refonder le lien de confiance entre la Nation et sa représentation, entre la Nation et les institutions, entre la Nation et le politique.

 

Mais dire la vérité sera déjà un pas décisif vers l’émergence de la république que nous appelons tous de nos vœux : LA REPUBLIQUE SINCERE.

 

Le « froid silence » de 7 Camerounais sur 10 lors de ces élections ne vous décharge pas de votre responsabilité envers eux ; il l’alourdit immensément ».

 

 

N.R.M

En prélude à l’ouverture du contentieux post-électoral lundi 24 février, la Commission de recensement des votes remet son rapport au Conseil constitutionnel ce vendredi. Il annoncé que 35 recours sont déposé sur la table du conseil relatifs aux législatives. 

 

Le Social democratic Front (SDF) avec 14 recours sur les 35 enregistrés par le Conseil constitutionnel, sollicite dans certains cas l’annulation du scrutin des circonscriptions du Nord-Ouest. Un seul recours du parti demande l’annulation de l’élection dans toute la région du Nord-Ouest. Ainsi, un constat se dégage, le SDF est la formation politique qui a déposé le grand nombre de requêtes dans le cadre du contentieux post-électoral. Dans la région du Sud-Ouest, ce parti d’opposition demande l’annulation dans trois localités à savoir Buea rural, Fako-Est et dans le Lebialem. 

Un autre parti de l’opposition qui a introduit des requêtes devant le Conseil constitutionnel, c’est l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP). Celui-ci cherche à obtenir l’annulation du scrutin dans des circonscriptions de la région du Nord (Mayo-Rey, Mayo-Louti), de l’Extrême-Nord (Mayo-Sava, le Mayo-Tsanaga sud), et de l’Adamaoua (Mayo-Banyo). 

En rappel, lundi prochain 24 février 2020 s’ouvrent au Conseil constitutionnel les débats du contentieux post-électoral. Et conformément aux dispositions légales, le Conseil procèdera mercredi à la proclamation des résultats, c’est-à-dire trois jours à compter de l’ouverture des débats. La première session de plein droit de la nouvelle assemblée devra quant à elle avoir lieu en mars. 

 

Innocent D H

Ce jeudi dans un communiqué, la Fédération ivoirienne de football (FIF) a annoncé la fin de sa collaboration avec Kamara Ibrahim, le désormais ex sélectionneur de l’équipe nationale. 

 

Dans le communiqué, la FIF rapporte l’information dont la teneur suit, « à la suite de la réunion du Comité exécutif du 13 février dernier, à la demande du Comité exécutif, le président de la FIF a rencontré ce jeudi 20 février 2020, le sélectionneur M. Kamara Ibrahim. A l’issue des échanges courtois, les parties ont décidé d’un commun accord de mettre un terme à leur collaboration à compter de ce jour »

En outre, l’institution faîtière du football ivoirien a dit ses remerciements à Kamara Ibrahim « pour son apport fort appréciable aux équipes nationales et lui souhaite bonne chance pour la suite de sa carrière », relève-t-on. 

Rappelons que c’est en juin 2018 que Kamara Ibrahim a été nommé à la tête de la sélection nationale de football ivoirien. A ce poste, il remplaçait Marc Wilmots, le belge. 

 

Innocent D H

 

 

A la veille de la commémoration de la journée qui leur est consacrée, on assiste au même scénario que chaque année, pour un vêtement dont l’impact ne dure que quelques heures

 

Et pourtant, elles sont nombreuses qui se bousculent devant les boutiques et autres lieu de commercialisation de ce bout de tissu, se réveillant parfois aux aurores et prêtes à attendre le temps qu’il faut pour en faire l’acquisition.

Quelques témoignages

« Je suis arrivée ici depuis 4h, il est bon de venir très tôt, si tu veux occuper les premiers rangs. C’est depuis Lundi et je dois avouer que les autres jours, je venais un peu plus tard mais comme la rumeur dit qu’il y’a rupture de stock, je ne veux pas manquer… ».

« Si cela ne dépendait que de moi, je ne serais pas ici mais, il me faut offrir le pagne à ma maman et malheureusement pour moi, cette année je suis venue très tard donc je dois supporter sinon je vais me faire engueuler… ».

Les femmes ne sont pas les seules à attendre

Les hommes à l’instar de Jean Luc et Magloire, sont eux aussi présents pour moult raisons

« Madame la journaliste, vous posez la question comme si vous ne saviez pas que cette histoire du pagne du 08 Mars gâte les mariages ici dehors. Votre sœur là bas à la maison m’a chassé du lit il n’était même pas encore 3h pour que je vienne m’aligner et rentrer le soir avec son pagne. Si je ne le fais pas, je sais que moi je n’aurais plus de femme… ».

« C’est ce matin que je suis venu chercher le pagne pour ma maman et mon épouse. Je ne pensais pas trouver autant de monde. Je pensais mettre au plus 30 minutes mais ça fait trois heures de temps que je suis là. Et mon travail en pâti et je reste parce que je ne veux pas vivre le même calvaire dans les prochains jours… ».

Rupture de stock

C’est peut être cette information, au delà du temps de couture, qui fait courir toutes ces personnes. Elles sont encore nombreuses, ces femmes qui mettent un « point d’honneur » à arborer le 08 Mars. Et puisqu’elles ne travaillent dans aucune structure qui offre au personnel féminin ces pagnes, elles acceptent cette souffrance.

Dans les chefs lieux de régions et dans l’arrière pays, ce n’est pas le même constat. Nos confrères de Radio Aurore à Bertoua nous ont fait savoir que les femmes acquièrent le pagne en toute quiétude même si le thème retenu pour cette 35ème édition de la célébration de la Journée Internationale de la Femme.

Et parlant de thème justement, « Promotion de l'égalité et protection des droits de la Femme à l'horizon 2020: Dresser le bilan des actions menées, fixer un nouveau cap » est celui sur lequel vont s’appuyer toutes les activités qui seront organisées au cours des prochaines semaines.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Thomas Thabane ne s’est pas présenté comme prévu, devant la justice ce vendredi.

 

D’après les informations données Jeudi par Paseka Mokete,  numéro deux de la police, il était attendu afin de répondre des faits qui lui sont reprochés depuis quelques mois, à savoir le meurtre de sa précédente épouse en 2017.

Pourtant, interrogé ce matin par les médias, Thabo Thakalekoala son secrétaire personnel a laissé entendre que l’homme, âgé de 80 ans a dû se rendre en Afrique du Sud pour raisons médicales : « Il ne vient pas au tribunal, il est parti pour un contrôle médical en Afrique du Sud...Quand les médecins estimeront qu’il va bien, ils le laisseront partir ».

Coup de théâtre sur coup de théâtre

La précédente épouse du Premier ministre, Lipolelo Thabane, a été assassinée le 16 juin 2017 alors qu’elle rentrait chez elle en voiture dans la capitale Maseru. Le couple était en instance de divorce. Deux mois plus tard, Thomas Thabane a convolé en justes noces avec Maesaiah Thabane, âgée aujourd’hui de 43 ans. 

L’enquête sur le meurtre de Lipolelo Thabane a piétiné pendant deux ans. Mais depuis quelques semaines, c’est coup de théâtre sur coup de théâtre. L‘épouse actuelle du chef de gouvernement a été inculpée début février du meurtre de sa rivale. Elle est actuellement en liberté sous caution.

Devant ce chaos, le parti de Thomas Thabane, la Convention de tous les Basotho (ABC), fait pression depuis des semaines sur le Premier ministre pour qu’il démissionne. Jeudi, lors d’une allocution à la radio et télévision publique du Lesotho, le chef de gouvernement a annoncé qu’il quitterait son poste d’ici « fin juillet ».

En rappel, c’est au début du mois de février de l’année en cours que l‘épouse du Premier ministre actuelle, Maesaiah Thabane, a été inculpée du meurtre de sa rivale. Et le parti au pouvoir, la Convention de tous les Basotho (ABC), a lancé lundi un ultimatum au Premier ministre pour qu’il démissionne d’ici à jeudi.

La démission envisagée Thomas Thabane

L’homme soupçonné du meurtre de son épouse a avancé l’idée d’une éventuelle démission en Juillet 2020. Il l’a dit dans une adresse diffusée sur la radio publique et certaines « mauvaises langues » croient que cette annonce et ce départ marquent la fin de sa vie publique : « J’espère que les prochains mois où j’occuperai mon poste donneront suffisamment de temps au parlement et à mon parti pour travailler aux dispositions nécessaires pour la transition… ».

 

N.R.M

 
 

 

Le Président américain continue de se venger contre ceux dans son administration qui ne suivent pas sa ligne. Le président américain vient d’annoncer le remplacement du directeur par intérim du renseignement américain, Joe Maguire.

 

Selon des médias américains, Trump était furieux contre lui parce que ses services ont fait état devant des élus d’une ingérence russe dans la campagne électorale pour la présidentielle de 2020.  

 

Trump furieux de la présence d’Adam Schiff

 

D’après ces sources, le président a laissé exploser sa colère contre Joe Maguire lorsqu’il a été mis au courant d’un briefing datant du 13 février devant la commission du renseignement de la Chambre des représentants. Il n’est cependant pas clair dans l’immédiat si Donald Trump s’est opposé à une partie en particulier de ce briefing, au cours duquel une conseillère de Joe Maguire, Shelby Pierson, aurait dit aux élus que la Russie était de nouveau en train d’interférer dans les élections américaines pour promouvoir la candidature de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.

 

Mais selon le New York Tmes,  le président a particulièrement été courroucé par la présence d’Adam Schiff, le démocrate qui a dirigé l’enquête parlementaire suite à laquelle le milliardaire républicain a été mis en accusation pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès.

 

L’ambassadeur en Allemagne prend la succession

Joe Maguire était pourtant l’un des favoris pour devenir directeur permanent du renseignement mais, selon le Washington Post,  Trump se serait retourné contre lui lorsqu’il a été informé de ce briefing classé top secret. Le président s’en est alors pris au directeur par intérim lors d’une rencontre dans le Bureau ovale la semaine dernière, en le fustigeant pour le « manque de loyauté » de son personnel.

 

Le président a alors annoncé mercredi qu’il remplaçait Joe Maguire par Richard Grenell, l’actuel ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne. Agé de 53 ans, ce fidèle soutien du président avait fâché de nombreux responsables allemands par ses prises de position peu diplomatiques.

 

Depuis qu’il a été acquitté par le Sénat, dominé par les républicains, lors de son procès en destitution, Donald Trump a limogé plusieurs personnes, notamment au département de la Justice, au Conseil de sécurité nationale ou au Pentagone, les jugeant déloyales. Parmi elles figurent le lieutenant-colonel Alex Vindman et l’ambassadeur auprès de l’Union européenne Gordon Sondland, deux témoins-clés lors de l’enquête en destitution, et John Rood, le numéro du Pentagone.

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01